38ème jour de "Censure facebook" pour notre Page "Lafautearousseau Royaliste" !...

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Sur Front Populaire :
Après l'Éducation nationale, Pap Ndiaye part au Conseil de l'Europe.
Ce qu'a pensé Michel Onfray de son bilan.
Extrait de la revue de presse hebdomadaire du philosophe, à retrouver en intégralité ici :
(extrait vidéo 0'32)
https://twitter.com/FrontPopOff/status/1685201241687678976?s=20
En plus de tout le reste, elle est consacrée au premier décret de Lazare Carnot, organisant le Génocide vendéen (décret qui sera complété par celui du premier octobre, dont nous parlerons aussi, évidemment, ce jour-là).
Patrick Buisson a raison, et il faut le redire sans cesse :
"le Terrorisme d'État, c'est nous qui l'avons inventé".
"Nous", plus exactement, la République idéologique, la Nouvelle religion républicaine, celle du "chaos explosif des révolutionnaires" auquel succède aujourd'hui "le chaos figé des conservateurs du désordre", pour reprendre l'excellente formulation de Gustave Thibon...
lafautearousseau
1944 : Disparition d'Antoine de Saint Exupéry
49 Avant J.C. : Seconde victoire de la flotte de César - qui assiège Massalia - sur la flotte Massaliète
C'est l'amiral Decimus Junius Brutus Albinus qui commande la flotte de César. Il a établi un blocus maritime de la ville, en prenant position à quelques encablures de l'île de Ratonneau, sur l'archipel du Frioul. La flotte des Massaliotes est pourtant supérieure en nombre (17 navires) et en expérience, et cherche à forcer le blocus; mais après un affrontement extrêmement violent, cinq des navires de Massalia sont coulés, et quatre capturés.
Anne Hidalgo et sa Mairie de Paris (?) toujours aussi "anti Paris" !
Maxime Grousset, champion du monde du 100 mètres papillon, un coup d'essai et un coup de maître !
Déjà médaillé de bronze aux 100 m nage libre et 50 m papillon à Fukuoka, le nageur de 24 ans a décroché, ce samedi 29 juillet, la médaille d'or en finale du 100 m papillon, une épreuve qu'il découvre à peine...
A l’affiche : Les Algues vertes, un film français de Pierre Jolivet, avec Céline Sallette (Inès Léraud, journaliste d’investigation, notamment à France Culture), Nina Meurisse (Judith, la compagne de la journaliste), Julie Ferrier (Rosy Auffray, l’épouse de Jean-René Auffray décédé dans une vasière remplie d’algues vertes, en septembre 2016), adapté de la BD Les algues vertes – l’histoire interdite d’Inès Léraud (et Pierre van Hove), tirée de sa propre enquête.
« Quand vient la fin de l'été sur la plage
Il faut alors se quitter, peut-être pour toujours
Oublier cette plage… »
C'est une chanson des Chats Sauvages de 1962, année de triste mémoire pour notre pays qui bradait ses départements d'Algérie tandis que le machinisme américain envahissait nos fermes "hexagonales", endettait nos paysans et conduisait au remembrement des terres pour une agriculture intensive.
Sur la plage d’Hillion, dans la baie de St Brieuc, en 1971, la fin de l'été était définitive et la plage à oublier avec des vagues migratoires d'algues vertes, portées par les marées - vertes - venant grand-remplacer les baigneurs, riverains et touristes.
Le point commun entre l'agriculture industrialisée et les algues vertes se trouve dans les énormes quantités d'azote nécessaires à la première qui viennent polluer la mer... qui pollue la terre... qui pollue l'air.
Avec un gaz toxique H2S (hydrogène sulfuré) et les cadavres de 2 chiens, 36 sangliers, 1 cheval, jusqu’à celui d’un sportif faisant son jogging ou d’un agent d’une déchèterie, comme pièces à conviction, Les algues vertes nous racontent un combat de David et Goliath, d’une journaliste et quelques individus contre les mastodontes agro-alimentaires, la FNSEA, les lobbies du tourisme, les politiques et même les procureurs, qui refusent un lien de causalité entre l’azote, les algues et les décès.
Un long-métrage contre le système et la corruption - l'un ne va pas sans l'autre - qui nous renvoie aux excellents La Fille de Brest (2016) ou Dark Waters (2020).
1867 : la Coupo santo
Voici un sujet qui, s'il concerne bien sûr, au premier chef, les Provençaux, revêt une importance symbolique et politique pour l'ensemble des cultures françaises, et européennes.
En effet, il montre bien que, si l'amour de la "petite patrie" est le meilleur moyen d'aimer "la grande", le nationalisme bien compris n'est nullement un repli sur soi mais, bien au contraire, une ouverture aux autres. On le voit ici, à travers l'amitié et la solidarité trans-frontalières entre Catalans et Provençaux : il s'agit, en l'occurrence, de solidarité historique, culturelle et linguistique, mais ces solidarités peuvent s'étendre à tous les autres domaines...
Les abstractions ne font rêver personne : c'est parce qu'il est enraciné dans une culture particulière - la provençale - que Mistral est universel, et qu'il chante, à travers la provençale, toutes les cultures soeurs et solidaires de l'Europe...
Lorsque Mistral compose l'Ôde à la Race latine (qu'il récite pour la première fois, en public, à Montpellier, voir l'Éphéméride du 25 mai), il est bien évident qu'il ne le fait pas dans un esprit d'exclusion des autres cultures qui composent l'Europe, mais qu'au contraire, en en exaltant une, il les exalte toutes, et les appelle toutes à se fédérer autour de leurs héritages communs, spirituels, religieux, historiques etc... : à travers l'Idéal que Mistral fixe À la Race latine, c'est toute l'Europe, chrétienne et gréco-latine qui, malgré ses déchirements, est appelée à rester greffée sur ses fondamentaux civilisationnels, qui sont les mêmes pour tous les Européens...
Voici donc, rapidement rappelées, l'histoire - et le sens - de la Coupo santo...
L'amitié de coeur et d'esprit entre les Catalans et les Provençaux est une constante chez ces deux peuples frères, qui sont deux des sept branches de la même raço latino.
En 1867 en Catalogne un puissant mouvement fédéraliste se dresse contre l'État espagnol : il est conduit par Victor Balaguer, Jacinto Verdaguer et Milos y Fontals. Pendant quelques temps ces derniers sont déclarés indésirables en Espagne et la reine Isabelle II les exile. Jean Brunet, lié à certains des exilés catalans, leur offre l'hospitalité, avec les Félibres provençaux. Les catalans passent quelques mois en terre provençale puis regagnent leur pays.
Le 30 juillet 1867, les catalans sont invités par les Félibres : un grand banquet se déroule à Font-Ségugne. C’est à ce moment là que les Catalans, en remerciement de l'accueil fait par les Félibres lors de leur exil, leur offrent la coupe en argent.
La Coupo, offerte par les Catalans
Dans notre Album Maîtres et témoins...(I) : Frédéric Mistral. voir la photo "La Coupo (I)" et la suivante
Il s'agit d'une conque de forme antique, supportée par un palmier :
• debout, contre le tronc du palmier, deux figurines se regardent : ce sont les deux sœurs, la Catalogne et la Provence;
• la Provence a posé son bras droit autour du cou de la Catalogne, pour lui marquer son amitié; la Catalogne a mis sa main droite sur son cœur, comme pour remercier;
• aux pieds de chacune des deux figurines, vêtues d'une toge latine et le sein nu, se trouve un écusson avec les armoiries de sa province;
• autour de la conque et au dehors, écrit sur une bande tressée avec du laurier, on lit l'inscription suivante :
"Souvenir offert par les patriotes catalans aux félibres provençaux pour l'hospitalité donnée au poète catalan Victor Balaguer. 1867"
Sur le piédestal sont finement gravées les inscriptions suivantes :
"Elle est morte, disent-ils, mais je crois qu'elle est vivante" (Balaguer) - "Ah ! s'ils savaient m'entendre ! Ah ! s'ils voulaient me suivre !" (F.Mistral)
Cette coupe a été ciselée par le sculpteur Fulconis d'Avignon, lequel refusa d'être payé pour son travail, lorsqu'il apprit la destination et le sens de cette Coupo, beau symbole de l'amitié entre deux peuples, auquel il a ainsi grandement contribué...
Mistral prévenu de ce cadeau compose "la Cansoun de la Coupo". Elle contient 7 couplets de 4 vers et un refrain de 4 vers.
En temps normal la Coupo est conservée dans un coffre; traditionnellement elle "sort" au moins une fois l'an au moment de la Santo Estello (fête annuelle des félibres se déroulant pour Pentecôte dans une grande ville du pays d'Oc).
À la fin du banquet de la Santo Estello, le Capoulié du Félibrige prononce un discours puis boit à la Coupo (du vin de Châteauneuf du Pape). Ensuite tous les Félibres peuvent boire aussi à la Coupo...
À leur tour, quelques temps plus tard, les poètes provençaux offrirent une sorte de réplique de la Coupo (ci dessus) à leurs amis Catalans...
Voici le texte complet de l'hymne de la Coupo santo, et une proposition de traduction :
I
Prouvençau, veici la coupo / Provençaux, voici la Coupe
Que nous vèn di Catalan. / Qui nous vient des Catalans.
A-de-rèng beguen en troupo / Tour à tour, buvons ensemble
Lou vin pur de noste plant. / Le vin pur de notre cru.
Refrain
Coupo Santo, e Versanto / Coupe sainte, et débordante,
Vuejo à plen bord, / Verse à pleins flots,
Vuejo abord lis estrambord / Verse à flots les enthousiasmes
E l’enavans di fort ! / Et l'énergie des forts !
II
D’un vièi pople fièr et libre / D'un vieux peuple fier libre
Sian bessai la finicioun ; / Nous sommes peut-être les derniers.
E, se toumbon li Felibre, / Et si tombent les Félibres,
Toumbara nosto Nacioun. /Tombera notre Nation.
III
D’uno raço que regreio / D'une race qui regerme
Sian bessai li proumié gréu ; / Nous sommes peut-être les premiers bourgeons
Sian bessai de la Patrio / Nous sommes peut-être de la Patrie
Li cepoun emai li priéu. / Les piliers et les chefs.
IV
Vuejo-nous lis esperanço / Verse-nous les espérances,
E li raive dóu jouvènt, / Et les rêves de la jeunesse,
Dóu passat la remembranço /Du passé, le souvenir,
E la fe dins l’an que vèn. / Et la foi dans l'an qui vient.
V
Vuejo-nous la couneissènço / Verse-nous la connaissance
Dóu Verai emai dóu Bèu, / Du Vrai comme du Beau,
E lis àuti jouissènço / Et les hautes jouissances
Que se trufon dóu toumbèu. / Qui se rient du tombeau.
VI
Vuejo-nous la Pouësio / Verse-nous la Poésie
Pèr canta tout ço que viéu, / Pour chanter tout ce qui vit,
Car es elo l’ambrousio / Car c'est elle l'ambroisie
Que tremudo l’ome en Diéu. /Qui transforme l'homme en Dieu.
VII
Pèr la glòri dóu terraire / Pour la gloire du Pays
Vautre enfin que sias counsènt, /Vous enfin qui êtes consentants
Catalan, de liuen, o fraire, /Catalan, au loin, nos frères
Coumunien tóutis ensèn ! / Communions tous ensemble !
Trois de nos Éphémérides essayent de restituer au moins une partie de la puissance et de la beauté de la poésie mistralienne (8 septembre, naissance; 25 mars, décès; 29 février, Prix Nobel) : elles sont réunies et "fondues", pour ainsi dire, en un seul et même PDF, pour la commodité de la consultation :
Et six autres de nos Éphémérides rendent compte de son action, de ses initiatives ou d'autres prises de position importantes :
Arles, de nos jours
1178 : Frédéric 1er Barberousse est couronné en Arles Empereur du Saint Empire Romain Germanique
La cérémonie est présidée par l'archevêque d'Arles, Raimon de Bollène.
À cette époque, la Provence ne faisait pas encore partie du Royaume de France, mais était une province du Saint Empire, lequel avait le Rhône pour frontière. Et la ville d'Arles jouissait d'un prestige certain : favorisée par Jules César, puis par Constantin le Grand, elle accueillit plusieurs conciles, dont celui qui, en présence de l'Empereur Constantin lui-même, condamna le Donatisme.
À partir de la chute de l'Empire romain, l'histoire de la région fut marquée par les diverses invasions (wisigoths, ostrogoths, sarrasins...), puis l'intégration à l'Empire de Charlemagne et, à la dislocation de celui-ci, une certaine indépendance, plus ou moins maintenue, jusqu'à l'absorption, en 1032, dans le Saint Empire.
En 1365, le 4 juin, un autre empereur germanique, Charles IV, se fera couronner comme son prédécesseur Frédéric Barberousse, roi d'Arles, à la cathédrale Saint-Trophime.
En ce temps-là, les bateliers qui descendaient le Rhône ne disaient pas "à droite/à gauche", ni "babord/tribord" mais, s'ils voulaient aller à droite, "Reiaume" (parce qu'il fallait aller du côté du Royaume de France); ou, s'ils voulaient aller à gauche, "Empèri" (parce qu'il fallait aller du côté du Saint Empire : on trouve là l'origine du nom du Château de l'Empèri, à Salon (ci contre).
Malgré un premier rapprochement, esquissé par le mariage de Louis IX avec Marguerite de Provence, il faudra attendre plusieurs siècles pour que la France atteigne sa "frontière naturelle" du côté des Alpes. La première réunion fut celle du Dauphiné, en 1349, réunion à partir de laquelle l'héritier du royaume devait porter le titre de "Dauphin".
Il faudra attendre Louis XI, en 1481, pour que la Provence devienne française à son tour.
Enfin, il faudra attendre Napoléon III et les plébiscites de 1860 pour que Nice - détachée de la Provence en 1388 - et la Savoie (le Val d'Aoste ayant été malencontreusement "oublié" par les négociateurs français) intègrent à leur tour la communauté nationale.
Un nouvel exemple, pour qui en douterait encore, que nous sommes bien dans un Système de folie et en folie... :
Un squatteur peut attaquer le propriétaire si le bien est mal entretenu : les propriétaires sont obligés d’entretenir leur bien même s’il est squatté, a tranché le Conseil constitutionnel !
C'est dans Le Figaro immobilier :
Vous y trouverez expliquée la genèse de la Coupo santo de Frédéric Mistral, et une évocation rapide du Félibrige, du sain régionalisme, qui ne se dresse pas contre la grande Patrie, mais qui, au contraire, en cultivant l'amour des Français pour chacune de leur "petite patrie" renforce et consolide l'unité de l'ensemble France.
Ce qui est le véritable fédéralisme, qui ne peut exister sans fédérateur : la royauté...
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1987 : Début de la construction du Tunnel sous la Manche
1656 : La Reine Christine de Suède débarque à Marseille
C'est un personnage tout à fait hors du commun - excentrique, disent certains - qui entame un voyage en France; un voyage qui sera, comme toute sa vie, marqué par le surprenant : la reine causa - par exemple - un grand scandale lorsque, au cours de son séjour, à Fontainebleau, elle fit assassiner son écuyer et amant, Monaldeschi (1657).
Très cultivée, elle avait convaincu Descartes de venir en Suède, et correspondait avec Pascal, Gassendi ou Madeleine de Scudéry.
Pour Louis XIV, il ne fit aucun doute qu'il fallait recevoir magnifiquement cette reine d'un pays nordique protestant : l'importance diplomatique de sa "visite" ne peut se comparer qu'à la traversée de la France par Charles Quint, sous François premier.
Christine de Suède et sa cour (partie droite du tableau).
La Reine écoute Descartes faisant une démonstration de géométrie, en présence du Prince de Condé, d'Élisabeth de Bavière (princesse Palatine) et du père Marin Mersenne.
Louis Michel Dumesnil (1680-1746), Musée national du Château de Versailles
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/caief_0571-5865_1957_num_9_1_2097