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Michel Godet parle de l'Université... (1/3)

            Nous parlions récemment du bon sens de ces jeunes (1), de plus en plus nombreux -et c'est tant mieux...- qui préfèrent, après leur Bac, s'inscrire dans des filières sélectives, plutôt que d'aller s'enfermer dans des Facs où ils risquent d'être les otages des gréviculteurs.

            Voici, pour illustrer notre propos, trois extraits dans lesquels, au cours d'entretiens qu'il a eu avec des journalistes, Michel Godet (auteur du Courage du bon sens, dont nous avons parlé....) revient sur ces sujets....

  (1) : Voir la note "Le bon sens et le réalisme, meilleures antidotes aux errements dûs à l'idéologie ?.....", dans la Catégorie "Education".

     (sur le conflit qui oppose la ministre et les enseignants-chercheurs)

                  ".....Je ne décolère pas. Avec ce mouvement qui dure, les enseignants se tirent une balle dans le pied. Ils sabordent l'université, alors qu'ils savent qu'elle va mal, notamment dans les filières de sciences humaines. Il y a une désaffection à son égard : cette année, dans leurs vœux d'orientation, il y a 25 % de lycéens de terminale en moins qui ont choisi la fac.

                  Les bons élèves de terminale optent désormais pour des filières sélectives, ils vont en prépa ou en prépa intégrée, ils font des écoles d'ingénieurs, de commerce, ou se dirigent en IUT. Ils ne choisissent l'université qu'en dernier recours, au point qu'il n'y a plus de bons étudiants à l'université.

                  Et, incroyable paradoxe, les meilleurs professeurs, eux, sont recrutés par de grandes écoles non pas pour enseigner, mais pour écrire dans des revues hyperspécialisées et faire progresser ces établissements dans les classements internationaux comme celui de Shanghaï. On marche sur la tête...." (à suivre...)

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