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Au cinéma : Les algues vertes, par Guilhem de Tarlé. Un long-métrage très politique contre le système et la corruption...

Les algues vertes - Haut et Court

 

A l’affiche :  Les Algues vertes, un film français de Pierre Jolivet, avec Céline Sallette (Inès Léraud, journaliste d’investigation, notamment à France Culture), Nina Meurisse (Judith, la compagne de la journaliste), Julie Ferrier (Rosy Auffray, l’épouse de Jean-René Auffray décédé dans une vasière remplie d’algues vertes, en septembre 2016), adapté de la BD Les algues vertes – l’histoire interdite d’Inès Léraud (et Pierre van Hove), tirée de sa propre enquête.

 

« Quand vient la fin de l'été sur la plage

Il faut alors se quitter, peut-être pour toujours

Oublier cette plage… »


C'est une chanson des Chats Sauvages de 1962, année de triste mémoire pour notre pays qui bradait ses départements d'Algérie tandis que le machinisme américain envahissait nos fermes "hexagonales", endettait nos paysans et conduisait au remembrement des terres pour une agriculture intensive.

Sur la plage d’Hillion, dans la baie de St Brieuc, en 1971, la fin de l'été était définitive et la plage à oublier avec des vagues migratoires d'algues vertes, portées par les marées - vertes - venant grand-remplacer les baigneurs, riverains et touristes.

Le point commun entre l'agriculture industrialisée et les algues vertes se trouve dans les énormes quantités d'azote nécessaires à la première qui viennent polluer la mer... qui pollue la terre... qui pollue l'air.

Avec un gaz toxique H2S (hydrogène sulfuré) et les cadavres de 2 chiens, 36 sangliers, 1 cheval, jusqu’à celui d’un sportif faisant son jogging ou d’un agent d’une déchèterie, comme pièces à conviction, Les algues vertes nous racontent un combat de David et Goliath, d’une journaliste et quelques individus contre les mastodontes agro-alimentaires, la FNSEA, les lobbies du tourisme, les politiques et même les procureurs, qui refusent un lien de causalité entre l’azote, les algues et les décès.


Un long-métrage contre le système et la corruption - l'un ne va pas sans l'autre - qui nous renvoie aux excellents La Fille de Brest (2016) ou Dark Waters (2020).

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