A l’affiche : Stars at noon, un film français (et pourtant en VOSTF –américain et espagnol- difficile à lire car souvent blanc sur blanc !) de Claire Denis, Grand prix au festival de Cannes 2022, avec Margaret Qualley (Trish, la journaliste américaine) et Joe Alwyn (Daniel, le voyageur anglais),
d’après le livre éponyme de Denis Johnson (1986).
L’action se passe au Nicaragua, et commençons d’abord – A tout Seigneur tout honneur – par rendre hommage à Christophe Colomb qui y débarqua en 1502.
Mais ce long-métrage (2H17) se déroule, si l’on se réfère au livre, il y a 40 ans, en pleine guerre froide, lors de la révolution sandiniste, du nom d’un révolutionnaire, Sandino, fusillé en 1934 par la général Anastasio Somoza, après avoir pris part à la guerre civile visant à libérer le pays de la tutelle américaine.
C’est à la suite d’un séisme de 1972 et d’un détournement de l’aide internationale que le mouvement insurrectionnel sandiniste se reconstitue et renverse en 1979 le président de la République Anastasio Somoza, fils du précédent. Une guerre civile oppose alors la junte sandiniste au pouvoir, soutenue par le bloc soviétique et Cuba, aux Contras (contre-révolutionnaires) en même temps qu’à des dissidents, à la frontière du Costa Rica, qui accusent le gouvernement de trahir les idéaux révolutionnaires et nationalistes.
L’intrigue - s’il y en a une - suspend sa solution aux résultats des élections qui se dérouleront en 1984 et qui légaliseront la junte sandiniste en faisant élire son chef, le commandant Daniel Ortega, à la tête de l’État.
Pourquoi raconter tout ça… parce que, précisément, le film ne le raconte pas en nous livrant un scénario incompréhensible illustré par une succession de coucheries sans intérêt. Décidément je n’ai pas de chance avec Claire Denis qui déjà m’avait profondément ennuyé l’an dernier Avec amour et acharnement.