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  • Sur Figaro Live, dépression des personnes âgées: qu'est-ce que le syndrome de glissement décuplé par le Covid-19 ?


    La pandémie de Covid-19 a particulièrement touché les personnes âgées. Les maisons de retraites et Ehpad n’ont pas été épargnés. Ils comptabilisent plus de 29 000 décès dû au covid depuis mars 2020. Une autre pathologie corollaire de la crise sanitaire a été mise en lumière : c’est le syndrome de glissement. Généralement, il touche 4% de la population gériatrique hospitalisée mais pendant le 1er confinement c’est près de 15% de ces personnes âgées qui en ont souffert. Qu’est ce que ce syndrome de glissement ? En quoi a-t-il été aggravé par la crise du covid-19 ? On y répond dans Factu.

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  • Bainville : « Qu’est-ce qu’une Constitution ? Les peuples ne voient que les hommes ... »

     

    XVM2382f324-05e2-11e5-b131-51c251e5568d.jpg"Qu’est-ce qu’une Constitution ? Aimons-nous beaucoup la nôtre ?

    Pour aimer, il faut d’abord connaître. Et qui donc connaît les lois constitutionnelles sous lesquelles nous vivons ?

    Demandez au monsieur qui passe. Il y a des chances pour qu’il connaisse mieux les règles du football ou des courses que celles qui définissent les rapports du président de la République et du Parlement. À la vérité, les légistes font attention aux textes, les peuples ne voient que les hommes.

    Ils trouvent que celui-ci est courageux et que celui-là est lâche. Ils admirent le plus énergique ou le plus rusé. Un ancien l’avait déjà dit : les chefs combattent pour la victoire, et les soldats pour les chefs. Quand le chef reste sous sa tente, ou quand il a pour armes des plaidoiries, il n’y a plus beaucoup de soldats."

     

    Jacques Bainville
    Doit-on le dire ? (Candide, mai 1924)

  • Au Cinéma : Le Petit Nicolas - Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgA l’affiche : Le Petit Nicolas - Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?, un film d’Amandine Fredon et Benjamin Lassoubre, avec la participation de la romancière Anne Goscinny (fille de René) qui a notamment collaboré au scénario, et de Jean-Jacques Sempé, qui a validé les dessins.

    Je n’ai aucun souvenir des films de 2009 et 2014 - Le Petit Nicolas et Les Vacancesguilhem de tarlé.jpg du Petit Nicolas - réalisés par Laurent Tirard avec Kad Merad  et Valérie Lemercier, et je n’ai pas vu l’an dernier, en raison de « L’impasse vaccinale », Le Trésor du Petit Nicolas de Julien Rappeneau.
    A vrai dire ce Petit Nicolas ne fait pas partie de ma culture ni de mes souvenirs d’enfance que j’ai passée d’abord et avant tout avec Tintin. C’est l’une de mes filles qui m’a offert en 2004 les Histoires inédites du Petit Nicolas, et je lui avoue que je ne me suis pas jeté dessus. Ce nouveau film, selon l’autre de mes filles, est « un bel hommage » à Sempé, mais, malheureusement n’ayant aucun sens artistique, j’éprouve rarement de l’intérêt pour les dessins et les caricatures. Dans Tintin comme dans Astérix, je lisais (et relis) l’histoire, je m’amusais, et me réjouis toujours des répliques mais je regardais peu les images. Le Petit Nicolas me fait rire aujourd’hui par les propos que lui prête Goscinny, alors que je ne m’arrête pas sur les illustrations de Sempé.

    Ce sont ces réflexions –sans intérêt pour vous qui lisez ces pauvres lignes – que m’inspire ce très joli « dessin animé » – comme on ne dit plus – et ces éléments de biographies comparées des auteurs du héros.
    On passe un bon moment plaisant et intéressant, mais je me suis trompé en pensant qu’il s’agissait d’un film drôle destiné aux enfants et jeunes adolescents.

  • GRANDS TEXTES (20) : Qu'est-ce que la Civilisation ?, de Charles Maurras.

    (Texte paru pour la première fois le 9 septembre 1901 dans la Gazette de France, repris en 1931 dans la revue Principes; en 1937 dans Mes idées politiques; enfin dans les Oeuvres capitales).

     

    MAURRAS 12.jpg

             

    Peu de mots sont plus employés, peu de mots sont moins définis que celui-là. On entend quelquefois par civilisation un état de moeurs adoucies. On entend d'autres fois la facilité, la fréquence des relations entre les hommes. On imagine encore qu'être civilisé,c'est avoir des chemins de fer et causer par le téléphone. En d'autres cas, au minimum, cela consiste à ne pas manger ses semblables. Il ne faut pas mépriser absolument ces manières un peu diverses d'entendre le même mot, car chacune est précieuse; chacune représente une acception en cours, une des faces de l'usage, qui est le maître du sens des mots.

    Trouver la vraie définition d'un mot n'est pas contredire l'usage, c'est au contraire, l'ordonner; c'est l'expliquer, le mettre d'accord avec lui-même. On éprouve une sorte de plaisir sensuel à survenir dans ce milieu troublé et vague pour y introduire la lumière avec l'unité.

    Les faiseurs de dictionnaires ont trop à écrire pour s'encombrer sérieusement de ce souci. Le seul petit lexique que j'ai sous les yeux au moment où j'écris, s'en tire à bon compte, et je ne crois pas que ses confrères fassent de beaucoup plus grands frais. Je le copie: "Civiliser, rendre civil, polir les moeurs, donner la civilisation. -Civilisation, action de civiliser, état de ce qui est civilisé. -Civilisateur, qui civilise. -Civilisable, qui peut être civilisé." Et voilà tout. Pas un mot de plus. Le seul menu lumignon qui soit fourni par cet ingénieux lexicographe est dans "polir les moeurs", qui n'éclaire que médiocrement le sujet. Nous pourrions dépouiller quantité de doctes volumes sans être plus avancés. Mieux vaut peut-être concentrer avec force son attention, songer aux sociétés que nous appelons civilisées, à celles que nous appelons barbares et sauvages, les comparer entre elles, voir leurs ressemblances, leurs différences, et tâcher d'en tirer des indications.

     

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    Caverne de Lokietek, dans les Monts Tatras

               

     

    Je vous épargnerai cette besogne d'analyse, qui risquerait de vous paraître fatigante, et ne vous en soumettrai que le résultat. Celui-ci me paraît se défendre assez bien par la seule évidence qui lui est propre.

    Ne vous semble-t-il pas que le vrai caractère commun de toute civilisation consiste dans un fait et dans un seul fait, très frappant et très général ? L'individu qui vient au monde dans une "civilisation" trouve incomparablement plus qu'il n'apporte. Une disproportion qu'il faut appeler infinie s'est établie entre la propre valeur de chaque individu et l'accumulation des valeurs au milieu desquelles il surgit. Plus une civilisation prospère et se complique, plus ces dernières valeurs s'accroissent et, quand même (ce qu'il est difficile de savoir) la valeur de chaque humain nouveau-né augmenterait de génération en génération, le progrès des valeurs sociales environnantes serait encore assez rapide pour étendre sans cesse la différence entre leur énorme total et l'apport individuel quel qu'il soit.

    Il suit de là qu'une civilisation a deux supports. Elle est d'abord un capital, elle est ensuite un capital transmis. Capitalisation et tradition, voilà deux termes inséparables de l'idée de civilisation. Un capital.... -Mais il va sans dire que nous ne parlons pas de finances pures. Ce qui compose ce capital peut être matériel, mais peut être aussi moral.

    L'industrie, au grand sens du mot, c'est-à-dire la transformation de la nature, c'est-à-dire le travail de l'homme, c'est-à-dire sa vie, n'a pas pour résultat unique de changer la face du monde; elle change l'homme lui-même, elle le perfectionne, comme l'oeuvre et l'outil perfectionnent l'ouvrier, comme l'ouvrier et l'oeuvre perfectionnent l'outil. Le capital dont nous parlons désigne évidemment le triple résultat de cette métamorphose simultanée.

     

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    Peintures murales, Lascaux

               

     

    Le sauvage qui ne fait rien ou qui ne fait que le strict nécéssaire aux besoins pressants de la vie, laisse à la forêt, à la prairie, à la brousse leur aspect premier. Il n'ajoute rien aux données de la nature. Il ne crée point, en s'ajoutant à elles, un fort capital de richesses matérielles. S'il a des instruments ou des armes, c'est en très petit nombre et d'un art aussi sommaire que primitif..... Mais cet art étant très sommaire n'exige pas non plus, comme le fait tout industrie un peu développée, des relations multiples et variées entre voisins, congénères, compatriotes. Il contracte, sans doute, comme dans toute société humaine, des moeurs, mais elles sont rudimentaires, sans richesse ni complexité. La coopération est faible, la division du travail médiocrement avancée: les arts et les sciences sont ce que sont l'industrie et les moeurs. Tout le capital social en est réduit à son expression la plus simple: ni pour le vêtement, ni pour l'habitation, ni pour la nourriture, l'individu n'obtient des sociétés qui le forment autre chose que les fournitures essentielles ou les soins indispensables. Le fer fut longtemps ignoré; on assure même qu'il y a des sauvages qui n'ont aucune idée du feu.

    Mais les capitaux particuliers à l'état sauvage ont encore cette misère d'être fragiles et bien rarement sujets à durer. C'est la hutte qu'il faut reconstruire sans cesse. C'est la ceinture ou le pagne d'écorce sèche. C'est la provision à rassembler quotidiennement. Aucun moyen d'éterniser les acquisitions. Je ne parlerai même pas de l'écriture ! Mais les langues parlées ne supportent qu'un très petit nombre d'associations de pensée. Il y a des secrets utiles, précieux, découverts par fortune ou selon d'ingénieuses observations personnelles, sujettes à se perdre irrémédiablement dans la nuit. Point de mémoire collective, point de monument, nulle continuité. Ou l'on se fixe, et le mouvement naturel des choses de la terre qui se renouvellent sans cesse ne s'arrête pas d'effacer méthodiquement toute trace de chaque effort. Ou l'on erre de lieu en lieu, et la course de l'homme vient ajouter sa turbulence aux autres causes de déperdition et d'oubli.

    Chaque tentative de constituer en commun des capitaux solides est exposée à des risque indéfinis. La tradition n'est pas absente, parce qu'il n'y a point de société sans tradition, ni d'hommes sans société:  mais elle est au plus bas. L'individu ne pourrait subsister sans elle: parce qu'elle est misérable et faible, la faiblesse et la misère des individus sont évidentes.; cependant, en présence d'un si maigre héritage, le nouveau-né peut se considérer, sans qu'il ait à rougir du peu qu'il apporte en regard de ce qu'il reçoit. S'il doit beaucoup à al société, il lui serait possible de la rendre sa débitrice.

    Mais, tout au contraire, le civilisé, parce qu'il est civilisé, a beaucoup plus d'obligations envers la société que celle-ci ne saurait en avoir envers lui. Il a, en d'autres termes, bien plus de devoirs que de droits.

    Et quand je parle, en ceci, des civilisés, je ne veux point parler d'un de ces favoris de la nature ou de l'histoire qui, nés Français, ou Italiens, ou Espagnols, ou même Anglo-Saxons, bénéficient des plus brillants, des plus heureux et de plus merveilleux processus du genre humain. Je ne désigne même pas le membre d'une de ces petites nationalités secondaires qui participent, par leur position dans l'espace ou dans le temps, à nos vastes développements généraux. Au-delà même de diverses clientèles de notre civilisation occidentale, l'étendue et l'immensité du capital accumulé, l'influence du nôtre crée des réserves trop nombreuses, trop puissantes, trop bien transmises et trop éclatantes pour qu'il ne soit pas trop ridicule d'y opposer ou d'y comparer la frêle image d'un nouveau-né à peine distinct de sa mère. En des cas pareils, il est certain que l'individu est accablé par la somme des biens qui ne sont pas de lui et dont cependant il profite dans une mesure plus ou moins étendue. Riche ou pauvre, noble ou manant, il baigne dans une atmosphère qui n'est point de nature brute, mais de nature humaine, qu'il n'a point faite, et qui est la grande oeuvre de ses prédécesseurs directs et latéraux, ou plutôt de leur association féconde et de leur utile et juste communauté.

     

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    Non, ne comparons pas des incomparables. Prenons plutôt des civilisations moins avancées, encore inachevées et barbares, où le choeur des idées, des sentiments et des travaux ne fait que bégayer ses antiques paroles: les âges héroïques, les tribus aux premiers temps de leur migration, ou les cités au premiers jours de leur édifice, ou la mer au jour de ses premiers matelots, les champs aux premiers jours de leur défrichement. Quel capital démesuré représente le simple soc, incurvé,  d'une charrue, la toile d'une voile, la taille d'un quartier de roc, le joug d'un chariot, l'obéissance d'un animal de course ou de trait ! Quelles observations, quels tâtonnements signifient les moindres données précises sur les saisons, sur la course des astres, le rythme et la chute des vents, les rapports et les équilibres ! Non seulement aucun homme isolé ne peut comparer son savoir au savoir général qu'exprime ceci, mais jamais une génération unique, en additionnant ses efforts, ne réaliserait rien de tel. Du point de vue individuel, si ce point de vue était admissible pour une intelligence et pour une raison humaine, on ne saurait voir une bêche ni une rame sans vénération: ces deux pauvres outils passent infiniment ce que peut concevoir une imagination solitaire, à plus forte raison ce que peut accomplir un art personnel.

    Comme les bêches et les rames se sont multipliées et diversifiées, comme les instruments de l'industrie et cette industrie elle-même n'ont cessé, par une activité séculaire, de s'accroître et de s'affiner, ainsi les civilisations accroissent, perfectionnent leurs ressources et nos trésors. Le petit sauvage était nourri par sa mère et dressé par son père à certains exercices indispensables. Rien de durable autour de lui, rien d'organisé. Ce qu'il avait de vêtements, on le lui cueillait ou il l'empruntait de ses mains aux arbres et aux herbes. Ainsi du reste. Mais, autour de l'homme civilisé, tout abonde. Il trouve des bâtiments plus anciens que lui et qui lui survivront. Un ordre est préparé d'avance pour le recevoir, et répondre aux besoins inscrits soit dans sa chair, soit dans son âme. Comme les instruments physiques sont appropriés à la délicatesse des choses, il est des disciplines, des sciences et des méthodes qui lui permettent d'accélerer sa vue du monde et de se conduire lui-même. Je n'examine pas s'il a plus d'heur ou de malheur, car c'est une question tout à fait distincte de celle qui se pose ici; je suis simplement forcé de constater qu'il a, beaucoup plus qu'un sauvage, l'attitude et la figure d'un débiteur.

     

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    VIIIème millénaire avant J.C, Invention de l'agriculture...

               

     

    Sa dette envers la société est à peu près proportionnée à l'intensité de sa vie: s'il vit peu, il doit relativement peu; mais s'il profite des nombreuses commodités que ses contemporains, les ancêtres de ces derniers et les siens propres ont accumulées à nos services, eh bien ! sa dette augmente dans la même large proportion. Mais, dans un cas comme dans l'autre, il n'y a point à espérer de la solder: quelque service que rende un individu à la communauté, il peut être vénéré par ss successeurs, c'est-à-dire rangé au nombre des communs bienfaiteurs de la race, mais, au point du temps où nous sommes, il ne s'acquittera jamais envers les devanciers. Inventez le calcul différentiel ou le vaccin de la rage, soyez Claude Bernard, Copernic ou Marco Polo, jamais vous ne paierez ce que vous leur devez au premier laboureur ni à celui qui frêta la première nef. A plus forte raison le premier individu venu et, comme on dit, l'Individu, doit-il être nommé le plus insolvable des êtres.

    Mais, de tous ces individus, le plus insolvable est sans doute celui qui appartient à la civilisation la plus riche et la plus précieuse. S'il y a donc une civilisation de ce genre, ses membres, débiteurs par excellence, pourront tous se définir par ce caractère.

    Nous devrions, je crois, protester contre une erreur assez commune du langage. On dit très indifféremment la civilisation et les civilisations. Non, cela n'est point la même chose du tout. Il y a en Chine une civilisation: c'est-à-dire un capital matériel et moral que l'on se transmet. Il y a des industries, des arts, des Sciences, des moeurs. Il y a des richesses, des monuments, des doctrines, des opinions, des qualités acquises favorables à la vie de l'être humain. Même phénomène aux Indes, au Pérou, si on le veut; à certains égards, au fond de l'Afrique, où se fondèrent des royautés puissantes, et jusque dans les îles de l'Océanie. Ce qui est exceptionnel, sur la planète, ce n'est peut-être pas un certain degré de civilisation, mais plutôt une certaine sauvagerie. L'homme est conservateur, accumulateur, capitalisateur et traditionaliste d'instinct. Quelque développées que soient pourtant ces différentes civilisations, elles ne sont pas, à proprement dire, la Civilisation.

     
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    Pyramide maya du Kukulkan (Mexique)

               

     

    La Civilisation ne sera définissable que par l'histoire. Il y eut un moment, dans les fastes du monde, où, plus inventif et plus industrieux qu'il ne l'avait jamais été, l'homme s'aperçut néanmoins que tant d'art s'épuisait en vain. A quoi bon, en effet, majorer le nombre des biens et la quantité des richesses ? Toute quantité est susceptible d'accroissements nouveaux, tout nombre d'une augmentation indéfinie. Le merveilleux, le sublime, le grandiose ou l'énorme, tout ce qui dépend de la quantité ou du nombre des éléments utilisés, ne peut promettre à l'avidité de l'homme que déception. Une tour ou une colonne de cent pieds peut être haussée de cent autres pieds qui, eux-mêmes, peuvent être multipliés de même manière.  Qu'est-ce donc que ces progrès tout matériels ? Ni en science, ni en art, ni même pour les simples commodités de la vie, cet amas de choses n'est rien. Plus il s'enfle, plus il excite en nous, désespérant, nos désirs.

    Un poète, un pauvre poète tard venu dans un âge de décadence et qui assistait à la baisse de la Civilisation, Baudelaire, n'a pas mal défini la nature insatiable d'un désir qui essaye de se satisfaire par le nombre de ses plaisirs:

    La jouissance ajoute au désir de la force,

    Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais,

    Cependant que durcit et grandit ton écorce

    Tes branches veulent voir le soleil de plus près.

    Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace

    Que le cyprès...?

    Les vers sont assez médiocres. Le sentiment est vrai, l'idée est profonde. Oui, le désir grandira toujours et, avec lui, la peine,, le déboire et l'inquiétude. Les civilisations, en imposant la dette à l'homme, ne lui promettront cependant qu'une course absurde et sans fin jusqu'à ce qu'il éprouve le sentiment de 'l'infinie vanité de tout", comme disait l'infortuné Léopardi.

     

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  • Raconté par l'actualité, l'échec du merveilleux système: le déficit de l'Etat passe de 66 à 143 milliards...

               A ce niveau-là, ce n'est plus du déficit, ce n'est plus vivre à crédit, c'est tout simplement: du vol. Toutes les personnes sérieuses et compétentes savent bien que, si l'on voulait vraiment retrouver une situation saine, il faudrait soit rembourser, soit -pour libérer l'Eta de sa dette- faire de l'inflation. Mais qu'est-ce que c'est que l'inflation, outre les risques qu'elle comporte, qu'une forme légalisée de vol des gens, des petits contribuables de base, qui, en définitive payent les erreurs, les incapacités, l'incurie et les folies de leurs mauvais gouvernants ?

                Ces chiffres aussi, vertigineux et ahurissants, après les promesses mirobolantes de régénération au nom desquelles on a installé le Totalitarisme et pratiqué le Génocide; ces chiffres, donc, nous disent eux aussi l'échec du merveilleux système.....

    deficit 1.jpg
    A ce stade là, s'agit-il toujours de déficit(s) ?...
    La situation ne pose-t-elle pas, tout simplement, le problème de la capacité du système à gérer (?) les choses ?.....

                   On peut, évidemment, prendre les choses du bon côté, et lire -ou relire- avec philosophie le court extrait suivant, tiré du Diable rouge, la pièce d'Antoine Rault, dans laquelle on entend ce dialogue entre Colbert -en phase ascendante...- et le cardinal Mazarin, en fin de course.

                   Si le propos peut évidemment ramener à la situation d'aujourd'hui, force est tout de même de constater que la république idéologique - qui trouve ses fondements dans la Révolution- a littéralement pulvérisé les dépenses et les déficits que l'on connaisait du temps de la Royauté. Et qu'elle a fait, en matière de dépenses, de gabégie et de déficits, mille millions de fois mieux -c'est, évidemment, pire que nous voulons dire...- que les Rois !.....

                   Maurras et Bainville ne disaient-ils pas que les révolutions prolongent au moins autant qu'elles n'innovent: là, chapeau bas...

    -Colbert: Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J'aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou.

    -Mazarin: Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de  dettes, on va en prison. Mais l'Etat, L'Etat, lui, c'est différent. On ne peut pas jeter l'Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.

    -Colbert: Ah, oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

    -Mazarin: On en crée d'autres.

    -Colbert: Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.

    -Mazarin: Oui, c'est impossible.

    -Colbert: Alors, les riches ?

    -Mazarin: Les riches non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.

    -Colbert : Alors, comment fait-on ?

    -Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches. Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser. C'est un réservoir inépuisable....

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  • Contre les idéologies: en réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système, très rapide survol d

    En guise de conclusion....

              Arrivés à ce stade de notre raisonnement, faisons une sorte de petite pause, et convenons qu'il est -somme toute- assez amusant de constater qu'en réalité les choses ne se passent pas tout à fait, et même pas du tout, comme le souhaitaient -et comme prétendaient les organiser- nos idéologues de gauche et d'extrême gauche.

              Et la vie dans les banlieues, dans les cités, n'est pas toujours -loin s'en faut- un long fleuve tranquille....

    violences banlieues sego.jpg

              Il est plus facile de casser que de construire: ils en font l'expérience aujourd'hui ! Avec leur machine de guerre contre l'identité française qu'est l'immigration, ils pensaient avoir trouvé une arme imparable: nous étions tous sommés d'accepter sans rien dire la déferlante migratoire, sous peine d'être taxés de racisme, infamie suprême ! Et, nous venons de le voir, pour donner une pseudo légitimité, pseudo historique et pseudo scientifique à leur mauvais coup contre la Nation, ils ont concocté cette histoire abracadabrante de vagues migratoires successives ayant constitué la France.

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    On m'appelait "Douce France"...

               A chacun sa chimère: pour Staline, c'était la classe ouvrière, pour Hitler, c'était la pureté de la race aryenne, pour nos bobos/gauchos/trotskos (sans oublier les cathos de gauche, en un certain sens les pires...) c'est la pureté de l'immigré...!.

              Mais les choses prennent une autre tournure: on se souvient, par exemple, de la phrase de Ségolène Royal, en visite aux Antilles: "Je serai la Présidente de la République de la France métisse". En parlant ainsi, elle semblait émettre le souhait d'une sorte de nouvelle société (1) qui ressemblerait, en gros, à ce que l'on peut observer au Brésil, pays où s'est effectivement réalisé un métissage important, mais loin cependant d'être total.

               Cependant, si le souhait de Ségolène et des bobos/gauchos/trotskos est de voir se métisser les populations dont ils favorisent et organisent massivement la venue en France, les dites populations ne réagissent pas forcément comme les idéologues l'avaient prévu. Si un nombre non négligeable d'immigrés ont une conduite correcte, et ne posent pas de problèmes particuliers, on est bien obligé de constater qu'à l'inverse, un nombre -lui aussi non négligeable- d'immigrés se tient mal et, justement, pose problème. Et, dans ce cas-là -malheureusement fréquent- les populations concernée s'ignorent, au mieux; se haïssent et se combattent, au pire.... 

               Elles s'ignorent ?: après un lycée musulman, on annonce un lycée Sikh ! bientôt, pourquoi pas, un lycée tamoul, un autre taoïste, hottentot, inuit...et quoi encore ? 

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    Septembre 20007: deux bandes ethniques s'affrontent dans l'Essonne:
     l'une vient de Saint-Michel-sur-Orge, l'autre de Sainte-Geneviève-des-Bois....

               Elles se haïssent ? Voyez le Gang des barbares, de Youssef Fofana, à l'origine du massacre d'Ilan Halimi; ou les propos de la Tribu Ka; ou les violences inter-ethniques; ou l'explosion des violences entre les jeunes "pro-juifs" et les jeunes "pro-palestiniens", dont on voit bien qu'elles sont le fait d'une importation récente de populations sensibles au conflit israélo-palestinien, et qui viennent implanter chez nous un conflit et une haine qui ne nous concernent pas directement, dans lequel nous ne sommes pas directement impliqués; voyez, partout, la guerre entre gens du voyage et maghrébins; et ainsi de suite...

               Le constat est clair et net: le métissage souhaité par la gauche et l'extrême gauche ne se produit pas. Bien au contraire: les populations nouvelles s'affrontent et -comme au Liban- cohabitent tant bien que mal, en attendant le moment où -les mêmes causes produisant les mêmes effets- tout saute, à intervalles réguliers, et de plus en plus rapprochés !

               Voilà à quoi auront abouti les chimères de ceux qui, voulant "du passé faire table rase", n'auront réussi qu'à créer de nouvelles tensions et de nouveaux conflits, dans leur ardeur à détruire la France historique, créée, justement, et par définition, contrairement à leurs rêveries néfastes, par l'Histoire....

               Pour conclure ces trop rapides réflexions -mais il faut bien tâcher de ne pas être trop long !...- nous remettons ici le PDF expliquant notre position sur la prétendue diversité/diffférence, afin d'élargir le débat. En commençant ces réflexions, nous avons en effet pris du recul pour bien montrer dans quel contexte idéologique se situait le problème: au moment de conclure, il n'est peut-être pas inutile d'élargir aussi la vision, afin de bien mesurer l'importance des questions qu'elle soulève.

    RESF.jpg
    L'inévitable RESF, et toutes les Associations financées par nos impôts -sous forme de subventions- se sont mobilisées pour qu'Esmira, jeune Azérie, reste en France. Parce qu'elle est brillante, disent-"ils" !
     Mais c'est justement parce qu'elle est brillante -si elle l'est vraiment, et que ce n'est pas de l'intox-qu'il faut qu'elle rentre chez elle:
     son pays en a besoin.
    Laissera-t-on encore longtemps la mafia néo-colonialiste bobo/gaucho/trotsko planifier en grand
    le pillage des ressources humaines de la terre entière ?

                Car l'on verra que ces faiseurs de beaux discours, tenants auto-proclamés d'une soi disant générosité et ouverture aux autres ne répugnent pas à adopter parfois des comportements qui peuvent les faire apparaître -pêle-mêle et successivement- dans les faits, et très concrètement: anti-démocrates, racistes, sexistes et discriminants, néo-colonialistes, intégristes de leur religion, complices actifs des mafias du trafic de chair humaine, ces négriers des temps modernes....

                Diversité ? Différence ? Entre tartufferie et piège mortel.pdf

    (1) : C'est ce que chante un fidèle soutien de Ségolène: "Je suis métis, mélange de couleurs..." etc...

  • Sur-administration, l'une des plaies du Système : de la guéguerre picrocholine socialiste, à Marseille, à l'exemple ”ver

            Ce pauvre gouvernement, on ne sait plus trop s’il fait peine ou s’il fait sourire, dans sa quête désespérée de quatre sous par ci, de cinq centimes par là… Bien sûr, François Fillon a raison de vouloir trouver des ressources nouvelles – et, dans son cas, des ressources tout court… - mais, enfin, le nœud du problème est bien - pour une bonne part - dans ces mal-gérances multiples et additionnées du Système qui, telles un millefeuille de folies empilées les unes sur les autres a condamné le-dit Système à l’état calamiteux de ses finances dans lequel il se trouve, aujourd’hui, par sa propre faute.  

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     Et si on "supprimait" Guérini ?

    Politiquement, s'entend, bien sûr, en supprimant cet échelon parasite, donc nuisible, entre les Communes/Communautés urbaines et les Régions qu'est cette autre exception française : le Département ?

    On ferait de sacrées économies... 

            La France est un grand pays riche, mais mal géré, qui mérite mieux que son état actuel : on reparlera de ces autres plaies majeures que sont les 35 heures (quelques vingt milliards par an, ou plus, tout de même…) et l’immigration : la « clandestine » étant évaluée à 5 milliards d’euros par an, et la « légale » entre 40 milliards par an, pour les uns et, pour d’autres, comme Laulan, jusqu’à 75 milliards ; toujours par an…. La France dispose donc bien de larges marges de manœuvre…..

            On s’en tiendra aujourd’hui à cette plaie plus ancienne que les deux autres, et congénitale au Système, et ce dès son origine et de par ses fondements, comme le regretté Jacques Marseille avait eu le culot de le dire sur LCI (un culot politiquement très incorrect, comme dirait Sévillia…).

            Et on s’y tiendra en partant de l’actualité la plus immédiate : à partir de deux infos, en provenance, l’une de Marseille, l’autre, d’Alsace.

            A Marseille, que se passe-t-il ? : on touche à l’absurde ; les socialistes ont touché le fond, mais creusent encore !.... une guéguerre aussi picrocholine que grandguignolesque a éclaté entre Guérini, président socialiste du Conseil général et Eugène Caselli (socialiste lui aussi), président par défaut (1) de la Communauté urbaine. On sait que Guérini, en délicatesse avec la Justice, a déclaré qu’il acceptait de démissionner si tous les membres du PS condamnés (à commencer par Harlem Désir, qui lui faisait la leçon…) en faisaient autant : il y aurait beaucoup de places vides dans l’appareil du PS : ambiance ! Donc Guérini nous refait son petit Mac Mahon – « J’y suis, j’y reste… » - et dit a son ex-copain Caselli : puisque c’est comme ça, et que tu m’as lâché, tu n’auras plus un sou du Conseil général pour ton tramway. Eh, oui, "ça se passe comme çà", au PS, à Marseille: c’est beau la démocratie, et le respect des citoyens qui, eux, le voudraient bien, ce tramway : d’abord pour se déplacer, non pas un peu mieux mais un tout petit peu moins mal ; et puis aussi parce qu’ils l’ont très largement payé, par le biais d’impôts locaux déjà au-delà du raisonnable, et qui foncent vers le confiscatoire à la vitesse du TGV lancé à son allure de pointe…

            Voilà où on en est, donc, à Marseille, en ce moment, dans le marigot du Pays légal local. La seule question est : est-ce plus minable qu’absurde, ou l’inverse ? 

            On en vient à se dire : et si l’on "supprimait" Guérini ? "Supprimer" politiquement s’entend, bien sûr : n’allez pas croire que nous lançons un appel au meurtre. Mais supprimer sa fonction en supprimant un échelon - le départemental - dans notre administartion. D’autant plus que l’idée de "supprimer" le Conseil général, donc le Département (2), n’est pas du tout nouvelle. Mais elle vient de prendre un relief particulier avec la seconde info dont nous parlions au début, et qui, elle nous vient d’Alsace.

            Là, on apprend qu’après une consultation locale, on va proposer de fusionner les trois collectivités (deux Départements et une Région) pour n’avoir plus qu’un appareil de direction. Elle est évidemment là, la solution ; et le bon sens avec : trois entités pour une Province, c’est deux de trop. Et ce qui est valable pour l’Alsace est, bien sûr valable pour toute la France. Imaginons un seul instant le gain d’efficacité et l’économie engendrée par ce passage de 3 à 1 ; puis étendons-le à la France entière : s’il n’y a pas là un gisement inexploité de plusieurs dizaines, de plusieurs centaines de milliards, on veut bien être pendu… Comparons, par exemple, la Bavière et, au hasard, la Provence ou l’Aquitaine ou Midi-Pyrénées. En Bavière, certes, un gouvernement local complet, mais un seul. En Provence, ou en Aquitaine, ou en Midi Pyrénées, respectivement 5, 6, 8 préfectures. Plus les Préfectures maritimes et les Présidences régionales. On multiplie par le nombre de Régions françaises, et l’on se demande pourquoi Fillon va grappiller trois misérables petits sous de ci, de là, en surajoutant de nouvelles usines à gaz au nombre importantissime qui existe déjà, alors qu’il a, à portée de main, pourrait-on dire, tout simplement des milliards. Des centaines de milliards. Une vraie caverne d'Ali Baba.....

            A-t-on déjà vu un mammouth gagner le 100 mètres haies ? Mais il n’y a pas qu’en sport que la sveltesse et la minceur sont un atout : les Allemands, nous le disent tous les jours, et avec eux les pays mieux gérés que nous, parce que moins corsetés, moins sur-administrés, bref, moins étouffés par une bureaucratie aussi "hénaurme" - comme dirait Flaubert - qu'inefficace, paralysée par son propre poids, et paralysante....

            On en revient, comme d’habitude, au politique, car, comme le disait Jacques Marseille, il y a le clientélisme, inhérent au Système, tel qu’il fonctionne à l’heure actuelle…. 

    (1)    : nous disons « par défaut » car, au Conseil de la Communauté urbaine, la droite est majoritaire ; comme – en voix - dans la Région, d’ailleurs : mais dans l’une comme dans l’autre - c’est beau, la démocratie… -  les minoritaires ont tous les pouvoirs, les majoritaires, aucun ; mais, bon…

    (2)   : le Département, cette invention révolutionnaire pour conçue pour "casser" les histoires locales, les traditions, les solidarités naturelles, bref, tout ce qui s’opposait à l’uniformisation et au nivellement étatique voulu d’en haut, et par en-haut, par les révolutionnaires idéologues…. …

  • La maison squattée de Théoule, symbole du Système en folie, du Système de folie...

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    Ils ont enfin récupéré leur maison...

    Finalement, c'est parce qu'il a commis des "violences conjugales" sur sa femme qu'Abdallah Z. a été sorti de la maison qu'il squattait, rendue à son légitime propriétaire qui a trimé toute sa vie pour se l'offrir.
    Sinon, le voleur serait encore là, protégé par une loi pourrie d'un Système pourri, qui favorise la délinquance au détriment de l'honnêteté.
    Maître Émilie Bender (l'avocate de la femme qui occupait la maison) est venue "pleurer" que la famille se trouve "dans une situation de détresse sociale". Rappelons à cette avocate complice qu'il y a bien deux ou trois milliards de personnes, sur terre qui se trouvent dans une situation de détresse sociale, et même bien pire que celle de ce voleur d'Abdallah Z.
    Et bien sûr la "baveuse" (comme on dit dans les polars) n'a pas un mot pour les "dépossédés". Elle accuse même la France : "les pouvoirs publics ne proposent aucune solution alternative" ! En somme, salauds de pouvoirs publics, salauds de Français ! C'est ça ? .
    Nous, on en a une de solution pour la baveuse et les voleurs :
     
    Que tous les Abdallah Z. aillent squatter des maisons d'élus du Système ou de personnalités bobos/gauchos/trotskos pro-migrants : là, vous verrez, la loi qui protège la délinquance changera, et très très vite !...
    lafautearousseau
  • NOTRE COMBAT : LE SYSTÈME CHANGE LE PEUPLE, CHANGEONS DE SYSTÈME ! (1/2)

    bouquet.jpgHier, dans un premier temps (c'est-à-dire à partir de 1875), le Système a peu à peu "changé" le Peuple français, en lui distillant une Histoire fausse et tronquée par le biais du Ministère de l'Instruction publique, devenu celui de la des-Éducation nationale. En le coupant de ses Racines Historiques et Spirituelles, dans le but avoué de construire des enfants "sans Roi et sans Dieu" (le mot est de Jules Ferry), ce Ministère n'a pas eu en vue, prioritairement,  l'éducation des enfants, mais d'abord et avant tout le militantisme pur et dur, ultra sectaire de l'anti-christianisme, visant à "changer" le Peuple, dans son mental, dans son Esprit...

    lfar viviani.jpg

    Aujourd'hui, cette sale besogne achevée - et, hélas, en très grande partie réussie... - le Système passe à une seconde étape, celle du "physique" à proprement parler (après le "mental") : avec l'immigration massive ininterrompue depuis 1975, imposée à un Peuple Français jamais consulté 

    LE SYSTEME CHANGE LE PEUPLE !

    Pour éviter l'effacement/dissolution de la France traditionnelle

    CHANGEONS DE SYSTEME !

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  • NOTRE COMBAT : LE SYSTÈME CHANGE LE PEUPLE, CHANGEONS DE SYSTÈME ! (2/2)

    bouquet.jpgBien que fausse, la croyance en l'aptitude de la salamandre à pouvoir vivre dans le feu est largement répandue. A l'inverse, et à l'image de cet animal dans l'inconscient collectif, la République idéologique, elle, totalitarisme née des nuées des Encyclopédistes et des Révolutionnaires, vit fort bien dans l'Argent et de l'Argent.

    Que l'on peut appeler aussi, dans un langage plus châtié,  "la Fortune anonyme et vagabonde" (comme le faisait L'Action française) ou, plus prosaïquement, "la Finance, le fric".

    1. Elle en vit car, avec sa sur-administration, elle ruine le Peuple en absorbant une grande part des richesses qu'il produit, stérilisant ainsi pour son copinage/coquinage des sommes considérables, qui pourraient être bien mieux employées dans la Recherche et les investissements d'avenir, productifs et créateurs d'emplois...

    2. Elle en vit aussi en redistribuant des sommes non moins considérables à des organismes, associations, structures diverses qui n'ont d'autre but que de pérenniser le Système - dont elles sortent sans fin - en se pérennisant elles-mêmes : ces "associations lucratives sans but" qui, par leur nombre et leurs ramifications, finissent par peser sur "le politique" et contribuent à former, précisément, cet écheveau de forces nocives, malsaines et malfaisantes, que nous appelons "le Système"...

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    Notre raison d'être et notre originalité, ce qui fonde notre légitimité, c'est de remonter inlassablement à la source unique de tous nos maux et, plutôt que de croire en d'illusoires changements de personnes ou de partis, dire et redire sans cesse aux Français que ce sont les causes du mal qu'il faut combattre, et non, seulement, ses conséquences :

    CE SYSTÈME DÉCLASSE, RUINE, AFFAIBLIT LA FRANCE.

    IL FINIRA PAR LA TUER.

    LA SEULE ACTION POLITIQUE QUI VAILLE, C'EST DE TUER CE SYTÈME

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  • Répliques sur France Culture : Qu'est-ce qu'un réac ? Alain Finkielkraut pose la question à Denis Tillinac et Laurent Jo

    Nouveau Document Microsoft Office Publisher.jpgBeaucoup de gens reprochent beaucoup de choses contradictoires à Alain Finkielkraut. A Gauche, d'être devenu réac, de sympathie pour le Front National, d'islamophobie; à Droite, d'avoir été maoïste, dans sa jeunesse; plus à Droite encore, son attachement à Israël, qui n'est pas le nôtre, ici. Son élection à l'Académie française, malgré une polémique houleuse, assez indigne, a néanmoins consacré sa vie de réflexion et d'écriture.   

    Nous ne partageons pas toutes les options, ni toutes les réactions d'Alain Finkielkraut. Nous ne lui reprochons pas son engagement initial à l'extrême gauche, puisqu'il en est revenu et puisque chacun le voit, ce n'est pas ou plus de la Droite que montent aujourd'hui les idées, les réactions intelligentes; en soi, nous ne sommes guère enthousiastes de sa défense de l'école républicaine, encore que ce qu'elle fut, à ses origines et pendant longtemps, vaut bien mieux que ce qu'elle est aujourd'hui; enfin, le soutien qu'il a souvent apporté à Israël, ne fera pas de nous de chauds admirateurs de cet Etat.

    Nous nous en tenons à l'essentiel qui, selon nous, est ailleurs : sa défense de notre langue, de notre littérature, de notre culture (et, d'ailleurs, de toute vraie culture), de l'héritage historique français, de nos racines, et, finalement, de notre identité profonde, aujourd'hui, en effet, malheureuse. Ce qui vaut bien, sans les dissimuler, de surmonter les divergences que nous pouvons avoir avec lui.

    Il nous revient en mémoire, à cet égard, l'attitude de Maurras envers Anatole France. Ce maître de sa jeunesse - qui avait formulé par la bouche des personnages de ses romans, une féroce et lucide critique de la Révolution - était, dans ses vieux jours, sous l'influence de son entourage, devenu cryptocommuniste. Maurras refusa toujours de le combattre et lui conserva son amitié : "Tout ce qu'on voudra, disait-il à ses amis, Anatole France a sauvé la langue française". Ce qui, pour Maurras, était essentiel.     

    Cela étant dit, nous mettons en ligne, ici, la dernière édition de l'emission Répliques, que Finkielkraut anime, chaque samedi sur France Culture. Thème ? "Qu'est-ce qu'un réac ?", question posée à Denis Tillinac, qui publie Du bonheur d'être réac, en débat avec Laurent Joffrin. L'entretien est remarquable et illustre, 52 minutes durant, l'opposition Réaction - Révolution. Reprochera-t-on (encore !) à Denis Tillinac d'avoir été gaulliste et chiraquien ? Son propos est pourtant au delà de ces catégories ! 

     

    Répliques

     

    Répliques

    par Alain Finkielkraut / Le site de l'émission / le samedi de 9h07 à 10h
     
    Qu’est ce qu’un réac ? 07.06.2014 - 09:07 - Invités :

    Denis Tillinac, écrivain, ancien président des éditions La Table Ronde et ancien journaliste
     
    Laurent Joffrin, journaliste et ancien directeur du Nouvel Observateur
     
     
     
     
     (52 minutes)
     
     
  • Une famille ”irrégulière” - et menteuse... - expulsée, c'est très bien. Mais, pour toutes les autres, qu'est-ce qu'on at

    immigration dehors.jpgEt qu'est-ce qu'on attend, aussi, pour passer au crible toutes les autorisations et tous les avantages accordés depuis les décrets Chirac/Giscard de 1975, et pour annuler tous ceux qui présentent des vices de forme et/ou des vices de procédure, ou qui sont bâties sur des déclarations incomplètes, insincères, fausses - donc mensongères...- : les annuler, annulant, du coup, tout ce qui a été octroyé avec, notamment la nationalité et tout ce qui en découle...

    Allez, au boulot, Manu !

  • Le discours de Marine Le pen, ”national-socialiste” ? Mais qu'est-il arrivé à Jean-Claude Mailly ?.....

            Il l'a dit, sans le dire, tout en disant que cela ne voulait pas dire ce que pourtant - de toute évidence - cela voulait dire..... Bref, Jean-Claude Mailly ne veut pas rencontrer Marine Le Pen, parce que - dit-il - "le national-socialisme" n'est pas sa "tasse de thé".

            Comme quelqu'un qui s'enfonce dans des sables mouvants, et qui s'enfonce d'autant plus qu'il se remue frénétiquement, Jean-Claude Mailly a cafouillé un peu plus et aggravé son cas en précisant qu'il ne comparaît pas le FN aux nazis : pourquoi, alors, avoir tenu un tel propos, aussi misérable que scandaleux ?

           Nous ne nous faisons pas, ici, les avocats de Marine Le Pen, qui est assez grande pour se défendre toute seule. Nous nous bornerons simplement à constater que Jean-Claude Mailly qui voit du national-socialisme là où il est difficile d'en voir ne voit pas l'horreur là où elle est facile à voir : il n'a semble-t-il, jusqu'ici, manifesté aucune réticence à rencontrer des Mélenchon, des Buffet, des Besancenot et autres, qui n'ont jamais manifesté ni le moindre rejet ni la moindre condamnation du marxisme-léninisme, qui est pourtant bien la pire entreprise d'asservissement et de destruction méthodique de la personne humaine que la terre ait jamais connue.

           Une arme de destruction massive, en quelque sorte.

           On ne sait pas si le marxisme-léninisme est "la tasse de thé" de Jean-Claude Mailly, mais on sait bien que, ce lundi 9 janvier, il a perdu une bonne occasion de se taire, et qu'il a terni son image d'une façon probablement irrattrapable. Il a "dérapé", comme disent les journalistes engagés (à gauche, évidemment...) dans leur jargon.... 

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    Aux "Hypocrites associés".....

  • Réflechir sur - et à partir de - l'art contemporain : cela donne 52 minutes chez Finkielkraut : Qu'est-ce que l'hubris ?

    (émission Réplique du 16 juin 2012, sur l'art contemporain....)


    http://www.franceculture.fr/emission-repliques-qu-est-ce-que-l-hubris-2012-06-16

     

    hubris,jean clair,mattei

    Gallimard, 189 pages, 27 euros

     

    hubris,jean clair,mattei,finkielkraut

     Sulliver, 210 pages, 18 euros

  • Samedi 20 février, le prochain Cercle de Nice Royaliste: Qu'est-ce-que l'Identité Nationale ?”...

     Le Prochain Cercle aura lieu durant la trève du Tournois des 6 Nations! (on pense à tout !)

    Il se tiendra à l'endroit habituel, aux HUSSARDS BLEUS, à l'angle de la rue de France et de la rue Saint-Philippe à Nice, le samedi 20 février à 18h30.

    Cette conférence dont le thème est "Qu'est ce que l'Identité Nationale" sera animée par Xavier.

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    La fin du grand débat sur l'identité nationale voulu par le président Sarkozy et confié par celui-ci à Eric Besson est pour nous l'occasion de reprendre et d'approfondir la conception maurrassienne de la nation et de la nationalité.

    Cette conférence sera suivie d'un débat-apéritif, ainsi que, pour ceux qui le souhaitent, d'un repas convivial.

                                                            Cercle de Nice Royaliste : http://lesroyalistesnicois.hautetfort.com/