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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Le Prince Jean en Provence (3/3) : Au coeur des traditions vivantes.....

                Nous réunissons ici des photos issues de deux voyages différents du Prince : celui de 2002, où il s'est rendu aux Baux-de-Provence (ci dessous), et celui de 2006, où il fut reçu à Marseille par le sénateur-maire de la ville, Jean-Claude Gaudin, avant de se rendre à Cadarache puis à la Vallée des Merveilles (voir nos deux notes précédentes), et enfin aux Iles de Lérins.

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    I ) : Le voyage de 2002. Aux Baux de Provence, au coeur du pays provençal...

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                Ci dessus, Le prince visite le vieux village provençal accompagné de son frère, le prince Eudes, duc d’Angoulême, et de Madame la duchesse d’Angoulême.

                Coïncidence de l’Histoire: un événement majeur dans les annales des Baux de Provence est précisément la visite du roi François 1er le vendredi 17 mars 1558 en compagnie de ses deux fils, le duc de Vendôme et le duc d’Angoulême ...

     

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                A la sortie de la messe, devant la petite église Saint Vincent, deux traditions vivantes se saluent mutuellement : celle de la Nation Gardianne et celle de la Famille Capétienne. Il convient de dire un mot de cette Nacioun Gardiano, si vivante et si présente en Camargue, et bien au-delà, et de celui qui l'a fondée : le marquis Folco de Baroncelli Javon, lou marquéshttp://www.nacioun-gardiano.fr/ ).
                Un seul exemple valant mieux qu'un long discours, on retiendra que Folco et, après lui ces Gardians qui maintiennent, sont les précurseurs véritables du merveilleux Parc Naturel régional de Camargue ( http://www.parc-camargue.fr/ ).
     
                Sans ces hommes et ces familles qui font vivre authentiquement la Camargue, perpétuent les qualités de la raço, et maintiennent tout ce qui se rattache au taureau et au cheval, que serait devenue l'âme de cette terre prodigieuse ?
                Ci dessous, le prince Jean et son frère Eudes au rassemblement Royaliste, dans le Val d'Enfer.
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    II ) : Le voyage de 2006 : A Marseille et aux Iles de Lérins...

            Jeudi 20 juillet - Marseille, à l'hôtel de ville. Le prince Jean a été accueilli à l'Hôtel de ville, sur le Vieux-Port, par le sénateur-maire de la ville, M. Jean-Claude Gaudin, qui a donné un dîner en son honneur.

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                C'est à cette occasion que, lui montrant le buste de Louis XIV qui orne la façade de la Mairie et, en face, de l'autre côté du vieux-Port, Notre-Dame de la Garde, le sénateur-maire déclata au Prince : "Ce sont mes deux sources d'inspiration !..."

           

                Dimanche 23 juillet 2006- L'abbaye de Lérins. Le séjour s’est conclu en passant la journée dominicale chez les bénédictins de l'île Saint-Honorat.

                Accueilli par Mgr Vladimir Gaudrat, père abbé de l'abbaye de Lérins, le prince Jean put assister à la messe et s’intéresser à la présence monastique sur cette petite île, qui remonte à l’époque médiévale ( http://www.abbayedelerins.com/ ).

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  • Max Frérot en semi-liberté... (2/2): aux réflexions de fond, sur les origines de cette étrange mansuétude, en fait pas s

    La fascination des héritiers et descendants de la révolution pour ses origines criminelles est quelque chose qui s'explique très facilement. Eric Zemmour notait il y a peu que Besancenot n’était pas ostracisé comme Le Pen, tout simplement parce que l’extrême gauche est « angélisé », disait-il, en France. 

    Et il a raison. Et c’est normal, ou du moins c’est compréhensible parce que c’est logique : la révolution est née dans la violence et la Terreur ; elle est née de et par la violence et la Terreur. Et c'est seulement parce qu'avec la Terreur elle a frappé de stupeur ses adversaires–au sens ancien et fort du terme stupeur—qu’elle a pu s’installer, se prolonger et se pérenniser.

    Comment ses descendants et héritiers n’éprouveraient-ils pas une sorte de fascination morbide et, disons-le, une certaine forme d'attirance voire de tendresse envers les criminels politiques (pourvu, bien sûr, qu'ils soient d'extrême-gauche) ? Et en tout cas une sorte de presqu'impossibilité -à tout le moins une répugnance extrême...- à condamner ces militants révolutionnaires dans lesquels, consciemment ou non, ils se reconnaissent, peu ou prou ?.....

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    Le même, vingt ans après. Toujours aucun remords, mais bientôt libre....
    Merci pour les victimes ...

    D’où cette suite de décisions judiciaires, toutes plus écoeurantes  les unes que les autres, mais surtout toutes aussi logiques les unes que les autres, concernant Max Frérot aujourd'hui, mais Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan hier, et Marina Petrella, en passant par celle qui a permis la fuite de Cesare Battisti etc... etc...etc.....

    Car il y a dans le Pays Légal républicain, s'agitant dans l'ombre et les coulisses, de véritables réseaux de sympathie vis à vis des violents et des extrémistes  dits politiques; toute une nébuleuse de groupes de pression, d'avocats, d'associations, de sympathies plus ou moins avouées, plus ou moins avouables, bref de véritables machines de guerre pro-tueurs -à la seule condition bien sûr, condition indispensable et non négociable, qu’ils soient révolutionnaires, sinon cela ne marche pas…-, tout un petit monde qui s'agite et qui s'active très efficacement, et qui va du Syndicat de la Magistrature jusqu'à l'ultra gauche, en passant bien sûr par la fraction la plus enragée du Parti socialiste...

    Il est bien évident que si Max Frérot (qui nous intéresse aujourd'hui, mais ce serait la même chose pour Nathalie Ménigon hier, ou Marina Petrella etc...etc...) avait été membre d’une droite extrême, et qu’il ait assassiné deux ou trois communistes ou membres de l'ultra gauche, on n'imagine pas, mais alors pas un seul instant, pas un seul milliardième de seconde qu’une seule personne lèverait le petit doigt en France -dans cette nébuleuse que nous venons d'évoquer- pour le défendre et, très concrètement, le faire sortir de prison.

    Que Max Frérot aille, une seule fois, à la messe en latin, et qu'il s'affiche, une seule fois, avec Benoît XVI, et l'on verrait, alors, s'il sortirait de prison : évoquer l'hypothèse, c'est y répondre !....

    Mais encore une fois tout cela est tout à fait normal, du moins tout a fait logique : nous sommes dans une république héritière et prisonnière de son héritage et de son histoire et de ses origines violentes, et ce système installé - pas plus que ceux qui s'en veulent les héritiers/continuateurs et "conservateurs"... - ne sait pas, ne veut pas, ne peut pas renier ses racines...

     

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  • Le regard vide, extraits n° 11 et 12.

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    Il faut être reconnaissants à Jean-François MATTEI, avons-nous dit, d’avoir écrit « Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne ». Et, en effet, il faut lire et relire ce livre, le méditer, en faire un objet de réflexion et de discussions entre nous. Il dit, un grand nombre de choses tout à fait essentielles sur la crise qui affecte notre civilisation – et, bien-sûr, pas seulement la France – dans ce qu’elle a de plus profond.  

     Ce livre nous paraît tout à fait essentiel, car il serait illusoire et vain de tenter une quelconque restauration du Politique, en France, si la Civilisation qui est la nôtre était condamnée à s’éteindre et si ce que Jean-François MATTEI a justement nommé la barbarie du monde moderne devait l’emporter pour longtemps.

     C’est pourquoi nous publierons, ici, régulièrement, à compter d’aujourd’hui, et pendant un certain temps, différents extraits significatifs de cet ouvrage, dont, on l’aura compris, fût-ce pour le discuter, nous recommandons vivement la lecture.

    -extrait n° 11 : pages 130/131. 

     

    Il y a donc bien une détresse de l’Europe, et non pas seulement un déclin, lequel pourrait n’être que passager, dans la mesure où la figure spirituelle, lasse d’assumer « la fonction archontique de l’humanité entière » (1), est abandonnée d’elle-même et se vous désormais à sa propre déréliction. Husserl amplifie encore son propos lorsqu’il en vient à parler, dans la conclusion de sa conférence, d’ « une crise de l’existence européenne », dont chacun semble convaincu aujourd’hui, et qui se révèle par les différents symptômes de « désagrégation de la vie ». Elle tient finalement à l’incompréhension du savoir régnant du « phénomène Europe » dans ce qu’il faut bien qualifier, comme le faisait Valéry à la même époque, de « noyau essentiel central ». La crise de l’existence européenne, qui est une crise du sens, ne saurait alors avoir que deux issues. Soit l’Europe se satisfera de sa décadence spirituelle, quelles que soient d’autre part ses réussites techniques et économiques, et elle restera étrangère à l’âme qui est la sienne au point de sombrer dans la barbarie ; l’avenir donnera immédiatement raison à Husserl avec le désastre de la seconde Guerre mondiale et le génocide des Juifs. Soit l’Europe réussira à renaître, comme elle l’a déjà fait à d’autres époques, en revenant à la mission qu’elle s’est donnée, et elle triomphera de la lassitude qui la mine.

    (1) : E. Husserl, « La crise de l’humanité européenne et la philosophie », page 371.

     

    -extrait n° 12 : page 133 (début du chapitre III, Regard sur la Cité).

    Si le premier regard de l’âme européenne, dans son souci de connaissance, est un regard d’étonnement devant le théâtre des choses, des œuvres et du monde, le deuxième regard qu’elle porte sur la cité, dans son souci de justice, est un regard d’indignation devant le spectacle des hommes, des institutions et de l’histoire. Le mouvement de révolte qui l’anime devant les indignités faite à l’être humain l’a progressivement conduit à instaurer l’Etat de droit et à édifier une morale universelle. De nouveau, l’esprit de l’Europe a pris ses distances à l’égard des situations tragiques qu’il devait sans cesse affronter. Les poètes grecs avaient ouvert la voie, avec Homère pleurant les malheurs de Troie, détruite par les Achéens, ou Eschyle compatissant à la défaite des Perses à Salamine, et ils n’avaient pas hésité à chanter la dignité des vaincus face à la barbarie des vainqueurs. Euripide fera ainsi dire au chœur des captives troyennes, dans Hécube, pour évoquer le pays perdu, que « l’Europe est mon séjour, autant dire le lit et la chambre d’Hadès » (1). Hector, terrassé par Achille, et Andromaque, réduite à l’esclavage, qui étaient pourtant les ennemis des Grecs, deviendront deux grandes figures lumineuses des Européens.

    (1) : Euripide, Hécube, vers 482/483, Théâtre complet, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1962, page 425.

     

    Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la culture européenne, de Jean-François Mattéi. Flammarion, 302 pages, 19 euros.

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  • Deux ”français” arrêtés ? Français de plastique, seulement. Nuance.....

               Ils allaient probablement commettre un (ou des..) attentat(s). Horetfeux a mêle déclaré, en substance, qu'on avait évité le pire ! Petit retour en arrière, sur ce flash de  France info, du samedi 10 octobre: on nous martèle qu'il s'agit bien de deux "français" arrêtés: le journaliste l'a répété au moins dix fois en moins d'une minute....

                Le journaliste en question nous permettra de lui répondre que c'est peut-être ce qu'il pense, lui (qu'ils sont français), mais que nous sommes, nous, d'un avis radicalement contraire.....

              En effet, et ne vous en déplaise, monsieur le journaliste de France info, ils ne sont pas "français", ces deux voyous, délinquants de coeur, apprentis terroristes, et assassin par conviction (probablement, les pires). C'est-à-dire, entendons-nous bien, qu'ils ne sont pas "français" au fond, vraiment et véritablement français, dans leur coeur et dans leur tête. Ils ne sont français légaux que parce que le Système idéologique qui nous gouverne leur a follement glissé dans la poche un petit rectangle de plastique avec, écrit dessus: nationalité française. Mais qu'est-ce que ça vaut, un petit rectangle de plastique ? Ce n'est pas ça, être français. Être français, c'est se savoir -et s'accepter- héritier d'une longue Histoire, d'une Culture et de Traditions particulières et spécifiques. C'est recevoir pleinement cet Héritage et l'assumer, et accepter de le prolonger, en continuant l'aventure.

               Rien de tel avec les apprentis-assassins dont France info nous rabâche à l'envi qu'ils sont "français". Ils ne le sont pas, tout simplement parce qu'ils ne sont pas venus chez nous -sans qu'on leur demande de venir....- pour se fondre dans notre creuset, et devenir des nôtres; mais pour nous fondredans leur creuset, et faire de nous de nouveaux "eux". Et nous imposer leur Islam, leur charia, leur polygamie, leur excision, leur burqa, on en passe et des meilleures !.... Merci bien, on n'est pas demandeurs !

                Qui ça, nous ? Mais les français, voyons ! Les français de souche, pas les français de plastique...

                Et s'il vient à l'idée de quelqu'un de nous objecter que, malheureusement pour ce que nous affirmons, il ya des français de souche qui sont "pour" ces "français de plastique", et pour leur présence ici, nous répondrons que c'est, en effet, vrai. Mais que, pour en avoir le coeur net, eh bien, justement, la meilleure solution est d'organiser un référendum, et de demander son avis au Peuple souverain.

                La CGT et plusieurs organisations de gauche ne viennent-elle pas d'organiser ce qu'elles présentent comme une consultation populaire sur l'avenir de la Poste ? Et de présenter ses résultats comme émanant de la volonté populaire ? Eh, bien, reprenons la balle au bond, et demandons donc que l'on organise (si la CGT veut s'en charger !...) une consultation directe du peuple français sur ce sujet si sensible de la violence et de l'immigration: que le peuple français soit enfin autorisé à donner son avis !

                Est-il d'accord pour la présence -et en aussi grand nombre- des immigrés en France ?

                Est-il d'accord pour ces naturalisations à la tonne qu'on a follement distribuées depuis trente cinq ans ?

                Est-il d'accord pour qu'on fabrique automatiquement -par le jeu de mécanismes administratifs inventés par on ne sait quels fonctionnaires- des pseudo français qui, bien souvent du reste, n'ont rien demandé et n'ont que mépris ou, au mieux, désintérêt, pour notre Patrie ?

                Alors, chiche, qu'on la pose donc, la question, au Peuple souverain..... Et, là, on en aura le coeur net...

  • Patrimoine: une redécouverte inédite....

                (Lu dans le blog de Benoît de Sagazan ( http://patrimoine.blog.pelerin.info/ ) : Une redécouverte inédite : une table des collections de Louis XIV au château de Marly (1682/1683) vient d'être identifiée par l'Inspection du Mobilier national.

                Ce meuble illustre, à l’historique jusqu’ici inconnu, a été présenté pour la première fois au public à l’occasion de l’exposition Fastes royaux -la collection des tapisseries de Louis XIV, le dimanche 20 septembre 2009, à la Galerie des Gobelins, dans le cadre des Journées du patrimoine.

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    Pied de table en chêne sculpté et doré avec une table en vert de mer.

              Rares sont les meubles répertoriés des anciennes collections de Louis XIV, ce qui rend d’autant plus précieuse la table exécutée pour le château de Marly.

              Résidence du Roi-soleil, commencée après 1679, oeuvre de son architecte Jules Hardouin-Mansart, Marly avait un caractère unique par ses décors extérieurs peints à fresque, ses jardins traités comme des salles de verdure, ses appartements qui s’ouvraient sur les extérieurs par des jeux d’architecture. La première campagne de travaux s’acheva en 1683.

              Ce meuble appartient donc aux premiers aménagements de cette résidence, vite célèbre dans toute l’Europe. Réalisé pour un des quatre vestibules du château de Marly, cette table monumentale, de plus de 2,65 m de longueur, appartenait à un ensemble de huit tables disposées chacune sous de grands tableaux peints sur toile, encadrés dans des bordures dorées de pierre et de bois.

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    Marly "avant"...

              Dans la présentation de l'exposition, la table prend place de façon spectaculaire sous l’une des grandes compositions peintes à l’huile de Van Der Meulen pour Marly (prêt du musée du château de Versailles). Le cadre doré, le chatoiement du chêne sculpté et doré du pied de table et le vase Ming, rappellent la polychromie des vestibules de Marly. Le tableau représente le Siège de Lille par Louis XIV à la vérité descriptive rigoureuse, qui retrouve ainsi le lieu qui l’a vu naître. C’est en effet sur le site des manufactures des meubles de la Couronne installé aux Gobelins que sont nés tant d’idées et de chefs-d’oeuvre sous la direction de Charles Le Brun, pour Versailles, Trianon et Marly.

              Le pied de table reste en place sous Louis XV et Louis XVI. Epargné par les ventes révolutionnaires, il est transféré au Museum central des arts au Louvre. Inventorié en 1855 dans la salle de rentoilage du musée, il rentre en 1858 au garde-meuble impérial. Le marbre vert de mer a été confectionné entre cette date et 1894. La discrète restauration entreprise pour l’exposition a permis de sauver une oeuvre du XVII ème siècle, de lui rendre son histoire et d’en apprécier les qualités royales.

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    et Marly "après" : Merci, qui ?.....
  • Prix orange et prix citron...

    le prix orange: à Yvan Rioufol, pour son analyse de l' "affaire Hortefeux", sur laquelle nous nous rejoignons complètement:

      rioufol.jpg                                     "Si Hortefeux a eu tort, au-delà de son éventuelle blague pataude, c'est de n'avoir su résister aux coupeurs de tête. C'est à eux qu'il avait offert, il y a peu, celle du préfet Paul Girot de Langlade. Alors que ce dernier jurait n'avoir rien dit d'offensant à propos d'une broutille, le ministre avait voulu croire, sans preuve, la parole des accusateurs. Cette faiblesse devant des intimidations n'a pas fini de le poursuivre....

                 Mais une question se pose : pourquoi craindre encore cet antiracisme falsifié et instrumentalisé au profit de minorités ? Au-delà de la déplorable réflexion de bistrot prêtée au ministre, il devrait être légitime de débattre des évidentes difficultés à intégrer non plus des individus, mais des communautés qui veulent conserver leur mode de vie et leur culture. Les interdits sont tels qu'ils empêchent la droite d'aborder ces enjeux autrement qu'en récitant, avec Besson : "La France est une terre d'immigration et de métissage."

     

    le prix citron : à Jean-François Copé, pour son interview du Monde dans laquelle il estime que "la Nation se fissure en silence parce qu'il n'y a pas de discours sur l'identité". Ce ne serait pas, plutôt, parce ce que, depuis son installation, la République idéologique qui nous gouverne mène une guerre incessante contre nos Racines historiques, et promeut inlassablement tout ce qui défait la société traditionnelle que nous avions héritée de l'Histoire ?

                         Impayable -et imperturbable- Copé poursuit, avec la même inconscience, ou la même inculture (on ne sait pas...): "Il faut que l'on positive le fait d'être une population aussi diverse que l'est devenue la nôtre, qu'on le vive comme une chance." Il oublie juste de dire que cette évolution est imposée au peuple français, qui ne l'a jamais demandée, et qu'elle est donc très loin d'être une évolution normale, naturelle: elle est le fruit d'un calcul idéologique visant, justement, à dissoudre ce qui persiste encore, deux siècles après la Révolution, à ne pas entrer dans le moule des nuées des grands ancêtres. Si c'est une chance, "ça" !...

     

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                         Enfin, cerise sur le gâteau: "Que l'on arrête de vouloir faire croire à nos enfants que nos ancêtres étaient tous des Gaulois".  Mais, à part les manuels scolaires de Jules Ferry et de la République idéologique, qui a dit une chose pareille ? Copé confond tout (volontairement, ou par ignorance ?....) et fait exprès de ne pas comprendre. Quel rapport entre un Clovis et ses Francs qui, certes étrangers au départ, viennent chez nous pour oublier leur langue, et prendre la nôtre; oublier leur religion, et prendre la nôtre; oublier leurs moeurs et coutumes et prendre les nôtres. Quel rapport, donc, entre ces "étrangers" là, et ceux d'aujourd'hui, qui viennent chez nous en branchant leurs antennes paraboliques sur Alger, ou sur n'importe quelle ville d'Afrique, en conservant langue, religion et moeurs incompatibles avec les nôtres (polygamie, excision, charia...) et professent ouvertement leur mépris et leur haine de ce que nous sommes, ainsi que leur volonté de nous assimiler à eux ?

                         Pauvre Copé !....

  • Vendée Resistance... (1/3).

                Le Figaro Magazine des samedi/dimanche 11 et 12 juillet comportait un petit encart de seize pages, assez bien fait, et fort sympathique, intitulé Vendée, La culture en mouvement. Arrêtons-nous quelques instants sur ce qui nous est proposé là....

                On y trouve résumé à grands traits tout ce qui peut donner envie d'aller faire un tour là-bas, et, certes, le tout est présenté d'une façon qui donne réellement envie....

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               En cette période de vacances qui débutent, on nous allèche avec l'incontournable Vendée Globe, défi sportif et humain; on nous propose de faire un tour par les îles (Yeu et Noirmoutier); on nous vante Un littoral aux facettes multiples (sur deux pages s'il vous plaît !...) ou bien Un patrimoine exceptionnel (sur deux pages aussi...); sans oublier L'école du patrimoine, au service de tous; ou Tiffauges, le château de Barbe-bleue...

               Bref, il y en a pour tous (les petits et les grands) et pour tous les goûts.

               Fort bien, mais -pensera-t-on- en quoi un blog politique comme le nôtre peut-il être concerné par ce qui reste malgré tout une invitation au voyage ?  Même bien faite, et même évoquant une terre qui ne peut que nous être chère ?

               Eh bien, et tout simplement, parce que, en plus des pages citées plus haut, il y en a quatre encore. Et dans ces quatre pages, il y a des Ombres. Des ombres de "géants" (pour reprendre le mot de Napoléon) qui hantent notre Histoire, qui parlent et qui nous parlent encore aujourd'hui, et qui nous mènent et nous ramènent à l'essentiel, au coeur du coeur, au moment où tout a commencé: à 1793, année fondatrice des Totalitarismes modernes, dont découlent tous les Génocides modernes.

               Certes, en 1793, toute la France s'est soulevée contre la Convention. Paris a fait ce qu'elle a pu, et les royalistes s'y sont soulevés: Bonaparte les a mitraillés pendant près d'une heure, à l'église Saint Roch. Lyon s'est soulevée: elle est devenue Ville affranchie. Marseille s'est soulevée; elle est devenue Ville sans nom... Mais c'est incontestablement le grand Ouest, et dans le grand Ouest, la Vendée, qui a porté le plus haut et le plus loin l'action de résistance au totalitarisme. Et qui en a payé le prix le plus élevé, le terme de martyre n'étant en l'occurrence ni usurpé, ni éxagéré.....

               Le mot terrible -et malheureusement prémonitoire- de Frédéric II à Voltaire était devenu réalité. Nous avons connu le fanatisme de la religion, un jour peut-être connaîtrons-nous celui de la Raison, et ce sera bien pire... écrivait-il à Voltaire. Hélas, oui, en cette année terrible 1793, le fanatisme nouveau s'était emparé de Paris et de la France, et il était cent fois, mille fois, dix mille fois plus dur, plus féroce, plus impitoyable que celui qu'il prétendait abolir. Et il rasait tout, et il écrasait tout, et il abolissait tout. Il tuait les choses et les gens. Dans sa mégalomanie insensée, il lui fallait du passé faire table rase pour régénérer la France, l'Europe, l'univers tout entier, car il se croyait, bien sûr, universel, puisque parfait...

                Mais la Vendée a dit Non. Comme tant d'autres, mais d'une façon plus organisée. Et c'est donc logiquement ici, sur cette terre de Vendée, la où on lui a résisté de la façon la plus affirmée, que l'abomination de la désolation a été la plus intense, la plus durable, la plus méthodique, la plus infernale. Et c'est parce que ce petit encart de seize pages a le courage et l'intelligence d'en parler comme il convient, qu'il nous intéresse, qu'il nous concerne et, au sens fort du terme, qu'il nous plaît.   (à suivre)

  • Jean Raspail présente le dernier Jean Sévillia...

                 Sous le titre L'incroyable destin de Charles de Habsbourg, Jean Raspail consacre dans Le Figaro Magazine (1) un bel article au dernier ouvrage de Jean Sévillia, Le dernier empereur.

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    Perrin, 358 pages, 21,80 euros

                     Il a choisi d'évoquer lui-même avec passion ce personnage de Charles Ier dont, dit-il, "notre ami Jean Sévillia retrace avec passion la vie méconnue", après avoir écrit celle de Zita, son épouse, "l'impératrice courage". Au point d'achever son article en se déclarant, lui, Jean Raspail, l'un "des sujets inconditionnels de l'empereur Charles Ier et de de l'impératrice Zita". C'est ainsi qu'on l'aime, notre Raspail, et Dieu merci, il ne change pas....

                     Vers la fin de son article, il évoque cette paix séparée que Charles souhaitait sincèrement offrir aux Alliés, secondant en cela les efforts intenses de la papauté pour abréger la Guerre. Il ne sert évidemment à rien de refaire l'Histoire, et Bainville -on le sait- ne cessait de mettre en garde contre ce défaut : l'uchronie. Il n'empêche: on a pourtant bien le droit de pointer les préjugés anticatholiques et -donc- antiautrichiens dont Clémenceau, entre autres, était accablés, et qu'il fit passer avant le Bien Commun, non seulement de la France mais de l'Europe, et de la Civilisation. Et l'on a bien le droit de penser, et de dire, que cette attitude fut, au-delà du mesquin, suicidaire; et, pour un homme politique, au-delà de l'erroné, scandaleux.

                     Ecoutons Raspail :

                     "....L'affaire est célèbre. C'est en Suisse, pays neutre, que va se tisser la trame. Emissaires occultes, fausses identités, entrevues secrètes, escaliers dérobés, complicités, trahisons, promesses vaines, lettres détournées, chausse-trapes et, dans l'ombre, les services de renseignements militaires des deux camps, acharnés à faire capoter le projet, sauf, peut-être, les services français -je le sais par mon père, qui, à Berne, les dirigeait et qui soutint tant qu'il le put le sefforst des princes de Parme (Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, ndlr). Dès son arrivée au pouvoir, et avec l'appui du président Wilson, Clémenceau assassine cette paix séparée qui, en épargnant le vieil Empire, aurait sauvé des centaines de milliers de vies, preservé l'équilibre des Balkans et peut-être écourté la guerre. Tout cela par haine du catholicisme ! Il fallait que disparaisse à jamais du pouvoir, où que ce fût, la moindre trace de référence à Dieu...." 

    (1) : Le Figaro Magazine, 29 août 2009, pages 72/73.

  • Nouvelles du Blog : de la semaine écoulée à la semaine qui vient...

                Bientôt les vacances, à moins qu'elles n'aient déjà commencé pour certains. En ce qui nous concerne, vous le savez, nous resterons avec vous tout l'été, car lafautearousseau ne s'arrête jamais.... Sauf pour la journée du 15 août, car pour nous les racines chrétiennes de l'Europe - et, à fortiori, de la France - ne sont pas un vain mot.

                Ce jour-là, donc, comme le jour de Noël et celui de Pâques, ce sera relâche, et nous vous proposerons simplement - avec malgré tout les éphémérides - une méditation sur le sens de cette journée, au moyen d'une illustration et d'un court texte (le tout regroupé, pour ces trois jours, dans notre album Jours solennels)....

                 Sinon, ce sera fidèles au poste.....

    Voici ce que vous trouverez à partir de demain sur le blog (sauf modifications imposées par l'actualité...) 

    • Notes longues : 
    • Dimanche : La mort de Pol Vandromme
    • Lundi : Jean-Robert Pitte et la nécéssaire réforme des Universités.
    • Mardi : Djamel Debbouze, ou le grand écart...
    • Mercredi : L'avertissement de Robert Zoellick
    • Jeudi : Rap français (!)
    • Vendredi : La CGT veut-elle la mort du port de Marseille ?
    • Samedi : Nouvelles du Blog...

     

          Notes courtes :

    • Dimanche: Le sourire du dimanche
    • Lundi: Une emission à suivre sur Kto: Les droits de l'homme sont-ils universels ?
    • Mardi: En guise d'hommage à l'armée française...
    • Mercredi: La Turquie en deux chiffres.
    • Jeudi: Les salines de Salins les Bains au Patrimoine mondial de l'Unesco.
    • Vendredi: Le Bac comme le Tour : mal barrés...
    • Samedi: Rioufol relaie Finkielkraut ?

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Charles Meissier découvre la première nébuleuse de l'histoire. Claude Chappe inaugure le télégraphe aérien. Naissance d'Albert Calmette. Réhabilitation de Dreyfus. Le Québec adopte la Loi 101.

    ·       Lundi : Mort de Du Guesclin. Assassinat de Marat. Mort accidentelle du prince Ferdinand d'Orléans.

    ·       Mardi : Consécration de la cathédrale de Bayeux. Mort de Philippe Auguste. Fête nationale, et ses ambigüités.

    ·       Mercredi : Prise de Jérusalem par les Croisés. Pose de la première pierre de l'Hôtel de Ville de Paris. Barnave prononce son discours sur l'inviolabilité de la personne royale.

    ·       Jeudi : Signature du Concordat. Ouverture du Tunnel du Mont Blanc.

    ·       Vendredi : Sacre de Charles VII. Bataille de Castillon. Les Carmélites de Compiègne sont guillotinées. Découverte du gouffre de Padirac.

    ·       Samedi :  Mort de Watteau. Pierre et Marie Curie découvrent le polonium. Naissance du BCG contre la tuberculose.

  • Francis Jeanson, l'homme des mauvais combats...

                Francis Jeanson est mort. Si nous jugeons utile de parler de lui quelques instants -histoire, comme on dit, de marquer le coup, tout de même...- on ne va pas remuer un passé de toutes façons aboli, exhumer des horreurs anciennes ni rappeler à la surface des laideurs qu'il vaut mieux, maintenant, laisser recouvrir par "le sombre oubli" du temps.

                Et on ne va donc pas reprendre à notre compte, ici, des insultes ou des injures (les accusations de "traître"...) que d'autres ont ressorties sur lui, ici et là, à l'occasion de sa mort.

                Les lecteurs de ce blog savent que, de toutes façons, ce n'est pas le style de la maison. Nous disons ce que nous avons à dire, parfois fermement, parfois avec un peu d'ironie (du moins, on essaie...), mais sans jamais nous rabaisser à un niveau qui n'est pas celui du combat politique que nous essayons de mener au quotidien.

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                Nous nous contenterons de lui adresser, d'une façon posthume, la fameuse remarque de Cervantès: "Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es." Et cela sera amplement suffisant, nous semble-t-il, pour le condamner, lui et son action militante tout au long de sa vie, sans avoir besoin de recourir à autre chose.... 

               On connaît le mot de Saint Paul: "...(Je suis heureux car) j'ai mené le bon combat..." (1). Jeanson ne peut certes pas dire une chose pareille. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne se trouve certainement pas dans le même cas de figure, et que c'est même tout l'inverse.
     
     
     
               On n'en prendra que deux exemples...
     
     
     
     
               Dans une certaine presse, on a rappelé à l'envi qu'il avait été un ami constant de Jean-Paul Sartre, et que leur connivence/complicité ne s'était jamais démentie. Ce Jean-Paul Sartre qui, alors que tout le monde savait, et lui aussi, forcément, n'en a jamais démordu: "Tout anti communiste est un chien"; et qui n'a jamais voulu -alors que tant d'autres l'ont fait- reconnaître, tout simplement -et Jeanson avec lui- que, sur ce point, il(s) s'étai(en)t trompé(s), et très lourdement...
     
     
     
               Et c'est la même chose pour le soutien apporté par Jeanson au FLN. Quand on sait à quoi a abouti la prise de pouvoir du FLN en Algérie, pour ce pays et pour ce peuple ! A se conformer au modèle périmé et dictatorial de l'URSS, à gâcher les immenses potentialités qu'un labeur obstiné de près d'un siècle et demi avaient créées, et à faire entrer délibérément un peuple et un pays à reculons dans la modernité, comme les écrevisses.... Et, là non plus, sans avoir jamais ni le courage ni l'honnêteté d'admettre qu'il s'était trompé dans le choix de ses amitiés, humaines, intellectuelles et politiques.
     
     
     
               Après tout, l'erreur est humaine. Mais non, rien, jamais. Sur ce sujet non plus, jusqu'au bout, et malgré les évidences aveuglantes, Jeanson n'aura pas eu la moindre petite esquisse du moindre petit début de regret.... 
     
               Quel besoin y aurait-il donc de chercher autre chose que le simple rappel des faits. C'est Jeanson lui-même, par son obstination, qui s'est condamné. C'est bien connu, Errare humanum est, perseverare diabolicum.....
     
     

    (1) : Saint Paul, "J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la Foi." (2 Timothée chapitre 4 verset 7).          

  • Un nouvel Album: 33 ans de Rassemblements royalistes !...

                Nous vous l'annoncions vendredi: voici à votre disposition, notre quatrième Album (1) présentant - en 57 photos - l'important militantisme, sur trente trois ans, qu'ont représenté les Rassemblements royalistes de Montmajour, Saint Martin de Crau et Les Baux de Provence.

               Ils ont laissé une trace telle que beaucoup souhaitent leur réactivation; que des universitaires de renom ont d'ores et déjà annoncé leur intention d'en faire le sujet de plusieurs thèses et recherches universitaires; et qu'ils nous permettront, par la mise en ligne des enregistrements audio et vidéo dont nous disposons de faire de lafautearousseau une vraie malle aux trésors...    

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                La longue suite des rassemblements royalistes de Provence (1969-2005) fait maintenant partie de l’histoire du royalisme français. En quelque sorte, ce sont, au moins pour certains d’entre eux, des documents d’archives que nous présentons ici.

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    Vue partielle de l'assistance à Montmajour

                Mettons quelques chiffres en perspective : c’est il y a 40 ans, cette année, que s’est tenue la première de ces grandes réunions. Elles s’étalent sur une période de 36 années. Compte-tenu de 2 ou 3 années d’interruption, cela représente une impressionnante série de 33 réunions.

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    Volkoff (ci dessus) est venu parler aux Baux, comme Thibon (ci dessous), Boutang, Debray, Saint Pierre, Déon, Raspail, Varaut....
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                Par leur durée, leur régularité, leur ampleur, l’importance des moyens publicitaires mis en œuvre pour leur organisation, par leur écho dans les médias régionaux et nationaux, leur impact en Provence et dans le Midi, par l’ensemble des personnalités qui y sont intervenues, ces rassemblements occupent une place singulière dans ce que fut le royalisme français de cette période. La venue des Princes, en 2002, les a, en quelque sorte, parachevés.

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    Deux traditions vivantes se rencontrent: au sortir de la messe dans l'église Saint Vincent des Baux, la Nation Gardianne et la Famille capétienne se saluent mutuellement....

                L’action prend aujourd’hui des formes nécessairement différentes. Les royalistes français ont su s’y adapter. Mais les rassemblements royalistes de Provence ont laissé des traces profondes. Ces images en restituent l’esprit qui, par delà les formes, demeure bien vivant.

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    Rien n'aurait été sans lui: modèle de dévouement et de générosité, Pierre Chauvet a tout donné à ses idées et à ses fidélités...

    (1) : De nombreux autres suivront, qui sont d'ores et déja en préparation et, pour certains, bien avancés: Écrivains royalistes (Balzac, Chateaubriand, Bainville, Verlaine, La Varende, Barbey d'Aurevilly....), L'épopée royaliste (Chouans et Guerres de Vendée, Hauts lieux du royalisme, Documents d'importance, Symboles royaux à Reims, Saint-Denis et au Louvre....), Racines (Le Mont Saint Michel, Versailles, Le vitrail du Miracle de Théophile de la cathédrale de Beauvais...)

  • Régis Schleicher en semi liberté: La ”perpète” ? Paroles, paroles...

      Condamné en 1987, et "Au nom du Peuple français...", à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de deux policiers en 1983 à Paris, Régis Schleicher -l'ancien terroriste d'Action directe- vient de bénéficier d'un régime de semi-liberté, suite à la décision de la Cour d'Appel de Paris.

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    C'est fait !....

                Il est à noter que ce militant révolutionnaire d'extrême-gauche avait été condamné une deuxième fois -et toujours "Au nom du Peuple français"-à la perpétuité, en 1988, cette fois pour hold up avec tentatives de meurtre.

                Question: le Pays légal a-t-il inventé une autorité supérieure au Peuple souverain ?

                Force est de constater qu'il y a dans le Pays Légal républicain, s'agitant dans l'ombre et les coulisses, de véritables réseaux de sympathie vis à vis des violents et des extrêmistes dits politiques; toute une nébuleuse de groupes de pression, d'avocats, d'associations, de sympathies plus ou moins avouées, plus ou moins avouables, bref de véritables machines de guerre pro-tueurs -à la seule condition bien sûr, condition indispensable et non négociable, qu’ils soient révolutionnaires, sinon cela ne marche pas…-, tout un petit monde qui s'agite et qui s'active très efficacement, et qui va du Syndicat de la Magistrature jusqu'à l'ultra gauche, en passant bien sûr par la fraction la plus enragée du Parti socialiste..... 

              Mais cela est tout à fait normal, du moins tout a fait logique : nous sommes dans une république idéologique héritière et prisonnière de son héritage et de son histoire et de ses origines violentes, et ce système installé -pas plus que ceux qui s'en veulent les héritiers/continuateurs...- ne sait pas, ne veut pas, ne peut pas renier ses racines...

              La fascination des héritiers et descendants de la révolution pour ses origines criminelles est quelque chose qui s'explique très facilement. Eric Zemmour notait un jour que Besancenot n’était pas ostracisé comme Le Pen, tout simplement parce que l’extrême gauche est « angélisé », disait-il, en France. 

              Et il a raison. Et c’est normal, ou du moins c’est compréhensible parce que c’est logique : la révolution est née dans la violence et la Terreur ; elle est née de et par la violence et la Terreur. Et c'est seulement parce qu'avec la Terreur elle a frappé de stupeur ses adversaires–au sens ancien et fort du terme stupeur—qu’elle a pu s’installer, se prolonger et se pérenniser.

              Comment ses descendants et héritiers -en l'occurrence, chez les juges idéologues de gauche et d'extême gauche, souvent bien plus idéologues que juges...-  n’éprouveraient-ils pas une sorte de fascination morbide et, disons-le, une certaine forme d'attirance voire de tendresse envers les criminels politiques (pourvu, bien sûr, répétons-le, qu'ils soient d'extrême-gauche) ?

              Et en tout cas une sorte de presqu'impossibilité -à tout le moins une répugnance extrême...- à condamner ces militants révolutionnaires dans lesquels, consciemment ou non, ils se reconnaissent, peu ou prou ?....

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  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

               Un nouvel Album (24 photos) est à votre disposition, dans la série Racines: voici le Mont Saint Michel, haut lieu s'il en est. Il résume et récapitule tout en lui: spiritualité, art, histoire, culture et civilisation.... Les lecteurs de ce blog savent l'importance que nous accordons à ce thème des Racines et du Patrimoine: "...Le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon" (Jean de la Varende). Et si le patrimoine est bien, comme nous le disons souvent, l'une des visibilités de notre Être profond, voilà un monument qui donne bien la France à voir, à connaître, à aimer.....

               Beaucoup d'autres albums suivront: les deux prochains seront Versailles (le palais temple du soleil) et le vitrail du XIIIème siècle du Miracle de Théophile, de la cathédrale de Beauvais.

               Dans cette même logique des Racines et du Patrimoine, le 4 novembre, jour de sa mort, vous pourrez écouter dans les Ephémérides le Sanctus du Requiem de Fauré.....

                Voici ce que vous trouverez à partir de dimanche sur le blog (sauf modifications de dernière minute imposées par l'actualité...) 

        

    • Notes longues : 
    • Dimanche :Tout ce qui est Racines est bon: Aux origines de la Camargue moderne, Folco de Baroncelli.....
    • Lundi : Le regard vide, extraits n° 14, 15 et 16.
    • Mardi : Le Prince Jean trace son sillon....
    • Mercredi : La réaction affligeante de Philippe Colin aux propos présidentiels sur l'agriculture....
    • Jeudi : Prix orange et Prix citron.
    • Vendredi : L'entretien du Prince Jean dans Famille chrétienne.
    • Samedi : Nouvelles du Blog....

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (On ne dit pas crayon noir...).
    • Lundi: Réponse à deux afghans impayables, et à ceux qui les manipulent.....
    • Mardi: Deux députés ont bien parlé... à quand les actes ? (1/2).
    • Mercredi: Deux députés ont bien parlé... à quand les actes ? (2/2).
    • Jeudi: L'exaspération monte en Europe: dans Le Monde, un exemple allemand....
    • Vendredi: Des "associations sans but lucratif" aux "associations lucratives, sans but"....
    • Samedi: "Deux français" arrêtés: français, vraiment ?....

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Dédicace de l'Abbaye de Saint Hilaire le grand de Poitiers. Départ pour la France de l'archevêque Thomas Beckett. Sacre de Philippe Auguste. Mort à Madrid du dernier Habsbourg. Naissance de Folco de Baroncelli, marquis de Javon, aux origines de la Camargue moderne. Naissance: La Boëtie, Boileau

    ·       Lundi  : Naissance de Jean-Baptiste Chardin.

    ·       Mardi :  Blanche de Castille devient Régente. Charles d'Orléans emmené en captivité en Angleterre. Sac de Liège. Premier Journal parlé. Naissance: André Malraux. Décès: Olympe de Gouges.

    ·       Mercredi : Naissance du père Joseph. Inauguration du Palais Brongniart. Indépendance garantie pour la Belgique. Stendhal commence La chartreuse de Parme. Début du siège de Belfort. Mort de Fauré

    ·       Jeudi :  Impression du Catholicon à Tréguier (Bretagne). Marie Curie devient professeur à la Sorbonne.

    ·       Vendredi : Mort de Charles X. Alphonse Lavéran découvre les causes du paludisme.

    ·       Samedi : Chute de la météorite d'Ensisheim. Le Roussillon devient français. Ouverture du procès de Désiré Landru. Naissance: Marie Curie, Albert Camus.

  • A nos lecteurs et amis.....

              Voici un mois, le 1° septembre, nous avons inauguré deux nouvelles Catégories dans "lafautearousseau".

              D'abord la Catégorie "Grands Textes", c'est-à-dire des textes majeurs et fondamentaux, qu'il est difficile, voire très difficile de se procurer : par exemple, et nous avons inauguré notre série avec lui, le discours-évènement d'Alexandre Soljénitsyne aux Lucs-sur-Boulogne en Vendée en 1993. Mais aussi le XXIV° chapitre du "Kiel et Tanger" de Charles Maurras, et un extrait particulièrement significatif du "Reprendre le Pouvoir" de Pierre Boutang.

              D'autres "Grands Textes" suivront, de Soljénitsyne encore ( comme le Discours d'Harvard), de Maurras ( les deux chapitres fulgurants de l'Avenir de l'Intelligence), de Gustave Thibon, de Vladimir Volkoff, d'Hilaire de Crémiers..... Nous désirons ainsi faciliter la lecture de ces passages fondamentaux, non seulement auprès de nos amis mais aussi et surtout auprès d'un public extérieur qui ne connaît pas, ou mal, nos idées. Il est bien connu que, lorsqu'on a découvert un trésor, le premier devoir -après s'en être nourri soi-même...- est de l'apporter aux autres. Nous constituerons ainsi peu à peu, tous les quinze jours et un lundi non l'autre, une sorte de banque de textes majeurs, envoyés comme autant de bouteilles à la mer sur Internet, et donc consultables par tous. Il faut espérer que beaucoup viendront les consulter et s'en nourrir, surtout encore une fois en dehors de notre lectorat habituel..... 

              Nous avons également fait un essai: celui de présenter, sous forme d'éphéméride, une sorte d'exaltation, de célébration de la France à travers son Histoire, tout simplement. Car si la France est une Personne, elle est aussi, en un certain sens, un mystère; elle est faite de tout cela, de tous ceux-là dont on peut faire mémoire chaque jour. Nous ne sommes pas des royalistes de l'abstraction : notre Royauté est incarnée dans une Famille, dans un Prince "héritier des siècles", et notre France est une France charnelle. Au vu de vos réactions, il nous a semblé que vous étiez assez nombreux à souhaiter que ces éphémérides continuent; nous les continuerons donc pendant tout le mois d'octobre -puisque beaucoup nous l'ont demandé...- et s'il s'avère qu'à la fin de ce deuxième mois on les demande toujours, alors nous les publierons tout au long de l'année.....

              Troisième et dernière chose, et elle est double : plusieurs d'entre vous nous ont dit qu'ils ( ou elles ) ne pouvaient pas envoyer les notes du blog à leurs connaissances. En fait, cela est tout à fait possible, et même archi-simple. Lorsque vous avez lu l'entame de la note, vous arrivez à la formule "lire la suite"; en dessous de cette mention, vous avez des lignes écrites en bleu :

              00:10 Publié dans....     Commentaires    Tracbacks    Envoyer cette note.

             Il vous suffit de cliquer sur cette dernière mention pour voir apparaître instantanément trois cadres : "envoyer aux e-mails", "votre adress e-mail", "votre message". Vous pouvez ainsi envoyer toutes les notes que vous le souhaitez, et non pas bien sûr à une seule mais à autant de personnes que vous le désirez. Comme au Loto, c'est facile, c'est pas cher et, pour nos idées, "ça peut rapporter gros..." !

              Nous avons en effet besoin d'étoffer nos fichiers Internet. La progression de"lafautearousseau" est constante depuis sa création, le 28 février 2007; et surtout depuis son passage au quotidien, le 24 juillet 2007; avec une note d'abord, puis deux à partir du 8 février 2008 ( avec la note "Ainsi va le monde..." ), et enfin trois maintenant, depuis le 1° septembre, avec l'éphéméride. Cependant, vous pouvez nous aider à maintenir et à augmenter encore cette progression en nous envoyant des adresses informatiques de personnes auxquelles nous pourrons envoyer nos lettres d'information hebdomadaires.

              Merci de nous aider à développer au maximum nos idées, et à toucher un public nouveau et de plus en plus nombreux.....        

  • Droit de vote aux étrangers ? Jean Sarkozy, Redeker, Renan.....

                  Courant novembre, Jean Sarkozy a alimenté la polémique en affirmant, dans Le Point, qu’il était favorable au droit de vote des étrangers non européens aux élections locales.  «En réalité, cela existe déjà, mais uniquement pour les ressortissants des pays de l'Union européenne. Pourquoi pas les autres ?» .

                  Le sujet est intéressant, et important, et c’est la raison pour laquelle nous avions publié, le 12 octobre (1), un article de Robert Redeker qui revenait longuement, et intelligemment, sur ce point. Il ne s’agissait bien sûr pas, pour nous, d’être entièrement d’accord avec la totalité de ce que pense Redeker sur le sujet, mais de saluer une démarche fondée en grande partie sur le rejet de l’idéologie, même si sur tel ou tel point nous pouvions, évidemment, nous trouver en désaccord avec lui…

                  Au tout début de son long article, Redeker écrit ceci, qui est un premier argument de taille (il y en a d’autres…) contre ce droit de vote aux étrangers auquel se rallie aujourd’hui Jean Sarkozy :

                  « …..Posons la question : est-il cohérent d'accorder, comme le veut le Parti socialiste, comme le gouvernement de Zapatero s'apprête à le faire en Espagne, le droit de vote aux élections locales et de le refuser aux élections nationales ? Une telle mesure introduirait une véritable schizo­phrénie dans le concept de citoyenneté. Elle couperait la citoyenneté en deux. Certaines personnes seraient citoyennes dans leur commune ou leur canton, mais pas dans la ­circonscription législative ni dans l'État. Elle instituerait deux séries de citoyens ; par suite, elle fabriquerait des citoyens de seconde zone qui ne manqueraient pas de réclamer rapidement de devenir des citoyens à part entière.

                 Une démagogie parallèle à la démagogie en faveur des sans-papiers, de type compassionnel et «abbépierriste», s'escrimerait à créer de l'agitation à effet médiatique afin d'obtenir l'alignement des deux niveaux de citoyenneté. Être citoyen, c'est appartenir à une communauté politique. La scission, voulue par les promoteurs de ce projet, entre deux types de citoyenneté (locale et nationale), suppose que la France est une mosaïque de communautés politiques. Une vision féodale de notre pays perce derrière cette division de la citoyenneté. L'histoire, qui est ­celle de la centralisation, et les institutions nous disent pourtant le contraire : la France n'est constituée que d'une seule communauté politique, le peuple, propriétaire inaliénable de la souveraineté nationale. Autrement dit, le droit de voter aux élections locales dérive du droit de voter aux élections nationales. Les partisans de ce projet paraissent l'ignorer. Le ­geste de voter ne se divise pas.…». 

              Tout ceci nous semble assez juste. Mais, en réalité, ce débat pose "la" question de fond : celle de la Nation. Qu'est-ce qu'une Nation ? Qu'est-ce que la Nation française ? Qui peut dire qu'il en fait partie, et à quelles conditions ? Parle-t-on, en effet, d'un simple cadre géographique, dans lequel n'importe qui, venu de n'importe où, se contente de simplement revendiquer un maximum de droits (ce que Finkielkraut appelle "le tiroir caisse"...) en s'abstenant soigneusement -dans la plupart des cas...- de même évoquer le mot de "devoirs" ?

             Ou bien s'agit-il, ce qui est évidemment notre conception, d'une communauté de destin, qu'implique un héritage assumé ?

             Ce n'est pas tout à fait la même chose, on en conviendra aisément... Jean Sarkozy n'a-t-il pas une façon quelque peu expéditive, et réductrice, de poser le(s) problème(s) ?.....

    (1) : Voir la note "Droit de vote aux étrangers : la confusion.", dans la catégorie "Immigration : Identité ou désintégration Nationale ?".

    (2) : Il devrait relire (ou lire, peut-être ?...) Renan : "...Une nation est une âme, un principe spirituel... Deux choses constituent cette âme : l'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs, l'autre est le consentement de continuer à faire valoir l'héritage indivis..."