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  • HUMEUR • Qu'est-ce qu'un « anti-raciste de souche » ? C'est ce que Christian Combaz se demande

    David Assouline au congrès de Poitiers (Capture d'écran Twitter)

     

    Durant le congrès du PS, certains participants dont Laurent Fabius et Jean-Vincent Placé arboraient un pin's « antiraciste de souche ». Christian Combaz* remarque que l'expression « de souche » plaît décidément beaucoup aux communicants de gauche. Son billet est brillant; comme on dit aujourd'hui, il est « écrit » (bien écrit), spirituel et les ridicules y sont bien notés, bien vus. De bonnes raisons de l'apprécier. LFAR 

     

    S'il est un domaine de la pensée où les avantages sont aujourd'hui acquis de naissance, où vos voisins, amis, collègues, beaux-frères, etc sont invités à s'en réclamer lors de grandes réunions qui excluent ceux qui ne sont pas nés du bon côté de la morale, où vous pouvez les transmettre par mariage puis les culquer à vos enfants dès l'âge des premiers émois, c'est ce qu'on appelle la « sensibilité de gauche ».

    Quand une poignée d'élus trouve amusant de parler d'«anti-racisme de souche» au milieu d'un congrès politique, leur humour se retourne rapidement contre leur camp parce que l'on songe assez vite: «Tiens, c'est exactement ça, avec leur tradition républicaine à toutes les sauces, leur ancrage à gauche qui est devenu une obsession dans le discours, leur engagement immémorial en faveur des valeurs humanistes etc, ils sont devenus les habitants d'un territoire mental qui considère la moitié des autres comme des allogènes.»

    Dans les débuts l'anti-raciste était actif, il en faisait certes toujours un peu trop, mais cela lui valait au moins quelques ennuis. Désormais il relève plutôt du passif. La loi est de son côté, les juges aussi, la presse continue à le traiter en héros alors qu'il ne risque plus rien, il tire profit d'une rente de situation commode, il l'est parce que papa l'était, parce que tonton aussi, et parce qu'il a compris, depuis longtemps, que c'était le meilleur moyen de faire des affaires sans qu'on s'occupe des siennes. De temps à autre il jettera l'opprobre sur quelqu'un d'isolé dans le genre Zemmour ou Camus pour faire un exemple devant la foule, un peu comme on brûlait les sodomites au XVIIème siècle.

    Finalement au bout d'une génération, celle de 68 (et même deux désormais), on s'aperçoit que l'abus de position dominante, la certitude de camper du côté du bon droit, les dividendes qu'on en tire -en dépit d'une valeur personnelle assez médiocre deviennent non seulement exorbitants mais sont transmissibles- jusqu'à l'abolition des privilèges.

    Pour les Socialistes, si friands d'anniversaires didactiques en ce moment, je déconseille formellement la nuit du 4 août.

    * Christian Combaz est écrivain et essayiste. Son dernier livre, «Votre serviteur», vient de paraître chez Flammarion. Lire également ses chroniques sur son blog. (Figarovox)

     

  • Limogeage à Saint-Jean de Passy: qu’est-ce que « l’éducation intégrale » ?, par Pierre d'Herbès.

    Source : https://www.causeur.fr/

    Un peu trop "militaire" au goût de certains

    Le 14 avril dernier, le directeur de Saint-Jean de Passy a été brusquement mis à pied. Un personnage emblématique de cet établissement scolaire d’exception du très chic seizième arrondissement…. 

    1.jpegSi le conseil d’administration de l’école a justifié le limogeage de François-Xavier Clément en pointant des « pratiques managériales dysfonctionnelles », c’est plus probablement les méthodes pédagogiques du chef d’établissement qui sont en cause. Se revendiquant de « l’éducation intégrale », ce catholique convaincu a donné à cette école une empreinte particulière, des résultats exceptionnels, mais il a aussi récolté certaines critiques.

    Depuis plusieurs années, la pédagogie appliquée à Saint-Jean de Passy a largement développé l’attractivité de cet établissement catholique de l’ouest de la capitale. Il y a d’ailleurs quelques semaines, le Figaro publiait un reportage élogieux sur « l’éducation intégrale » appliquée par son directeur. Uniforme, un enseignement rigoureux et un accompagnement particulier pour chaque élève, le tout accompagné par des cours de catéchèses obligatoires, tout le long de la scolarité. Avec la prétention de former « le cerveau, mais aussi le cœur et l’âme », le directeur de l’établissement pouvait s’enorgueillir de très bons résultats : aux dernières sessions du baccalauréat, 99% des élèves du lycée remportaient leur diplôme avec mention.

    Un virage vers un enseignement plus traditionnel couronné de succès, mais qui aurait aussi suscité quelques tensions : en 2018, un article du Parisien relatait les tensions internes à l’établissement, une partie du personnel éducatif dénonçant une « dérive national-catholique ». En mars dernier, le Figaro soulignait que la ligne pédagogique « ne plaisait pas à tout le monde et certains parents d’élèves grinçaient des dents ». « On s’inquiète de la tournure que le lycée est en train de prendre, ça devient un peu trop militaire à mon goût » aurait ainsi déclaré la mère d’un élève au quotidien de droite.

    Hasard ou coïncidence, un mois plus tard, dans des circonstances encore très nébuleuses, le conseil d’administration de l’établissement a fait paraître un communiqué qui pointait du doigt « l’existence de pratiques managériales dysfonctionnelles portant atteinte à la santé et à la sécurité physique et psychique des collaborateurs ». Quelques heures plus tôt, un huissier était dépêché au domicile du directeur François-Xavier Clément, lui annonçant sa mise à pied.

    Une situation pour l’instant très confuse, tant les reproches adressés au chef d’établissement semblent servir de prétexte pour évincer un directeur d’établissement aux méthodes résolument conservatrices. C’est en tout cas la conviction du collectif de parents d’élèves « Tous unis autour du Directeur », qui dans son dernier communiqué pointe du doigt « un courant d’opposition interne purement idéologique, lequel n’a rien à voir avec des compétences managériales. ». Un audit aurait été commandé au mois de janvier dernier au cabinet AlterHego par le conseil d’administration. Alors que les conclusions de ce rapport n’ont jamais été publiées et qu’un nombre très restreint de membres du personnel avaient alors été interrogés, les soutiens au directeur dénoncent une cabale montée de toute pièce. Pour ces derniers, cet audit justifie a posteriori un licenciement motivé en réalité par des désaccords idéologiques. Mais pourquoi la méthode de « l’Éducation Intégrale » de François-Xavier Clément fait-elle polémique ?

    « L’Éducation Intégrale » : une vision catholique de l’enseignement scolaire

    En se revendiquant de « l’Éducation intégrale », le directeur de Saint-Jean de Passy s’est donc exposé à un certain nombre de critiques, qui pourraient bien expliquer sa destitution aujourd’hui. Mais de quoi parle-t-on ? Dans le Figaro publié en mars dernier, François-Xavier Clément revendique s’inscrire dans les pas des « Frères des écoles chrétiennes » qui fondèrent l’établissement en 1839. Un ordre religieux laïc, consacré à l’éducation et l’enseignement.

    Et de fait, « l’Éducation intégrale » est avant tout un concept catholique, qui cherche à détacher l’enseignement traditionnel de sa dimension purement « matérielle ». Au-delà d’une éducation restreinte à la seule acquisition de compétentes et de savoirs, l’Église défend un enseignement aussi capable « de faire grandir l’homme dans son intégralité ». Une vision qui s’inscrit dans la morale catholique, qui considère l’homme comme un être à la fois corporel, mais aussi spirituel.

    Dans une conférence organisée en 2006 au siège de l’Unesco sur le thème de l’Éducation, le Saint-Siège avait ainsi rappelé sa vision de l’enseignement : la scolarité n’est pas seulement l’occasion d’apprendre des connaissances pour s’intégrer au monde du travail et à la société ; c’est aussi un outil d’épanouissement personnel et spirituel. Une perspective qui accorde donc une large place à l’enseignement religieux, mais aussi aux humanités (histoire, littérature…). Le tout avec un accompagnement adapté à chaque élève, aucun d’entre eux ne devant être « abandonné » en cours de scolarité.

    La pédagogie appliquée depuis 2015 à Saint-Jean de Passy semble résolument s’inscrire dans cette démarche. Une approche atypique pour les défenseurs de l’ancien directeur de l’établissement, anachronique pour ses opposants. Dans le prestigieux lycée parisien, le bras de fer ne fait que commencer…

  • Aux Mercredis de la NAR : #47 - Éric Anceau & Henri Temple pour leur livre “Qu’est-ce qu’une nation en Europe ?”.

    Mercredi 8 mai, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Éric Anceau et Henri Temple pour le livre “Qu’est-ce qu’une nation en Europe ?” qu'ils ont dirigé.
    Le 11 mars 1882, Ernest Renan prononce en Sorbonne une conférence demeurée célèbre parce qu’il y définit ce qu’est une nation.
    Historien, professeur à la Sorbonne et à Sciences-Po Paris, auteur de nombreux ouvrages sur le Second empire, Éric ANCEAU a repris la question face à la remise en cause des nations par les partisans de la supranationalité européenne et par les apôtres de la mondialisation. En compagnie d’Henri TEMPLE, spécialiste de droit économique et de philosophie politique, notre invité a dirigé la publication d’un ouvrage collectif que tous deux veulent bien nous présenter : Qu’est-ce qu’une nation en Europe ? Des historiens, géographes, économistes et philosophes s’interrogent sur le destin des nations au XXIème siècle, sur leurs capacités de résistance et sur leur dynamisme propre.
    Vraiment « dépassées », les nations ?

  • Vulgarité électorale : la forme ou le fond du système français ?

    La note que nous avons postée vendredi dernier, 2 mars, a suscité deux commentaires qui résument, en même temps qu'ils amplifient, notre point de vue sur ce sujet. Par delà "l'évènement" de Bayonne, JACO et Thulé traitent du système électoral et institutionnel français du point de vue du fond. Face à l'élection présidentielle, ils expriment la position de notre blog . Nous les publions, ici. 

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    Il y a la vulgarité des mots et, éventuellement, des actes. Ce n'est pas la pire.

    La pire des vulgarités est essentielle, intrinsèque, au système électoral. Et elle se déploie, aujourd'hui, dans le discours de tous les candidats à l'élection présidentielle. C'est celle, n'en déplaise aux anglophobes, que Shakespeare a mieux décrit que quiconque, dans son Coriolan. Cette vulgarité affecte déjà la république romaine car Shakespeare ne l'a pas inventée. Son Coriolan est tiré de Plutarque et de Tite Live...

    C'est pourquoi il est bon que le sommet de l'Etat y soit soustrait; et c'est ce qu'apporte une royauté, sous ses diverses formes, que le roi gouverne ou, même, ne gouverne pas.

    Ainsi, la véritable souveraineté, en Grande Bretagne, réside, sans-doute, dans le parlement. Mais le Roi ou la Reine symbolise la pérennité et la transcendance de la nation britannique et de sa tradition, par rapport aux partis. S'il s'en écarte, on lui tranche, éventuellement, le cou. Non pour renverser l'ordre et la tradition anglaise, mais, au contraire, pour la conserver, la rétablir, voire l'exalter. Bref, l'inverse de ce qui fut fait en France lorsque Louis XVI fut guillotiné. Il s'agissait, alors, et c'est encore, aujourd'hui, le sens profond de notre république, de faire table rase du passé national et d'édifier une "nation" radicalement nouvelle, dressée contre son histoire, contre son propre héritage.

    Toutes les campagnes électorales comportent, partout, leur part de vulgarité. Les nôtres développent, en raison de ce que je viens de dire, une vulgarité plus profonde. Et, en un sens, radicale. Chez nous, elle est totale. Et, même, totalitaire.

    Vous avez bien raison, dans ce contexte, de prendre le parti de ne pas dire « pour qui il conviendrait de voter », laissant à chacun, et, le cas échéant, à chaque "sensibilité" royaliste, le soin, toujours ambigu, d'en décider. Et d'en décider, sans-doute avec un certain dégoût, un certain recul, et, il faut l’espérer, sans illusion. Car de cette vulgarité, de cette démagogie, à bien y regarder, aucun des candidats n'est vraiment exempt. Tous sont, en quelque sorte, pour revenir à Plutarque ou à Shakespeare, tribuns de la plèbe. La plèbe, en ce sens, c’est ce que devient le peuple lorsqu’ils lui ont parlé, lorsqu’il est devenu le jouet de leur mensonge. Lorsque, par une longue pratique de sa déconstruction, ils l’ont placé – au moins pour un temps - sous leur dépendance. Telle est, à mon sens, en profondeur, la vulgarité véritable de notre système politique.

    Écrit par : JACO | vendredi, 02 mars 2012 JACO

     

    Dans son essai "Dictateur et Roi", Charles Maurras se livre en 1899 à une analyse du système, qui n'a pas pris une ride et qui s'appliquerait encore aujourd'hui sans y changer une ligne. Preuve de la permanence de sa nocivité.

    " L'électeur français passe son temps à délivrer des blancs seings à des inconnus, sans autre garantie que la nuance des affiches sur lesquelles les candidats ont inscrit leurs déclarations. Ce système intéresse, excite, détermine les partis d'opposition, même honnêtes, à plus forte raison ceux qui ne le sont pas, à provoquer le plus grand nombre possible de scandales et de catastrophes, de manière à causer le plus de mutations possibles à chaque renouvellement électoral. L'intérêt de parti remplace ainsi le bien public. C'est ainsi que l'on décompose la France.

    Qu'y devient l'État ? Un esclave. Esclave des Chambres. Esclave des partis parlementaires, des coteries électorales. Esclave même de ces événements imprévus qui, sous un tel régime, déchaînent avec la panique, des changements d'opinion, donc de personnel et de direction, mais qui sont justement ceux qui exigeraient, au regard du salut public, le maximum de fermeté, de stabilité et de possession de soi même : on est conduit nécessairement à tout ébranler quand il faudrait tout affermir ; on destitue Varron à l'heure précise où il le faudrait accabler, même incapable et même indigne, des témoignages de la confiance de l'État."

    Écrit par : Thulé | vendredi, 02 mars 2012 

  • Chiffre officiels de la mauvaise gestion du Système...

                     "En 2008, la dette publique brute de la France a progressé de 10 %, passant de 1 209 milliards d'euros à 1 327 milliards, soit 20 600 euros par habitant et 47 400 par actif. La charge d'intérêts a atteint 54,6 milliards d'euros, soit 850 euros par habitant et 1 950 euros par actif. En matière de déficit, la France fait moins bien que ses partenaires européens (3,4 % contre 1,5 %).

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    Jean-Jacques Jégou, sénateur du Val de Marne, trésorier du Modem

                  Elle est aussi le seul pays de la zone euro dont les dépenses publiques ont été supérieures à 50 % du PIB en 2008. Enfin, la France est devenue le quatrième Etat le plus endetté de la zone euro par rapport à son PIB (alors que nous étions 8e en 2004 !). Nous faisons moins bien que nos voisins européens.

                  Il va sans dire qu’à ce stade l’objectif d’un retour à l’équilibre en 2012 est abandonné tout autant que celui d’un retour au 3%... Force est de constater qu’avec la crise, l’économie française ressemble à une machine à fabriquer de l’endettement : la dette publique – Etat, collectivités locales et Sécurité sociale – atteint 1413 milliards d’euros, soit 72,9% du PIB. L’endettement atteint donc des proportions abyssales." (Jean-Jacques Jégou, sénateur du Val de Marne).

                 Le sénateur Jégou a raison de ne pas pratiquer la langue de bois. Dans un Pays légal dont une part importante des représentants se contente de profiter du fromage et de la soupe, sa franchise, qui est loin d'être partagée par tous, doit lui être comptée. Mais que dit-il, en réalité, le sénateur, à travers ces chiffres que l'on connaît -du moins en partie- ou que l'on subodore, mais qu'il a le mérite d'officialiser ? Que le Système en place gére mal la maison France. Tout le monde le voit et tout le monde le sait; mais tout le monde ne le dit pas, et tout le monde n'en tire pas (pas encore ?...) les conséquences politiques qui s'imposent: quelles qu'en soient les raisons, le Système échoue.

                 On dira peut-être, il est facile de critiquer, mais que feriez-vous à sa place ? C'est oublier qu' "ils"ont fait la grande Révolution, puis bâti méthodiquement, à partir de 1875, une république idéologique censée éclairer la France, l'Europe et, tant qu'on y était, le monde. "Ils" l'ont vraiment voulu le pouvoir, et maintenant "ils" l'ont, et "ils" l'exercent sans partage depuis 130 ans.

                 Tout ça, pour "ça" ?.....

    P.S. 1 : à rapprocher du chiffre divulgué dans la première semaine de septembre: le déficit de l'Etat aooeint les 109 milliards d'euros, sur fond d'effondrement des recettes fiscales.

    P.S. 2 : à rapprocher d'autres chiffres, non cités par J.J. Jégou, cette fois, mais publié par l'ensemble des Associations caritatives ( Secours Catholique etc...): Le taux de pauvreté ne fléchit plus depuis quinze ans. 12 % des habitants vivaient en France en dessous du seuil de pauvreté en 2005. Aujourd'hui, la proportion de la population dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté varie, selon les sources statistiques, d'environ 6 % à 13,4 %. La pauvreté ne recule plus, elle augmente. 1,7 million de travailleurs pauvres, 3 millions de personnes en difficulté, 7 millions de pauvres en France : la France est un pays de pauvreté massive (selon les mêmes Associations).

  • Violences de Woippy : société malade, système pourri....

                Malek, Nabil et Joshua s'éclataient. A trois, sans casque, sans papiers, à une vitesse excessive, sur un scooter non éclairé, volé depuis décembre. La routine, quoi. On est "des chances pour la France" ou on ne l'est pas... Finalement, Malek est mort sur le coup, les deux autres sont dans un état grave.

               Et le journaliste de France inter qui demande: "si la police continue, qui sera le prochain mort "......

               Et les familles des victimes (!!!) qui font une marche d'hommage (!!!!!!!)....

               Vous avez dit société malade ? Système pourri ?.....

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    Violences à Woippy, après l' "hommage" (!) rendu aux voyous.
    Pourquoi pas la dissolution de la Police et de la Gendarmerie, tant qu'on y est !
    Et l'attribution automatique de la Légion d'Honneur, dès la naissance, à chaque "jeune" ?....
  • Un Système qui dégoûte les jeunes français de la Françe...

    ...qui décourage d'entreprendre, qui désespère, qui "bouche l'avenir"...

    Un tel Système ne saurait être le bon...

    LE FIGARO 20 AVRIL 2013.jpg

  • Comment nomme t'on ce système ?, par Frédéric Winkler.

    Notre société toute entière est « décomposée », opposée à elle-même, divisée, dissoute dans les luttes et les rivalités. Qu'on le veuille ou non, à travers les partis et les syndicats qui leur sont liés, la lutte des classes, aujourd'hui informelle mais pourtant bien réelle (comme le signalait le milliardaire W. Buffet il y a quelques années qui expliquait que c'était la sienne qui l'avait emportée...), a remplacé les solidarités professionnelles, locales, communales ou provinciales... Une lutte sans merci, où chacun tente de réduire indéfiniment la part de l'autre, compose toute notre vie sociale.

    frédéric winkler.jpg Il est normal de travailler vers un ordre « humaniste » au sens chrétien, réunissant les différents acteurs de la vie économique et de sortir d'un libéralisme sans frein engendrant la souffrance. Il est primordial aussi d'aller vers l'amélioration de la qualité de la vie, la culture, l'environnement, le logement. Il est temps de diriger l'économie sur la solidarité économique de tous et sur l'intérêt communautaire des salariés à l'expansion des entreprises. Encore faut-il toutefois qu'une autorité arbitre veille à l'équitable répartition des fruits de l'expansion. Encore faut-il que ses produits ne soient pas absorbés par avance par les parasites d'une économie anémiée ; encore faut-il que les profits réalisés grâce au travail de tous ne bénéficient pas à la seule finance, étrangère ou internationale. Encore faudrait-il, sur un plan plus général, que le capital ne se prenne pas lui-même, pour sa propre finalité et soit limité, utilisé aux fins supérieures du Bien Commun, à l'amélioration de la « qualité de la vie ». Mais est-ce jamais le cas dans une société où nul n'est en mesure d'imposer aux industries et à leur fonctionnement les réglementations, les limites que réclament la défense de notre environnement, les exigences de la santé, de la sécurité de tous, et de la salubrité de la nature ?
    La solidarité de notre société tout entière est rompue. Au-delà des rivalités naturelles de toujours, il n'y a plus d’ententes supérieures, ni professionnelle, ni complémentarité de classes, de générations, de régions. Mais au contraire, une lutte sans frein, sans règle, sans merci, pour la richesse, l'influence, les places, les privilèges, lutte qualifiée de « libre concurrence ». Et cela jusque dans l'Etat, jusqu'au sommet de celui-ci, jusqu'à la magistrature suprême, « obscur objet du désir » des partis et des politiciens, hommes et femmes... Il est bien vrai qu'il n'est pas de plus grand diviseur que l'uniformité. Oui, nous voici vraiment livrés, comme aux temps barbares, à la Loi de la Jungle.
    F. Winkler(Projet de Société, à suivre)

  • Le «Système» algérien fait du neuf avec du vieux !, par Bernard Lugan.

    Pour se survivre à lui-même, le «Système» algérien fait du neuf avec du vieux. Propulsé au premier rang par feu le général Gaïd Salah, le président Abdelmadjid Tebboune fut en effet plus de dix fois ministre d’Abdelaziz Bouteflika dont il ne cesse désormais de dénoncer le bilan...

    Bernard Lugan.jpgRevenons sur la carrière de ce cacique : de 1991 à 1992, il fut ministre délégué chargé des Collectivité locales ; en 1999 il fut nommé ministre de la Communication et de la Culture et, ensuite, toujours en 1999, il fut de nouveau ministre délégué chargé des Collectivités locales. En 2001-2002 il fut ministre de l’habitat et de l’Urbanisme et en 2012 il fut une nouvelle fois en charge de ce ministère. De 2013 à 2016, par trois fois, il fut ministre de l’habitat, de l’Urbanisme et de la Ville dans les gouvernements Sellal II, III et IV. En 2017 le voilà ministre du Commerce et le 24 mai 2017 il fut nommé Premier ministre, charge qu’il occupa jusqu’au 15 août 2017.

    La mission qui lui a été confiée par les vrais maîtres de l’Algérie est de sauver le cœur nucléaire du «Système».

    Il le fait en sacrifiant des lampistes, des individus et des clans jugés trop compromettants. Pendant ce temps, l’opacité demeure sur les colossaux détournements financiers de ces dernières décennies. Notamment sur l’ « évaporation » de 600 milliards de dollars rapportés par la vente des hydrocarbures entre 2000 et 2015… à l’époque où il était ministre d’Abdelaziz Bouteflika… et l’un de ses plus empressés courtisans.

  • Le Système : terroriste un jour, terroriste toujours !...

     

    Le militant indigéniste de la France Insoumise Taha Bouhafs brandit la tête de Marine Le Pen sur une pique.

    C’est le clin d’œil des islamogauchistes à l’Etat islamique.

    Jean-Luc Mélenchon cautionne-t-il ?

    En tout cas, ce type-là et son geste ne seront pas sanctionnés. Pourquoi ? Parce que le Système, né dans l'émeute, la violence et le terrorisme s'est prolongé par l'émeute, la violence et le terrorisme.

    Et, selon le mot si juste de Gustave Thibon, "le chaos figé des conservateurs du désordre" a succédé au "chaos explosif des révolutionnaires", mais il s'agit du même chaos, de la même révolution terroriste, des mêmes terroristes révolutionnaires.

    Comment pourraient-ils condamner aujourd'hui ce qu'ils ont fait hier, et par quoi ils ont pris le pouvoir ?

    Les loups ne se mangent pas entre eux; les terroristes ne peuvent pas et surtout ne veulent pas condamner les terroristes : ce serait scier la branche sur laquelle ils sont assis...

    CQFD...

  • Le Premier ministre part, le Système - malfaisant - demeure...

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    Ici, on ne va ni accabler, ni regretter Edouard Philippe, encore moins s'inquiéter pour lui : c'est pour la France que nous nous inquiétons, elle qui vit son pire quinquennat de la Vème République, si Jacques Chirac en fut le pire Président.

    Car le Système malfaisant qui déclasse inexorablement ce cher et vieux pays que nous ont légué nos ancêtres va poursuivre, sous un autre Premier ministre, son action ininterrompue d'abaissement de la Patrie : oui, ce quinquennat, dont Edouard Philippe a été le Premier ministre depuis son début, est celui qui a commencé, avec l'affaire Benalla, par montrer les mensonges sur le "nouveau monde" promis, qui ressemblait furieusement à l'ancien; puis qui, avec les Gilets Jaunes, les Retraites et, maintenant, les racistes/racialistes a sombré dans une violence quasi quotidienne, dans lesquelles le Pays montre au monde l'image lamentable d'une société fracturée de partout, en état de violences constantes, des affrontements dans toutes les villes, des secteurs entiers en état d'exaspération absolue : Pompiers, Forces de l'Ordre, Personnels de Santé...

    Oui, tout va mal en France, sous Macron et sous son premier Premier ministre, et, selon toutes les apparences, tout va aller de plus en plus mal avec son nouveau, car l'on recueille de plus en plus vite et de plus en plus fort les fruits de plus en plus nombreux et de plus en plus pourris d'une politique pourrie menée depuis des décennies.

    1AA.jpgMacron n'est certes pas le seul responsable de cette politique pourrie, même s'il en a sa part, puisqu'il la continue... : son aspect le plus immédiat, ces derniers jours, est l'invasion migratoire insensée que subit notre pays, une invasion voulue par la collusion des puissances d'Argent et des Révolutionnaires, dans le but de dissoudre l'historique Nation France, et qui amène avec elle le lot de violences communautaires que nous n'avions jamais connues avant. Avant, lorsque, malgré ses oppositions et ses divisions, notre Société restait malgré tout, homogène : européenne et blanche, de religion judéo-chrétienne et de culture gréco-romaine.

    Cet heureux temps est révolu, et nous vivons maintenant dans la société métissée et "multi-tout" que l'on nous a imposée, de force et sans jamais nous demander notre avis. On voit les résultats : Dijon, le Gang des Traoré qui tient le haut du pavé, les Juges gauchisés à l'extrême ayant pris le pouvoir, et on en passe...

    De tout cela, Edouard Philippe et Emmanuel Macron ne sont pas les seuls responsables, c'est certain : LE responsable, et coupable C'EST LE SYSTEME !

    Il faut remettre la France en ordre mais, pour cela, il faut d'abord mettre le Système en cause, car si le désordre est dans la rue, c'est d'abord et avant tout parce qu'il est dans les esprits. Et il y a  été mis par un Ministère de la des-Education nationale qui a menti aux Français depuis des générations sur leur Histoire, leurs Racines, leurs Traditions, en les montant contre elles et en leur inculquant leur détestation.

    Voilà pourquoi, si l'on veut rendre sa grandeur à notre Pays et enrayer son déclin, il importe de mener la seule politique qui vaille, "étant réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet).

     

    A BAS CETTE REPUBLIQUE IDEOLOGIQUE QUI CONDUIT LA FRANCE A SA PERTE !

     

    VIVE LE ROI, QUI SERA PROTECTEUR ET GARANT DES REPUBLIQUES FRANCAISES !

     

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