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ultra gauche

  • La vie qui baisse...

                Il ne faut pas trop dramatiser. On parle toujours de la hausse des prix, de la vie chère etc... Mais c'est oublier qu'il y a quand même des choses qui baissent. Tenez, prenez par exemple le prix de la vie.

                Oui, oui, le prix de la vie. Il est en baisse, et très fortement.....

                C'est France Info qui l'annonçait le jeudi 25, au matin. Florence Rey, co-auteur avec son compagnon Audry Maupin d'une équipée meurtrière en octobre 1994, a été remise en liberté le 2 mai dernier, après 15 ans passés en prison.

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  • Max Frérot en semi-liberté... (2/2): aux réflexions de fond, sur les origines de cette étrange mansuétude, en fait pas si étrange que ça...

    La fascination des héritiers et descendants de la révolution pour ses origines criminelles est quelque chose qui s'explique très facilement. Eric Zemmour notait il y a peu que Besancenot n’était pas ostracisé comme Le Pen, tout simplement parce que l’extrême gauche est « angélisé », disait-il, en France. 

    Et il a raison. Et c’est normal, ou du moins c’est compréhensible parce que c’est logique : la révolution est née dans la violence et la Terreur ; elle est née de et par la violence et la Terreur. Et c'est seulement parce qu'avec la Terreur elle a frappé de stupeur ses adversaires–au sens ancien et fort du terme stupeur—qu’elle a pu s’installer, se prolonger et se pérenniser.

    Comment ses descendants et héritiers n’éprouveraient-ils pas une sorte de fascination morbide et, disons-le, une certaine forme d'attirance voire de tendresse envers les criminels politiques (pourvu, bien sûr, qu'ils soient d'extrême-gauche) ? Et en tout cas une sorte de presqu'impossibilité -à tout le moins une répugnance extrême...- à condamner ces militants révolutionnaires dans lesquels, consciemment ou non, ils se reconnaissent, peu ou prou ?.....

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    Le même, vingt ans après. Toujours aucun remords, mais bientôt libre....
    Merci pour les victimes ...

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  • Max Frérot en semi-liberté... (1/2): des réserves...

    Nous ne sommes pas des charognards; et pour nous la Justice n'est pas la vengeance. Nous ne sommes donc pas choqués, à priori, par le régime de semi liberté qui vient d'être accordé à Max Frérot, après une vingtaine d'années d'incarcération (1).

    La mesure pourrait n'être ni scandaleuse ni révoltante en soi, et pourrait se concevoir et se comprendre, en théorie; du moins si l'on en donnait des raisons valables, que justement on ne donne pas...

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    Max Frérot en 1987. Aucun remords...

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  • Julien Coupat parle du NPA...

                Qui est vraiment Julien Coupat, nous avouons très humblement ne pas savoir très exactement répondre à cette question. De qui est-il l'ennemi ? Là, par contre, on commence à avoir une petite idée...

                "...Quant à l'extrême gauche à-la-Besancenot, quels que soient ses scores électoraux, et même sortie de l'état groupusculaire où elle végète depuis toujours, elle n'a pas de perspective plus désirable à offrir que la grisaille soviétique à peine retouchée sur Photoshop. Son destin est de décevoir..." (article du Monde...).

                Une semaine, un ouvrier le traite de "Kéké des caméras", l'autre, Coupat (ce qui est très bien vu...) le renvoie à sa "grisaille soviétique" : nous posions la question il y a quelques jours, Besancenot a-t-il mangé son pain blanc ?...

                Et la claque des Européennes n'a évidemment rien arrangé pour lui...

  • Besancenot interpellé par un salarié en colère : Le commencement de la fin ?.....

                Besancenot a-t-il mangé son pain blanc ? Il faut le souhaiter, et certains indices récents permettent de l'espérer vraiment.

                Son foirage avec Rouillan, qui a été finalement mal perçu, voire très mal, par presque tout le monde, y compris dans son propre camp; le fait que son NPA peine (et c'est peu dire...) à dépasser les 7.000 adhérents, chiffre très nettement en-deçà des espérances affichées lors de sa création; les finalement assez maigres 5% que lui promettent les sondages pour les prochaines européennes....

                 Et maintenant, avec un début de critique intéressant -quoiqu'incomplet...- venant de la base ouvrière, ce sobriquet, qui risque de lui rester, de kéké des caméras....

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  • "Criminels bienvenus" / "Si pas extrême gauche s'abstenir"...

              La république est vraiment accueillante pour les assassins et les criminels étrangers; à la seule condition, toutefois, qu'ils soient dûment estampillés "extrême gauche" et "révolutionnaires"...(sinon, la mansuétude ne joue pas...). On ne sait toujours pas comment va finir "l'affaire Battisti" ( cet assassin italien, coqueluche des bobos-trotskos, "invité" en France pendant plusieurs années par François Mitterand, et qui a fini par s'enfuir au Brésil....); on vient d'apprendre que Marina Petrella, ex brigadiste rouge italienne, qui a assassiné un commissaire de police et grièvement blessé son chauffeur, vivait elle aussi le plus légalement du monde à Argenteuil, et travaillait comme assistante sociale dans le Val d'Oise!

              On croit rêver !: est-il normal que la république française, et des organismes officiels et publics, fassent un si bon accueil à des assassins étrangers ? Leur trouvent un logement et du travail (beaucoup d'étudiants galèrent pour trouver un local exigu, à des prix exorbitants; et beaucoup de français sont au chômage: la république est-elle si riche en logements et en postes de travail ? qu'elle les procure donc aux français si elle en a tant en réserve...!).

               Que dirait-on, en France, si un assassin quittait le territoire national après son ou ses forfaits et partait vivre normalement ailleurs ? Quel (s) exemple (s) de vertus privées et publiques la république donne-t-elle en agissant ainsi ? La vérité est que, peu à peu mais d'une façon continue, le pays légal transforme la France en une vaste poubelle... Mais l'affaire se corse, si l'on peut dire: plutôt que de faire profil bas, l'intéréssée, c'est un comble !, a fait part à l'Humanité (évidemment !) de sa "rage" (ben voyons !); elle aurait dit quelque chose comme "c'est presque comme si ma vie allait s'arrêter...".

              Il vaut mieux entendre ça que d'être sourd !: la vie du commissaire de police qu'elle a froidement et lâchement assassiné, sans jamais exprimer le moindre remords, ce n'est pas "comme si" elle allait s'arrêter: elle s'est arrêté pour de bon, et d'un coup, pour lui, pour sa femme et pour ses enfants; mais ça l'Humanité s'en fout: il n'était pas révolutionnaire !......

  • A propos de Nathalie Ménigon...

              Nous ne sommes pas des charognards; et pour nous la Justice n'est pas la vengeance. Nous ne sommes donc pas choqués, à priori, par le régime de semi liberté qui vient d'être accordé à Nathalie Ménigon après vingt ans d'incarcération: la mesure -humanitaire- n'est ni scandaleuse ni révoltante en soi, et elle peut parfaitement se comprendre en théorie.

              Notre première réserve vient du fait que Nathalie Ménigon (pas plus que ses quatre assassins de complices) n'a jamais exprimé le moindre remords ni le moindre regret; elle s'y est même catégoriquement refusé, et elle n'a donc jamais demandé pardon pour les deux assassinats de Georges Besse et de René Audran. On veut bien pardonner: encore faut-il que l'assassin demande le pardon, qu'il reconnaisse sa faute et la regrette. Comment pardonner à celui ou celle qui ne demande pas à l'être, et qui nie donc la faute, de ce fait même...?.

              La deuxième réserve que nous pouvons émettre est qu'il s'agit de membres (1) d'un groupuscule révolutionnaire armé d'extrême gauche, "Action Directe". Nous aimerions être tout à fait sûrs que les autorités auraient agi de même pour des personnes d'une sensibilité politique différente, voire opposée; et que celles et ceux qui ont oeuvré pour cette mesure humanitaire auraient agi de même pour deux hommes et une femme "d'en face"; malheureusement, nous n'en sommes pas sûrs.

              Souvenons-nous du cas de Cesare Batisti, il n'y a pas si longtemps: les intellectuels de gauche et d'extrême gauche qui ont hurlé à la mort pour le défendre, et jusqu'à Mitterand lui même qui lui a assuré un asile en France, auraient-ils agi de même, par exemple, si au lieu d'un révolutionnaire italien d'extrême gauche, il s'était agi d'un ancien combattant franquiste qui aurait assassiné des républicains espagnols...? Soyons sérieux: rien n'est moins sûr ! Or, si l'on peut admettre les mesures "humanitaires", peut-on admettre le "deux poids, deux mesures" ?....

    (1) la deuxième femme, Joëlle Aubron est décédée; seuls restent en prison Nathalie Ménigon, Jean Marc Rouillan, Georges Cipriani et celui qui est considéré comme l'artificier du groupe, Max Frérot.