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  • Autour du Prince Jean ! Quelques clips vidéos, pour avoir une (faible..) petite idée de ce qui s'est passé... Et l'homél

    prince jean,jean d'orléans,jean de france,duc de vendôme,bourbons,orléans,comte de paris,capétiens,senlis,philomena de tornos,brizardPlusieurs lecteurs/lectrices se sont étonnés de ne pas voir sur lafautearousseau les vidéos du mariage. C'est que, d'une part, on pouvait les voir ailleurs et que, d'autre part, nous avions pensé nous centrer sur le fond du sujet, que bien sûr les très courtes séquences vues à la télé ou sur le net ne rendent que très imparfaitement, voire pas du tout. 

    Avant de tirer, à la fin de notre "reportage-feuilleton" sur la journée, la leçon politique de cet évènement, qui est bien sûr tout sauf un évènement mondain; et de montrer en quoi il s'agit d'un acte éminemment politique, porteur d'espoir et créateur d'une vraie dynamique, pour nos idées mais surtout pour la France.

    Mais puisqu'on nous demande des images, voici les deux courtes vidéos que l'on peut trouver sur Dailymotion... 

    Nous en profitons pour vous communiquer le texte de l'excellente homélie de Mgr Philippe Brizard, dont nous ne disposions pas avant hier pour le compte rendu de la messe.

    Bonne lecture, bonne écoute, et à demain, pour la fin de notre reportage-feuilleton, à Chantilly où tout est beau...

            •http://www.dailymotion.com/relevance/search/Mariage+Senlis/video/x96iif_mariage-du-dauphin-de-france-et-de_news 

     •http://www.dailymotion.com/search/Vend%C3%B4me/video/x8wqwa_jean-et-philomena_news 

     
     
    MARIAGE 13.jpg

     

     

    Homélie de Mgr Philippe Brizard

    Mariage du Prince Jean d’Orléans, Duc de Vendôme et de Mademoiselle Philomena de Tornos en la Cathédrale de Senlis le 2 mai 2009

     

    BRIZARD OEUVRE D'ORIENT.jpg
     
     
    Monseigneur, et je pense fort à Madame la Duchesse de Montpensier qui est la première à regretter de ne pas tenir sa place ici aujourd’hui,
     
    Cher Jean, chère Philomena,
     
    Vous avez souhaité que je vous interpelle ainsi, par vos noms de baptême. Vous soulignez, par là, votre appartenance à l’unique Église du Christ et l’égale dignité des enfants de Dieu. Cette égalité n’exclut pas les différences, comme le dit saint Paul dans sa célèbre comparaison avec le corps. Elle autorise même les distinctions pour servir l’harmonie de l’ensemble. Ainsi, la noblesse est ordonnée à l’excellence, le pouvoir au service, la richesse au don, le savoir à la patiente édification de tous. Pareillement, on ne se marie pas pour soi seulement mais pour remplir sa vocation de fils et de fille de Dieu. C’est bien ce qui ressort de la lecture du mariage de Tobie et Sara : ils ne se marient pas par seul vouloir d’homme mais en Dieu et dans sa bénédiction. À travers les lignes du texte et les mœurs, quelque peu romancées d’ailleurs, d’une autre époque, nous voyons bien qu’un discernement spirituel a été opéré qui rend les futurs sûrs de ce qu’ils sont faits l’un pour l‘autre. Plus loin, la prière de Tobie et de Sara exprime avec grâce leur projet et la mission dont ils sont investis et qui correspond au dessein de Dieu sur leurs vies. Vous-mêmes, Jean et Philomena, en choisissant l’évangile des noces de Cana, vous faites confidence des perspectives dans lesquelles vous situez votre mariage.
     
    Mes frères, accourus parfois de loin pour entourer Jean et Philomena, prenez garde à votre manière de lire cette page célèbre de l’évangile. Ce récit est en réalité une leçon de catéchisme dans laquelle est exposé le mystère chrétien du salut des hommes. Dépassez l’anecdote et comprenez l’enjeu. Ce n’est pas un hasard si Jésus commence sa vie publique en allant aux noces d’amis de sa mère. Déjà, Jean-Baptiste l’avait présenté comme l’époux qui vient. Et Marie, qui croit en son Fils, le pousse à se révéler. Malgré ses protestations – « mon heure n’est pas encore venue -, il va manifester sa gloire. Quand arrivera-t-elle donc cette heure de la véritable manifestation de sa gloire ? Au moment où Jésus passera de ce monde à son Père, à l’heure de sa croix. Les noces de Cana, et, à travers elles, toutes les noces, sont signes de cette heure-là. A cette heure-là, est dévoilé ce qui était encore caché à Cana : le comble de l’amour. Jésus donne sa vie en aimant jusqu’au bout. Jésus, le Christ, scelle l’Alliance nouvelle de Dieu avec l’humanité par son sang. Cette Alliance, sans cesse proposée à l’homme et sans cesse rompue par lui ; cette Alliance où Dieu se révèle amoureux de sa créature comme le dit magnifiquement Osée ; cette Alliance dont l’accomplissement est signifié dans l’Apocalypse par des noces somptueuses où la fiancée représente l’humanité recréée et sanctifiée par l’époux, l’Agneau immolé. Par cette Alliance sainte, nous recevons du Christ l’amour, la libération, la royauté, la sainteté, la puissance et la vie.
     
    Tous ces signes et toute cette heure se concentrent sur la messe. C’est pourquoi vous célébrez votre mariage au cours de la messe, mémorial de l’Alliance nouvelle et éternelle scellée dans le sang du Christ.
     
    Maintenant, voyons comment Jésus manifeste sa gloire à Cana. Il est intéressant de noter que Jésus se rend à Cana le troisième jour après la promesse faite à Nathanaël, (ce Juif à qui on ne la fait pas : « de Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? »). Jésus lui avait dit qu’il verrait de grandes choses. Quand on parle de troisième jour dans la Bible, comme par exemple lors de l’Alliance sinaïtique, ou mieux lors de la résurrection de Jésus, on évoque l’ouverture d’une ère nouvelle, le commencement des temps derniers et définitifs, le début de la manifestation de la gloire de Dieu. De même qu’au Sinaï, Dieu manifesta sa gloire en donnant la Loi le troisième jour, de même, à Cana, le troisième jour, Jésus manifeste sa gloire en donnant un vin meilleur, symbole de la Bonne Nouvelle. J’observe que ce vin provient de l’eau qui servait à la purification des Juifs. L’eau devenue vin, c’est la purification qui n’est plus liée à l’observance de la Loi mosaïque mais à l’Évangile du Christ, à sa Parole dont le vin est l’image. Un message d’une telle nouveauté, que Jésus dira un jour : « À vin nouveau, outres neuves ».
     
    Avec quelle profusion donne-t-il ce vin ! La grâce est surabondante. La joie et le bonheur en Dieu sont au-delà de toute mesure. Dieu comble absolument. Le premier vin servi par l’époux venant à manquer, - par eux-mêmes, les hommes sont incapables de parvenir au bonheur en plénitude -, c’est le véritable Époux qu’est Jésus, qui offre le vin nouveau et qui l’offre avec surabondance comme don ultime. On ne peut lire l’évangile qu’à la lumière de ce troisième jour, celui de la Résurrection de Jésus, qui ouvre l’accès au Royaume où le Seigneur boira avec nous le vin nouveau de la joie éternelle.
     
    Jean et Philomena, vous avez choisi cette page de l’évangile parce qu’elle vous a impressionnés : c’est le mystère caché de votre amour qui trouve son sens dans le dessein de Dieu sur l’humanité dévoilé par Jésus-Christ. De même que les noces de Cana annoncent les noces de Jésus sur la croix scellant l’Alliance nouvelle et éternelle, de même votre mariage, comme tout mariage, est une image de l’amour tout-puissant de Dieu, de l’Alliance de Dieu avec l’humanité. « Ce mystère est grand, dira saint Paul : je le dis en pensant au Christ et à l’Eglise ». L’immense dignité du mariage vient de là. Dieu vous donne son amour pour que vous vous aimiez divinement et que vous progressiez dans son amour et dans votre amour. Avec un peu de bonne volonté, le mystère de l’amour humain amène à contempler le mystère trinitaire de l’amour de Dieu. Dieu est fou d’amour, d’un amour fort comme la mort et même plus fort qu’elle, comme le chante le Cantique des Cantiques. Ce beau chant d’amour, qui mêle éros et agapê, semble dire : « vous voulez savoir ce qu’est l’amour de Dieu ? Regardez donc un homme et une femme qui s’aiment ». L’Eglise compte sur vous pour que vous rendiez un tel témoignage.
     
    En vous mariant, vous vous associez pleinement à l’œuvre d’amour de Dieu. C’est donc en vue de ce fameux troisième jour, le Jour du Seigneur où il manifeste sa gloire, que vous accomplirez, Jean et Philomena, votre mission qui consistera également à gérer les affaires de ce monde. (Et vous savez, Jean, combien je goûte les perspectives dans lesquelles vous entendez mener votre action, telle qu’une tout récente interview de Gérard Leclerc l’a dévoilée). Ensemble, vous réaliserez une œuvre spirituelle pour humaniser la vie ; vous transformerez l’eau fade d’un quotidien souvent prosaïque en vin du Royaume éternel. Et si, d’aventure, vous rencontrez le manque, tels les époux de Cana, souvenez vous de Marie : elle est là avec vous. Elle est la Guebira, la Reine-Mère. Elle a de l’influence sur le Roi, son Fils. Si vous le demandez, elle obtiendra de lui que vous sortiez de l’épreuve. Alors, vous vous souviendrez du vin de Cana : le meilleur vient après.
     
    Cana et Senlis ont en commun d’être des lieux de mémoire et de commencement : commencement de l’annonce de la Bonne Nouvelle, commencement de la dynastie dont, Jean, vous êtes issu. Pour l’heure, Cana en Île de France s’appelle Senlis. Il y a des noces, ce sont les vôtres.
     
    Monseigneur Philippe BRIZARD, Protonotaire apostolique, Directeur général de l’Œuvre d’Orient

     

     

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  • 2014 ou le rêve socialiste, par Hilaire de Crémiers*

     AYRAULT 27 AOUT 2013.jpg

     La réalité pourrait bien contredire les fausses assurances de ces politiciens dont la médiocrité d'esprit se couvre de la raison d'Etat. Le rêve socialiste ne dure jamais plus d'un an. Après, il faut payer.

     

    * Analyse politique parue dans le n° 121 (septembre 2013) de Politique magazine.

    Non, François Hollande n'a pas été très malin a en faisant croire au mois de juillet que, grâce  à lui évidemment, la reprise économique était dorénavant l'actualité qu’il allait devoir gérer.  Il était heureux de le dire et de le redire en toute simplicité avec ce sourire béat qui reflète si profondément sa vie intérieure. Il se donnait ainsi le beau rôle en insistant sur les résultats calamiteux du quinquennat précédent selon le jeu de cette alternance politicienne qui consiste essentiellement à éreinter le prédécesseur pour se faire valoir.

    Mais un tel calcul est aujourd'hui risqué.  Pendant tout l'été, il n'a été question dans les discours de Hollande, d’Ayrault, de Moscovici que de ce « frémissement » de 0,5 %, signe annonciateur pour eux des lendemains heureux promis par le socialisme éternel et singulièrement par le candidat Hollande, son messie d'aujourd'hui : le mariage pour tous déjà légalisé, la retraite pour tous sans effort et le plus tôt possible, la croissance pour tous, l'éducation démocratique pour tous, le succès pour tous, les loisirs pour tous, la drogue pour tous, le partage des richesses évidemment pour tous, la liberté pour tous, même et surtout pour les récidivistes, les violeurs et les assassins qui, du coup, seront très gentils et avec qui il faudra aussi être très gentils s'il leur vient l'idée de recommencer, en application de la prochaine loi pénale si finement et si fermement concoctée par celle qui garde les Sceaux et qui, assurément, n'a jamais connu cette chance, pas encore, d'être assassinée, volée ou violée.

     

    Le rêve impossible 

     

    L'avènement de cette société radieuse n'est, bien sûr, possible que par l'exclusion préalable et méritée de ceux qui refusent cet univers nouveau, ce « renversement de civilisation », selon le terme approprié qui a été employé, conçu et prédit par les brillants cerveaux de notre gauche illuminée dont la prophétesse Taubira à la voix rauque et oraculaire, le grand-prêtre Peillon à la voix si liturgiquement religieuse sont les plus éclatants exemples. Comme dans le roman d'anticipation de George Orwell, il y aura le ministère de la Vérité, chargé de l'éducation, de l'information et des loisirs programmés, le ministère de l’Amour, chargé de la justice et de l'uniformisation des esprits, s'il le faut par la rééducation musclée des récalcitrants, le ministère de l'Abondance, chargé de gérer la pénurie en faisant croire que l'Etat-providence de Big Brother assure la juste satisfaction des besoins de tous, le ministère de la Paix, chargé, comme il se doit, de faire la guerre. Nous y sommes ou presque. 

    Mais comme toutes les expériences du passé l'ont prouvé, ce socialisme fumeux aboutira à des catastrophes. L'équation dont les termes sont ainsi posés, est radicalement impossible et, donc, le problème politique de François Hollande est insoluble. Tous les gens de bon sens le savent pertinemment. Son affaire est tissue de faussetés et de mensonges. À commencer par ce prétendu « frémissement », en fait circonstanciel, dû à des agrégations de chiffres sans signification, et que déjà dément la réalité industrielle et commerciale: non seulement il n'y a pas de reprise mais toutes les évaluations chiffrées de l'activité sont en train de se contracter. Chez nous. Pas chez les voisins, non : chez nous, dans le « bel aujourd'hui » hollandais

     

    La fiscalité comme solution

     

    Les procédés, archi-connus, de la vaine relance socialiste vont encore peser davantage sur les comptes publics et cette stupide annonce qui laisse entendre que tout est sauvé et qu'il n'y a plus qu'à continuer sur les mêmes lignes, va rendre encore plus irréalisables les tentatives éventuelles de redressement des comptes. Ainsi, à La Rochelle, la jeune garde socialiste a-t-elle fait savoir qu'il n'était pas question aubry taubira.jpgde revenir sur les acquis sociaux mais qu'il fallait au contraire les multiplier. Il suffisait de prendre la richesse là où elle était ; et de l’Aubry à la Taubira, ce n'était qu'un seul chœur d'exultation sur le fameux air du beau et du grand soir qui, enfin, se prépare. 

    Jean-Marc Ayrault, de sa voix terne et caverneuse, dans cette certitude inébranlable que tout allait mieux dans « le meilleur des mondes » dont il était le chef de gouvernement, annonçait des réformes qui ne remettraient rien en cause, sauf à accorder encore des avantages, et qui ne coûteraient qu'à ceux qui peuvent et, évaluer ! Tout est là. Il fait trembler jusqu'à la Commission de Bruxelles et jusqu'au FMI ! 

    Le problème des retraites, sur lequel gouvernement, partenaires sociaux et parlementaires se penchent, est en passe, sous la présentation lénifiante du Premier ministre, d'être résolu. En apparence, bien sûr. Il n'est pas question d'aborder le sujet des déficits abyssaux et cumulés qui nécessitent de trouver 20 milliards, non ; jusqu'à 2020, sans toucher à rien, les ressources au jour le jour seront assurées par cette trouvaille dont il convient d'apprécier l'ingéniosité et le caractère franchement inouï: une augmentation des cotisations, surtout du côté patronal, mais si doucement insinuée avec une si gentille pommade de compensation, qu'elle ne peut que passer, n'est-ce pas ? L'augmentation de la CSG, un moment envisagée, est sans doute une réserve que le gouvernement se garde en cas de besoin. Ça ne saurait tarder.

     

    Déclarer la guerre

     

    Inverser la courbe du chômage ? Il ne s'agit sous la houlette de l'État que de créer des emplois en nombre et de toutes catégories. Les contribuables seront toujours là, entreprises et familles dont il suffit d'affirmer qu'elles sont favorisées pour se permettre de les taxer. Qu'importe pour des gouvernants dont pas un seul n'a travaillé dans le vrai monde économique et dont si peu savent ce qu'est une vie de famille. 

    moscovici_tout_sauf_hollande.jpgImpôts et taxes se sont donc alourdis d'autant, la France étant désormais la championne du monde des prélèvements obligatoires qui, dans peu, franchiront la barre des 50% du PIB.  Ras-le-bol fiscal, dit-on ? Ras-la-marmite, plutôt ! La fiscalité s'alourdira encore en 2014 comme l'examen de la loi de finances, malgré les dissimulations gouvernementales, ne le montrera que trop. C'est presque tous les jours que subrepticement les Français apprennent soit une augmentation d'impôts, de tarifs, de taux de TVA, soit une création de taxes nouvelles, telle cette contribution « climat-énergie » joli mot, n'est-ce pas ? - annoncée, pour réconcilier les Verts avec le gouvernement, par le ministre de l'Écologie Philippe Martin aux journées d'été d'EELV. Et une de plus ! A la suivante donc ! 

    Ne reste plus dans ces conditions d'insécurité intérieure dramatique et chaque jour aggravée, d'épuisement financier, de langueur économique, de réduction concomitante du budget militaire, eh bien, qu'à déclarer la guerre. C'est une spécialité des socialistes. À la remorque du monde anglo-saxon. François Hollande joue la gravité. Certes, grâce aux soldats remarquables de la France, il a gagné une bataille au Mali, mais, aujourd'hui, peut-il encore quelque chose ? La prudence s'imposerait. Sait-il seulement où il va ?

  • D'où vient la Nation française, et qui l'a créée ? Ou comment Manuel Valls, parlant de ”Nation” peut avoir raison et tor

    A lire sur Causeurhttp://www.causeur.fr/un-cancre-nomme-valls,24576

    nation.jpgUn "cancre", Valls ? Oui, évidemment, et, pourtant, non, absolument pas : tout dépend de la façon dont on voit les choses, et il faut savoir d'abord si on parle des réalités, ou si on parle en idéologue. Expliquons-nous...

    1. Si on prend les mots dans leurs sens premier, et vrai, il est exact que Valls a perdu une bonne occasion de se taire : ce n’est évidemment pas la Révolution qui a "créé" la "Nation" française, comme il l'affirme aussi sottement que péremptoirement, mais la Royauté, et cette Nation française, qui était déjà un fait depuis longtemps, apparaît au grand jour, comme une évidence, une réalité publique et incontournable (comme on dit aujourd'hui, dans le jargon...) dès le triomphe de Bouvines, en... 1214 ! Cinq siècles et demi avant la Révolution, pauvre Manu !...

    Valls devrait lire Jacques Bainville, l'un des plus grand historiens de tous les temps, et notamment le chapitre V de sa magistrale Histoire de France, "Pendant 340 ans, l'honorable maison capétienne règne de père en fils" :  

    "...Philippe Auguste s’occupait d’en finir avec les alliés que Jean sans Terre avait trouvés en Flandre lorsque l’empereur Othon s’avisa que la France grandissait beaucoup. Une coalition des rancunes et des avidités se forma : le Plantagenet, l’empereur allemand, les féodaux jaloux de la puissance capétienne, c’était un terrible danger national. Si nous pouvions reconstituer la pensée des Français en l’an 1214, nous trouverions sans doute un état d’esprit assez pareil à celui de nos guerres de libération. L’invasion produisait déjà l’effet électrique qu’on a vu par les volontaires de 1792 et par la mobilisation de 1914. Devant le péril, Philippe Auguste ne manqua pas non plus de mettre les forces morales de son côté. Il avait déjà la plus grande, celle de l’Église, et le pape Innocent III, adversaire de l’Empire germanique, était son meilleur allié européen : le pacte conclu jadis avec la papauté par Pépin et Charlemagne continuait d’être bienfaisant. Philippe Auguste en appela aussi à d’autres sentiments. On forcerait à peine les mots en disant qu’il convoqua ses Français à la lutte contre l’autocratie et contre la réaction féodale, complice de l’étranger. Il y a plus qu’une indication dans les paroles que lui prête la légende au moment où s’engagea la bataille de Bouvines : « Je porte la couronne mais je suis un homme comme vous. » Et encore : « Tous vous devez être rois et vous l’êtes, par le fait, car sans vous je ne puis gouverner. » Les milices avaient suivi d’enthousiasme et, après la victoire qui délivrait la France, ce fut de l’allégresse à travers le pays. Qui oserait assigner une date à la naissance du sentiment national ?..."

    Pour l'aider un peu, si d'aventure quelqu'un ou quelqu'une de charitable lui suggère de combler ses lacunes (graves) en histoire - et en en histoire politique... - nous pouvons l'y aider un peu en lui suggérant de jeter un oeil sur notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville.

    Alors, sur ce point de vue historique, sans rancune, Manuel ?...

    2. Maintenant, il y a une autre façon d'envisager le problème, et là Valls a raison. En effet, jusqu'ici, nous avons pris le mot "Nation" dans sons sens premier, tiré du latin "nacere", qui veut dire "naître" : on est de la  Nation où l'on est né, on est Coréen, Bantou, Lapon ou... Français, parce que ses parents sont Coréens, Bantous, Lapons ou..  Français. Nulle idéologie là-dedans, simplement du "constatatif", si l'on nous pardonne l'horrible jeu de mot, mis ici uniquement pour s'amuser un peu...

    Mais les Révolutionnaires de 1789, eux, ne sont pas des "constatatifs" : ce sont des idéologues. Appliquant à la lettre le funeste principe de Rousseau, "commençons donc par écarter tous les faits" (in "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes"), ils inventent de toute pièce un concept de "Nation" purement abstrait, signifiant non plus "le fait d'être né quelque part, mais pas n'importe où ni de n'importe qui", mais signifiant, au contraire, une nouveauté radicale, censée représenter "la volonté générale" - toujours Rousseau... - s'imposant donc logiquement à tous, nul ne devant lui résister, ce qui serait un crime, puisque la volonté générale, forcément, est supérieure à tout et à tous, et tout et tous doivent plier devant elle. Les Vendéens "génocidés" en savent quelque chose !...

    Un tel concept, on s'en doute et on l'a vu, dégénérera très vite et fera naufrage dans ce que les marxiste-léninistes appelleront le centralisme démocratique, grand pourvoyeur du Goulag, et grand exécuteur de génocide lui aussi, fidèle en cela à cette Révolution française en qui il voyait - à juste titre - ses origines, et qu'il voulut parfaire et poursuivre jusqu'au bout, jusqu'à en être la quintessence, l'aboutissement parfait...

    Alors, là, Manuel Valls a raison : c'est bien la Révolution - et c'est son crime - qui a inventé cette "Nation" là, ce concept là, dont nous ne voulons pas, et que dénonçait tout de suite François Athanase Charette de la Contrie, avec ses mots à lui, qui ne sont pas d'un philosophe, mais qui sont si profonds, et sonnent si justes, opposant le charnel, l'incarné de la patrie (toujours le latin : la "terre des pères") au raisonnement purement cérébral 

    "Notre patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous.  Notre patrie, c'est notre Foi, notre terre, notre Roi... Mais leur patrie à eux, qu'est-ce que c'est ?  Vous le comprenez, vous ?... Ils l'ont dans le cerveau; nous l'avons sous les pieds... Il est vieux comme le diable, le monde qu'ils disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu..."

  • Vers une querelle de rites ? Où est le problème?...

              Pourquoi s'inquiéter? Pourquoi avoir peur? Et pourquoi tant de critiques, de sous-entendus, voire de mauvais esprit? Le Pape, dans un souci d'apaisement d'une part, et de ré-enrichissement de la liturgie d'autre part, vient de redonner droit de cité au rite dit "de Saint Pie V": et certains s'alarment de ce qui serait une remise en cause dangereuse du Concile, un retour à "l'Église d'avant", et autres balivernes et billevesées. Mais de quoi s'agit-il au juste, et qu'est-ce qui peut justifier, ou du moins motiver, une telle réaction? Est-ce le côté pratique des choses? En réalité Benoit XVI choisit, dans les faits, de "diversifier l'offre" si l'on peut dire; et pour utiliser une comparaison triviale, il agit comme n'importe quel concessionnaire automobile, n'importe quel vendeur d'électro-ménager: plus une gamme de produits est variée, plus le Darty du coin diversifie son offre, et plus le chaland sera susceptible de se laisser attirer dans ses filets! Pense-ton sérieusement que ce soit un motif suffisant pour susciter la moindre opposition?

              Non, bien sûr, le problème vient de plus loin (dans le temps...) et de plus haut (dans le débat politico-théologique...). En fait, ceux qui s'opposent à cette libéralisation sont ceux qui ont tenté et en partie réussi -mais en partie seulement- un coup de force dans l'Église, au moment de Vatican II et à l'occasion de Vatican II. Nul ne conteste l'utilité ni même l'urgence indispensable du Concile en 1965; nul n'en rejette d'avance les conclusions; le Concile, à l'époque, est nécessaire, souhaitable et d'ailleurs convenablement préparé; mais on est alors en pleine apogée du marxisme, et certains (y compris à l'intérieur de l'Église) ne se demandent même plus s'il va triompher: persuadés qu'ils sont de sa victoire finale, leur seule obsession est de s'y adapter, et d'adapter l'Église avec eux à cette victoire finale, réputée inéluctable! L'histoire récente a montré qu'on ne saurait mieux se tromper, mais les choses se sont bien passées ainsi..... 

                 ...Influencé de l'extérieur par un courant de pensée auto-qualifié de "progressiste", le Concile va très vite tomber dans une ambiguïté regrettable, engendrant une confusion certaine, et même des conflits qui ne feront qu'aggraver et accélérer ce qu'on appelle "la crise de l'Église"; crise que certains voient, à tort, comme une conséquence du Concile alors qu'elle n'est bien sûr pas crée par lui, mais qu'elle remonte au siècle des Lumières, à la Révolution, au combat permanent, direct et insidieux que lui mène depuis cette époque l'autre religion, la religion républicaine laïque; et plus encore, en France, depuis que la république est instaurée, c'est à dire tout de même plus de 130 ans!......Pour en revenir au Concile et à ses décisions, le "parti réformateur", devint peu à peu majoritaire; et ce grâce à une opération d'intox et d'agit-prop très efficace (mais il faut bien le reconnaitre aussi, puissamment aidée et grandement facilitée par le contexte qui, comme nous venons de le voir, était très favorable à une "évolution/révolution").

              Il se passa alors cette chose inouïe, unique en vingt siècles d'histoire de l'Église: le Concile s'affranchît en quelque sorte de tout le passé de l'Église, dont il fit en bonne partie "table rase"; l'exemple le plus parlant en fut justement le domaine liturgique, où l'on "jeta" -il n'y a pas d'autres mots...--la messe traditionnelle, pour en inventer un autre, dite "rite de Paul VI"; osons une question impertinente: inventer un nouveau rite, cela s'imposait-il vraiment? Pourquoi ne pas avoir, tout simplement, introduit l'usage des langues vernaculaires -ce qui est, reconnaissons-le, une bonne chose...- en traduisant, tout simplement, la messe "de Saint Pie V"? Et pourquoi avoir brutalement, d'un coup, sans aucune raison, interdit le latin? Mieux vaut être bipède qu'unijambiste: on peut bien prier Dieu dans toutes les langues, y compris le latin! Et pourquoi faudrait-il -par quelle aberration intellectuelle?- que la permission donnée à une langue s'accompagne forcément de l'interdiction faite à une autre? Agir ainsi c'est se contredire fondamentalement: cela n'a pourtant choqué personne dans les hautes sphères...!    

               ...En traduisant simplement la "messe de Saint Pie V", on se serait évité une crise et un problème; on aurait réformé sans casser, sans tourner le dos au passé et à l'Héritage. Réformer mais en cassant; avec hostilité, sans amour et sans respect pour ce qui précédait: voilà d'ou vient le problème, voilà ce qu'a fait une assemblée devenue en quelque sorte "folle", au sens où elle s'est voulu libérée justement de ses vingt siècles d'héritage; une assemblée euphorique, portée par une sorte d'amnésie généralisée, d'ivresse de la nouveauté; des discours certes généreux, mais pensés comme si "tout le monde il était beau, tout le monde il était gentil" (rousseauisme typique...); et un certain nombre de réformes, sur des sujets majeurs -tels la Messe, ce qui n'est tout de même pas rien...- furent ainsi faites dans la plus grande ambiguïté; le Concile décréta ainsi des changements souhaitables, nécessaires et indispensables, dans un esprit très souvent détaché de la Tradition, dans le meilleur des cas, carrément hostile, dans le pire...

              Là est la nouveauté, là est le coeur du problème, qui continue toujours, cinquante ans après, à "poser problème" (comme on dit dans le "jargon"...) Or, une vraie évolution, saine et vraiment positive, ne se conçoit que dans la continuité des siècles, pas dans la rupture, germe de discordes et de divisions; il fallait reformer en s'adossant aux siècles antérieurs, en posant tout ce qui est sur tout ce qui fut, et non "réformer contre": l'ambiguïté et le drame du Concile Vatican II sont là, et l'Église en paye encore le prix aujourd'hui. Après le pontificat bienfaisant et réparateur de Jean Paul II, qui avait bien renforcé l'Église mais sans s'attaquer "à fond" à ce problème "de fond", Benoit XVI est au pied du mur: ne dit-on pas que c'est au pied du mur que l'on voit le maçon?

              La "messe en latin" ne sera-telle que l'Acte I de la grande restauration de l'Église? C'est tout le mal qu'on lui souhaite....et là on comprend mieux les cris d'orfraie poussés par certains...    

  • Simple question, de simple bon sens...

              Brice Hortefeux, ministre de l'immigration et de l'identité nationale, accorde un entretien à deux journalistes du Figaro Magazine (1): la bonne volonté du ministre est évidente; sa vision des choses est celle d'un homme pragmatique, qui souhaite mettre de l'ordre dans cette pétaudière qu'est l'immigration; et la plupart de ses propos sont frappés au coin du bon sens; on a simplement envie de demander pourquoi on n'a pas prononcé plus tôt ces paroles fortes et lucides; et quels sont les responsables de cet immense échec, qui est devenu un vrai problème de sécurité nationale, et plus seulement un problème "d'identité nationale": il suffit de voir la banalisation des batailles rangées entre bandes rivales de banlieues, des bandes composées presqu'exclusivement d'immigrés récents....; on va en être bientôt -"incessamment sous peu"- à une par jour, et les premiers coups de feu ont été tirées lors de la dernière en date; à tout observateur lucide et impartial, il apparaît clairement que la république a mis en place les conditions qui font que la France s'enfonce tout doucement, mais très sûrement, dans la violence quotidienne, ordinaire et banalisée: c'est à dire la pire.

              Mais pour lutter vraiment contre un fléau, bonne volonté et lucidité ne suffisent pas. Il faut avoir le courage de "casser la baraque"et de remonter aux sources; c'est à dire de dénoncer les causes du mal que l'on dénonce. Ainsi, lorsque Brice Hortefeux déclare tout de go: "Dans certaines banlieues, plus de 40% des étrangers sont au chômage..." on aurait aimé être à la place des deux journalistes pour lui faire remarquer ceci: "on" nous a "bassiné" (pour rester polis...) avec la sempiternelle rengaine des "immigrés-qui-viennent-faire-le-travail-que-les-français-ne-veulent-plus-faire", et avec cette sornette, on a réussi à faire taire le plus souvent les voix qui s'élevaient contre ce "processus de substitution démographique"dont parle élégamment la démographe Michèle Tribalat (2).     (à suivre.....)

              Et maintenant, un ministre vient nous dire que ces fameux immigrés, du moins "40% d'entre eux dans certaines banlieues", sont au chômage! On croit rêver! Question impertinente, à dix centimes d'euros: pourquoi donc sont-ils venus ici? si c'est pour être chômeurs?.....ne venaient-ils pas, soi-disant, pour travailler, pour remplacer ces bons à rien, ces feignants que nous sommes?.....

              Et si l'on ajoute à ce pourcentage de chômeurs (qui pour nous -c'est clair- ne devrait pas être en France...) le pourcentage des délinquants en liberté ou emprisonnés; et le pourcentage de ceux qui ont fraudé sur les "reconnaissances bidons" d'enfants qui ne sont pas les leurs (d'où, entre parenthèse, l'intérêt des tests ADN...), on voit bien que, sur ce dossier sensible de l'immigration, la république a menti sur toute la ligne, et depuis le début: c'est un gigantesque coup de balai qui s'impose! il ne faut pas seulement, comme le propose Brice Hortefeux, opérer un "rééquilibrage entre immigration familiale et économique" (ce serait un simple cautère sur une jambe de bois....): il faut renvoyer du territoire national les étrangers au chômage; les étrangers et les naturalisés qui sont délinquants (3), ou qui ont fraudé dans leur déclarations de paternité, en faisant passer pour des membres de leur familles des enfants qui n'étaient pas les leurs; c'est à dire ceux qui sont venus chez nous exclusivement pour des allocs, pour du fric, pour vivre à nos crochets (4): le fric qu'ils nous pompent depuis 1975 (chômeurs ou délinquants) c'est de l'argent qui serait mieux employé ailleurs: dans la Recherche par exemple, créatrice d'emplois, dont notre économie a bien besoin....

     

    (1): "Le Figaro Magazine", samedi 15 septembre 2007; propos recueillis par Arnauld Dingreville et Dominique Rizet.

    (2): ce qui veut dire, en clair: les étrangers viennent nous remplacer, et la république change le peuple! Voir les 5 notes "Erreur ou mensonge?..." dans la Catégorie "Immigration et Identité Nationale"; et les 2 notes "Qui constitue le Peuple ?" et "La république change le Peuple." dans la Catégorie "Immigration et Désintégration Nationale."

    (3): et qui sont venus chez nous sans que le Peuple -pourtant réputé souverain...- ait jamais été consulté, ce qui fait de cette présence une présence illégitime à nos yeux; et de la politique menée par Chirac et ses successeurs depuis 1975 une politique également illégitime, que le Peuple sera fondé à remettre en cause à tout moment; et ce qui fait des papiers qu'on a donné à ces immigrés, de la nationalité française qu'on leur a bradé, des papiers et une nationalité illégitimes....que le Peuple souverain sera fondé à annuler et à retirer si bon lui semble (par exemple en cas de délinquance: voir les notes de la catégorie "L'insécurité partout : Déchoir et expulser"....)

    (4): cette fraude est évaluée à trente pour cent par le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez: derrière le débat sur les test ADN, a-t-il souligné, "il y a un vrai sujet: celui de la fraude...; ...30 % la fraude sur le regroupement familial, ce n'est pas tout à fait négligeable" ! on ne saurait mieux dire !

  • L'Echo des Blogs : Tout ce qui est (intelligemment) royaliste est nôtre ! Aujourd'hui, sur le Blog de La Lorraine Royali

     ( Le Blog La Lorraine Royaliste )

    MAURRAS ENQUETE.jpg« Notre force est d’avoir raison » dit La Royale, et il ne faut pas compter sur nos adversaires pour nous démontrer le contraire. Cependant l’autocritique est toujours nécessaire, surtout lorsque la doctrine est plus que centenaire. Le besoin d’un dépoussiérage se fait parfois pressant.

    « Les républicains ne peuvent pas décentraliser, car ils n’existent, ils ne durent, ils ne gouvernent que par la centralisation. Tout pouvoir républicain sort en effet de l’élection. S’il veut se maintenir à l’élection suivante, l’élu, ministre ou député a besoin de tenir de près son électeur. Qui tient l’électeur ? Le fonctionnaire. Qui tient le fonctionnaire ? L’élu, ministre ou député, par la chaîne administrative. Décentraliser l’administration, c’est donc couper en deux ou trois endroits cette chaîne de sûreté ; c’est rendre au fonctionnaire une part d’indépendance, à l’électeur la liberté correspondante. Le ministre ou le député perd ses moyens électoraux. Soyez persuadé qu’il ne renoncera que contraint et forcé. Jamais, de son gré propre, il ne se privera du fonctionnaire-domestique. Ces gens-là ne sont point d’humeur à se suicider » (L’Enquête sur la Monarchie, ed. 1925, p.51, paroles attribuées à André Buffet, avec lesquelles Charles Maurras se montre totalement d’accord).

    deferre.jpgEt la République n’a-t-elle pas décentralisé ? peut-on rétorquer.  C’était il y a trente ans, après l’élection de François Mitterrand (ci-contre, Gaston Deferre, Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation). Depuis la décentralisation est devenue à la mode, cependant que tous reconnaissent qu’elle reste modeste par rapport à nos voisins, mais tout de même on peut estimer qu’un premier pas a été fait vers le recouvrement des libertés locales tant espéré par Charles Maurras. Quelle que soit la force de ces lois décentralisatrices, elles suffisent, puisqu’elles furent faites par la République à balayer la logique maurrassienne à ce sujet. Maurice Torrelli (Maurras et la pensée d’Action française) estimait à la fin des années 1980 que ces lois donnaient raison à l’Action française : elles prouvent la nécessité pour nos grands pays modernes de décentraliser. Mais Torrelli ne manquait pas de lucidité et ne se faisait pas d’illusion sur l’authenticité de cette décentralisation républicaine.

    En effet, depuis Maurras, nous sommes passés à la Vème République, en apparence moins néfaste que les précédentes. En voulant lutter contre le régime des partis, Charles de Gaulle a finalement favorisé sa toute puissance. En faisant élire le chef de l’Etat (qui dispose d’un réel pouvoir, contrairement aux deux républiques précédentes) directement par le peuple, on a donné les pleins pouvoirs aux partis politiciens, instruments indispensables de l’élection. Or qu’a fait la décentralisation mitterrandienne, si ce n’est donner des prérogatives de pouvoir local (bien limitées qui plus est) à l’élection, et donc aux partis, à l’exception heureuse des petites communes qui ne sont pas contaminées par les partis, car ils n’y sont pas nécessaires. Qu’a donc à craindre l’Etat de la décentralisation, puisque les élections locales sont aux mains des partis. Il est en effet quasiment impossible qu’un élu ne soit pas d’un grand parti (réalité qui va s’aggraver avec la réforme électorale, supprimant la proportionnelle, au profit du bipartisme de l’UMPS). Alors à l’Enquête sur la Monarchie, nous pouvons répondre : Oui, la République a décentralisé. Car le républicain a trouvé mieux que le « fonctionnaire-domestique », c’est le parti qui étant une organisation nationale et centralisée fausse la décentralisation, et empêche aux libertés de s’épanouir.

    Plus cyniquement, cette pseudo-décentralisation n’a servi qu’à dédouaner l’Etat républicain d’un certain nombre de tâches encombrantes, qu’il était incapable de gérer, et qui lui coûtaient si cher. La décentralisation se révèle alors juste comme créatrice de nouveaux fonctionnaires, et comme un échelon artificiel.

    En outre ces lois de décentralisation se sont focalisées sur les collectivités territoriales, en oubliant totalement les corporations professionnelles, et toutes les associations. Aucune liberté n’a été octroyée. C’est la gangrène partisane qui a tenté de s’enraciner localement.

    La décentralisation républicaine « n’est ni faite, ni à faire ! »

    Elle est très éloignée du retour à l’épanouissement des libertés territoriales, professionnelles et associatives. C’est ici que le peuple peut s’exprimer et non des préfets ou, comme c’est le cas de plus en plus, des partis usurpateurs qui empêchent le citoyen de s’occuper de ses propres affaires, ce dont il est bien plus capable qu’eux.

    Ces mêmes partis qui confisquent le pouvoir au peuple dans ses prérogatives naturelles, n’ont aucune difficulté et aucun remord à vendre notre souveraineté aux lobbys internationaux, via leur officine Bruxelloise, qu’est l’Union européenne.

    MAURRAS 12.jpgCharles Maurras ne pouvait pas voir plus juste quand il liait indéfectiblement les libertés à l’autorité. Celle-ci se doit d’être indépendante, car elle n’a alors rien à craindre d’une véritable et puissante décentralisation libératrice, et n’est ainsi pas soumise aux partis et autres lobbys, qui finiront par dépérir, ne pouvant plus influencer le pouvoir. Pour que cette autorité soit indépendante, elle ne peut qu’être héréditaire. En laissant s’épanouir pleinement les libertés, la Monarchie ne sera pas juste décentralisée, elle sera fédérative, de toutes les forces vives et devenues libres de notre pays.

    Pour retrouver nos libertés et, nous débarrasser de l’oligarchie vendue des partis, seule l’autorité apporte la solution. En guise de conclusion, méditons cette phrase de Charles Maurras :

    « Les libertés ne s’octroient pas, elles se prennent. »

    VR

  • La Dizaine de MAGISTRO...

                      * MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf

    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)   

                 - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude)   

    * Aude MIRKOVIC, Maître de conférences à l'Université d'Evry : Le "mariage à trois"
    * Marie-Noëlle TRANCHANT, Journaliste culturelle : 'Superstar'

    * Sophie de MENTHON, Chef d'entreprise, Présidente du Mouvement ETHIC : François Hollande avait-il vraiment préparé l'alternance ?
    * Chantal DELSOL, de l'Institut : Une morale tout à fait immorale
    * Ivan RIOUFOL : Journaliste politique : Le mariage homosexuel

    * Alain CORVEZ, Conseiller en stratégie internationale : Syrie. Que peut faire la France ?
    * Alain JOLY, Pasteur luthérien : L'Eglise protestante unie de France

    D'accord avec... Chantal Delsol : Une morale tout à fait immorale...

            On ne peut qu’approuver Monsieur Peillon quand il regrette l’ambiance chaotique de nos salles de classe, l’indiscipline avérée et les injures sexistes et racistes qui agrémentent nos préaux.

            Et on peut se féliciter que l’école à cet égard décide de venir au secours des familles trop souvent déficientes. Le ministre nous le promet : l’école de la République n’apportera que la morale universelle, à laquelle tout le monde adhère…

    Bien entendu une morale universelle existe, ce qui d’ailleurs nous rassure quant à l’unité de l’espèce humaine ! Toutes les cultures pensent que la paix est préférable à la guerre, l’amour à la haine, et tous les hommes de la terre conseillent de sauver le noyé plutôt que de lui enfoncer la tête sous l’eau. Pourtant la morale universelle ne saurait pas s’enseigner telle quelle, car elle est beaucoup trop générale et demande à être interprétée, ce qui explique la diversité des cultures. Prenons l’interdit du meurtre, qui représente le premier de ces principes universels. Dans chaque culture il souffre des exceptions : mais ce ne sont pas les mêmes ! La plupart des cultures admettent que l’on tue en temps de guerre, pour défendre les communautés d’appartenance. Nombre de cultures légitiment la peine de mort pour des crimes particulièrement odieux. Notre morale laïque n’accepte pas la peine de mort et n’est pas loin de considérer le soldat comme un meurtrier. Mais elle légitime la mise à mort de l’embryon, et bientôt celle du mourant qui demande d’en finir. Prenons l’égalité des sexes, dont parle le ministre, et dont il voudrait à juste titre que cela soit enseigné à l’école. Il faudrait être carrément stupide pour croire qu’il s’agit d’un principe universel ! Ce principe n’a cours que dans notre sphère occidentale, et encore depuis un laps de temps très court. (Il a fallu attendre le XVII° siècle pour que le tchèque Comenius émette l’idée originale selon laquelle les filles étaient capables de recevoir une instruction scolaire). Monsieur Peillon croit-il que nos élèves de familles musulmanes vont entendre cela comme un principe universel ? Que la France ait l’ambition de les acculturer, voilà plutôt la vérité, qu’il faudrait afficher honnêtement. Autrement dit, la morale laïque n’est pas du tout universelle, sinon dans ses principes premiers trop abstraits pour être enseignés seuls, mais elle est particulière, comme les autres. Et pour reprendre les expressions du ministre, la "morale commune" qui "s’impose à la diversité des confessions religieuses" et qui ne blesse "aucune conscience, aucun engagement privé, ni d’ordre religieux, ni d’ordre politique", est un vœu pieux, un leurre, une incroyable prétention, finalement une duperie.

    Impossible d’ailleurs que Monsieur Peillon, qui connaît la philosophie, puisse y croire une seconde : il doit plutôt nous prendre pour des idiots. Il a raison de dire que les enfants doivent réfléchir à ce qu’est "une vie heureuse, une vie bonne". Mais on ne nous fera pas croire que la république laïque a découvert LA vie bonne à laquelle tout le monde souscrit instinctivement.
    En réalité, le cours de morale dans les écoles publiques sera un catéchisme où l’on enseignera la bien-pensance du moment, avec intolérance, et sous le manteau d’une morale universelle – ce qui est particulièrement odieux. D’ailleurs la contrainte est déjà annoncée, puisque l’expression "réarmement moral" est lâchée, expression que les socialistes considèrent comme nauséabonde si elle est proférée par la droite, mais qui devient dans leur bouche un signe de vertu. On nous dit, donc, que les enseignants seront réarmés d’abord, pour pouvoir réarmer les enfants. Tous ensemble chez Big Brother.

    L’illusion de la morale universelle réalisée dans une culture (la culture laïque), correspond avec l’illusion de la neutralité culturelle, qui seule permettrait l’esprit critique. C’est pourquoi Monsieur Peillon associe l’apprentissage de la liberté de conscience à la nécessité "d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel". Quel poncif ! L’enfant neutre serait vide. La liberté de choix elle-même s’appuie sur une culture, en l’occurrence une culture critique (la nôtre) et non sur le néant. La colombe de Kant, dont certains s’imaginent qu’elle volerait mieux dans le vide, sans l’appui de l’air tomberait comme une pierre. L’enfant ne peut grandir qu’au sein d’une culture particulière qui dans le meilleur des cas l’ouvre à l’universel. L’arracher à ses particularités, ce n’est pas le libérer, c’est en faire un zombi.

    C’est pourquoi la question de la morale à l’école, question réelle et aujourd’hui cruciale, plaide pour l’autonomie des projets d’établissements. Que chaque école enseigne la morale choisie par son projet, auquel les familles adhérent. La "morale laïque" est une tromperie, parce qu’elle apporte une morale particulière sous couvert de morale universelle. En cela, son discours est tout à fait immoral.

  • Plongez dans le numéro 29 de la Nouvelle Revue universelle, qui vient de paraître, plein de promesses...

    bainville le meilleur.jpg        Fondée en 1920 par Jacques Bainville, reprise par l'équipe de Politique magazine, la Nouvelle revue universelle - trimestrielle - est de la même qualité.

                Elle se situe parmi les revues de réflexion comme Commentaires ou Esprit. Nous avons de la chance de disposer d'un tel instrument : à nous de la faire connaître !...

                Abonnez-vous, faites abonner vos amis et connaissances, donnez des adresses de personnes susceptibles d'être intéressées :   

           NRU.jpg

                Au sommaire de ce numéro 29 (juillet, août et septembre 2012) : 

    ENQUETE 2 17 11 2012.JPGLe mot du Directeur nous apprend d'emblée une bonne nouvelle : Christian Franchet d'Espèrey assure, dorénavant, la Rédaction en chef de la Revue, prenant ainsi la suite du regretté Xavier Walter.  

    Et, dans son premier A nos lecteurs, le nouveau Rédacteur nous apprend, à son tour, cette deuxième bonne nouvelle : Antoine de Crémiers (ci-contre) sera "l'inspirateur éditorial de cette toute Nouvelle Revue universelle... Il anime à Aix et à Marseille des "cafés" politiques ou d'actualité de haute tenue, qui se sont acquis un public passionné. Sa grande familiarité avec les divers courants de la pensée actuelle vont faire de la Nouvelle Revue universelle un lieu de rencontres et de débats sur tous les sujets qui nous préoccupent, nous inquiètent, nous embarrassent ou nous indignent. Tous ceux aussi qui nous touchent ou nous passionnent..."

    Dans ses Libres propos en guise d'introduction, Antoine de Crémiers présente les intentions de la Revue, sa "stratégie" éditoriale, qui situe bien la place que nous entendons prendre dans le camp de ceux qui veulent rendre à la France joie de vivre et liberté de pensée :

    "...Nous sommes à un moment de l'histoire où, suivant une belle expression de Michel Henry "le legs de l'humanité a volé en éclats" mais, à son tour, l'utopie, "la parenthèse postmoderne", s'effondre, et si l'on veut éviter l'alternative du diable qui nous propose soit l'ordre glacé de la finance internationale et du meilleur des mondes, soit la guerre civile résultant logiquement de la dissolution des sociétés, nous devons lancer un appel à l'intelligence, en faire le pari, pour une "disputatio" dont la Nouvelle Revue universelle devrait être un lieu privilégié, appel à tous ceux qui pensent, à tous ceux qui questionnent, à tous ceux qui s'inquiètent, et ils sont nombreux, pour parvenir enfin à cette restauration que nous appelons de nos voeux, qui passe d'abord par une restauration de l'intelligence, une restauration du politique et de la raison, pour aboutie enfin à la restauration de la France...

    ...Au travail et... bienvenue au pays du réel"

    nru,nouvelle revue universelleC'est Jean-Pierre Péroncel-Hugoz (ci-contre) qui "ouvre" la revue, avec des extraits de son Journal d'un royaliste au Maroc (extraits de l'an 2011 : "Le printemps des barbus"), spirituel, enlevé, et remarquablement bien informé, suivi par François Reloujac, qui poursuit sa Suite économique, publiée à la fois dans Politique magazine et dans la NRU : La tyrannie de la concurrence dans un marché que l'on prétend libre...

    Grégor Puppinck propose son Un an après l'arrêt Lautsi : Liberté, tolérance et religions, à l'occasion du premier anniversaire de l'arrêt Lautsi de la Cour Européenne des Droits de l'Homme, autorisant la présence de crucifix dans une école italienne; puis Alain Bourrit, avec son Sur la démocratie, se demande qu'est devenue la démocratie aujourd'hui : si elle a duré là où les totalitarismes nazi et marxiste ont péri, elle semble aujourd'hui prise au piège, ou peut-être en otage, par d'autres totalitarismes qui, pour être sournois, n'en sont que plus redoutables

    nru,nouvelle revue universelle

    Yvan Blot (ci-contre), propose un Le socialisme révolutionnaire selon Dostoïevski dans lequel on voit que, si Dostoïevski a su démasquer mieux que quiconque le processus mental de révolutionnaire (ce n'est pas pour rien que Lénine a interdit toute réédition de son roman Les Démons, ou Les Possédés...) ses éclairages psychologiques visionnaires risquent de connaître une nouvelle et brûlante actualité au moment où les "islamistes radicaux" forment des groupuscules dont la logique intellectuelle conduit à la violence terroriste...

    Yves Morel se penche sur les rapports entre Les Libéraux et l'enseignement : 1815/1830, le rendez-vous manqué. Passionnant et instructif...

    La Revue se clôt par des Haïkus de Claude Wallaert (les haïkus sont des poèmes japonais, à la forme très stricte...); la fin du Conte drolatique, philosophique et optimiste : Un nouveau Candide, que Jean du Verdier avait commencé dans le n° 27 de la Revue; et une remarquable note de lecture de Christian Franchet (ou Tarente) consacrée à l'ouvrage de Jean-Louis Harouel, Le vrai génie du Christianisme : laïcité, liberté, développement

     

    nru,nouvelle revue universelle

    Editions Jean-Cyrille Godefroy, 269 pages, 20 euros

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

                   LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg                               Cette semaine, après la laïcité et avant l'eau dans le monde, Champsaur parlera de Staline et Hitler, sous le titre évocateur de Terres de sang : l'Europe entre Staline et Hitler : entre 1933 et 1945, Soviétiques et nazis ont tué quatorze millions d'êtres humains en Europe de l'Est...

           Maurice Calmein traitera du "mariage gay"...  

          On aura un "D'accord avec... Dominique de Villepin" : la France ne doit pas, en l'état actuel des choses, intervenir au Mali...

          La Suite économique de François Reloujac continue, avec Trente années d'errements...

            Bien sûr, la vidéo de notre Enquête sur la République, avec la deuxième pierrea pportée à l'édifice par Antoine de Crémiers, lors du Café politique de Marseille, ce samedi 17 novembre : Face à la crise, la République est-elle capable de défendre la France ?   

            Et "le grain de sel de Scipion"; une réflexion sur les propos très justes de Manuel Valls sur la laïcité : des propos très justes, mais qui le mettent en contradiction avec "les grands ancêtres" : "affaire" à suivre...; le nouveau départ de la Nouvelle Revue universelle....

          On continuera à Lire Jacques Bainvillevendredi : sur ce qu'est la présidence américaine, et la puissance américaine, qui, bien sûr, n'est plus ce qu'elle était en 45 - et de baeucoup... - mais reste redoutable. Pourquoi ? parce que, comme le dit Bainville dans sa note du 18 janvier 1928 pour être libre, il faut être fort...; ou, si l'on préfère, plus on est fort plus on est libre... ; puis, la semaine suivante, on lira l'éloge de "M. Georges Mandel" qui dit exactement la même chose que ce que vous pourrez lire bientôt dans notre prochain Album Léon Daudet (en préparation...); et qui montrera aux ignorants que l'Action française toute entière entretenait les meilleures relations avec bon nombre de personnalités de la communauté juive -et non des moindres, de Joseph Kessel à Georges Mandel - l'antisémitisme de peau ayant toujours été rejeté, dénoncé et combattu en tant que tel par le royalisme français.

             Et on gardera le samedi dorénavant, comme on en a pris l'habitude maintenant - autre nouveauté de l'année... - pour une sorte de revue des Blogs, de Facebook et d'ailleurs : cette semaine, D’accord avec Patrick Carvalho, député Front de Gauche : le mariage gay, c’est « de l’enfumage »… : (sur le Blog de Patrice de Plunkett) ; le Recteur Armel Pécheul a envoyé le n°117 de la Lettre trimestrielle d'Enseignement et Liberté; dans Le Figaro magazine, cet Édit de 1566 de Charles IX, qui nous protège encore, quatre siècles et demi siècles après, et le billet de Zemmour, pour en finir avec la tutelle morale de la Gauche; enfin, Culture, avec Chantilly qui entretient son patrimoine (sur Patrimoine en Blog)...

             On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : du Sac de Marseille par les Aragonais, en 1423, à l'achèvement du Grand Louvre, en 1993, en passant par le "fardier", la première automobile, et la Convention qui condamne un chien à mort pour... royalisme !..., le désastreux second Traité de Paris en 1815, après les calamiteux Cent jours; le Toast d'Alger; la naissance et la mort de Pierre Gaxotte; l'Académie française qui écoute - tous les Académiciens debout, sauf... Paul Claudel - l'hommage rendu par Jules Romains à Charles Maurras, qui vient de mourir quatre jours auparavant; la naissance de de Gaulle et de Leclerc...

            Notre rubrique Activités France entière (mise à jour quotidiennement) propose en permanence une trentaine d'activités diverses : "sitôt reçu, sitôt publié", elle est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Lafautearousseau se veut la "maison commune" de toutes les bonnes volontés royalistes, fidèles à la Maison de France.

            Bienvenue à nos 91 nouveaux "Amis", cette semaine, sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste : elle a accueilli son 1.606ème "ami", et nous nous sommes fixés comme objectif, pour commencer, d'avoir 5.000 "amis": il nous faut annoncer, rendre compte, expliquer... à toujours plus de gens, et cette Page est l'un des moyens d'y arriver. Aidez-nous donc à la développer, en vous inscrivant vous-mêmes, en lui suscitant des "amis", en la faisant connaître autour de vous.

              Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer.   

            Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • Lu sur le Blog de la Fédération Royaliste Provençale : le compte-rendu de la réunion de rentrée..... (2/4)

    Notre 24 septembre : Qu'est-ce qu'une Réunion de rentrée réussie ?....(2/4) : ce qui s'est passé en début d'après-midi...

            15 heures : les premiers viennent d'arriver; il faut dire que le marché couvert d'Arles du samedi matin est le plus grand d'Europe : les autres cherchent encore à se garer...; on commence à expliquer ce qui va se passer, être vu, être dit, être fait....

    FRP RENTREE 2011 12.JPG

            Lorsque nous avons lancé nos réunions de rentrée du mois de septembre, nous avons voulu qu'elles aient - en introduction - un caractère de retrouvailles festives qui nous ramènent à nos racines et - ensuite - un caractère politique. C'est pourquoi nous commençons par une visite d'un haut-lieu provençal où nous retrouvons notre identité, et qui nous rattache à ceux que Maurras appelle "les maîtres de notre esprit et de notre goût" : la maison de Maurras, il y a quatre ans; celle de Mistral, en 2008; Montmajour, en 2009 (anniversaire du premier Rassemblement royaliste...); les Baux l'année dernière.

            Cette année, nous étions en Arles, là où les Celtes - en l'occurrence, la peuplade des Ligures - reçurent les Grecs de Phocée; lesquels appelèrent leurs alliés Romains, par la suite... Dans cette ville où l'Empereur Constantin vint présider le Concile qui devait condamner le Donatisme, et où Frédéric Barberousse fut couronné Empereur du Saint Empire. En effet, jusqu'en 1481, où elles devinrent françaises, Arles et la Provence faisaient partie du Saint Empire, et le Rhône marquait la limite orientale du royaume de France. Les bateliers qui le descendaient ne disaient pas "à droite/à gauche", ni "babord/tribord", mais "Reiaume" (sous-entendu, à droite, du côté du Royaume de France) ou "Empèri (à gauche, du côté du Saint Empire). C'est l'origine du nom du château de Salon : le château de l'Empèri.

            Nous étions à un jet de pierre du magnifique Hôtel de ville, remanié par un parent du grand Mansart, où le maire (communiste !) de la ville, Hervé Schiavetti a si bien reçu les Princes en 2002 : dans son bureau de l'Hôtel de ville, d'abord, avant de les accompagner sur le marché et dans de nombreux magasins des Lices, où il les présenta lui-même aux gens, qui reservèrent un accueil chaleureux au Prince Jean et à son frère Eudes... Vous verrez, ou reverrez, quelques moments de cette visite, en Arles et aux Baux, sur la courte vidéo suivante (6'06") :

    Image11.png

            Nous retrouvions donc bien, en cet endroit, toutes nos Racines : Celte, Grecque, Romaine, Chrétienne, Royale. Il ne manquait que la Provençale : après une visite de l'église/cathédrale Saint Trophime et de son cloître, le très beau poème de Mistral, La Coumunioun di Sant (La Communion des saints) fut récité dans la cour réunissant l'église et son cloître : en voici le texte, en provençal, d'abord, avec une proposition de traduction en français, ensuite, qui a été distribué aux participants :

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              Ce poème a beaucoup plu à l'un des participants : notre ami Amadeo Ciscar i Penella de Valencia (Espagne), qui n'a pas hésité à faire le (long) voyage pour être à nos côtés, et célebrer ainsi, à sa façon, l'amitié toujours vivante des Provençaux et des Catalans - au sens large puisqu'il est, lui, de Valencia...  Amadeo a illico traduit ce poème en catalan, variante valencien, et nous l'a remis : nous le publierons prochainement : la langue Catalane est l'une des grandes langues (et culture) de France, comme le Breton, le Basque, le Corse, l'Alsacien, le Provençal, le Flamand..., chacune avec ses différentes variantes et subdivisions, et il est tout à fait normal qu'elle ait sa place dans un Blog où tout ce qui est Racines est bon.....

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            Après ce premier temps, nous nous sommes retrouvés à Fontvieille, dans cette Salle que nous connaissons bien maintenant, pour faire ensemble un point de notre action pendant l'année écoulée, et des perspectives politiques, analysées du point d evue de notre projet.

            Le point sur nos actions passées, vous l'avez vu grâce au clip vidéo passé en première partie. Il nous restait à dresser un tableau de nos activités futures et de nos projets pour les mois qui s'ouvrent. Puis, après une courte pause d'un quart d'heure, pour se détendre et se rafraîchir, évoquer, notamment avec et grâce à Jean-Baptiste Donnier, les perspectives politiques qui sont les nôtres....

       A suivre : - 3/4 : nos projets pour l'année à venir....

                    - 4/4 : la vidéo de Paul, avec l'intervention remarquée de Jean-Baptiste Donnier, Le royalisme et le Prince : une autre vision de la France et du monde....

     

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  • Economie : La situation actuelle en France, selon une étude de Natixis

                 Ou : Trois raisons au “problème de croissance” de la France....

                 Il y a une forte probabilité que la France reste confrontée, dans les mois qui viennent, à une “croissance faible” de son économie, quand certains de ses voisins, comme l’Allemagne  notamment, ou encore les Pays-Bas, devraient afficher un retour à une “croissance décente”, avance le département recherches économiques de Natixis dans deux études récentes.

                 (Analyse du 25 août 2010 : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=54262).

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                Cet écart est déjà perceptible sur le deuxième trimestre : la  progression du produit intérieur brut (PIB) a été de 0,6 % par rapport  au trimestre précédent en France, quand en Allemagne elle a atteint 2,2 %. Sur l’ensemble de l’année 2010, la prévision de croissance est de 1,4 % côté français et de 3 % côté allemand.

                Pour l’année prochaine, le gouvernement français table sur une hausse  de 2 % du PIB, après avoir révisé (le 20 août) à la baisse de 0,5 point  sa prévision. Le Fonds monétaire international, qui a relevé en  juillet, ses  prévisions de croissance pour la plupart des plus grandes  économies, sauf pour la zone euro, estime quant à lui que le PIB  français ne devrait pas progresser de plus de 1,6 %.

                La France avait pourtant mieux tiré son épingle du jeu que ses  voisins européens durant la crise : le recul du PIB (- 2,6 %) y avait  été plus faible, les mesures sociales et fiscales de soutien ayant  notamment soutenu la demande intérieure, composante importante de la croissance.

                Qu’est-ce qui explique que l’économie française soit aujourd’hui confrontée à une sortie de crise plus lente et plus difficile que certaines de ses  voisines ?

                Pour le FMI, “les caractéristiques de l’économie française, qui l’ont protégée en partie pendant la récession, sont aussi celles qui, vraisemblablement, ralentiront la reprise”.

                Pour les analystes de  Natixis, l’économie française ne remplit pas les “conditions” d’un retour à une “croissance normale”. “Conditions” qui, selon eux, seraient au nombre de quatre :

    - que les entreprises exportent beaucoup vers les pays émergents et exportateurs de matières premières

    - que les ménages puissent et veuillent augmenter leur endettement

    - que les entreprises puissent autofinancer un surplus d’investissement

    - que le pays ne soit pas confronté à la nécessité de réduire trop fortement ses déficits

                A  l’aune de cette grille, la France obtient, selon les économistes de la  banque, une note de 1 sur 4, quand l’Allemagne se situe à 3 sur 4 et les  Pays-bas à 4 sur 4.

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                Le seul point positif, relevé par l’analyse, est le taux d’endettement des ménages français qui est “plus faible que dans les autres pays”.

                Car, sinon, la France cumulerait les “handicaps”. Elle fait tout d’abord partie de pays qui “profitent peu de la croissance du commerce mondial et notamment de celle des pays émergents”, avance l’étude de Natixis : 10 % seulement des exportations françaises se font en direction de ces pays émergents, quand le ratio atteint un quart en Allemagne par exemple.

                Or, “dans une situation de réduction des déficits publics, de freinage des salaires, la demande intérieure va être faible et exporter vers les pays en croissance rapide est un des seuls moteurs qui subsiste de la croissance”, soulignent les analystes.

                La profitabilité des entreprises françaises resterait également “insuffisante” et leur capacité d’autofinancement “faible”, ce qui limite leurs capacités d’investissement - sauf à comprimer les salaires - alors qu’elles cherchent, au même moment, à se désendetter.

                Enfin, l’effort de réduction du niveau de déficit public s’annonce important en France : l’objectif affiché est de passer de 8 % du PIB fin 2010 à 3 % en 2013, soit 100 milliards d’euros à “économiser”. Or, “dans un pays qui doit réduire des déficits publics très importants, il est très probable que sa croissance en soit affectée”, les ménages hésitant, au moins dans un premier temps, à consommer, relèvent les économistes de Natixis.

                Pour ces derniers, la France n’est pas la seule à figurer dans la catégorie des pays confrontés à un “problème de croissance” : ils y classent aussi l’Italie, le Portugal, l’Espagne.

                Leur conclusion est d’ailleurs que “la zone euro va se couper en deux” et que l’on risque d’assister à un “important conflit” autour des orientations des politiques économiques et monétaires.

  • Il y a plusieurs Zemmour chez Zemmour: aujourd'hui, place au bon connaisseur de l'Histoire, qui présente ”Mélancolie fra

                On a parlé de l'Allemagne et de la France, de l'Europe, de l'Histoire et des deux deux Guerres, et, donc, d'aujourd'hui, ce 5 mars, à 23 heures, chez Franz-Olivier Giesbert, dans Vous aurez le dernier mot.

                Il y avait là -pour la partie de l'émission dont nous allons parler ici- Gallo, Zemmour, Couteaux et Duteurtre..... et on a pu entendre Zemmour revenir assez longuement sur son ouvrage Mélancolie française, qu'il a presenté ainsi, en expliquant pourquoi il avait choisi ce titre....

                    Démarrons ces quelques notes au moment où FOG, citant et commentant Zemmour, dit qu'au fond, pour celui-ci, le Pétainisme est un pacifisme, et que Pétain a attendu les Américains deux fois: en 17 et en 40. Il faisait évidemment référence à la fameuse phrase de Pétain: "J'attends les Américains et les chars".

                     Or, pour Zemmour, Pétain a eu tort. Il explique longuement et clairement sa position. La victoire de 18 aurait été bien plus belle, elle aurait en fait été tout simplement une victoire, "la" victoire tout court, si la France -au lieu d'attendre- avait attaqué l'Allemagne à ce moment-là; si elle était entrée en Allemagne, en appuyant sur ce ventre mou qui ne demandait qu'à s'effondrer, et si on était allé à Berlin. Toutes les horreurs précédentes, et l'hécatombe effroyable n'auraient pas été effacées, mais au moins on n'aurait pas fait tout cela pour rien. Or, comme l'a dit Bainville, on a laissé intacte la puissance allemande: puissance démographique (pas de démembrement), puissance industrielle et mê me puissance militaire puisque, si le Traité de Versailles imposait de dures clauses à l'Allemagne, étant donné qu'on n'avait ni envahi ni occupé le pays, les sacrifices militaires qu'on lui imposait n'étaient rien en comparaison de ce qu'aurait été la véritable défaite qu'on pouvait et qu'on devait lui infliger...(1). Alors que si l'on n'avait pas suivi la politique attentiste de Pétain:

                      1: On serait allés à Berlin;

                      2: On aurait vraiment ecrasé l'Allemagne;

                      3: On aurait pris enfin cette rive gauche du Rhin (et c'était là la dernière chance de ce que Zemmour appelle notre "projet millénaire");

                      La déliquescence de l'armée allemande "au bord du gouffre", dit Zemmour -et c'est vrai- était ignorée par les français car leur eternel point faible, comme d'habitude, c'était les services secrets....

                      "La vraie erreur historique de Pétain ce n'est pas 40, c'est 17"conclut donc Zemmour. Car Américains et Anglais n'avaient qu'une envie, comme au siècle précédent, et c'était de nous empêcher de prendre cette rive gauche du Rhin, qui nous aurait donnée une puissance décisive en Europe. Voici, résumé à grands traits, ce qui explique cette "mélancolie française"....

                      Jusque là, on ne peut qu'être d'accord avec tout ce que dit Zemmour. Quelques nuances doivent être apportées, selon nous, à la suite, lorsqu'il évoque ce qu'il appelle le projet français millénaire, qui est de refaire Rome. Oui, car "le Roi de France est empereur en son royaume", où il est bien l'héritier des César et le continuateur d'une politique de civilisationouverte, évidemment sur le monde. Mais Zemmour reste un peu dans le flou: Bainville a bien montré comment, pour les Capétiens et à partir d'eux, l'idée impériale a été définitivement rangée dans la catégorie des Chimères, et volontairement abandonnée par la trosiième dynastie qui -à la différences des deux premières- s'est volontairement limitée au "pré carré". Ce qui, encore une fois, n'impliquait pas un enfermement autisteet un repli frileux sur soi: le monde civilisé parlait français sous Louis XV et Louis XVI ! Mais il est tout à fait clair que les rois de France, à partir d'Hugues Capet, bornent leur horizon politique à la France, seule.

                        Mais la pensée de Zemmour -cette rectification étant apportée- est assez subtile, quand il note que l'Empire napoléonien est quasiment identique à l'Europe des 6. Et pourquoi de Gaulle dominait-il l'Europe des 6 ? Parce qu'elle était, d'une certaine façon, -c'est évidemment toujours Zemmour qui parle...- ce projet que les Anglais et les Américains nous avaient empêché de continuer. D'ailleurs, de Gaulle l'a dit à Peyrefitte: "Qu'est-ce que l'Europe ? C'est le moyen pour la France de revenir à ce qu'elle était avant Waterloo" (de Gaulle raisonnait évidemment dans le cadre de l'Europe des 6, ndlr).

                        Or la France, à partir de I815, n'a plus la taille optimale pour le monde qui vient. Sous Louis XIV la France était un mastodonte, à partir du XVIIIème, elle ne l'est plus. La recherche de la rive gauche du Rhin, de l'Algérie, de l'Europe des 6, pour Zemmour, c'est ça. Mais de Gaulle, et ce fut sa tragédie, a dû admettre que la puissance n'y était pas, n'y était plus, et que, même avec la Bombe A, le verbe ne suffisait plus..... Il n'avait pas les moyens de sa politique.....

      P.S.: Zemmour avait déjà brillamment développé cette "thèse" sur Pétain dans un article du Figaro Magazine: 1939-1940.pdf      

  • Autour du Prince Jean ! Nos rendez-vous d'avril.

    TimbrebisRVB.jpg            Maintenant que nous savons mieux, grâce aux précisions fournies par Jean Gugliotta, comment se passent les voyages du Prince, et que nous avons même, en quelque sorte, pénétré quelque peu dans les coulisses de ces voyages (encore ne peut-on pas tout dire et tout raconter...), nous allons nous intéresser un peu plus, au moyen de photos et d'extraits de ses discours, que nous consulterons alternativement, à certains des déplacements du Prince, en France et à l'étranger.

                Nous commencerons, mercredi huit, vendredi 10 et lundi 13 par nous intéresser aux visites que le Prince a effectuées en Provence. Le 8, nous le suivrons à Cadarache, en compagnie de scientifiques de haut niveau, au Commissariat à l'Energie atomique. Le dix, toujours avec des scientifiques de haut niveau, mais cette fois piloté par la sommité mondiale qu'est Henri de Lumley, assisté de son épouse. Et, le 13, aux Baux de Provence, coeur historique de cette Provincia à la si riche histoire, saluant la Nation Gardianne et salué par elle, et venant également au Rassemblement Royaliste des Baux, se mêler à celles et ceux qui ont maintenu...

                Puis nous évoquerons, le mercredi 15, le déplacement et le discours de Vizille et, le vendredi 17, nous nous laisserons aller à quelques réflexions que nous ont inspirées ce discours du Prince...

                Le lundi 20, nous évoquerons le voyage en Pologne et le discours sur la relation culturelle privilégiée entre la France et la Pologne.

                Et, à partir du mercredi 22, nous terminerons nos deux mois de préparation au grand évènement que sera le mariage de Senlis et de Chantilly en communiquant tous les renseignements utiles en ce qui concerne le déroulement de la journée (note du 22) et en nous interessant à quelques texte importants publiés par le prince (comme sa Tribune sur l'Europe, le vendredi 24)...

                Nous tâcherons également d'expliquer à ceux qui nous l'ont demandé le blason du couple princier, et nous n'omettrons pas, bien sûr, de parler un peu des origines espagnoles, autrichiennes et basques de Philoména, que nous avons gardées pour la fin comme il se doit.....

                Nous vous avions souhaité le 2 mars, au début de notre préparation, un bon voyage dans notre Histoire, à la (re)découverte de nos Racines. Nous vous souhaitons maintenant, pour cette deuxième étape du parcours, un bon voyage à la découverte d’un Prince moderne et dynamique, à l’écoute de son temps et en prise avec les réalités d’aujourd’hui !..... 

                Comme nous vous l'avions annoncé le 2 mars, une nouvelle Catégorie, "Autour du Prince Jean !..." regroupe d'ores et déjà toutes les notes que nous avons consacrées à l'évènement, et recevra toutes celes que nous y consacrerons jusqu'à la cérémonie  du 2 mai elle-même. Cette Catégorie sera publiée en Pdf à ce moment-là, et probablement prolongée par un album photo.

                Vous pouvez participer à l'élaboration de ce futur Pdf en nous envoyant des documents, des commentaires, des suggestions : il vous suffit pour cela d'utiliser le lien "Contactez-nous : une question ? maisaquilafaute@aol.com" qui se trouve sur la page d'accueil, en haut de la colonne de gauche, juste en dessous des fleurs de lys.

                Nous vous rappelons également (on nous le demande souvent...) qu'il vous est très facile d'envoyer n'importe quelle note de ce blog à des amis ou a toute personne auprès de qui vous voudriez la (ou les) diffuser. Il vous suffit de procéder de la façon suivante. Juste après l'entame de la note se trouve la formule "Lire la suite", elle-même suivie des informations suivantes :

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            00:05 Publié dans Immigration: Identité ou Désintégration Nationale | Lien permanent | Commentaires (6) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note

                Il vous suffit de cliquer sur cette dernière mention "envoyer cette note" pour voir apparaître trois rectangles : dans le premier, vous pouvez inscrire autant d'adresses que vous le désirez, il suffit juste de les séparer par un point virgule; dans le deuxième, vous inscrivez votre propre adresse électronique; dans le troisième, éventuellement, vous laissez un message, pour expliquer à votre correspondant(e) que vous ne pouvez plus le ou la laisser vivre sans connaître le plus génialissime des blogs que la toile ait porté ! Non, on plaisante... mais si vous voulez aider à la diffusion du blog, vous avez là un bon moyen, facile, pas cher (du tout...) et qui peut rapporter gros.

  • Le cri de désespoir de la maire communiste de Saint Ouen: il y a de la Mafia aux portes de Paris ! Mais qui a créé les c

               Après une énième fusillade entre bandes, deux "jeunes" sont morts à Saint-Ouen. Selon une source policière, la fusillade a éclaté cité Arago, où se mêlent immeubles d'habitation, friches industrielles et buildings de bureaux fraîchement sortis de terre. Des sources policières croient à un "règlement de compte lié au marché de la drogue".

                La maire (PCF) de Saint-Ouen également: Jacqueline Rouillon (ci-dessous) a évoqué auprès de l'AFP "la pratique mafieuse pour le contrôle des stupéfiants sur la ville", dressant un parallèle entre "l'installation et la profondeur du trafic de drogue" autour de la gare de Saint-Denis, toute proche, et "l'augmentation du trafic" à Saint-Ouen, vieille ville ouvrière frappée par la désindustrialisation.

               "Bouleversée par cette fusillade", elle a réclamé que "la police et l'Etat soient présents dans ces quartiers pour rétablir l'ordre".

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               Et tout le Pays légal de Seine-Saint-Denis de surenchérir : élus de gauche et de droite ont lancé un cri d'alarme commun contre la poussée de la violence:

               "Nous n'acceptons pas que des jeunes soient tués dans ce département",a déclaré Eliane Assassi (ci dessous), la sénatrice PCF de Seine-Saint-Denis lors d'une conférence de presse commune. "C'est un moment d'union sacrée. La sécurité n'est pas un problème de droite ou de gauche. En organisant cette rencontre, le conseil général (de gauche) a montré qu'il n'était pas naïf sur la délinquance",a acquiescé Eric Raoult, député maire UMP du Raincy. "Qu'on soit de gauche ou de droite le constat est identique : la situation est en train de se tendre dans le département, ça ne va pas, ça ne peut plus durer"(1), a ajouté Claude Bartolone, président PS du conseil général.

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                Coups de mentons, donc, attitudes martiales et déclarations qui ne le sont pas moins (martiales): on va voir ce qu'on va voir !

                Mais qu'est-ce qu'ils veulent qu'on voie, ces représentants du Pays légal qui sont, solidairement et conjointement, tous responsables et tous coupables du désastre actuel qui, selon leur propre mot "ne va pas, ne peut plus durer" ? Ils sont les premiers à refuser de voir que l'on est tout simplement en présence des conséquences logiques -et en tout cas fort prévisibles...- de la folle et suicidaire politique d'immigration insensée menée depuis trente ans. Une politique qu'ils ont tous acceptée, approuvée et menée, même si c'est à des degrés divers et avec des nuances diverses.

                Pensaient-ils sincèrement que l'on pouvait impunément faire entrer quinze millions de personnes en France en trente ans, sans quasiment prendre les moindres précautions, les précautions les plus élémentaires, et que cela n'aurait aucune incidence sur l'économie, d'une part, et la stabilité de la société, d'autre part ? Des personnes dont, en réalité, le pays n'avait pas un vrai besoin -ni pour son économie, ni pour quoi que ce soit d'autre; des personnes pour lesquelles les structures d'accueil adéquates n'ont été ni pensées, ni préparées; des personnes à qui, de toutes façons, il était impossible de fournir un travail décent (ni dans leur totalité, ni même pour la majorité d'entre elles); et qui ont fini, pour une très grande part, parquée dans des banlieues-ghettos inhumaines, où, de toutes façons, le travail est rare.

                 Et, dès maintenant, on a les conséquences. Dans ces banlieues sordides, au taux de chômage parfois hallucinant, dès qu'ils ont dix, douze ou quatorze ans, des pré-adolescents voient que leurs aînés peuvent se faire jusqu'à 3000 euros par jour en vendant de la drogue. Ont-ils pu croire un seul instant, ces représentants du Pays légal, que ces pré-ados allaient rester à travailler bien sagement, à l'école, puis se lever tôt et rentrer tard, devenus adultes, pour un salaire mensuel de 1000 euros, voire un peu moins, ou à peine plus ?

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    La police sur le lieu d'une fusillade à Saint-Ouen, dans le quartier Arago (26 septembre 2009)

                  La vérité est que, quand ces représentants du Pays légal viennent faire les pitres devant les caméras, en alignant leurs stupides déclarations martiales, ils ne font que mettre en évidence leur propre irresponsabilité, leur(s) propre(s) insuffisance(s), leur(s) propres(s) incapacité(s).

                   Ce sont eux tous, solidairement et collectivement, qui ont implanté en France cette bombe a retardement qui s'appelle immigration de masse, et qui ont donc créé cette situation explosive dont ils viennent, justement, nous dire, aujourd'hui, qu'elle "ne va pas, ne peut plus durer". Si la Mafia existe aux portes de Paris, chose que dénonce avec raison Jacqueline Rouillon, relayée par Eliane Assassi, elles oublient juste de nous dire que ce sont elles -avec leurs compères de la classe politique- qui ont volontairement et délibérement, méticuleusement et consciencieusement préparé le terreau sur lequel cette Mafia a pu propspérer et grandir. Jusqu'à bientôt tout emporter.....

                   "Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes". Elle ne leur va pas comme un gant, cette pensée de Bossuet, à toute ces responsables irresponsables, "aussi suffisants qu'insuffisants", pour reprendre le mot de Talleyrand ?...

    (1) : Selon l'Observatoire national de la délinquance, les vols avec violences ont augmenté de 14% en Seine-Saint-Denis, en juin, juillet et août 2009, par rapport aux mêmes mois en 2008.

  • Du Brésil à... ”Kiel et Tanger”.

                Sarkozy se démène comme un beau diable pour vendre le Rafale. Excellent avion, très certainement l'un des tous meilleurs du monde -et, dans certains domaines, le meilleur- celui-ci n'a encore pas trouvé preneur à l'exportation. Le dernier ratage, on s'en souvient, est celui du Maroc, où une vente disons possible, a été perdue pour des raisons, disons techniques, ne portant pas, de fait, sur les qualités -ou les défauts- de l'appareil.

                 Aujourd'hui c'est le Brésil qui est visé, pour devenir le premier acquéreur de ce petit bijou. On ne peut que souhaiter voir les efforts du Président couronnés de succès, car un succès du Rafale, c'est un succès pour la France, et de la France 

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    Le Rafale effectue une démonstration,
    le 17 juin 2009 au Salon du Bourget 
                Pourtant, ce n'est pas du Rafale en tant que tel que nous allons traiter ici, ni du G20. Et si le déplacement de Nicolas Sarkozy au Brésil, chez Lula, attire notre attention, ce sera pour tout autre chose, même si, nous l'avons dit, les enjeux économico-militaires, donc politiques et géo-stratégiques sont importants.
                Non, si nous nous arrêtons sur ce déplacement c'est parce que ce que va tâcher de faire Sarkozy au Brésil, ce qu'il va y chercher -et qui dépasse très largement la seule vente du Rafale- illustre bien -aujourd'hui en 2009- Que la France pourrait manoeuvrer et grandir.
                Cela ne vous rappelle rien ? Mais, si, bien sûr ! C'est le titre du XXIVème chapitre de l'extra-ordinaire Kiel et Tanger, de Charles Maurras ! Écrit en 1921 et toujours d'une surprenante actualité (inoxydable, comme on dit volontiers aujourd'hui...)
                Il est de notoriété publique (il en a lui-même conseillé la lecture à ses étudiants...) que ce livre ne quittait pas la table de chevet de Georges Pompidou, Président de la République française. Les oppositions politiques sont une chose, le réalisme en est une autre. Pompidou, comme tant d'autres, était sensible -par delà, donc, toutes les contingences et toutes les péripéties- à l'acuité de l'analyse, à sa pertinence, à sa fulgurance. Qu'on emploie le mot qu'on voudra, le fait est là: le XXIVème chapitre de cet ouvrage d'il y a quatre vingts ans n'a pas pris une ride, il semble écrit d'hier, ses pressentiments sont confirmés par l'évolution actuelle du monde. N'est-ce pas, en forçant à peine le trait, quelque chose qui donne une idée du fascinant ? (1)
                
                Vous pouvez lire l'intégralité de ce XXIVème chapitre de Kiel et Tanger en cliquant sur le lien ci dessous (il a été préparé sous forme de Pdf, afin que vous puissiez le télécharger) Chapitre24.pdf, ou en vous reportant à la Catégorie "Grand Textes", où vous le trouverez, toujours dans son intégralité, comme Grand Texte II.
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                Et vous pouvez également, chanceux que vous êtes, lire l'ensemble de cet ouvrage en vous rendant sur cette autre malle aux trésors qu'est l'indispensable site maurras.net ( http://maurras.net/ ). 
                En arrivant sur la page d'accueil de ce site -pour celles et eux qui ne le connaîtraient pas encore...- vous avez tout en haut un bandeau offrant quatre choix: ACCUEIL - GALERIE - TEXTES SUR CHARLES MAURRAS - BIBLIOTHEQUE MAURRASSIENNE.
                Il vous suffit de cliquer sur cette quatrième option, et vous tombez sur la page TEXTES ET OEUVRES DE CHARLES MAURRAS, sur laquelle vous voyez défiler, classés par ordre chronologique (le premier étant de 1882) tous les textes de Maurras actuellement proposés par le site. Pour Kiel et Tanger, en l'occurrence, il vous suffit de descendre la liste, et de vous arrêter en 1921.
                A noter: le site maurras.net est en progression perpétuelle, si l'on peut dire, et lui non plus ne s'arrête jamais. De nouveaux textes, des ouvrages entiers, sont régulièrement mis en ligne et viennent donc enrichir la liste déjà fort intéressante proposée à tout le monde.....
    (1) : Maurras a donc fait preuve de fulgurance dans les pages de ce chapitre,  tout comme Chateaubriand, qu'il n'aimait guère (doux euphémisme !...), écrivant cette autre page fulgurante L'Avenir du monde, que nous avons proposée dans l'Ephéméride du 4 septembre, jour de sa naissance, et que vous pouvez liré également en cliquant sur le lien ci dessous L'avenirdumonde.pdf(ou en vous reportant à l'Ephéméride du 4 septembre).
           Deux écrivains royalistes, différents au possible et que tant de choses séparent, ont donc par deux fois fait preuve d'une clairvoyance et d'une lucidité face à l'avenir -par définition inconnu...- qui mérite d'être notée....