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Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • (Pour paraphraser Sully !) : Copinage et coquinage sont les deux mamelles du Système !...

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    Trois ans après, une décision prise par Emmanuel Macron dès son élection vient d'être annulée : le nombre de membres d'un cabinet ministériel va pouvoir être augmenté d'environ 50 % par rapport au maximum imposé en mai 2017 par le nouveau semble-président.

    Un décret paru ce dimanche 12 juillet au Journal officiel fixe la limite à quinze conseillers pour un ministre (comme sous François Hollande), treize pour un ministre délégué, et huit pour un secrétaire d'Etat.

    Jusque-là, en vertu d'un précédent décret du 18 mai 2017, c'était, respectivement, dix, huit, et cinq collaborateurs maximum.

    C'est fou ce que "le nouveau monde" ressemble à l'ancien !

    Et c'est fou de voir comment la manière de faire de "la politique autrement" ressemble furieusement à la manière de faire de la politique "comme avant" !

    lafautearousseau

  • Ardisson sur Macron et le Système : critique dure, critique juste !

     

    En direct sur RMC [émission du 17 novembre 2018] Thierry Ardisson s'exprime sans mâcher ses mots sur les gilets jaunes Macron et le Système. Ici, tout est juste, fort, lucide, intelligent et politique. À écouter d'office !  LFAR 

     Merci à J.Ph.S. pour sa transmission.

  • Inflation en 2021 et explosion du Système en 2022, par Marc Rousset.

    Les investisseurs aux États-Unis font face au retour de l’inflation susceptible de pousser la Réserve fédérale à resserrer sa politique monétaire. Les chiffres de la consommation américaine ont déçu, au mois d’avril, alors que ceux de la production industrielle confirment le scénario d’une reprise moins forte que prévue. 

    marc rousset.jpgLa question qui se pose est de savoir si l’inflation va être temporaire ou si elle va s’installer dans la durée.

    Les signes d’une reprise de l’inflation s’accumulent avec l’envolée des cours des matières premières et la pénurie mondiale de semi-conducteurs. Des chaînes de production sont souvent à l’arrêt partout dans le monde et des Peugeot 308 sont équipées de compteurs à aiguille au lieu de compteurs numériques. Le cuivre, l’aluminium, le blé, le maïs, le sucre et le pétrole ont augmenté respectivement, en un an, de 83,74 %, 50 %, 11,79 %, 60 %, 22,85 % et 112,46 %. La hausse des prix de la production en est à son niveau le plus élevé depuis quatre ans en raison de la hausse des cours des matières premières. En quelques mois, l’acier et le plastique ont bondi de 15 à 30 %.

    Les prix à la consommation n’ont jamais autant augmenté d’une année sur l’autre, aux États-Unis, depuis 13 ans : +4,2 % en avril par rapport à avril 2020. L’inflation s’accélère également d’un mois sur l’autre (+0,8 % par rapport à mars). La masse monétaire a augmenté de 24 % au cours de l’année dernière et la vitesse de circulation de la monnaie pourrait augmenter avec la fin de la sanitaire. Quant au prix des maisons, il a augmenté, en un an, de 11 %, soit davantage que pour le pic des subprimes en 2006. Tout cela nous rappelle l’insouciance de la Fed au début des années 70 avant une inflation effective à deux chiffres.

    L’indice des prix de la production, au mois d’avril, aux États-Unis, a progressé de 0,6 % en comparaison du mois antérieur. En glissement annuel, il grimpe de 6,2 %, soit la plus forte hausse depuis la création de la statistique. La guerre des salaires (effet des allocations Biden trop généreuses), même s’il manque encore des millions d’emplois par rapport à la situation avant la pandémie, a aussi commencé aux États-Unis où Amazon et McDonald’s viennent d’annoncer des paies et des primes plus élevées pour attirer les employés.

    De plus, la nette remontée des taux d’intérêt à dix ans dans le monde, si elle continue, pourrait handicaper la reprise. Aux États-Unis on est passé de 0,9 % jusqu’à un plus haut de 1,7 %. En France, le taux d’intérêt de -0,343 %, au 1er janvier 2021, est passé à +0,265 %, au 14 mai. En Allemagne et en Italie, le taux est passé respectivement de -0,57 % à -0,13 % et de 0,5 % à 0,9 %. Pour l’instant, l’inflation en Europe est contenue à 1,3 %.

    Mais la est consciente que les prix des actifs et plus particulièrement des actions en Europe, sont trop élevés. La BCE et la Banque de France ont acheté 73 % de toute la émise par la France en 2020. Les taux français et italien monteront en flèche en avril-mai si la BCE diminue l’achat des titres français et italiens, afin de juguler l’inflation.

    Quant aux gouvernements, ils ne vont pas pouvoir continuer à dépenser indéfiniment n’importe comment. Le déficit attendu aux États-Unis pour l’exercice 2021 devrait être de 3.400 milliards de dollars, en septembre 2021. En France, selon Bruno Le Maire, il ne devrait pas y avoir de second . Et aux États-Unis, les deux plans de relance de Biden (1.800 milliards de dollars sur 10 ans pour les familles et 2.300 milliards pour les « infrastructures progressistes et humanistes » sur 8 ans pourraient être remis en question par les Républicains si l’inflation devient un réel danger. Ils pourraient être remplacés par un contre-plan de seulement 668 milliards de dollars d’infrastructures physiques plus réalistes (autoroutes, ponts…) par les Républicains.

    En résumé, si les banques centrales restreignent la politique monétaire et les gouvernements leurs plans de relance dès 2021, les pays occidentaux pourraient connaître la stagflation, voire même la déflation. Dans le cas contraire, ce serait l’hyperinflation. Mais quelles que soient les politiques effectivement pratiquées en 2021, le système devrait exploser en 2022, le maillon le plus faible du système étant l’Europe du Sud hyper-endettée, dont la France.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Élections : quelle gifle, quel échec cuisant pour le Système et le Pays légal !...

    .... Oui : échec surtout, sur tout, pour le Système !

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    Tout à fait exact ! Deux questions, alors :

    1. Est-ce que "ça" va pouvoir tenir lieu d'Institution ?

    2. Combien de temps "ça" peut-il durer ?

     

    lfar flamme.jpg54% d'abstention ! À ajouter aux trois millions de "non inscrits" et aux bulletins blancs... Il y a en France, "à la louche", 48 millions d'électeurs inscrits : ce qui veut dire que, toujours "à la louche", 26 millions et demi de nos concitoyens n'ont pas voté hier; plus trois millions de non inscrits; plus un million deux cent mille bulletins blancs (dont ceux des membres de la Rédaction de lfar : ayant tous le choix entre un "NUPES" et un "Ensemble", hors de question pour nous tous de voter Macron ou Mélenchon : "Blancs" nous sommes, "blanc" nous avons tous voté !...) ... Ceux qui ont été élus ont donc dépassé les 50% de votants, certes, mais ce "50%" représente la moitié de largement moins de la moitié des citoyens en âge de voter ! Où est la légitimité, là-dedans ? N'est-il pas convenu que, dans une Démocratie, le Pouvoir est confié à qui obtient la confiance de la moitié des citoyens, plus un : là, on est très largement très loin du compte. Et, avec un retrait si massif des citoyens, les élus ne sont, tout simplement, pas représentatifs, pas légitimes...

    Nous vivons, de toute évidence, la troisième chute du Pays légal, dulfar flamme.jpg Système : après celle de la Troisième République, en 39, et celle de la Quatrième, en 58. Semblable à ces deux chutes, elle ne leur est pas identique, et n'en prend pas les mêmes formes : il s'agit plutôt d'un lent, mais continu, affaissement sur lui-même du Système; d'un lent, mais continu blocage des Institutions, par le retrait de fait de la participation citoyenne aux élections, quelles qu'elles soient. Que représentent des Maires ou des Députés élus par si peu d'électeurs ? Quelle légitimité ont-ils ? Aucune !

    Le Système n'est plus qu'une apparence légale, une illusion d'Institutions. Il n'a plus, pour seule force, que la force d'inertie, et pour seul avantage le fait d'être installé, d'être en place. Il ne tient plus que comme cela : par habitude, par l'habitude.

    On a rarement vu, dans l'Histoire, des Institutions se maintenir longtemps, une fois qu'elles sont devenues des coquilles vides.

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    Ceci étant dit, quelques remarques générales...

    lfar flamme.jpg1. Le coup de poker (ou, plutôt, de bluff...) de Mélenchon a lamentablement échoué. Son invraisemblable bricolage hétéroclite, sa brocante aux faux airs d'union, son mareiage forcé des carpes et des lapins a fait "pschitt" et les sourires forcés des NUPES masquent mal leur désenchantement. On peut, de toutes façons, être assurés que les quatre restes de partis formant cette grotesque soi-disant "union" ne vont pas tarder à prendre, chacun de leur côté la poudre d'escampette...

    2. Le Centre et la Droite, mots vidés de sens, sont en déconfiture totale : matérielle mais surtout intellectuelle, morale, mentale, si tant est que l'on puisse encore employer ces mots pour parler des représentants à bout de souffle de cette "chose" informe...

    • Macron-le-destructeur-de-tout a, en effet, réussi à dynamiter des deuxlfar flamme.jpg côtés de l'échiquier politique. Sauf que dynamiter les autres est une chose, construire quelque chose de sérieux autour de soi en est une autre. Tel un virus qui tue un organisme, on peut lui appliquer l'adage "morte la bête, mort le venin" : il "tue" partout, mais à ce petit jeu-là il se tue aussi lui-même et, en tout cas, ni cette fois-ci, ni la précédente, il n'a obtenu un vote d'adhésion vraie. Et il n'aura pas de majorité absolue pour gouverner (?) vraiment...

    • La seule surprise véritable vient du Rassemblement national, le seul qui tire son épingle du jeu. Un pays majoritairement désireux de réagir face à la décadence que crée et que lui impose le Système et son Pays légal va donc trouver, dans une Assemblée largement acquise aux idées inverses, un fort pôle de résistance, chose dont on ne peut que se féliciter. Cependant, instruits par l'expérience ("notre maîtresse, en politique", disait Maurras...) nous ne savons que trop que l'opinion est versatile, malléable, influençable, et que ce qu'a fait une élection, une suivante peut le défaire. La France sera tirée d'affaire seulement quand le problème institutionnel sera résolu, c'est-à-dire quand elle aura retrouvé sa royauté originelle, qui lui est consubstantielle, qui l'a faite et qui a fait d'elle la première puissance du monde, en menant une authentique politique de civilisation...

    Prenons donc cette péripétie électorale pour ce qu'elle est, réjouissons-nous du positif qu'elle apporte (mauvais candidats battus : Montchalain et surtout Castaner et Ferrand !; Macron et Mélenchon battus, fausse droite battue...) sans qu'une euphorie superficielle nous cache le négatif, et ne cessons pas une seconde d'appeler nos concitoyens à mener la seule action politique qui vaille, bien plus qu'une élection :

    "une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

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  • A lire ? Antigone, Mauriac ou Edouard Louis : qu'est-ce qu'un rebelle ? L'analyse d'Eugénie Bastié pour Figarovox*

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    Une anthologie publiée au CNRS regroupe les textes des « rebelles » qui ont fait l'histoire. Eugénie Bastié l'a lue et rappelle que la subversion n'est pas toujours où l'on croit.

    En août dernier, Edouard Louis et Geoffroy de Lagasnerie annulaient avec fracas dans les colonnes de Libération leur venue aux rendez-vous de l'histoire de Blois qui avaient pour thème «Les rebelles», au motif de la présence du «réactionnaire» Marcel Gauchet. Ils expliquaient ainsi leur acte de résistance dans une interview aux Inrocks: «Un rebelle est forcément progressiste, il met en question un ordre donné pour plus de désordre et plus de liberté.», ce qui n'était pas le cas de Marcel Gauchet qui avait osé contester la remise en cause de la filiation induite par le «mariage pour tous».

    Cette vision de la rébellion comme une brise qui rejoint le souffle de l'histoire aurait fait le bonheur de Philippe Muray. Lui qui écrivait: «Le nouveau rebelle est très facile à identifier: c'est celui qui dit oui. Oui à Delanoë. Oui aux initiatives qui vont dans le bon sens, aux marchés bio, au tramway nommé désert, aux haltes-garderies, au camp du progrès, aux quartiers qui avancent. Oui à tout.»

    Si les rebellocrates sont faciles à identifier, les rebelles authentiques le sont moins. C'est pourtant le pari qu'a relevé l'anthologie éditée au CNRS sous la direction de Jean-Noël Jeanneney et Grégoire Kauffman intitulée Les rebelles.

    Qu'est-ce qu'un rebelle? C'est, nous dit Jeanneney, celui qui parvient à «secouer la conviction de l'inéluctable et à restituer la plein intensité d'une liberté en face de tous les conservatismes et de toutes les oppressions». De Jean-Jaurès au marquis de Sade, de Voltaire à Bernanos, en passant par Proudhon et Chateaubriand, cette anthologie nous fait voyager de textes en manifestes, de poètes en historiens, dans le pays de la révolte, dont on s'aperçoit -chose étrange- que la gauche n'a pas toujours eu le monopole.

    Ici trônent les grands classiques, les rebelles officiels qui peuplent les manuels d'histoire et les discours de commémoration. Leurs dépouilles reposent sagement sous les dalles froides du Panthéon et leurs exploits sont enseignés dans les écoles: Hugo qui se bat contre l'esclavage ; Voltaire prônant la tolérance lors de l'affaire Calas: Sartre qui fustige la torture en Algérie.

    Moins connus sont les rebelles radicaux. Les purs, les révolutionnaires, les jusque-boutistes. Ceux qui «posent les questions jusqu'au bout». Les nihilistes qui proclament «ni Dieu ni maitre», Louise-Michel qui crie «Vive la commune!» et Proudhon qui écrit «A bas l'autorité!». Brulante rage de l'anarchisme, révolte pure, garantie sans conservatismes, qui a pour elle le mérite de la cohérence, et qui assume les conséquences de son «non» irréductible dans le sang des baïonnettes.

    Les rebelles réactionnaires

    Et puis il y a carrément les rebelles réactionnaires. Ils n'ont pas les cheveux gras de Benjamin Biolay, ni l'insolence périmée de Canal plus. Mais ils ont l'intransigeance, et ce goût suranné pour l'antique morale qui leur fait refuser la modernité et son cortège de totalitarismes. Parmi eux, on trouve les solitaires de Port- Royal, ces Jansénistes qui défendent les droits de la conscience individuelle contre la raison d'Etat, mais aussi les contre-révolutionnaires (De Maistre, Bonald, Maurras) qui se dressent contre l'irréversibilité de l'histoire, ou encore les résistants qui refusent la fatalité de la défaite.

    Dans cette procession, marche, surprenante, la silhouette de François Mauriac. Oui Mauriac, le prélat du Figaro, le bourgeois de province, la grenouille de bénitier, l'académicien! On entend déjà les cris de nos rebelles appointés: Aymeric Caron s'étouffe de rage et Edwy Plenel ricane dans sa moustache. Pourtant, si la culture conservatrice de l'écrivain n'avait rien de révolutionnaire, elle fut le terreau de sa dénonciation de l'argent criminel, des «requins», et sa promotion des valeurs du père de famille contre les valeurs de la spéculation. Mauriac, qui fait l'éloge critique de la bourgeoisie enracinée et met en garde contre l'aveuglement révolutionnaire: «Nous croyons en l'homme ; nous croyons avec tous nos moralistes que l'homme peut être convaincu et persuadé: même ces bourgeois qui enfouissent des cassettes dans leurs massifs de bégonias» écrit-il dans un des Cahiers noirs.

    «Je ne suis nullement un révolté» disait Bernanos: en ces temps d'hesselisation des esprits, où l'indignation permanente a remplacé l'ancien sens de l'honneur, où la rébellion institutionnelle envahit les plateaux télés, l'auteur des «Grands cimetières sous la lune» nous donne la clef de la rébellion authentique, celle qui ne tombe pas dans le romantisme à la petite semaine des insolents médiatiques.

    Le rebelle n'est pas celui qui dit «oui à tout» et fait avancer la marche du Progrès. Mais celui qui dit non, «les dents serrées, le regard lointain». C'est Kaliayev qui refuse dans Les justes de lancer sa bombe car il y a des enfants dans la voiture du Grand duc. C'est Antigone, qui gratte de ses petits poings la terre pour recouvrir le cadavre de son frère, envers et contre toutes les lois des hommes.  u

    Sous la direction de Jean-Noël Jeanneney et Grégoire Kauffmann, Les rebelles, CNRS éditions, 608 pages, 29€ 

     

    * FIGARO VOX Vox Societe  Par Eugénie Bastié   

    Eugénie Bastié est journaliste au Figaro. Elle écrit aussi pour le magazine Causeur.

     

  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Inégalités à l'université : pas de notes en dessous de 10 ? / Qu'est ce qu'être França

    Au programme :
    - Erwan Le Noan, avocat auteur de "Construire l'Europe autrement"
    - René Chiche, enseignant, auteur de "Désinstruction nationale"
    - Stanislas Berton, entrepreneur auteur de "Etre Français : Lettre à ma soeur"

  • PARIS, 7 ET 8 MAI 2022 : GRAND COLLOQUE D'ACTION FRANCAISE : QU'EST-CE QU'UNE NATION ? ET CORTEGE DE JEANNE D'ARC

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    Grand colloque d’Action française, suivi d’un banquet dans la plus pure tradition des Camelots du Roi

     

    AU PROGRAMME :

           14h30 : Introduction par Philippe Mesnard, membre du bureau politique de d'Action française

    • Guillaume Bernard : La Nation, une idée de gauche ?
    • Chantal Delsol : L’État nation de Jean Bodin a-t-il disparu ?
    • Matthieu Detachassahar : La France contre les post-nations ?
    • Paul-Marie Couteaux : Entre l’empire et la tribu : la Nation.
    • Guillaume de Prémare : La France est-elle une nation catholique ?
    • Jérôme Besnard : Les nationalismes en Europe centrale et orientale.
    • Benoit Dakin : La Nation comme protectrice des identités locales
    • Francis Bergeron : La presse et la Nation ?
    • Fréderic Rouvillois : Le progressisme contre la Nation.

          17h45 : Conclusion par François Marcilhac, directeur politique de l'Action française

          20h00 : Grand banquet

     

          Retrouvez également sur place, les stands de nos partenaires, une buvette et la Librairie de Flore.

    JE M'INSCRIS

     

    La Restauration nationale
    10, rue Croix-des-Petits-Champs 75001 Paris

    www.actionfrancaise.net

  • Il ne suffit pas de vouloir changer ”le” système, il faut changer ”de” système....

            Bernard Pascaud revient, dans son Mot du président du numéro 68 (RN, mai-juin 2011) sur le rapport entre "l'intime et "la chose politique". En observant l'actualité la plus récente, et la plus immédiate ("affaire DSK", l'intrusion du politique dans le domaine de la vie humaine et de la sexualité -bioéthique, gender... - et, pour conclure, le mariage princier de Grande Bretagne) il reveint sur un fait certain : la Royauté, incarnée chez nous par la Famille de France, est bien la seule institution capable de réunir au même instant, et en permanence, la passé, le présent et l'avenir d'un peuple.

            Là est bien ce que l'on peut appeler à bon droit le Génie du Royalisme...

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    "...le symbole de la pérennité de la France, son point d'identification et l'incarnation vivante d'un projet politique susceptible d'atteler le passé à l'avenir"

  • Aujourd'hui, Rimbaud écrirait ”le Système ivre” !...

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    La Provence, vendredi 11 avril 2014

    6 millions de chômeurs (1.100 de plus chaque jour en février), 8 millions de pauvres, 3 millions et demi de mal logés, des Restaus du coeur ouverts de plus en plus tôt, fermant de plus en plus tard, pour nourrir tant bien que mal de plus en plus de gens qui "n'y arrivent plus"... : qui peut raisonablement prétendre que la France a besoin de régulariser tant de clandestins ?

    Pour leur proposer quoi ?

    Pour en faire quoi ?  

  • Sénat, sénateurs, privilégiés : ce Système, qui favorise les ”dodus” au détriment des ”menus”...

    1.800.000 foyers modestes, qui ne le payaient pas avant, paieront l'impôt, cette année. Parmi eux, ceux qui ont voté Hollande pour que "ça change" seront servis, si l'on peut dire ! Ils auront de quoi méditer...

    Dans le même temps, les 348 Sénateurs ont interdit le cumul des mandats à tout le monde, sauf à eux ! Cela paraît proprement incroyable, et pourtant c'est vrai ! La soupe est vraiment trop bonne : serrez-vous la ceinture, mais, non, ne nous serrez pas la nôtre !...

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    Donc, à ma droite, 1.800.000 "modestes" matraqués, à ma gauche, 348 "privilégiés" confirmés dans leurs privilèges. Ce doit être ça l' "égalité/fraternité" de la devise du Sytème...

    Et pourtant ( "Au Sénat, le tour de taille n'est pas un problème !..." dit Jean-Pierre Raffarin), il est clair que les dodus aiment les menus; mais ce ne sont manifestement pas les mêmes !...  

    Et ces Sénateurs, grands privilégiés devant l'Eternel, ne doutent de rien : ils donnent des leçons à tout le monde, surtout à qui réussit très largement mieux que le Système qu'ils incarnent ! : il faut, ainsi, les voir à l'étranger, comme le relate cette réaction amusée et - hélas - justifiée et bien triste pour nous, de nos amis Suisses, devant tant de boursouflure et d'inconscience, accompagnant, au final, tant d'incompétence(s) :

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    Le Sénat, ce "fromage" ? A supprimer d'urgence !...

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  • A propos des trois ”condamnés/libérés” de Dreux : le Système en faillite, et en accusation...

    1. La protection des personnes et des biens est le premier devoir d'un Etat dans toute société civilisé : un alinéa de la Loi le dit bien : "L'Etat a le devoir d'assurer la sécurité". Ce qui vient de se passer à Dreux est donc plus que scandaleux : c'est l'aveu que le Système, qui était déjà en faillite (économique), assume maintenant une faillite d'un autre type, encore bien plus grave : le manquement au premier de ses devoirs. Un chiffre : ledit Système s'accomode fort bien de 85.000 peines non exécutées ! Dont acte...

    Qui peut prétendre que cela soit sain, soit normal, soit acceptable ? Les Français apprécieront...

    2. Les propos ahurissants de Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, justifiant cet "élargissement", hier, sur BFM/TV, appellent trois objections :

    * si ces trois individus sont si peu dangereux, pourquoi les avoir condamnés ?

    * s'il n'y a pas de place dans la prison prévue pour eux, à Chartres, pourquoi ne pas les incarcérer ailleurs ?

    * s'il n'y a plus de place nulle part en France, pourquoi ne pas renvoyer purger leur peine chez eux ces délinquants étrangers qui encombrent nos prisons "minables" (un mot qu'aime bien notre Premier ministre, au vocabulaire assez peu étendu...) ?

  • Dexia ou la faillite d’un système, par François Reloujac

    (Voici l'analyse économique de François Reloujac, parue dans le n° 101 de Politique magazine, de novembre 2011)

     

    Depuis que les lois Defferre ont promu une apparente décentralisation, en fait anarchique et complexe, l’État s’est désengagé de certaines de ses prérogatives et en a transféré la charge financière sur les collectivités locales. Il n’a pas pour autant organisé sérieusement l’articulation des compétences et des responsabilités entre toutes les entités qui s’entremêlent désormais. 

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     10 octobre 2011 : Pierre Mariani (à gauche), président du Comité de direction de Dexia SA et Jean-Luc Dehaene, président du conseil d'administration

            Depuis cette première réforme, les élus des collectivités locales ont aussi été gagnés par l’idéologie de la concurrence qui les a conduits à dépenser sans compter. Cela a été d’autant plus facilité que la distribution des crédits a été « libérée ». Au cours des dix dernières années, les dépenses des collectivités locales ont ainsi pu augmenter de plus de 60 % alors que les impôts locaux n’ont augmenté que de 45 %.

            Jusqu’à la réforme Defferre, seules des institutions désignées par l’Etat pouvaient accorder des crédits aux collectivités locales, à des taux eux-mêmes fixés par l’Etat. Avec ces lois de décentralisation, les collectivités locales ont désormais pu emprunter sans difficulté auprès de n’importe quel établissement de crédit, là aussi, concurrence oblige. Et les taux ont augmenté. 

            L’établissement semi-public qui était alors le principal soutien des collectivités locales s’appelait tout naturellement la Caisse d’aide à l’équipement des collectivités locales, la CAECL. En 1987, cette CAECL fut « privatisée » et devint le Crédit Local de France ; en 1991, le capital de la nouvelle banque fut introduit en Bourse. Quand on parle de privatisation et même d’introduction en Bourse, il ne faut pas se laisser complètement abuser : cela signifie que l’entreprise concernée est désormais soumise au droit privé – et non plus au droit public – et que son capital peut être librement négocié et même être le support d’un jeu spéculatif. 

    Mais les administrateurs comme les principaux dirigeants de l’entreprise demeurent pratiquement tous des hauts fonctionnaires, dont on sait que depuis plusieurs décennies ils se mêlent de plus en plus du jeu politique. Quand il fut premier ministre, Edouard Balladur a verrouillé ce système avec ce qu’il a appelé le « noyau dur ». Ce mécanisme fut présenté comme devant protéger les fleurons de l’industrie française contre les appétits financiers étrangers. En fait, il a surtout permis de réserver les postes d’administrateurs à un petit cercle très restreint où les énarques se taillent la part du lion.

     

    Les mathématiques, unique critère de jugement

            En ce qui concerne le Crédit Local de France, rebaptisé Dexia au moment de la fusion de cet établissement français avec son homologue belge, les administrateurs ont pour l’essentiel été choisis parmi des élus locaux. Quoique officiellement privée, Dexia était donc une banque dirigée par des élus et des hauts fonctionnaires ; elle était principalement au service des collectivités locales. La Caisse des Dépôts et Consignations y avait toujours conservé un rôle important. Mais elle était aussi en concurrence sur ce marché des collectivités locales, notamment avec le Crédit Agricole et les Caisses d’épargne. Pour gagner des parts de marché, Dexia, tout comme Natixis, fit appel aux « arrangeurs » financiers qui conseillent aussi les ministères. Elle acquit ensuite une société américaine spécialisée dans le « rehaussement » de crédit pour les émetteurs d’obligations municipales d’outre-Atlantique, la FSA.

            A ses débuts, Dexia avait accordé à peu près normalement des crédits aux collectivités locales ; à des taux fixes, sans surprise. Mais les besoins des collectivités, tels que perçus par les candidats aux élections locales, ont continué à augmenter de façon considérable au rythme des promesses électorales alors que ces mêmes promesses ne permettaient pas d’augmenter les impôts locaux. Il a fallu chercher tous les moyens de faire baisser la charge des intérêts des prêts ainsi contractés. C’était l’intérêt premier des élus locaux. Dans un monde où les mathématiques sont devenues l’unique critère de jugement, où les statistiques tiennent lieu de lois prédictives et où l’économie politique a laissé la place à l’économétrie, on a imaginé des crédits à taux variable. Pour que ces taux soient les plus faibles possible, on a imaginé des montages sophistiqués qui ne pouvaient répondre aux attentes que dans la mesure où les paris faits sur l’évolution future seraient vérifiés par la suite. Parmi ces paris, il y avait celui d’une croissance économique soutenue risquant d’entraîner rapidement les taux à la hausse. De même, la politique suivie par Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque centrale européenne devait conduire à un euro fort. On indexa donc les crédits contractés par les entreprises sur le franc suisse puisque celui-ci ne pouvait que baisser et l’on organisa des formules de calcul qui permettaient de gagner en cas de hausse des taux ! Hélas, la crise grecque est passée par là, révélant à quel point les dettes publiques étaient devenues insupportables ; les taux ont continué à baisser tandis que le Franc suisse a vu sa valeur en euros s’envoler. La catastrophe fut d’autant plus grande qu’à l’instar des fameux prêts « subprimes » dont on a tant parlé, certains crédits bénéficiaient de taux ou d’amortissements réduits les premières années (environ 1,5 % pendant 3 à 5 ans, alors que sur le marché les taux normaux correspondants tournaient autour de 5 %).

     

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    Dexia n’est plus

            Au moment de leur souscription aucun élu en place ne pensait qu’un retournement aussi brutal de conjoncture se produirait pendant leur mandat. Le risque existait bien mais les hauts fonctionnaires, surtout ceux qui ont pris l’habitude de commencer leur carrière à Bercy avant de la poursuivre dans des « banques privées » puis de revenir – fortune faite – dans un quelconque prestigieux corps d’État afin d’y bénéficier d’une retraite plus avantageuse, avaient garanti que les « modèles » informatiques qui servaient de support aux formules élaborés pour ces crédits ne présentaient aucun risque… Si un problème devait survenir cela ne pourrait se produire que du temps de leur successeur (leur adversaire politique ?).

            Hélas, ces hauts fonctionnaires ne maitrisaient pas plus les modèles mathématiques utilisés que les élus locaux ; plus grave, il ne maîtrisait pas non plus la conjoncture économique. Dès que celle-ci s’est retournée, ils se sont tous retrouvés incapables de réagir. 

            Dexia n’est plus. Sa branche belge a été nationalisée, sa branche luxembourgeoise est passée sous le contrôle d’un fonds qatari et sa branche française n’a été sauvée que par la garantie de l’État (du contribuable). Pour achever de liquider cette situation, ne reste plus qu’à laisser certaines collectivités locales faire faillite. Il faut bien que la France conserve son « triple A », sinon la charge des intérêts sur les emprunts d’État en cours va encore s’envoler et le contribuable sera à nouveau sollicité. 

            Gageons que cela sera après les élections. ■

  • Conservatismes, Bastilles et privilèges en tous genres... : adhérez aux syndicats du Système !.....

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    Le Figaro Magazine du samedi 16 octobre signale que cette pub-verité est cependant encore en dessous de la realité :

    les entreprises des Bouches-du-Rhône sont "étranglées par 220 salariés titulaires d'emploi à vie...: primes comprises, les grutiers gagnent en fait près de 4.500 euros nets par mois, tandis que leur travail "effectif" (pilotage des engins) ne peut pas excéder 30 heures par mois. Et rien n'est dit non plus sur leur népotisme (embauches reservées aux fils et gendres de dockers) ni sur leurs préretraites (départ entre 54 et 56 ans, grâce au plan amiante).

    P.S 1 : lire aussi : http://www.ifrap.org/Marseille-quand-la-CGT-coule-le-port,0791.html

    P.S 2 : Voici un extrait d'un rapport de la cour des comptes sur les ports français : "...De ce fait, le nombre d’EVP (1) manutentionnés à Fos est de 350 par an et mètre de quai en 2002 contre 400 au Havre, 600 à Valence et 1300 à Anvers.... Selon les éléments recueillis par le port autonome dans le cadre du comité de suivi du plan de performance, le salaire mensuel brut moyen d’un ouvrier mensualisé s’établissait en effet en 2003 à 4 600 € sur le bassin de Fos, et à 3 800 € sur celui de Marseille, soit des montants supérieurs au salaire moyen de la branche selon les données communiquées par l’UNIM...."

    (1) : Le nombre d’EVP (Equivalent Vingt Pieds, soit la longueur d’un conteneur, un peu plus de 6 mètres) permet de mesurer le transport des conteneurs à quai. Il est de 350 à Fos, 600 à Valence, 1300 à Anvers. Le taux d’activité sur les porte-conteneurs est de 50 mouvements par heure contre 120 au Havre ou 320 dans les ports chinois. En 2006, on dénombre 941 000 EVP à Marseille contre 2,5 millions au Havre et 25 millions à Hong Kong.

  • Blanc, Joyandet, deux démissions pour un échec : celui du merveilleux système…

                Des corrompus et des privilégiés, au comportement scandaleux, il y en a eu par centaines tout au long de notre histoire millénaire. Ce ne peut donc pas être cela que nous reprochons au Système actuel. Par contre, le reproche qu'il encourt, c'est d'avoir tant promis, de trouver ses origines dans une Révolution qui a fait 800.000 victimes, d'avoir prétendu régénérer la France (1) pour en arriver à faire exactement pareil – en plus grand encore… - que ce qui s'est toujours fait.

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                Là est le reproche : il y avait de la corruption sous les Rois, mais les Rois n'ont jamais promis la Pureté absolue. La Révolution, oui... Et c'est au nom de cette perfection qu'elle prétendait apporter qu'elle a justifié toutes ses horreurs…

                Sur ce plan là, comme on le chante dans La fille de Madame Ango : "...C'était pas la peine, c'était pas la peine, non pas la peine, assurément, de changer de gouvernement..." 

                La vraie question est que depuis deux siècles, la France est fort mal gouvernée ; que sa substance se défait inexorablement ; qu’à une trajectoire largement positive s’est substitué un processus de déclin dont nous voyons chaque jour la progression. De ce point de vue là, qui est ce qui importe, ce serait, pour le coup, tout à fait la peine de changer, non pas de gouvernement, mais d’Institutions …

    (1) Saint Just (qui n'était ni saint, ni juste...): "Je ne juge pas, je tue... Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres..."

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