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CHIRAC, LE PIRE DES PRESIDENTS, CELUI QUI A TOUCHE A MORT LA FRANCE, AU COEUR...

Paix aux morts !

A lafautearousseau, nous ne sommes pas des charognards : Chirac est mort, Dieu ait son âme !

Oui, il y a une quinzaine de bonnes mesures qu'il a prises lorsqu'il était aux affaires, et nous le reconnaissons : du "plan cancer" à l'action énergique pour lutter contre les morts sur les routes; ou de la courageuse reprise des essais nucléaires, follement arrêtés par Mitterand, alors qu'indispensables pour finaliser notre force de frappe, et en faire le merveilleux outil d'indépendance nationale qu'elle est aujourd'hui, au refus non moins courageux de laisser la France suivre, comme un caniche, la folie meurtrière d'un Georges Bush insensé, dont la démentielle attaque de l'Irak laisse - entre autres dégâts... - le Proche Orient encore plus troublé, et encore plus vidé de ses premiers habitants, ces chrétiens dont la France fut si longtemps la protectrice traditionnelle : mais, ça, c'était "avant" ! "Avant" la Nouvelle Religion Républicaine ...

Oui, il a mis fin à la conscription, cette terrible régression civilisationnelle que la Révolution guerrière et xénophobe a imposé à la France, nous engageant, et l'Europe avec nous, dans les guerres de masse, de peuple à peuple, donnant aux conflits une dimension nouvelle dans l'horreur...

Cependant, même si nous ne sommes pas des charognards, nous ne pouvons pas oublier qu'il a osé déclarer (et, le pire, c'est qu'il le croyait vraiment !...) que la France avait des racines musulmanes.

Nous ne pouvons pas oublier non plus le Chirac Grand Prêtre de la Nouvelle Religion Républicaine, qui infligea un camouflet diplomatique, à la limite de la grossièreté, en recevant, avec un sectarisme d'anthologie, le Pape Jean-Paul II, venu en France pour les cérémonies du 1.500ème anniversaire du baptême de Clovis. Il suffit de visionner les enregistrements de l'accueil présidentiel pour voir - sur l'estrade officielle, au moment des discours -  la sèche dureté d'un laïcard implacable, façon "petit père Combes, mais au carré; et, à l'inverse, le visage désolé d'un Pape francophile et francophone, visiblement attristé d'une telle charge haineuse à laquelle, visiblement, il ne s'attendait pas...

Et, surtout, nous ne pouvons pas ne pas rappeler que, Premier ministre de 74 à 76, Chirac est le co-auteur - avec le président de l'époque, Giscard - des trois mesures qui ont littéralement porté un coup au coeur à la Nation française :

- l'avortement...

- le Collège unique, qui a signé la mort de l'enseignement...

- le regroupement familial, changement de peuple...

Paix aux morts, mais connaissance de l'Histoire et de la malfaisance de certains gouvernants, dont Chirac fut l'archétype...

D'ici lundi, et depuis hier, il faut supporter l'unanimisme mielleux qui dégouline de partout (radios, télés...) pour encenser ce Président catastrophique : ampoulé et ridicule bien souvent, insincère bien souvent aussi, c'est la même chose à chaque fois : dès que quelqu'un est mort, il n'a plus que des qualités et... des amis !

Mais, pour le dire tout net, si le Système sera en deuil lundi prochain, ce qui est logique, pour une Eglise qui perd l'un des ses Grands Prêtres, ce ne sera certainement pas notre cas...

Commentaires

  • Jacques Chirac est un enfant de l'école républicaine radicale, un peu, beaucoup anticléricale, même si les obsèques auront lieu à Saint-Sulpice.

    Par sa formation il a acquis tous les réflexes laïcards et ceux-ci ne manquèrent jamais de réapparaître tout au long de sa carrière. Ce sont ces épines sur le dos du dragon - même s'il a fait son temps dans les Chasseurs d'Afrique - que nous déplorons, tant pour le contrôle des naissances par avortement que le refus de formaliser les racines chrétiennes dans la constitution européenne.

    Néanmoins il a trahi les "siens" en supprimant la levée en masse républicaine qui donnait un "budget" inépuisable aux généraux en guerre ! Il faut dire que la conscription était fortement gangrénée par tous les passe-droits institutionnels et arrangements divers avec le député local sans parler de la pugnacité douteuse des régiments d'appelés.

    Il n'en reste pas moins un homme de stature, même pour ses pires adversaires comme Jean-Marie Le Pen qui le salue à sa façon.
    Jacques Chirac fut aussi le répétiteur d'Henri d'Orléans à Sciences-Po.

    PS : j'ai noté que la RN marseillaise avait désormais deux quotidiens en ligne, deux adresses. Est-ce la parthénogenèse royaliste qui continue ?

  • (A Catoneo) Cher ami : Il n'y a qu'un seul lafautearousseau, celui que j'ai fondé le 28 février 2007, et que j'ai voulu dès le début indépendant de toute structure. Il est vrai que j'étais alors et suis toujours membre de l'Union Royaliste Provençale, et que fonder un quotidien royaliste à partir de la Province, c'était pratiquer la décentralisation et vivre nos libertés locales, lesquelles, comme le disait Maurras "ne s'octroient pas mais se prennent". A l'époque, l'URP avait son Blog interne, comme toutes les fédérations royalistes de France (ou beaucoup) mais j'ai voulu, dès le début, que lafautearousseau soit ouvert sur toute la France métropolitaine, les Outre mer et l'étranger. Pas de "RN marseillaise" donc...

  • Merci pour ces précisions, Monsieur Davin.
    J'ai compris. A bientôt sur ce site.

  • Cet unanimisme dont vous parlez est répugnant et me fait vomir; en plus, ils nous soûlent avec leur Chirac. Pourquoi n'avez-vous pas rappelé qu'il est le seul Président à avoir été condamné (2 ans de prison avec sursis, en 2011) ? La preuve qu'il était coupable, il n'a pas fait appel...

  • " Super " à LFAR d'avoir fait part du décès du Président Chirac ! Ainsi pour éviter la pluie de chrysanthèmes , ni radio ni TV ni journal pendant 8 jours ; mais tout de même une pensée pour le bon Chirac : cornaqué par Marie-France Garaud & Pierre Juillet .

  • Jacques Chirac, l’un des pires chefs d’État qu’ait connus la France
    Jacques Chirac, qui vient de mourir à l’âge de 86 ans après avoir pu échapper aux tribunaux pour sénilité réelle ou feinte, fut Premier ministre de la France (1974-1976 et 1986-1988), longtemps maire de Paris et président de la République de 1995 à 2007.
    Sachant se rendre aimable auprès du grand public en serrant des pinces, sifflant des bières et tâtant le derrière des vaches au salon de l’agriculture, il laisse néanmoins derrière lui un bilan catastrophique, se faisant élire comme homme de droite et menant une politique de gauche.
    Je peux signaler sommairement et de façon non exhaustive quelques points :
    ► en 1976 : le regroupement familial qui a transformé une immigration temporaire de travail en une immigration de peuplement et d’ayants-droit sociaux mettant ainsi en œuvre une politique de Grand Remplacement.
    ► La dette publique de la France passant de 600 à 1200 milliards d’euros (de 1995 à 2007 seulement).
    ► Les affaires des HLM de Paris, des emplois fictifs de la Mairie de Paris, de la cassette Méry (financement du RPR), Clearstream…
    La mansuétude de la police et de la justice à son égard pourrait être très étonnante pour un naïf démocrate.
    Même Sarközy, qui sait de quoi il parle, ne pouvait s’empêcher de dire : « Franchement, je n’ai jamais vu un type aussi corrompu. »
    ► Un européisme forcené (doublé d’un militantisme pour l’entrée de la Turquie dans l’UE). Il milita pour le traité de Maastricht et fit basculer le vote en faveur de celui-ci. Il fit abandonner à la France sa monnaie multiséculaire (et donc son indépendance monétaire et budgétaire) en passant à l’euro, « une chance qui nous apportera plus de choix dans nos achats, des prix plus bas, de nouvelles possibilités d’investissements et donc d’emplois », etc.
    ► En 1986, le serment devant le B’nai Brith (franc-maçonnerie interdite aux non juifs) et caché aux Français, de ne jamais s’allier au Front national, laissant un boulevard à la gauche. La « lutte contre l’extrême-droite » sera son seul vrai combat.
    ► son refus de lutter contre la globalisation des marchés, qui laissera le champ libre aux multinationales, aux trans-nationales, aux entreprises ayant leur siège social dans les paradis fiscaux des îles caraïbes.
    ► la fin du service militaire.
    ► La fermeture de la presque totalité des industries de fabrications textiles et bientôt métallurgiques françaises.
    ► En 1999, l’agression et le bombardement de la Serbie pour lui arracher le Kosovo et le livrer aux islamistes.
    ► La baisse promise sur l’impôt sur les revenus oubliée au profit d’une augmentation sur la TVA, le Foncier, la taxe d’habitation, les charges patronales, salariales… Et la création en 1975 de la taxe professionnelle ruineuse pour les entreprises et donc pour l’emploi.
    ► La prolifération des radars, nouvelle manne financière taxant routiers et commerciaux ou le contribuable qui part ou rentre de son travail.
    ► La suppression du Lundi de Pentecôte, en s’interrogeant dans le même temps sur l’opportunité d’accorder un jour de congé pour les fêtes musulmanes.
    ► On lui doit en 1975 la loi Veil qui tue légalement plus de 200 000 enfants français par an dans le ventre de leur mère (plus de huit millions depuis 1975 !)
    ► en 1995 : la condamnation de la France en tant que telle pour les déportations des juifs sous l’Occupation. Ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait voulu faire, Chirac l’a fait sans honte et sans hésitation : condamner solennellement le pays dont il présidait officiellement aux destinées.
    ………………………………………..

  • Jacques Chirac est le président que je préfère le plus oublier. Son décès me laisse indifférent. Comment aimer un tel personnage? Il a été la déception personnifiée. Ses douze années de présidence de la république ont été douze années de perdues pour la France et la modernisation nécessaire du pays qu'il n'a pas su ou voulu réaliser à une époque où de grandes réformes étaient encore possibles mais que par ses reculades successives devant les obstacles alors qu'il disposait de majorités suffisantes il n'a pas accomplies et a rendu impossible à ses successeur d' accomplir vraiment. Il a laissé la France enkystée dans ses rigidités héritées de l'étatisme syndicalo-marxiste qui s'est imposé durant les décennies d'après guerre.

  • Pourquoi avoir mis si longtemps pour s'apercevoir qu'il ne pouvait incarner la France. Enfin un courageux appel en 2000 de P.M. Coûteaux, Abitol et Kuntz dévoilait sa pente profonde, un vide abyssal au service d'une ambition de bateleur.

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