UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • Michel Piccoli ”provocateur” et ”militant” ? La bonne blague ! Un conformiste douillettement installé dans le Système, ç

    1111111111111111111111111111111111111111111111111.jpgMichel Piccoli vient de mourir. Le JT de 13 heures de TF1 lui a consacré un reportage/hommage sans goût ni grâce, et sans aucun intérêt. Par contre, le JT de France 2 en a proposé un panégyrique excessif et scandaleux, à notre goût.

    Précisons bien, tout d'abord, deux choses :

    1. Nous ne nous placerons pas, ici, du point de vue de la critique cinématographique; peut-être notre excellent ami Guilhem de Tarlé s'en chargera, lui qui tient avec le brio que vous lui connaissez cette rubrique "Cinéma" sur lafautearousseau...

    2. Nous parlerons seulement de l'homme et de ses engagements, puisque France 2 a salué avec emphase et, très certainement, avec une très grande exagération, ses qualités de "militant" et de "provocateur" (!). 

    Nous ne sommes pas des charognards, comme nous l'avons déjà écrit ici à plusieurs reprises, et nous disons "paix aux morts", à chaque décès, comme nous l'avons fait la dernière fois pour Jean-Pierre Mocky. Mais dire "paix aux morts" n'empêche pas de déclarer imbuvables les tombereaux d'éloges mielleux du politiquement correct et de la bien-pensance de gauche, aux manettes de tout ce qui est presse écrite, orale et télévisuelle dans ce maudit Système...

    Ainsi, appeler "provocateur" et "militant" quelqu'un qui a toujours hurlé avec les loups (grand ami de Mitterand, tiens, tiens...), qui a toujours été "du côté du manche", qui a toujours marché dans le sens du vent ("de gauche", bien entendu !...) voilà qui est, certes, dur à entendre, et qui doit être dénoncé...

    Comme Jean-Pierre Mocky, Michel Piccoli jouait au révolté, à l'anar, au gaucho et tout et tout, mais il savait pertinemment qu'il avait toute l'intelligentsia avec lui, et tous les médias, et tous les "installés"; et il est très vite devenu ce qu'il était, un pseudo révolutionnaire, bien douillettement installé dans le Système, un bon petit conformiste bien confortablement recyclé dans ce monde du fric qu'il vomissait en paroles, mais dans lequel il vivait bien, et même très bien...

    Le voir, le poing levé ? Mais, quelle dérision ! Illustration parfaite de la hideuse alliance du Fric et de la Révolution ! Beurk...

    Cette hypocrisie, cette tartuferie du personnage et de ses "amis" qui le pleurent aujourd'hui, c'est à vomir...

    Et c'est cela que nous voulons dénoncer.

    Dernière chose : on l'entend déclarer dans le reportage mielleux de France 2 "...je sais que je n'irai ni au ciel ni en enfer..." Qu'est-ce qu'il en savait, lorsqu'il a proféré ce propos ? Par contre, maintenant, il a sa réponse...

    Et là, pour le coup, franchement, on n'aimerait pas forcément être à sa place !

    lafautearousseau

  • Contre les idéologies, les faits: en réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système, très rapi

               Eh oui, les chiffres sont là, et ils sont intrafiquables: au total, ce sont bien presque cinq millions de Français perdus, volatilisés, sortis de l'histoire dans le siècle et demi qui a suivi la Révolution.... Dont énormément de jeunes, qui n'ont pas eu le temps de fonder un foyer, et d'avoir une descendance.

               Voilà pourquoi -et c'est la seule et unique raison: la dé-raison de la politique (?) menée par ceux qui se voulaient pourtant les tenants de la Raison- voilà pourquoi, donc, la France a eu besoin, après la première Guerre Mondiale, et pour la première fois de son histoire, de faire appel à des populations extérieures.

               Encore celles ci vinrent elles d'Europe, pour l'essentiel. Elles avaient donc, en gros et à peu de choses près, les mêmes fondements spirituels, culturels, mentaux et moraux que nous. Et leur proportion, par rapport à la population française, est de toutes façons restée raisonnable, permettant leur intégration, puis leur assimilation.

               Malgré de réelles -et inévitables- frictions, qu'il serait vain et sot de nier, mais qui n'ont, au final, pas entravé l'irrésistible processus d'intégration/assimilation

    ossuaire_de_douaumont3.jpg
    Ossuaire de Douaumont.
    Un million cinq cent mille jeunes français couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue.....

                 Il faut le dire et le répéter jusqu'à ce que cela s'impose, car c'est la réalité, face à leur(s) mensonge(s): ces arrivées de population n'eurent donc rien à voir avec ce qui devait se passer à partir de 1975, quand Chirac ouvrit follement la France au monde, en en faisant une sorte de hall de gare(pour reprendre l'image fort juste de Finkielkraut, qui parle aussi, toujours avec réalisme, de tiroir-caisse !...).

    IMMIGRATION ALGERIENS.jpg

                 Le déséquilibre actuel est donc une donnée tout à fait nouvelle dans notre Histoire, et tout à fait inédite, et il ne date -en tant que fait nuisible et dangereux, voire mortel- que d'il y a 30 ans à peine, c'est à dire d'hier, si on le rapporte à l'échelle de l'Histoire.

                 Il n'y a jamais rien eu de tel avant, et ce depuis nos origines. Dire le contraire c'est, au mieux se tromper, car -nous l'avons dit- on a été trompé; au pire, mentir. Mais alors mentir pour quoi ? et dans quel(s) but(s) ? Poser la question, nous l'avons vu, c'est y répondre...

                Pour conclure ces trop rapides réflexions, il reste à redire et à réaffirmer ce qu'est et ce que signifie "être Français", lorsqu'on a de la France cette vision historique, qui est la nôtre, directement opposée et contraire à la vison idéologique des révolutionnaires: être Français, c'est accepter un Héritage et une longue Histoire, l'Histoire de ce pays original, héritier des Celtes, qui ont rencontré les Grecs, puis Rome, ce qui a donné la Gaule Romaine, mélange harmonieux de gréco-romains et de gallo-romains. Lesquels ont, par la suite, reçu et accepté le christianisme.

                 Une Histoire qui remonte donc à fort longtemps, et qui prend un tour décisif en 496, à Reims, avec le baptême de Clovis.

    DAME DE Brassempouy.jpg

    La Dame de Brassempouy, première représentation connue de la femme (environ 20.000 ans)

              Et qui qui recouvre les 2000 ans de ce Peuple dont parlait ainsi de Gaulle: "Il ne faut pas se payer de mots. C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races, et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes avant tout un Peuple européen, de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne.".

              Être Français, c'est aussi, après avoir accepté cet Héritage, choisir de le transmettre à son tour aux générations futures; c'est être un "Héritier-Transmetteur". A la folle et idéologique définition du Français que proposent les révolutionnaires d'aujourd'hui -dont la fraction trotskyste n'est que la plus remuante...- ("est Français qui veut"), nous opposons une définition enracinée et charnelle (pour parler comme Péguy ou Barrés): est Français non pas qui veut, mais est français qui veut transmettre. Ce qui, on en conviendra, est sacrément différent...

               Transmettre..... 

               Transmettre un héritage qui ne commence bien sûr pas à la Révolution mais au Sacre de Reims en 496, et s'enracine -on l'a trop rapidement vu- encore bien plus avant, dans l'apport Celte, Grec, Romain, chrétien. Mais qui, à l'inverse, ne s'est pas arrêté en 1793, malgré les horreurs et les folies de la Révolution: nous sommes les héritiers de toutes les France et "Tout ce qui est national est nôtre".

    MARC BLOCH 1.jpg

              Nous reprenons à notre compte le fameux "Ensemble, et quand vous voudrez, nous reprendrons le grand mouvement de 1789 !". Et l'ample vision de Marc Bloch (ci dessus), lorsqu'il affirme qu'il y a deux catégories de personnes qui ne comprendront jamais ce qu'est la France: ceux qui refusent de vibrer en souvenir du Sacre de Reims, et ceux qui écoutent sans émotion l'évocation de la Fête de la Fédération...   (à suivre.....).

  • Florence Aubenas le raconte elle aussi, à sa façon: l'échec du merveilleux système.....

                Quand on écoute Florence Aubenas présenter son bouquin à la radio, et quand on le lit, ce bouquin, on est assez consterné du tableau qui nous est proposé. Et une question vient à l'esprit, lorsqu'on découvre avec la journaliste, ces horreurs qu'elle décrit de l'intérieur et par le menu: mais dans quelle société, dans quel système sommes-nous, qui ont accouché de situations pareilles ?

                 Si on se réfère aux promesses des origines, de la Grande Révolution de 1789, qui devait apporter -entre autres merveilles- "le bonheur", cette "idée neuve en Europe", qu'est-ce qui a foiré, pour qu'on en soit arrivé là, aujourd'hui, deux siècles après ?

                Et 130 ans après que la République idéologique, héritière évidemment directe de ces immortels principes, soit installée ? Et disposant, bien entendu, de tous les pouvoirs, pour appliquer ces fameux principes édictés par la Révolution libératrice et émancipatrice, principes parfaits nous assurait-on, puisque basés sur la Raison ?

    florence_aubenas.jpg
    Florence Aubenas décrit une réalité.
    Mais comment une telle réalité est-elle encore possible,
     si longtemps après qu'on ait edicté, puis appliqué, des principes aussi grandioses et aussi immortels que ceux de 89 ?....
    Tu jugeras de l'arbre à ses fruits:
    Soit la situation actuelle est le fruit -pourri- de l'arbre, et donc l'arbre est mauvais;
    soit l'arbre -les principes- est impuissant à changer les choses, mais alors que valent ces principes ?......

                C'est au nom de la perfection de ces principes que les révolutionnaires ont d'ailleurs justifié leur(s) incessante(s) monstruosité(s): "Une nation ne se régénère que sur un tas de cadavres"expliquait doctement Saint Just. A qui Carrier faisait écho: "  "Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé".

                Régénérer: il est là la maître mot des révolutionnaires. Or, deux siècles après, et 130 ans après, sommes-nous dans un état de choses à ce point "régénéré"? Nageons-nous dans le bonheur ? Il semblerait que non... Du moins si on lit Florence Aubenas....

                Mais, pourquoi ? Puisque les principes étaient parfaits, et qu'on les a appliqués pendant 130 ans ?

                Maurras a passé sa vie a démontrerla Monarchie. Bernanos lui a, d'ailleurs, reproché de s'en tenir assez exclusivement à des démonstrations... Et si, aujourd'hui, on se passait un peu, de temps en temps, de démonstrations, pour, tout simplement, constater les réalités; et, les ayant constatées, demander des comptes aux tenants du merveilleux système ?

                Quand on voit comment il a vieilli, terriblement vieilli, et surtout terriblement mal vieilli. Et quand on voit comment il n'a, tout simplement, pas tenu ses promesses. Pour cela, pas besoin de démonstrations: les accusations sont portées, non par nous, et non d'une façon idéologique, mais par toutes ces personnes qui, d'Emmaüs à Florence Aubenas dressent le tableau de la situation parfois apocalyptique dans laquelle se débat une partie non négligeable de la population.

                 Oui, comment cela est-il possible, quand on se réfère aux promesses des origines ?.....

    florence aubenas.jpg
    Comment vit-on en France, aujourd' hui, quand on a un revenu inférieur au Smic - voire pas de revenu du tout ? Pour le savoir, Florence Aubenas quitte temporairement sa famille, ses amis et son emploi de grand reporter au Nouvel Observateur pour vivre pendant six mois dans la France de tout en bas. Embauchée d'abord comme femme de ménage dans une ville de province, cumulant les contrats précaires, elle plonge dans un autre monde. Un monde où le travail est rare et les nuits brèves, l'exploitation maximale et la solidarité active. Où les lieux de rencontre sont le Pôle emploi et l'hypermarché local. Entre colère et résignation, chacun lutte pour sa survie.
    Régénérée, la France où ça se passe, "ça" ?.....

    220 pages 18 euros

  • Contre les idéologies, les faits: en réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système, très rapi

    Avant-propos.....  Ce qui se cache, en réalité, derrière la façon idéologique de concevoir l'identité nationale, et à quoi nous renvoient les élucubrations désolantes Éric Bresson...

               Les propos d'Éric Besson-et plus généralement les propos de tous ceux qui mènent un combat acharné contre nos Racines- doivent bien entendu être replacés dans un contexte plus large. Évidemment, celui du Grand cycle, ouvert en 1789/1793, par une Révolution qui a, justement, voulu du passé faire table rase

               Mais aussi celui du Petit cycle, ouvert à la fin du XXème siècle par les tenants orgueilleux du marxisme-léninisme, qu'ils voyaient comme la quintessence, définitivement aboutie, de la-dite Révolution.

    GUILLOTINE.jpg

               Lorsqu'ils ont vu leur rêve s'effondrer, après n'avoir plus été qu'un sinistre cauchemar, ces idéologues endurcis jusqu'à la moelle auraient pu -et du- ouvrir les yeux. Certains, d'ailleurs, chez eux, l'ont fait. Mais d'autres ne l'ont pas voulu. Et ils ont inventé une sorte d'idéologie de substitution à leur rêverie défaillante. Un autre messianisme pour remplacer celui qui venait d'expirer sous leurs yeux.

                Finkielkraut l'a très bien analysé: l'anti-racisme -a-t-il expliqué en substance- sera le marxisme du XXIème siècle; et au nom de l'anti-racisme, demain, on exclura et on éliminera comme on l'a fait au nom du marxisme hier....

                Il convient donc de prendre du recul lorsque l'on veut réagir à ces attaques contre un Peuple et une Nation française qui n'existeraient pas en tant que tels, pour les idéologues, alors qu'ils existent évidemment bel et bien, avec leurs spécificités et leurs caractéristiques, reçues et héritées de 2.000 ans  d'Histoire, et plus.... Et le mieux est, probablement, de se borner à rappeler sereinement les évidences: quand on a affaire à des idéologues secs et froids, la meilleure arme est de présenter les faits et les réalités, non de tomber dans le travers qui consisterait à opposer une idéologie à une autre idéologie....

    Jean-Baptiste_Carrier.jpg
     "Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière et de manquer le but que nous nous sommes proposé" (Jean-Baptiste Carrier, ci dessus).
    Charnier en Vendée, ci dessous.
    VENDEE CHARNIERS.jpg

                 En sachant bien -politique d'abord !... - que l'on n'aura pas réglé le problème, tant que l'on n'aura pas clôturé les deux cycles. Tant que l'on n'aura pas mis fin à cette grande mystification, cette arnaque du siècle qu'est "leur" soi-disant anti-racisme, dont les élucubrations désolantes d'Éric Besson ne sont, finalement, qu'un écho supplémentaire; mais un soi-disant anti-racisme qui n'est lui-même que la perpétuation aujourd'hui, par les héritiers actuels de la Révolution, du combat idéologique qu'elle a entamé en 89/93; qui n'est que la traduction en 2010 de la haine de la Révolution pour tout ce qui concerne notre Passé, nos Traditions, notre Mémoire, nos Racines, et que malgré tous ses efforts, elle n'a toujours pas réussi à abolir.... Et de la rupture définitive qu'elle a voulu accomplir.

                 Pour celles et ceux qui auraient du mal à y croire, Philippe Val, qu'on ne présente plus, leur a bien mis les points sur les "i": écoutez sa chronique -sur France inter- et nos très rapides commentaires : Philippe Val crache le morceau......pdf   

    PHILIPPE VAL.jpg
    Toujours pas mortes, les nuées révolutionnaires sont, au contraire, toujours à l'oeuvre.....

                 On voit bien qu'il fallait prendre ce recul, qu'il fallait mettre en perspective ce problème et le replacer dans son contexte, beaucoup plus large, avant d'entrer -si l'on peut dire- dans le vif du sujet, et de voir ce que nous dit l'Histoire.....            (à suivre....).

  • Décapitation de Conflans : c'est le Système et ”sa” République idéologique qu'il faut chasser (2)...

    La France doit retrouver ses Racines, ses Traditions, tout ce qui est constitutif de son Être profond, depuis Clovis et avant Clovis, qui a pris en charge la Gaule et ce qui existait chez nous avant que notre pays ne devienne "la France".

    Pour cela, elle doit arracher cette tunique de Nessos qu'est la République idéologique - qui n'est pas la république - et qui, justement, s'est voulue, pensée et construite sans, en dehors et contre tout ce qui constitue la France traditionnelle...

    Et, pour mieux détruire ce qui persiste à subsister deux siècle après l'horreur révolutionnaire de 1789/1793, le Système a imaginé la hideuse alliance de l'Argent et de la Révolution, l'une et l'autre organisant une immigration massive et ininterrompue :

    - les forces de l'Argent, de l'Or, afin de gagner toujours plus d'argent en "se payant une armée d'immigrés sous-payés" (comme disait Raspail...);

    - les forces de la Révolution en remplaçant la Classe ouvrière, qui a disparu, par l'immigré, le nouveau prolétaire...

    Mais ce que ces insensés de l'Argent et de la Révolution n'avaient pas imaginé, parce qu'ils ne l'ont pas compris et ne pouvaient pas le comprendre, c'est que l'Islam leur échapperait parce qu'il est d'une autre nature que le christianisme. Une fois installé quelque part, l'Islam prend le pouvoir, change les règles du jeu, et s'impose comme seul pouvoir, agrégeant un pays supplémentaire à l'Oumma (communauté mondiales des croyants musulmans), et balayant les "idiots utiles" (comme disait Lénine) qui l'ont amené au pouvoir, croyant se servir de lui dans d'autres buts...

    Maintenant, une armée barbare d'invasion a été installée chez nous par le Système, depuis 1976 et les décrets Chirac de regroupement familial, imposés au Peuple non consulté.

    1. Il importe donc d'arrêter immédiatement toute immigration nouvelle (de toute façon insensée, au moment où, chaque jour des milliers de Français perdent leur emploi, tombent dans la précarité, la pauvreté, le chômage...

    2. Puis il importe de rendre à l'Afrique (puisque c'est de là que, très majoritairement, provient l'immigration, mais aussi à tous les autres pays dont sont issus les immigrés) la richesse que les néo-colonialistes du Système lui ont volée : ses hommes et ses femmes, ses forces vives. Le Système de la République idéologique vampirise en effet l'Afrique, il la pille, en la privant de ses forces vives, qu'il convient de lui restituer. Il agit comme ces colonialistes des siècles passés envers lesquels il n'a pas de mots trop durs, alors qu'il fait la même chose qu'eux, même si c'est sous une forme différente, évidemment...

    Ceci étant posé, qui est le plus facile, mais qui est le préalable indispensable, le plus dur restera à faire : trouver le moyen, le "comment" ?

    Et, là, cela va être une autre histoire !

    Le Système nous a mis dans une situation catastrophique, dont la seule certitude que l'on peut avoir concernant sa sortie, est qu'elle sera très certainement violente et douloureuse. Il faut s'y préparer...

    Maurras écrivit dans L'Action française, le 6 juillet 1912, un article intitulé L'Hospitalité (extrait) :

    "...Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie..."

    Et si, ce combat ultime, décisif, final, c'était pour... aujourd'hui ?

    Et si c'était... pour nous ?

    Les Vendéens ne chantaient-ils pas, fièrement : "Nous serons là !...

    lafautearousseau

  • Contre les idéologies, les faits: en réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système, très rapi

              Dans la masse des âneries que l'on entend sur l'identité nationale, il s'agira donc, pour certains, de simples erreurs, due à l'ignorance dans laquelle le Système a volontairement voulu les tenir, éloignés qu'ils sont de la connaissance de leur Histoire vraie. Et ils sont pardonnables, pour cette raison.

              Mais, pour ceux qui en coulisse tirent les ficelles de l'offensive contre notre Nation historique, il s'agit évidemment bel et bien d'un mensonge délibéré, cachant leurs noirs desseins...

    FRANCE SATELLITE.JPG
    La France est un isthme, une voie de grande communication entre le Nord et le Midi... Le mélange s'est formé peu à peu, ne laissant qu'une heureuse diversité... De là viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie.... La France est une œuvre de l'intelligence et de la volonté (Jacques Bainville).

                Qu'est ce que c'est, en effet, que cette "théorie" fumeuse -abracadabrantesque, comme dirait quelqu'un...-  selon laquelle la France ne se serait constituée au cours des siècles que par vagues successives d'immigrants ? Ce que l'on veut accréditer par là, et qui est contraire -on va le voir...- à la plus élémentaire vérité historique, c'est que la France -à la différence d'autres pays, comme l'Allemagne, la Pologne, la Suède et autres, dont on ne nie pas la réalité, n'est-ce pas étrange ?- la France, donc, n'aurait pas d'existence propre autre qu'une continuelle arrivée d'étrangers (comme cela est, pour une bonne part, le cas des États Unis, par exemple...). Sous entendu, donc : ces étrangers enrichissent le pays à chaque nouvelle vague, ils "font" le pays, mieux ils "sont" le pays ! Donc, non seulement il ne faut pas mais encore on ne doit pas s'opposer aux actuels flux migratoires, qui doivent se poursuivre et s'intensifier ! Voilà ce que nous dit l'Evangile selon Saint Immigré....

                La ficelle, évidemment, est un peu grosse: ceux qui ont inventé cette histoire à dormir debout, veulent en fait faire disparaître la France traditionnelle, la dissoudre dans une sorte de magma infâme, qu'ils appellent France métisse pour faire plus sexy, en espèrant que ça passera mieux comme çà...mais qui n'est rien d'autre qu'une libanisation/balkanisation d'une très ancienne Nation historique, par la juxtaposition de plus en plus fragile d'un nombre de plus en plus grand de communautés, de plus en plus séparées par de plus en plus de choses.

                Et tout cela -il faut le redire sans cesse- dans le seul but de dissoudre la réalité historique de la Nation France.

    FRANCE PROVINCES.jpg
    Une unité réelle, fondée sur une riche diversité

                Ces idéologues, travestisseurs de la vérité historique, savent très bien ce qu'ils font en mentant effrontément de la sorte, puisqu'ils sont les héritiers directs des révolutionnaires de 1793, qui se sont levés contre notre Héritage, contre nos Traditions, et qui ont voulu détruire l'ordre millénaire qui avait créé la France, et qui en avait fait la première puissance du monde; qui ont détruit cet Ancien Régime, toujours à réformer pour être toujours amélioré, certes, mais dont Talleyrand pouvait dire que celui qui ne l'avait pas connu ne savait pas ce que c'était que "la douceur de vivre". 

               Soyons sérieux, et regardons les choses comme elles sont, et non en les déformant systématiquement, comme le font les idéologues révolutionnaires: bien sûr, il y a toujours eu, en France comme dans tous les pays du monde entier, des déplacements de population, plus ou moins pacifiques, plus ou moins souhaités, plus ou moins nombreux; et apportant leur lot de conséquences positives et/ou négatives; bien sûr, il y a toujours eu, en France, comme dans tous les pays du monde entier, des invasions guerrières ou des échanges, des mélanges, des brassages plus pacifiques. Il n'en demeure pas moins que jamais, dans sa longue histoire, notre Pays n'a été confronté à l'immigration, dans les termes où celle ci se pose aujourd'hui. Il n'est jamais entré, en 30 ans, entre 10 et 15 millions d'étrangers ! Et quand des étrangers, en nombre infiniment moindre, venaient chez nous, ils se fondaient presque aussitôt dans le moule culturel de la Nation Française (même quand celle ci n'en était qu'à ses origines balbutiantes...).

                Prenons l'exemple de Clovis, et des Grandes Invasions Barbares: jamais, en proportion, les Barbares (Francs, Burgondes, Wisigoths...) n'ont représenté, en proportion, cette masse insensée de 10 à 15 millions d'arrivants d'aujourd'hui. Mais, surtout, et c'est le plus important, jamais ces Barbares n'ont constitué une société à part, à côté pour ainsi dire; ils se sont au contraire fondus très vite dans la masse gallo romaine, qui les a "bu...comme le buvard boit l'encre", pour reprendre l'image pertinente qu'employait de Gaulle vis à vis de la Russie et du communisme. Ils ont embrassé la christianisme, abandonné leur langue et appris le latin, adopté le droit, les moeurs et les coutumes de ce qui était en train de devenir la France (1).     

    CLOVIS.JPG
    Baptême de Clovis

                Même chose, plus tard, pour les envahisseurs Normands: dès que les Rois de France, fort habilement, leur eurent concédé la Normandie, ils cessèrent leurs invasions et devinrent des Français à part entière, prenant même -comme cela avait été pressenti- leur part de la défense commune du territoire qui était devenu le leur, contre... les envahisseurs étrangers !

                A qui fera-t-on croire que c'est ce qui se passe aujourd'hui ?

                Ce qui se passe aujourd'hui, c'est évidemment tout le contraire: avec la complicité active d'une gauche et d'une extrême gauche idéologiques (2) qui veulent -depuis 1793- voir disparaître la France historique, c'est tout l'héritage traditionnel de 2000 ans de Nation Française qui pourrait mourir, submergé, dissous, dilué dans une Babel "socio-idéologique", si rien n'est fait pour s'y opposer.

                Et comment s'y opposer -nous en revenons toujours à notre avant-propos...- dans le cadre du régime et du Système de la république idéologique qui, précisément, souhaite et organise ce processus, afin de construire sa chimère fumeuse du pays nouveau, de l'idée nouvelle, de l'homme nouveau qui doit être tout, mais surtout pas -surtout plus !- ce qu'il a été "avant" ?....          (à suivre...)

    (1) : Ils ne manifestaient pas pour garder leur costume, comme le font certains aujourd'hui avec leur burqa; ou pour continuer à manger la même nourriture qu'avant; ou pour conserver d'autres aspects de leurs moeurs ou de leur religion, comme le font certains aujourd'hui, avec leur polygamie, leur excision, leur charia....

    (2) : Qui ne représentent évidemment pas toute la gauche....

  • Un Système sans sa police, une police contre le gouvernement et ses propres syndicats : avis de tempête sur le Pays léga

     

    Mur-bleu gds.jpgComme le dit justement Frédéric Rouvillois, dans sa tribune de Figarovox du 31 octobre : « Comparaison n'est pas raison, nous dit la sagesse des peuples. Ce qui n'empêche pas certains rapprochements troublants. Au printemps 1958, l'agonie piteuse de la IVe République avait été marquée par des manifestations de policiers ulcérés par l'impuissance de l'État, par des dissensions amères au sein du gouvernement et de la classe politique, par la perte de légitimité du système et par son incapacité visible à trouver des réponses aux questions les plus urgentes... »  

    Certes, le malaise dure depuis longtemps : on se contentera de ne remonter qu'à la voiture incendiée le 18 mai à Paris, avec deux agents à l'intérieur, et au CRS brûlé par un cocktail Molotov le 15 septembre, toujours à Paris, un de ses collègues, blessé à la tête, étant évacué par hélicoptère. Des violences alarmantes qui, ajoutées à une multitude d'autres, ont suscité un immense ras-le-bol chez les policiers, mais qui n'ont d'abord attiré comme réponses officielles que le mot de « sauvageons », scandaleusement employé par Bernard Cazeneuve alors qu'il fallait évidemment parler d'assassins, parfaitement conscients, parfaitement organisés, et sachant pertinemment ce qu'ils voulaient ; puis la non moins scandaleuse insinuation de Jean-Christophe Cambadélis - patron d'un PS où les condamnés et mis en examen ne se comptent même plus... - voyant dans la colère des policier « la patte du Front national ». Deux maladresses de taille qui ont au moins autant contribué que les faits eux-mêmes à l'explosion de colère policière, n'en doutons pas. 

    Résultat : aujourd'hui, le pouvoir politique est plus qu'interpellé, contesté, par ceux-là même dont le rôle normal est de faire respecter son autorité.  

    On s'attendrait à ce que ce semble-pouvoir change d'attitude : eh bien, non ! Aux policiers qui manifestent, que dit-on ? On les convoque devant l'IGPN ! 80.000 peines décidées par la Justice ne sont pas exécutées, les trafics de drogue - entre autres - explosent, et rapportent 90.000 euros par jour, pour ne prendre que ces deux exemples, et qu'est-ce qui est le plus urgent à faire pour notre pauvre semble-gouvernement ? Traduire devant l'IGPN - sorte de moderne Inquisition anti-flic - les policiers qui dénoncent le pourrissement de la situation sans se lasser, bien au contraire, puisque leur mouvement dure, s'amplifie et s'enracine. 

    Une suggestion : pourquoi ne pas envoyer les gens de l'IGPN faire un stage d'un mois ou deux sur le terrain ? Par exemple dans une des cités de ces 1.500 zones de non-droit officiellement reconnues en France (il y en a, en fait, bien plus). Eux qui travaillent bien douillettement planqués dans d'assez confortables locaux, chauffés l'hiver, climatisés l'été, pourraient ainsi montrer aux pauvres bouseux qui, eux, se tapent le terrain du 1er janvier au 31 décembre comment on fait pour éviter les soi-disant « bavures », lorsqu'on est tombé dans un traquenard à un ou deux contre cinquante ou cent, jetant des cocktails Molotov...  

    Si l'IGPN devait n'être qu'une institution qui entrave, de fait, le travail de la police, favorisant, de fait, la délinquance, alors il faudrait envisager sa suppression, et sa refondation sur d'autres bases. Car son action, dans la situation présente (sanctionner des policiers qui n'ont rien fait de mal) ce n'est rien moins que porter un coup de poignard dans le dos à une police et des forces de l'ordre déjà en état d'infériorité sur le terrain face à la superposition de la délinquance et du terrorisme, l'une et l'autre surarmées. 

    La vérité est qu'un régime, quel qu'il soit, ne peut vivre « sans », et encore moins « contre », sa police : si l'on n'a pas confiance dans les policiers, et qu'on leur préfère les délinquants, qu'on les désarme et qu'on les révoque. Sinon, il n'y a que trois choses à faire, et d'urgence : 

    qu'on leur donne vraiment les moyens matériels d'agir, et non une aumône de 250 millions : il ne s'agit plus de maintenir l'ordre, mais de faire face à de véritables et multiples guerillas, qu'elles soient idéologiques (casseurs d'extrême-gauche, « no borders »...) ou simplement délinquantes; 
     
    qu'on reconnaisse ce qui est devenu plus qu'une exigence, une nécessité : la « présomption de légitime défense »
     
    qu'on cesse immédiatement toute poursuite contre tout policier qui n'a commis qu'un crime : alerter l'opinion et les pouvoirs publics sur l'explosion inédite de la violence, partout dans le pays. 

    Sinon, dans cette pétaudière que devient notre malheureux pays, par la faute du Système, le dit Système a du souci à se faire... Il n’y a pas lieu de le plaindre, lui. 

     
    A lire aussi dans Lafautearousseau 
     

    Graffitis terroristes à la Sorbonne ? Ecrits par les enfants d'un Système né dans la Terreur...

     

  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (14) : Les Colonnes infernales...

    Aux bourreaux Turreau et Amey, l'Arc de Triomphe !

    1A.jpg

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

    -------------------

     

    Aujourd'hui (13) : Les Colonnes infernales...

    Aux bourreaux Turreau et Amey, l'Arc de Triomphe !

    1A.jpg

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

     

    Voici une très brève présentation de François-Pierre Amey, dont le nom - inscrit sur le pilier est de l'Arc de Triomphe, comme celui de cet autre criminel de guerre qu'est Turreau - souille et dénature ce monument...
    (Extrait du n° 151 -juillet 1985 de la revue du Souvenir Vendéen):

    Pierre-François-Joseph Amey, général de division, était né à Sélestat (Bas-Rhin), le 2 octobre 1768, de François-Pierre Amey, chirurgien-major de la Légion Suisse, et de Ursule Collignon. Mort à Sélestat le 16 novembre 1850. Entra comme cadet dans le régiment de Vigier, le 2 octobre 1783, promu sous-lieutenant au dit régiment le 17 juillet 1788. Arriva rapidement en passant par tous les grades à celui de général de brigade, le 8 frimaire an II. Il avait servi à l'armée des Côtes de La Rochelle sous Duhoux, puis Menou, qui combattirent contre les vendéens.

    Blessé en Vendée, le 25 juin 1793, il avait été nommé provisoirement adjudant-général, le 23 juin précédent, et fut confirmé dans son grade le 30 septembre 1793 ; servit sous Kléber et Marceau et fut nommé général de brigade, le 28 novembre 1793. Blessé à la bataille du Mans, le 12 décembre 1793.

    Il commande une Colonne infernale et en février 1794, brûle la petite ville des Herbiers. après s'être sinistrement distingué en brûlant les femmes des Epesses et des environs dans des fours allumés. Suspendu de ses fonctions, le 6 août 1794, il fut réintégré, le 4 septembre 1794. Pris part ensuite à toutes les guerres de la Révolution et de l'Empire dont il fut nommé baron, le 19 mars 1808…

    Après les Cent jours, il fit sa soumission à Louis XVIII, fut admis à la retraite le 9 septembre 1815 et se retire dans sa ville natale, Sélestat, dont il est nommé maire, de 1820 à 1830. Présente les clés de sa ville à Charles X, lors de son voyage en Alsace en 1828. Il réside à Strasbourg à partir de 1830 et y décède le 16 novembre 1850.


    Son nom figure – avec celui de Turreau - sur le pilier ouest de l’Arc de Triomphe de l’Etoile !...

    Deux témoignages sur ses atrocités :


    - En janvier 1794, l'officier de police Gannet l'accuse de laisser ses soldats tuer des civils en les jetant dans des fours :

    "Amey fait allumer des fours et lorsqu'ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. Nous lui avons fait des représentations ; il nous a répondu que c'était ainsi que la République voulait faire cuire son pain. D'abord on a condamné à ce genre de mort les femmes brigandes et nous n'avons trop rien dit; mais aujourd'hui les cris de ces misérables ont tant diverti les soldats et Turreau qu'ils ont voulu continuer ces plaisirs. Les femelles de royalistes manquant, ils s'adressent aux épouses des vrais patriotes. Déjà, à notre connaissance, vingt-trois ont subi cet horrible supplice et elles n'étaient coupables que d'adorer la nation. La veuve Pacaud, dont le mari a été tué à Chatillon par les Brigands lors de la dernière bataille, s'est vue, avec ses 4 petits enfants jetée dans un four. Nous avons voulu interposer notre autorité, les soldats nous ont menacés du même sort..."



    - "…il avait même fait fusiller des municipalités entières, revêtues de leurs écharpes " (Mariteau, maire de Fontenay-le-Comte).

     

    -------------------

     

    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

    1A.jpg

    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (11) : Père de Lénine et de "tous les autres", Robespierre incarne, d'une façon presque "chimiquement" pure, l'idée moderne de la révolution et de la table rase...

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    2.jpg

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

    -------------------

     

    Aujourd'hui (11) : Père de Lénine et de "tous les autres", Robespierre incarne, d'une façon presque "chimiquement" pure, l'idée moderne de la révolution et de la table rase...

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

    (source : Patrice Gueniffey, interrogé par Pascal Perrot)


    - Quelle place Robespierre occupe-t-il dans la mémoire républicaine ?

    Le consensus républicain sur la Révolution française, au début de la IIIe République, s'est fondé sur l'exclusion de Robespierre du Panthéon des grands hommes de la décennie 1789-1799. Cette interprétation, forgée par les Thermidoriens dès le lendemain de la chute de Robespierre, a été popularisée par les manuels scolaires canoniques (Lavisse, Malet et Isaac) de la Belle Epoque. La IIIe République acceptait tout de 1789 à la chute des Girondins (juin 1793), et triait dans la période qui commence en juin 1793. Elle acceptait Danton et Carnot, qui représentaient la défense nationale, et refusait Robespierre, qui incarnait la guerre civile et la Terreur. Par ailleurs, le culte de l'Etre suprême cher à l'Incorruptible était suspect aux yeux de ces anticléricaux. C'est à l'occasion du centenaire de la Révolution, en 1889, qu'est érigée la statue de Danton place de l'Odéon à Paris. Le représentant de cette sensibilité parmi les historiens de l'époque, c'est Alphonse Aulard.

    - Pourtant, Clemenceau et Jaurès revendiquaient « l'Incorruptible » ?

    Oui, mais l'un était radical et l'autre socialiste, donc beaucoup plus à gauche que les « pères fondateurs » de la IIIe République (Jules Ferry, Jules Grévy, Jules Simon, etc.). Après eux, le PCF va batailler pour réintégrer Robespierre dans la mémoire glorieuse de la Révolution. L'historien Albert Mathiez est l'interprète de cette thèse à l'université. Il célèbre l'Incorruptible en raison même de la Terreur, instrument, à ses yeux, de l'égalité sociale projetée par Robespierre. Et il est vrai que celui-ci préconisait un impôt progressif sur le revenu, idée qui révulsait jusqu'aux Montagnards respectueux de la propriété privée.

    - Les pétitionnaires qui demandent une rue Robespierre à Paris reprennent donc une revendication classique des communistes ?

    En effet, mais sans l'assumer. Le PCF, du temps de sa puissance, réclamait une rue Robespierre à Paris (il y en a, et même une station de métro, dans les anciens bastions communistes) en se fondant sur son action, laquelle incluait la Terreur. Aujourd'hui, leurs épigones demandent une rue Robespierre en alléguant qu'il n'était pour rien dans la Terreur. C'est le paradoxe: ces pétitionnaires rabaissent le rôle historique de l'Incorruptible afin de le défendre. Ils le rapetissent pour le rendre plus présentable. En somme, c'est une réhabilitation de la Terreur qui n'ose pas se revendiquer comme telle, avec des arguments sommaires. Une sorte de Nuit Debout appliquée à l'interprétation de la Révolution.

    - Sur le fond, Robespierre était-il responsable de la Terreur ?

    Robespierre est l'un des responsables, parmi d'autres, de la Terreur qui a débuté en 1793. A l'époque, d'autres (Fouché, Tallien, Barras), envoyés en mission en province, sont beaucoup plus directement responsables de massacres. En revanche, Robespierre est le principal responsable de la Terreur pendant la période qui va de l'exécution de Danton en avril 1794 à sa propre chute en juillet. La loi du 22 Prairial (10 juin 1794), la plus terroriste de la Révolution, est son œuvre et inaugure la Grande Terreur. Elle supprime les rares garanties procédurales encore accordées aux accusés. Et le tribunal révolutionnaire n'a qu'une alternative: l'acquittement ou la mort. Dès lors, la guillotine fonctionne à une cadence exponentielle. Jusqu'alors, les partisans de la Terreur l'avaient justifiée par les circonstances exceptionnelles (la nécessité de punir les ennemis intérieurs et extérieurs). A partir de Prairial, et par la volonté directe de Robespierre, la Terreur devient consubstantielle à la Révolution. La Terreur n'a plus d'objectif précis ni de fin assignée. Son objectif est de paralyser toute opposition, mais elle multiplie aussi les adversaires de Robespierre, qui ont peur pour leur tête. C'est une période où il n'y a plus ni lois ni règles. Le seul enjeu, pour les conventionnels, c'était de rester en vie.

    - Diriez-vous que la Grande Terreur a été une expérience proto-totalitaire ?

    Oui, cette période a vu l'invention du phénomène idéologique tel qu'on le verra ensuite dans d'autres révolutions. Du reste, Lénine s'en est inspiré pour élaborer sa théorie de la conquête du pouvoir et de la terreur comme instrument au service de la révolution. Pour que l'hécatombe se transforme en un massacre sans exemple dans l'histoire, il ne manquait rien: il y avait une idéologie, une rhétorique du bouc émissaire, la paranoïa révolutionnaire, le culte du chef (l'Incorruptible), des comités, des tribunaux d'exception, un système de surveillance et de délation généralisé. Il ne manquait qu'une chose: le parti. Les jacobins, malgré leurs efforts, n'ont jamais réussi à former un parti homogène et centralisé. Heureusement. Ce qui fait le grand intérêt de Robespierre, c'est précisément la responsabilité, en grande partie, de la Terreur. Il incarne, d'une façon presque «chimiquement» pure, l'idée moderne de la révolution et de la table rase.

    -------------------

    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

    1A.jpg

    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • François Bayrou récupéré par le Système...

              Il était sympathique au début de la campagne, François Bayrou: sa posture et sa position représentaient en effet l'espoir de quelque chose de nouveau, dans un monde politique très conformiste, voire sclérosé dans son opposition répétitive, lassante et finalement assez stérile entre deux blocs antagonistes, toujours les mêmes; chacun répétant presqu'inlassablement les mêmes choses, excluant à priori tout ce qui n'était pas lui, rejetant d'avance dans les ténèbres extérieures toute personne ou toute idée proposée par "les autres"...: de ce "jeu" politique là, François Bayrou s'est démarqué nettement et, en le critiquant vertement, il a trouvé un écho véritable dans l'opinion; il s'est attiré la sympathie de bon nombre de nos concitoyens; il a porté pendant quelques semaines un projet qui semblait à même de dépasser ce clivage stérile des partis et de proposer à un plus grand nombre de citoyens des objectifs fédérateurs en dehors du sempiternel affrontement "bloc conte bloc"....

              Ce faisant, il rencontrait, en même temps qu'il lui donnait des arguments, une part non négligeable de l'opinion qui, depuis quelque temps, se méfiait et se détournait de la classe politique. Oui mais voilà: nous sommes dans un système donné et, comme nous l'avons dit souvent, ce ne sont pas (ou pas forcément...) les hommes ou les femmes qui sont sont mauvais, c'est le système qui les empêche de donner leur pleine mesure et qui les stérilise. Ainsi en fut-il de François Bayrou: son parcours, commença dans le sillage et le souvenir volontiers évoqué d'Henri IV, autre béarnais, autre rassembleur fameux; Bayrou souhaitait lui aussi rassembler, et guider vers les sommets. Noble ambition, et fort sympathique; mais n'est pas Henri IV qui veut; il ne suffit pas de vouloir, il faut aussi pouvoir; et c'est là que les chaînes politiques du système auquel appartient Bayrou -et qu'il n'a pas remis en cause-  le retinrent et le ramenèrent violemment au sol, d'où il avait tenté de s'extraire; autour des maisons qu'ils protègent, on voit ainsi parfois de grands chiens de garde, attachés à des chaînes assez longues, qui semblent prendre leur envol et se ruer sur quelqu'un qui passe à proximité; à peine ont-ils fait quelques mètres, la chaine brise net leur élan...!

              Ainsi en fut-il pour François Bayrou, qui commença sous les auspices d'Henri IV, mais finit assez piteusement comme Iznogoud, le héros de bande dessinée qui "voulait être calife à la place du calife": ce qui au début représentait vraiment quelque chose de positif fut peu à peu absorbé et comme recouvert par les intérêts de groupe et de parti, puis par les intérêts personnels tout courts; on passa des grandes visions et des grands projets aux querelles personnelles de préséance, les rancoeurs et les inimitiés refirent surface: bref, très vite le système récupéra et "recycla" (qu'on nous pardonne l'image...) celui qui avait eu l'audace de vouloir faire autre chose, de vouloir être différent, et qui finit tellement semblable à ce qu'il dénonçait la veille, tellement conforme à la pratique habituelle de l'intérêt partisan avant l'intérêt général. Sic transit...mais quelle tristesse tout de même, quelle dérision ! c'est une leçon à méditer....

  • Changer de système. Tout simplement !....

                Cela peut paraître paradoxal de prime abord, mais nous souffrons à la fois d'un excès de libéralisme et d'un excès de socialisme. C'est pourquoi il faut changer de Système.

                C'est ce que pense Christophe Geffroy -à qui nous avons fait écho plus d'une fois...- dans son très interéssant éditorial du mois de mars dans La Nef ( http://www.lanef.net/t_article/changer-de-systeme-geffroy-christophe.asp )

                Et de citer Benoît XVI, qui nous exhorte à changer nos comportements....

                On ne peut que considérer les écrits de Christophe Geffroy avec intérêt et sympathie. Dans l'ordre du politique,qui est le nôtre, notre rôle est de proposer l'instauration -ou la ré-instauration, comme on voudra...- d'un pouvoir fort, capable de s'opposer aux forces de l'Argent.

               L'Argent, le capital, qui a été, de fait, libéré par la Révolution, elle qui a abattu le pouvoir du Sang, basé sur la Tradition, l'Histoire, la Spiritualité, et qui -venu du fond des âges, ce dont il tirait sa légitimité et sa force-, pouvait s'opposer à la toute-puissance de l'Or, que plus rien ne s'arrête aujourd'hui....

    christophegeffroy.jpg

    Changer de système

    Editorial, Geffroy Christophe, La Nef n°213 de mars 2010

     

                 Sommes-nous sortis de la crise financière de septembre 2008 ? Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001, non seulement ne le pense pas, mais craint fort que les mêmes causes produiront à l’avenir les mêmes effets. Il l’explique dans un livre roboratif à contre-courant de la pensée dominante (1). Il estime en effet que nous n’avons pas pris la juste mesure de cette crise, car rien de fondamental n’a été corrigé, ni notre « cupidité » remise en cause un seul instant. À ceux qui ne voient que la dimension financière, il oppose la faillite d’un système conjuguée à une grave crise morale.

     

    stiglitz_joseph(300).jpg
    Joseph Stiglitz

                Comment ne pas voir ici le parallèle avec l’exhortation de Benoît XVI nous pressant « à adopter de nouveaux styles de vie » à l’opposé du consumérisme actuel (2) ? Le système dénoncé par Stiglitz est celui du libéralisme économique pur et dur qui affirme que le libre marché est en toutes circonstances le meilleur régulateur possible, qui pousse aux déréglementations, à la libre circulation des capitaux… et qui conduit finalement à l’obsession du court terme en vue d’une rentabilité financière maximum.



                Cette logique libérale pousse à la financiarisation de l’économie, c’est-à-dire que les activités financières occupent une part croissante dans l’économie et dans les grandes entreprises. Beaucoup d’entre elles, notamment ce que l’on nomme les multinationales, ne se caractérisent plus par un savoir-faire technique, mais sont devenues d’immenses groupes hétéroclites mus essentiellement par un souci de retour financier à court terme sur investissement. Une branche est achetée ou vendue en fonction de sa rentabilité. Ce n’est plus une logique industrielle et encore moins humaine ou nationale, c’est une logique financière de profit maximum qui ne recule devant aucune délocalisation.

     

    Delocalisations.jpg


                 Beaucoup de chrétiens craignent cette critique virulente du néo-libéralisme, car ils pensent que ce système est un moindre mal face à la seule alternative qu’ils envisagent, le socialisme, qui n’a que trop montré ses échecs et dont nous supportons encore les effets – le poids de la bureaucratie et des interventions intempestives de l’État dans des prérogatives qui ne sont pas les siennes (alors qu’il ne remplit plus ou mal celles, régaliennes, qui le justifient). Eh ! oui, c’est bien l’un des paradoxes et des difficultés de l’heure de souffrir à la fois d’un excès de libéralisme et de socialisme – dont on ne dira jamais assez qu’ils sont frères ennemis, « frères » signifiant qu’ils puisent aux mêmes sources philosophiques en réduisant l’homme à un vulgaire homo economicus.

    KONK 26.png

     



                 Les catholiques, néanmoins, ne devraient pas être surpris par cette analyse, car j’ose dire qu’elle est celle de la doctrine sociale de l’Église pour qui se donne la peine de lire les textes sans lunettes idéologiques : Caritas in veritate (2009), la magistrale encyclique sociale de Benoît XVI, va très précisément dans ce sens. Mais pour le comprendre, il faut bien saisir une distinction rarement faite : le capitalisme financier qui nous gouverne – auquel peu de monde tient vraiment, sauf la toute petite minorité qui en profite – n’est pas la même chose que le principe de la liberté d’initiative – à laquelle nous sommes fondamentalement attachés (3). Ce qui caractérise le capitalisme financier, c’est l’inégale répartition du pouvoir dans l’entreprise – juridiquement des sociétés anonymes (SA) –, seuls les capitalistes ayant le pouvoir de décisions : or, ces capitalistes – les porteurs de parts de ces SA – sont le plus souvent totalement étrangers à la société dont ils sont actionnaires ; la seule chose qui les intéresse est donc le rendement de leur investissement, d’où l’obsession de la rentabilité de ces grandes multinationales qui se financent sur les places boursières (4).

     

     

    BENOIT XVI CARITAS.jpg

     



                Que l’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas le néo-libéralisme qui défend la libre entreprise à taille humaine – c’est-à-dire la PME familiale ; au contraire, sa folle logique pousse à la concentration des entreprises, à la constitution de groupes multinationaux toujours plus puissants au détriment du tissu des PME qui n’ont pas les moyens de résister à la concurrence déloyale des fabrications délocalisées dans les pays à main-d’œuvre bon marché et peu soucieux d’écologie.  

     

                Depuis l’hégémonie du néo-libéralisme à la suite de la chute du mur de Berlin, un autre phénomène ne cesse d’inquiéter : celui de la croissance des inégalités des salaires. Ceux-ci ont beau grimper en moyenne, le salaire médian, lui, stagne ; autrement dit, seul le groupe des hauts revenus profite de cette croissance (5). Cette paupérisation des classes moyennes est au demeurant à l’origine de la crise des subprimes aux États-Unis.

     

    SAPIR_Jacques.jpg

     

                 Cette crise financière a-t-elle ébranlé le leadership américain ? L’économiste Jacques Sapir estime que le tournant s’est produit en réalité lors de la crise de 1997-1999. Celle-ci, écrit-il, « montre que les États-Unis et les institutions financières internationales qu’ils contrôlent directement ou indirectement sont incapables de maîtriser l’univers financier qu’ils ont créé » (6). Sapir en arrive ainsi à montrer que le « siècle américain » a avorté à ce moment-là, mais que, ce faisant, la voie s’est ouverte pour un « retour des nations ». Les événements de 2008 lui donnent raison, mais c’est un autre sujet sur lequel nous aurons à revenir.


    (1) Le triomphe de la cupidité, de Joseph E. Stiglitz, Les liens qui libèrent, 2010, 474 pages, 23 e.
    (2) Encyclique Caritas in veritate, n. 52.
    (3) Sur cet aspect, cf. Jacques Sapir, Les trous noirs de la science économique. Essai sur l’impossibilité de penser le temps et l’argent, 2000, rééd. Seuil « Points Économie », 2003.
    (4) Cet aspect est évoqué par Benoît XVI dans Caritas in veritate, n. 40.
    (5) Jacques Sapir, Le nouveau XXIe siècle. Du siècle « américain » au retour des nations, Seuil, 2008, p. 22-23.
    (6) Ibid., p. 79.  

  • Séguin, archétype des désanchantés du Système ?.....

                Un "semble État", disait Boutang. La chose publique, caricaturée et dénaturée en république idéologique (en démocratie idéologique) est en effet devenue comme un spectacle, confirme Zemmour, notamment dans sa dernière phrase: le spectacle continue !

                Voilà ce qu' "ils" en ont fait, de la chose publique. Et c'est pour cela que Séguin était déçu. Déçu ou, plus justement encore, désanchanté; Zemmour employant, pour sa part, le mot de "désespoir" et, pour ceux de la classe politique qui -lors des obsèques- ont senti cela, plus ou moins confusément, et dont le degré de sincérité peut varier beaucoup, celui de "remords".

                Tout à fait d'accord avec Zemmour: l'enterrement de Séguin n'était pas seulement l'enterrement de Séguin. Ou, dit d'une autre façon, en enterrant Séguin, c'est aussi la foi, l'espoir, les illusions de la nouvelle religion -déjà ancienne, maintenant- qu'on enterrait. Une nouvelle religion qui a vieilli, beaucoup vieilli, et surtout terriblement mal vieilli; qui n'a pas tenu ses promesses; et qui ne tient plus que par habitude, par la force d'inertie. Et qui est finalement devenue à son tour, maintenant, le nouvel ancien régime...

                Séguin était désanchanté de s'être rendu compte qu'on avait fait tout ça pour ça...

    FORAIN CARICATURE.jpg
    zemmour seguin.jpg
    ZEMMOUR SEGUIN 1.jpg
  • Un populisme lassé du système 

     

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

     

    Que cela plaise ou pas, le Front National est un parti politique inscrit dans le régime républicain, certains diront dans le « système ». Qu’il ait été ou non sciemment utilisé à partir des années Mitterrand pour diviser la droite puis servir de repoussoir est possible. M. Onfray le pense qui dénonce « cette étrange perversion qui consiste [notamment à gauche] à nourrir le monstre Le Pen qu’on prétend combattre » (Le Figaro, 23 avril). De fait, même si on est loin dans cet entre deux tours du déchaînement de haine et de violence de 2002, même si quelques fissures sont apparues dans ledit « système », s’affiche sans vergogne la connivence anti-Le Pen de la très grande majorité des journalistes et des politiciens, avec en amont leurs soutiens financiers plus ou moins avoués, et en aval leurs petits camarades censés représenter le monde socio-culturel.

     

    Pourtant, on ne peut nier que le Front National représente aussi quelque chose de plus profond : la France des petits et des oubliés ; ni urbaine, ni nantie, ni… d’origine immigrée, une France des pauvres qui existe bel et bien (il suffit de regarder les images télévisées) et qui croît au fil des mois. Aucun point commun entre cette France-là  et un système dont elle est la première victime. Rien de plus explicite qu’une carte de géographie : celle du premier tour fait apparaître une fracture entre ceux que M. Zemmour nomme « les vainqueurs et les vaincus de la mondialisation » (RTL, 25). Dans ces conditions, et même si la formule paraît discutable, on peut voir dans l’affrontement du second tour « un vote de classe ». M. Slama va plus loin : « La lutte des classes ressurgit politiquement à la faveur d'un duel de second tour qui va opposer le libéral Emmanuel Macron à la souverainiste Marine Le Pen. » (Figaro, 24).

     

    Il est probable, mais rien n’est certain, que M. Macron va l’emporter. Cela ne signifie nullement que le parti de la France des profondeurs soit vaincu, voire éliminé. Bien au contraire. Mieux vaut sans doute pour le Front National capitaliser afin de mieux rebondir dès les élections législatives. De toute façon, l’intérêt pour le pays d’un parti comme le F.N., c’est d’abord que celui-ci permet, malgré ses erreurs et maladresses, d’imposer dans le débat public des thèmes capitaux, comme celui de l’immigration. Cependant, et c’est frustrant, la présente élection n’a pas fait la part belle aux angoissantes questions de civilisation. Les onze candidats du premier tour s’en sont ainsi tenus pour l’essentiel, quand ils ne se contentaient pas des imprécations et incantations habituelles en pareil cas, à des propositions de prétendue bonne gestion : on pouvait penser qu’il s’agissait d’élire un secrétaire d’Etat, au mieux un Premier ministre - fonctions hautement respectables, mais fonctions gestionnaires. Certes, pour le second tour, Mme Le Pen (par exemple dans son discours de Nice) et M. Macron (par exemple dans son déplacement à Sarcelles) semblent se chercher sur leurs conceptions de la France. Mais cela semble plutôt être chez l’un et l’autre purement tactique, tant l’approche de l’élection renvoie forcément chacun à ses fondamentaux politiciens. Peut-être en ira-t-il différemment à l’occasion du débat de mercredi.

     

    Un parti politique peut-il, pourra-t-il, porter la nouvelle réforme, mieux la révolution intellectuelle et morale dont ce pays a besoin ? On peut tout à la fois l’espérer et en douter. Sans doute faudra-t-il d’abord que se manifeste, selon l’heureuse formule déjà employée dans ce blog, « un populisme lassé du Système ». 

  • En marche pour sauver le Système ?

     

    En deux mots.jpgNous serions sacrément incohérents si nous pleurions sur le coup de balai exterminateur qui vient d'être promptement donné dans la fourmilière politicienne, les députés sortis, les caciques et les vieux profiteurs renvoyés, le concept même de parti contesté, la présidence normale abolie, etc.

    Sera-ce seulement au profit d'un nouveau parti, d'une jeune caste aux dents encore plus longues que celle de ses prédécesseurs repus, d'une nouvelle « élite » mondialisée, anglicisée, encore plus proche que l'autre du monde de l'Argent ? Au fond, le Système n'avait-il plus d'autre ressource que de sacrifier ses anciens pour se sauver ?

    Dans tous les cas de figure, ce qui vient de se passer - le « coup » Macron - signe l'épuisement du régime bien plus que sa résurrection.

    Macron ou un autre quelconque ne réussira pas à grand-chose s'il ne s'agit ni de sauver le Pays de son déclin, ni son identité en péril, mais seulement le Système, sa caste dirigeante, son idéologie et la mise en œuvre de cette dernière.

    S'il ne s'agit que de cela, quelle que soit la force persistante des Institutions de la Ve République, il y a de fortes chances pour que Macron et ses amis soient assez rapidement et assez durement rejetés.

    Sans-doute est-il en train de monter dans le Pays - Patrick Buisson l'a montré - une aspiration insistante à des changements d'une tout autre nature et profondeur.

    Contredisant tous les dogmes de la démocratie française, c'est à un homme - non â un parti, non â une idéologie - que les Français ont remis le pouvoir.

    Un homme, c'est â quoi les peuples ont toujours cru, se sont toujours confiés pour être gouvernés. A fortiori, lorsqu’au-delà de l’homme, une lignée, une dynastie instaure une légitimité.

    Alors, au delà de Macron, en marche pour une monarchie en bonne et due forme ? 

  • Oui le Système est en mode défensif !

     

    La note d'Amaury Grandgil, reprise de Causeur, que nous avons publiée hier, à propos des conditions d'évacuation de l'église Sainte Rita à Paris, n'avait pas pour objet, nous semble-t-il, d'entrer dans des querelles religieuses qui ne sont pas de notre ressort. Pas davantage d'envisager l'affaire Sainte Rita sous son angle judiciaire. Deux remarques cependant : comme à beaucoup, il nous semble en premier lieu que les forces de l'ordre devraient avoir aujourd'hui des impératifs quasi exclusifs d'une autre urgence et d'une autre importance que l'évacuation - très contestée - précipitée et violente, d'une église ou d'une chapelle catholique, quel que soit son statut. Deuxième remarque : de tous temps, l'AF, avec en son sein des croyants et des incroyants, a défendu l'héritage catholique lorsqu'il était menacé. Et ce, d'ailleurs, en évitant toute confessionnalisation. C'est sans-doute ce qu'ont voulu faire les étudiants d'A.F. qui ont pris part à la défense de l'église Sainte Rita.  

    A ce propos, nous avons reçu de Philippe Lallement [Papy, dans les commentaires de Lafautearousseau], les réflexions suivantes qui nous ont intéressés et qui, sans-doute, intéresseront aussi nos lecteurs. LFAR 

     

    Oui le Système est en mode défensif !

    Les remarques de Philippe Lallement 

    1. Une preuve de plus de la décomposition du Système. L'oligarchie chevauche un cheval mort !

    2. Clin d'oeil de l'histoire... comme les premiers étudiants d'AF en 1906 lors des Inventaires, la nouvelle génération remonte en ligne plus de 110 ans après.

    3. Oui contre le pire et contres les pires, il est temps pour les nouveaux maurrassiens de mettre à l'eau « l'arche franco-catholique »*. Les grandes manifestations de la Manif pour Tous ont montré la direction à prendre.

    J'espère qu'a l'occasion du camp MRDS** de cet été - à l'esprit très constructif - les jeunes cadres de la nouvelle génération de maurrassiens intégreront « l'arche franco-catholique » dans leur réflexion stratégique. Et si oui, alors je leur conseille de faire retour sur leurs maîtres, un peu délaissés, que furent Gustave Thibon et Pierre Debray.

    4. Remarque : oui le Système est en mode défensif; oui l'AF est en mode conquête. Très révélateur !

    5. Et encore bravo au site LFAR d'alimenter quotidiennement ces nouveaux militants en arguments intellectuels et culturels.

    *  Ces expressions sont de Charles Maurras, dans sa très célèbre lettre de 1951 à Pierre Boutang.

    ** Camp Maxime Real Del Sarte