UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Redoublements : la meilleure façon de les éviter...

          Tempête dans un verre d'eau ! Il l'a dit, ou pas ? Xavier Darcos aurait donné - en cette période de conseils de classe de fin d'année- des consignes pour limiter les redoublements.

          Fureur des syndicats, démenti(s) du ministre. Comme dirait quelqu'un : "De quoi s'agit-il ?..."

          Selon RTL, plusieurs principaux de collège, proviseurs de lycée et directeurs d'école auraient reçu des lettres avec des objectifs chiffrés, en provenance du Ministère. Raison invoquée par l'État : le redoublement coûte trop cher et ne serait pas efficace.

          Il est évident que si telle était la vraie raison de la consigne ministérielle (si consigne il y a eu, puisque tout a été démenti en bloc...) ce serait une façon assez misérable et assez contestable de voir les choses.

          Par contre, si le sujet intéresse à ce point RTL et, pourquoi pas ?, le grand public, on peut en profiter pour rappeler à nouveau une évidence. Le simple bon sens, la simple observation du réel, montrent que le grand nombre de redoublements actuels (qui en effet "posent problème", comme on dit dans le jargon, vu leur prolifération...) s'explique en réalité par le manque de motivation des élèves concernés. En plus clair encore: trop d'élèves encombrent les collèges et lycées, alors qu'ils ne sont pas demandeurs.

          Et donc la meilleure façon d'en finir avec les redoublements, c'est de prendre le problème à sa racine. Et d'en finir d'abord avec cette idéologie stupide et criminelle du "moule-unique-pour-tout-le-monde". Qu'on laisse, à partir de quatorze ans  - ou en tout cas dès qu'ils en émettent le souhait... - chaque garçon et chaque fille libre d'acquérir une vraie formation, puis un vrai métier, donc une vraie liberté.

           Plutôt que de les obliger à s'ennuyer au Collège, puis au Lycée et jusqu'en Faculté... pour finir sans rien, direction l'ANPE...

Les commentaires sont fermés.