UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Retour du christianisme au Maghreb ? Le Christ s'est arrêté à Tizi Ouzou...

            Depuis la fin du XXe siècle, un mouvement qui semble irrépressible, en particulier au Maghreb mais aussi dans le reste du monde arabe et même en Occident, conduit de plus en plus de musulmans à tourner le dos à l’islam pour rejoindre la religion de Sidna Aïssa – autrement dit de « Notre Seigneur Jésus ».  

            Au Maroc et en Algérie comme dans la discrète Tunisie, on parle de milliers de convertis au christianisme chaque année.... 

     

    islam,christianisme,kabylie,maghreb,christ 

    352 pages, 22 euros

            L’œuvre d’un ou de plusieurs réseaux d’évangélisateurs en quête de nouveaux adeptes ? Une réaction face à certaines évolutions en terre d’islam et notamment à la montée de l’islamisme ? Des candidats à l’exil qui n’hésitent pas à « vendre leur âme » ?. Des conversions troublantes de sincérité ?

            Cet ouvrage de Salah Guemriche propose une enquête sur ce phénomène nouveau aux multiples facettes. Et qui, au fur et à mesure qu’il prend de l’ampleur, suscite régulièrement l’émoi en terre d’islam, où les autorités comme les familles portent un regard pour le moins suspicieux sur les « apostats ».

     

            Une enquête qui a conduit l’auteur, un Algérien qui réside en France depuis plus de trente ans, dans son pays d’origine, tout particulièrement en Kabylie. Mais aussi dans les autres pays du Maghreb, en Espagne – notamment en Andalousie – et dans plusieurs régions de France. Ce qui lui a permis de recueillir, et de rapporter ici, de nombreux témoignages de convertis pour illustrer son propos

     

     

            Ajoutons à ceci, pour être le plus complet possible, le billet de Samuel Pruvot, dans Famille chrétienne n° 1725 (du 5 au 11 février 2011) : FC TIZI OUZOU.jpg

  • Les vraie causes des violences, et de ”la” violence, à l'Ecole...

                Islam a tué Hakim... Comme d'habitude, les représentant de certains syndicats et certains hauts fonctionnaires, vont nous expliquer -alors que c'est faux et archi-faux, et que c'est tout simplement un mensonge de bas étage- que « c'est une tragédie, certes, mais que cela reste un événement isolé, que rien ne permettait de prévoir », que « la violence à l'école est simplement le reflet de la violence dans la société », et que « c'est uniquement à cause du manque de moyens matériels » que cette tragédie s'est produite.

                Comme d'habitude on va nous redire que les deux lycéens étaient de forts brillants élèves: comme l'a dit Zemmour à Benchetrit, "avec vous, la banlieue c'est Normale'Sup... Vous feriez mieux de lire les livres des professeurs qui y enseignent et qui témoignent...", ce à quoi Benchetrit a répondu par un splendide et consternant "Peu importe !: on était chez Ruquier, tout de même, il y a des témoins.... Comme disait Rousseau, "Ecartons les faits...", c'est tellement facile ! Sauf que, à force d'être écartés, les faits, qui sont têtus, finissent par se venger.

                Et on a la violence qu'on voit, qui ne vient évidemment pas d'un manque de moyens, mais de l'idéologie...

                Un constat d'ensemble que résume fort bien Vincent Laarman: "L'autorité des professeurs a été sciemment démolie depuis plusieurs dizaines d'années; la hiérarchie de l'Education nationale ne soutient pas toujours les professeurs comme elle le devrait; l'absence de critères clairs de discipline dès les petites classes nuit au développement harmonieux des enfants, qui n'intègrent pas assez les notions d'autorité, de respect et de devoirs; les classes hétérogènes, le collège unique, le passage automatique d'une classe à l'autre et le bac pour tous nuisent FORTEMENT à la crédibilité des professeurs et de l'institution scolaire dans son ensemble...."

  • Un remaniement, et une disparition que l'on ne regrettera pas

    S’il y n’y avait, comme cela semble vraisemblable, qu’un seul fait vraiment positif dans le remaniement qui vient de s’opérer, c’est, à l’évidence, la suppression du secrétariat d’état aux droits de l’homme, parce qu’il avait été immédiatement et essentiellement perçu comme le droit, pour tout le monde, et naturellement, avant tout, pour la France, grande donneuse de leçons, en la matière, de s’occuper des affaires des autres, de juger leur capacité à pratiquer, chez eux, les règles de la démocratie et d’exiger de leur part mille autres choses encore qui ne nous regardent pas.

    1252765083 copie.jpg

     Comme toujours, en pareil cas, ce « moralisme » n’est productif d’aucun résultat, si ce n’est les rebuffades et l’inimitié des pays auxquels on prétend l’imposer et qui ont de fort bonnes raisons de nous prier de nous mêler de nos affaires et de balayer devant notre porte. Le pays qui a guillotiné son roi et sa reine, martyrisé un dauphin innocent promené des milliers de têtes sanglantes au bout de ses piques, qui a décrété en termes fort nets le génocide vendéen, dont un souverain a déclaré, à propos des jeunes Français envoyés se faire tuer dans des guerres sans issue, qu’il avait « deux cent cinquante mille hommes de rente », un pays qui chante encore aujourd’hui un hymne national où l’on appelle de ses vœux, curieuse notion, « qu’un sang impur abreuve nos sillons », est-il fondé à s’ingérer dans les affaires des autres, fussent-ils arabes, africains, russes ou chinois ? Il s’expose surtout, tout simplement, à se faire renvoyer dans ses cordes.

    C’est ce qui nous est arrivé avec le secrétariat d’état confié il y a deux ans à Rama Yade. Et c’est même ce dont s’est aperçu Bernard Kouchner, bien qu’il ait ainsi lui-même contredit et démenti l’engagement de toute sa vie en faveur du funeste « droit d’ingérence ».

    caricature.jpg

     

                 Le secrétariat d’état aux droits de l’homme nous a coûté relativement cher, ces deux dernières années. Il a vécu. Il n’y a vraiment aucune raison sérieuse de pleurer sa disparition.
  • Rire ou sourire un peu....

                Tous en piste, voici les dix candidats en compétition pour le prix de la phrase politique la plus drôle de l'année....

                - Jean-Louis Borloo / «Sarkozy, c’est le seul qui a été obligé de passer par l’Elysée pour devenir Premier Ministre»

    GALERIE.jpg

                - Xavier Bertrand : «Le Parti socialiste est un parti sans leader. François Bayrou est un leader sans parti. Ils sont faits pour fusionner»

    GALERIE 1.jpg

     

                - Patrick Devedjian : «Je suis pour un gouvernement d'ouverture, y compris aux Sarkozistes, c'est tout dire.»

    GALERIE 3.jpg

     

                - Ségolène Royal : «Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit»

    GALERIE 2.jpg

     

              - Nicolas Sarkozy : «Je ne suis candidat à rien»

    GALERIE 4.jpg
     
                - Bertrand Delanoë : "Le vrai changement pour le PS, ce serait de gagner"
     
    GALERIE 5.jpg
     
     
                - Jean-François Coppé :«Tu as prévu de filer les clés de l'UMP à Xavier Bertrand ? Tu devrais en garder un double»
     
    GALERIE 6.jpg
     
     
                - Jean-Pierre Raffarin : «Le tour de taille n'est pas un handicap au Sénat»
    GALERIE 7.jpg
     
     
     
                - Michel Rocard : «Le PS est mal portant ; et comme je respecte les hôpitaux, je baisse la voix comme on doit le faire quand il y a un malade dans la place»
     
    GALERIE 8.jpg
     

                - Christine Albanel : «Mes cheveux raccourcissent au fur et à mesure que mon expérience croît»

    GALERIE 9.jpg
  • Michel Godet parle de l'Université... (1/3)

                Nous parlions récemment du bon sens de ces jeunes (1), de plus en plus nombreux -et c'est tant mieux...- qui préfèrent, après leur Bac, s'inscrire dans des filières sélectives, plutôt que d'aller s'enfermer dans des Facs où ils risquent d'être les otages des gréviculteurs.

                Voici, pour illustrer notre propos, trois extraits dans lesquels, au cours d'entretiens qu'il a eu avec des journalistes, Michel Godet (auteur du Courage du bon sens, dont nous avons parlé....) revient sur ces sujets....

      (1) : Voir la note "Le bon sens et le réalisme, meilleures antidotes aux errements dûs à l'idéologie ?.....", dans la Catégorie "Education".

         (sur le conflit qui oppose la ministre et les enseignants-chercheurs)

                      ".....Je ne décolère pas. Avec ce mouvement qui dure, les enseignants se tirent une balle dans le pied. Ils sabordent l'université, alors qu'ils savent qu'elle va mal, notamment dans les filières de sciences humaines. Il y a une désaffection à son égard : cette année, dans leurs vœux d'orientation, il y a 25 % de lycéens de terminale en moins qui ont choisi la fac.

                      Les bons élèves de terminale optent désormais pour des filières sélectives, ils vont en prépa ou en prépa intégrée, ils font des écoles d'ingénieurs, de commerce, ou se dirigent en IUT. Ils ne choisissent l'université qu'en dernier recours, au point qu'il n'y a plus de bons étudiants à l'université.

                      Et, incroyable paradoxe, les meilleurs professeurs, eux, sont recrutés par de grandes écoles non pas pour enseigner, mais pour écrire dans des revues hyperspécialisées et faire progresser ces établissements dans les classements internationaux comme celui de Shanghaï. On marche sur la tête...." (à suivre...)

  • Michel Godet parle de l'Université... (2/3).

              Nous parlions récemment du bon sens de ces jeunes (1), de plus en plus nombreux -et c'est tant mieux...- qui préfèrent, après leur Bac, s'inscrire dans des filières sélectives, plutôt que d'aller s'enfermer dans des Facs où ils risquent d'être les otages des gréviculteurs.

                Voici, pour illustrer notre propos, trois extraits dans lesquels, au cours d'entretiens qu'il a eu avec des journalistes, Michel Godet (auteur du Courage du bon sens, dont nous avons parlé....) revient sur ces sujets....

      (1) : Voir la note "Le bon sens et le réalisme, meilleures antidotes aux errements dûs à l'idéologie ?.....", dans la Catégorie "Education".

             (s'il faut pousser les enfants à décrocher un diplôme universitaire)

                 ".....Hélas, certaines universités délivrent des assignats en guise de diplômes, car elles veulent tout simplement fidéliser leurs étudiants pour maintenir leurs effectifs, leur enseignement et surtout leur budget. Ceux qui souffrent le plus de ce grand gâchis, ce sont évidemment les étudiants des milieux populaires, qui restent bien plus nombreux à l'université que ceux des milieux aisés et n'ont pas les moyens de se payer des écoles à 7 000 euros par an.

                 Savez-vous que les étudiants les plus favorisés sont deux fois moins nombreux en proportion dans la jeunesse, mais dix fois plus nombreux dans les filières sélectives de notre pays ? Pis encore, les entreprises mais aussi les administrations se méfient de plus en plus des frustrés et des aigris qui, après avoir accumulé les années de fac, déplorent ne pas trouver de poste à leur mesure.

                 Un diplôme n'est pas une formation professionnelle. Il faut au plus vite créer des numerus clausus dans des filières sans débouchés, comme Staps (sports, ndlr) ou psycho. Arrêtons le gâchis et la sclérose du système....."

  • Un maire contre tous les totalitarismes...

                Philippe Pennezec, maire UMP du Plessis-Robinson, a inauguré une statue, L'Homme libre, dédiée aux "victimes de tous les totalitarismes du XXème siècle", après avoir projeté le Katyn, d'Andrezj Wajda.

                Il a bien précisé qu'il voulait condamner aussi bien le nazisme que le communisme: on finissait par être un peu saturés des condamnations du seul nazisme, le communisme échappant souvent (trop souvent...) aux dites condamnations, opprobres et flétrissures...

                 Philippe Pennezec a le cran de prendre ainsi à rebrousse poil les tenants d'une certaine amnésie officielle, qui pensent que l'on peut condamner indéfiniment un totalitarisme (le nazisme, qui doit l'être évidemment) en ne disant jamais un traître mot contre l'autre, son frère jumeau, le marxisme-léninisme, qui doit l'être tout autant que lui : où est leur logique, où est leur cohérence ? Ce n'est pas si vieux: tout le monde se souvient qu'en février 1976 Jacques Chirac, alors premier ministre pour quelques mois encore, avait refusé à Léonid Plioutch de "dénoncer les crimes contre l'humanité perpétrés par le régime soviétique". Sans parler de la grandiose déclaration de Giscard, le jour de la mort de Mao, en septembre de la même année (décidément...) où notre (!) président appela celui-ci un phare de l'humanité !...

                Au moins, au Plessis Robinson, les choses sont claires : les totalitarismes du XXème siècle sont renvoyés dos à dos, et condamnés également; et pas l'un sans l'autre.

                Restera encore à établir la filiation de ces totalitarismes, et à remonter à leur source commune: la Révolution de 1789/1793...

  • Affaire Molex : le ton nouveau et le discours nouveau du gouvernement.

                La direction internationale -états-unienne- de l'équipementier automobile Molex a prévu de fermer fin octobre le site français de Villemur-sur-Tarn. Conciliation, médiation, rebondissements : le conflit dure depuis des mois.

                Face à l'attitude offensive des salariés – soutenus en paroles par Matignon – , les dirigeants de Molex ont fait mine d'ouvrir des négociations avec un groupe disposé à reprendre le site. Des négotiations qu'ils ont, depuis, rompues.

    molex.jpg

    C'est là qu'intervient le ministre de l'Industrie Christian Estrosi, et le ton nouveau, le discours nouveau que nous évoquons dans notre titre : le gouvernement étant prêt à financer intégralement le projet du repreneur, dit le ministre, "le seul obstacle est la position du groupe Molex qui, par son attitude particulièrement peu constructive ces derniers jours, bloque toute situation d'avenir pour le site". Au cours d'un "nouveau contact très tendu" au téléphone avec Eric Doesburg (directeur du développement de Molex), le ministre a invité ce groupe à "négocier de bonne foi avec le repreneur afin d'aboutir à un projet de reprise validé par les deux parties".

    Pourtant fort libéral d'habitude, Estrosi va jusqu'à annoncer : "Toute autre attitude du groupe Molex serait inadmissible pour le gouvernement français, qui en tirerait alors toutes les conséquences, notamment en demandant officiellement aux constructeurs automobiles français de suspendre immédiatement toute commande de matériel incluant des produits fabriqués par le groupe Molex."

    estrosi.jpg

    Il faut bien avouer que, depuis des années, on n'entendait pas un tel langage, ni en France ni ailleurs. On aurait immédiatement mis sur la touche quelqu'un qui aurait osé émettre des propos pareils, immédiatement taxés de protectionnisme ou d'on en sait quoi; et on en lui aurait d'ailleurs même pas permis de gravir les échelons, jusqu'au ministériat. Ce sera, au final, l'un des points positifs de la crise, que d'avoir permis et favorisé le retour des Etats, raisonnant dans le cadre des Nations et du Bien Commun. Cette forme de retour au réel est, en soi, positive.

    Reste bien sûr aux Etats, devant qui la crise ouvre un boulevard, à avoir la volonté durable, et surtout la force, de s'opposer vraiment à ce a quoi ils ont si longtemps laissé le champ libre. 

    Et là, on touche au problème institutionnel.....

  • Encore deux (mauvais) signaux forts envoyés à la délinquance...

    L’AFP  nous apprenait le même jour (18 juillet) que :

    1)   Tristan Sadeghi, qui ne pouvait s'inscrire en Terminale que s'il s'engageait à ne plus bloquer son lycée, sera finalement accepté «sans condition», le proviseur courageux qui lui posait comme condition, pour l'inscrire, de s'engager à respecter la loi ayant été désavoué par le Ministère.

          On rappellera juste que ce lycéen de 17 ans, est l'un des principaux organisateurs des mouvements de blocage qui ont perturbé ces deux dernières années le lycée parisien Maurice-Ravel (ci dessous).

    LYCEE MAURICE RAVEL.jpg

             2) Près de 300 clandestins/hors la loi ont occupé un immeuble inoccupé appartenant à la Sécurité sociale, dans le XVIIIe arrondissement de Paris, avec le soutien de diverses organisations, afin de réclamer la régularisation des sans-papiers. Les organisations (Solidaires, CSP75, CGT Nettoiement, Verts, NPA, etc.) veulent ainsi "donner une visibilité collective à la mobilisation de l'ensemble des sans-papiers pour faire respecter les engagements pris par la préfecture et le ministère vis-à-vis du Collectif des sans-papiers du 75".

                 Les signataires exigent "la régularisation de tous les ex-occupants du boulevard du Temple (local de la Bourse du travail, ndlr) et au-delà de l'ensemble des sans-papiers".
                 Les occupants de l'immeuble, symboliquement, veulent faire des lieux "le ministère de la régularisation de tous les sans-papiers" (ci dessous).

    SANS PAPIERISME 8.jpg

                 "Ils" y vont au culot, et "on" les laisse faire; mieux, "on" leur donne raison en leur montrant que leur "lutte" paye (comme ils disent, dans leur jargon). Pourquoi se gêneraient-ils ? On aura les conséquences, qui se traduiront -logiquement, et forcément- par une augmentation des actes de délinquance...

  • Il se passe quelque chose en Russie...

              La mort d'Alexis II l'a bien fait ressortir.  D'abord, il y a les simples chiffres:

    - en 1988, 6.800 paroisses, 21 monastères et 6.600 prêtres;

    - en 2008, 29.268 paroisses, 804 monastères et 27.000 prêtres....

    ALEXIS II.JPG

                Comme le dit Jean-Claude Bésida, "...Ces vingt dernières années ont été celle d'un réveil puissant et d'un renouveau incontestable. Au sortir du communisme, l'Église orthodoxe de Russie était exsangue : à la fois martyrisée par le totalitarisme et humiliée par ses propres compromissions avec le régime. Vingt ans après, la foi est revenue en Russie, vivace et profonde....

                Mais , plus que les simples chiffres (même si le fait que le nombre de prêtres ait été multiplié par quatre en vingt ans est impressionnant...) ce sont les raisons de cet état de choses qui sont réconfortantes :

                "Que  l'on n'évoque pas pour expliquer cette incroyable floraison l'excuse d'un tempérament mystique propre aux Slaves : la Russie post-moderne n'a pas grand'chose de commun avec celle de Dostoïevski. Elle est encore plus matérialiste et brutale que nos sociétés européennes, où il reste quelque chose de l'ancienne douceur de vivre.

                Non, le réveil de l'orthodoxie russe se fait avec des nouveaux croyants qui n'ont, bien souvent, aucun enracinement chrétien préalable. Signe d'espérance immense : au XXI° siècle, une église décapitée renaît à partir de ses sources, liturgiques et monastiques. Et signifie quelque chose pour tout un peuple dont elle était comme séparée. Son secret : elle nourrit l'âme"    

  • Ecole : Le pitoyable ”plan” de Lang...

                Jack Lang a parlé ! Et pas pour ne rien dire, mais pour dire une ânerie : il a invité lundi le gouvernement à adopter "un plan fort et puissant sur l'économie de l'intelligence" qui accorde en particulier de nouveaux moyens à l'école !

     

                "Janvier sera chaud si des mesures d'envergure ne sont pas prises", il faut "un plan d'envergure", a-t-il plaidé sur France-Inter.

                Et, c'est quoi, "un plan d'envergure" ? Le député du Pas-de-Calais a appelé à "suspendre la suppression des Rased(Réseaux d'aide spécialisée aux élèves en difficulté, ndlr) et des postes d'enseignants", à "rouvrir le plan sur l'école, qui aujourd'hui se traduit par des résultats catastrophiques sur le terrain", à "rétablir la formation professionnelle des maîtres" et à offrir 20% de postes supplémentaires aux concours 2009 du Capes et de l'agrégation.

                 C'est tout. Et c'est pitoyable. En somme : ce qu'on fait depuis des lustres ne marche pas, donc continuons; et même augmentons les dépenses !

                Ne prenons qu'un seul exemple : ces fameux Rased, que Lang ne veut pas voir supprimés. Mais il faut arrêter d'aider ces pauvres élèves en difficulté ! S'ils sont en difficulté, c'est uniquement parce qu'ils ont été mal orientés, et mis dans des filières pour lesquelles ils ne sont pas faits. Et tous les Rased du monde n'y changeront rien !...

                Qu'on leur fiche la paix, et qu'on arrête de faire de leur vie un enfer, en leur imposant des années d'études, dont ils n'ont ni le goût, ni l'envie. Mais ce doit être trop simple à comprendre, trop évident...

  • Le sourire du jour : palme d'or à Henri Proglio.....

              A-t-on droit à trente secondes de sourire et de détente, entre les morts de Gaza, la crise qui se renforce et les montres de Julien Dray ?

              On devra ces quelques instants d'amusement à Henri Proglio, PDG de Véolia Environnement, interrogé par Armelle Bohineust.....

    veolia.JPG

                On sait que Véolia environnement est leader mondial des services à l'environnement : gestion des déchets, propreté industrielle, gestion des transports et de l'énergie mais aussi et surtout, pour ce qui nous intéresse aujourd'hui, gestion de l'eau.

                C'est une question somme toute banale d'Armelle Bohineust qui provoque la réponse assez grandiose du PDG :

    A.B : Votre situation financière n'est-elle pas fragilisée par la crise ?

    H.P : Non. Notre ratio d'endettement s'est amélioré malgré la conjoncture et nous n'avons aucune échéance de remboursement significative d'ici à 2012. Nous n'avons aucun problème de liquidité ni de financement à condition évidemment d'adapter nos ambitions à la crise en 2009.

                On est, bien évidemment, ravis d'apprendre la bonne santé du groupe. Labiche ou Feydeau auraient dit mieux que nous que, venant d'un groupe gérant l'eau, ne pas avoir de problèmes de liquidités c'était au fond assez rassurant. Contentons-nous, donc, de rigoler quelques instants de ce lapsus involontaire, avant de replonger dans les affres de l'actualité, pas toujours aussi joyeuse que les propos du PDG de Véolia.

                En voilà un qui qui est bien parti pour le classement des petites phrases cultes de 2009, qui sera établi l'année prochaine !..... 

  • Education : Regard d'expert sur les programmes de français...

                Paul-Marie Conti est agrégé de lettres. Dans son récent ouvrage sur L'enseignement du français aujourd'hui, sous-titré Enquête sur une discipline malmenée (1) revient sur l'échec scolaire....

    conti.jpg

    (1) : Paul-Marie Conti, L'enseignement du français aujourd'hui. Enquête sur une discipline malmenée, Editions de Fallois, 196 pages, 18 euros.

                Il est frappant de constater qu'en fait Paul Marie Conti rejoint Finkielkraut, entre autres..., lorqu'il constate que l'on a de facto abandonné les grands textes, leur étude rigoureuse et formatrice, pour privilégier ce qu'il appelle le "discours" : là aussi, l'enfant roi est mis au centre. "Jusque dans les années 1980, l'enseignement grammatical a pour cadre la phrase. Grâce à l'analyse logique, les élèves en identifient pour une part les différents éléments, d'autre part les règles d'association."
     
                Les choses ont changé, en mal, depuis cet heureux temps : la grammaire globale ( voir la méthode globale pour la lecture !...) a pris le pas sur l'étude de la phrase ( et l'auteur note, malicieusement, que cela revient en somme "à partir du toit, pour aboutir aux fondations"... ).
     
                Ce sont donc bien les méthodes - et les programmes... - qu'il faut revoir, et changer, de fond en comble.
     
                Les restaurateurs des Monuments historiques, lorsqu'ils expliquent leur tâche, disent qu'il faut défaire ce qui a été fait et refaire ce qui a été défait.....
     
                
     
                
  • Redoublements : la meilleure façon de les éviter...

              Tempête dans un verre d'eau ! Il l'a dit, ou pas ? Xavier Darcos aurait donné - en cette période de conseils de classe de fin d'année- des consignes pour limiter les redoublements.

              Fureur des syndicats, démenti(s) du ministre. Comme dirait quelqu'un : "De quoi s'agit-il ?..."

              Selon RTL, plusieurs principaux de collège, proviseurs de lycée et directeurs d'école auraient reçu des lettres avec des objectifs chiffrés, en provenance du Ministère. Raison invoquée par l'État : le redoublement coûte trop cher et ne serait pas efficace.

              Il est évident que si telle était la vraie raison de la consigne ministérielle (si consigne il y a eu, puisque tout a été démenti en bloc...) ce serait une façon assez misérable et assez contestable de voir les choses.

              Par contre, si le sujet intéresse à ce point RTL et, pourquoi pas ?, le grand public, on peut en profiter pour rappeler à nouveau une évidence. Le simple bon sens, la simple observation du réel, montrent que le grand nombre de redoublements actuels (qui en effet "posent problème", comme on dit dans le jargon, vu leur prolifération...) s'explique en réalité par le manque de motivation des élèves concernés. En plus clair encore: trop d'élèves encombrent les collèges et lycées, alors qu'ils ne sont pas demandeurs.

              Et donc la meilleure façon d'en finir avec les redoublements, c'est de prendre le problème à sa racine. Et d'en finir d'abord avec cette idéologie stupide et criminelle du "moule-unique-pour-tout-le-monde". Qu'on laisse, à partir de quatorze ans  - ou en tout cas dès qu'ils en émettent le souhait... - chaque garçon et chaque fille libre d'acquérir une vraie formation, puis un vrai métier, donc une vraie liberté.

               Plutôt que de les obliger à s'ennuyer au Collège, puis au Lycée et jusqu'en Faculté... pour finir sans rien, direction l'ANPE...

  • Ainsi va le monde: 35 heures et ISF.....

              La même semaine où l'on "célébrait" (!) les dix ans de l'aberration des 35 heures, on apprenait qu'une autre aberration, l'ISF, venait encore de frapper.

              Ou, plus exactement, continuait de frapper et d'exercer ses ravages.....

              843 redevables à l'impôt sur la fortune ont quitté la France en 2006, soit 16 par semaine. Et le nombre de délocalisations fiscales a continué à augmenter: environ 200 de plus qu'en 2005. Les «évadés» fiscaux de 2006 (54 ans de moyenne d'âge) ont emporté avec eux 2,8 milliards d'euros de capitaux au total. Une vraie perte pour l'économie : en capital, en expérience, en création d'entreprise et donc en emplois. Depuis 10 ans, ils sont 4 658 à avoir quitté la France......

              Pour le rapporteur général du budget au Sénat, Philippe Marini,  c'est une perte non négligeable pour les finances publiques (on admirera l'euphémisme...) alors même que les déficits publics s'approchent des 3% de la richesse nationale. Philippe Marini est convaincu que les départs se poursuivront au même rythme dans les années à venir.

              Mais Nicolas Sarkozy a déjà fait valoir à plusieurs reprises qu'il n'est pas question de supprimer l'ISF. On sait que Chirac l'avait supprimé, et qu'il avait par la suite attribué à cette suppression son échec aux élections suivantes....

              Pourtant, quasiment tous les pays européens ont tiré les conséquences de cet impôt idéologique et anti-économique en le supprimant purement et simplement. La Suède l'a fait "pour favoriser les investissements et l'emploi". On sait dans quel état économique florissant (en tout cas bien meilleur que le nôtre...) se trouve cette royauté nordique: n'y a-t-il pas là matière à méditer, pour les princes qui nous gouvernent ?.......