Lucien Jaume aux Mercredis de la Nar...
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On le sait, on ne peut qu'être d'accord, mais c'est tellement reposant le grand bon sens, et le parler vrai...
Zemmour a encore visé juste:
(choisissez dans cette liste de nos Grands Textes celui - ou ceux... - que vous souhaitez lire, et accédez-y directement en quelques secondes : il vous suffit de cliquer sur le lien hypertexte attaché à chacun d'entre eux...)
(Texte paru pour la première fois le 9 septembre 1901 dans la Gazette de France, repris en 1931 dans la revue Principes; en 1937 dans Mes idées politiques; enfin dans les Oeuvres capitales).
Peu de mots sont plus employés, peu de mots sont moins définis que celui-là. On entend quelquefois par civilisation un état de moeurs adoucies. On entend d'autres fois la facilité, la fréquence des relations entre les hommes. On imagine encore qu'être civilisé,c'est avoir des chemins de fer et causer par le téléphone. En d'autres cas, au minimum, cela consiste à ne pas manger ses semblables. Il ne faut pas mépriser absolument ces manières un peu diverses d'entendre le même mot, car chacune est précieuse; chacune représente une acception en cours, une des faces de l'usage, qui est le maître du sens des mots.
Trouver la vraie définition d'un mot n'est pas contredire l'usage, c'est au contraire, l'ordonner; c'est l'expliquer, le mettre d'accord avec lui-même. On éprouve une sorte de plaisir sensuel à survenir dans ce milieu troublé et vague pour y introduire la lumière avec l'unité.
Dans le cadre de l'Année Henri IV, Eric Thierry donnera une conférence le jeudi 8 avril (à 18h30) au Centre culturel canadien, 5 rue de Constantine, 75007 Paris (Métro Invalides). Le thème en sera Henri IV et les débuts de la Nouvelle France.
A l'issue de la conférence, Eric Thierry dédicacera son ouvrage La France de Henri IV en Amérique du Nord. De la création de l’Acadie à la fondation de Québec, paru aux éditions Honoré Champion, Paris.
Dans_le_cadre_du_quatri-me_centenaire_de_l-1.pdf
502 pages, 86 euros
Couronné par l'Académie française
Les îles de Sable et de Sainte-Croix, Tadoussac, Port-Royal et Québec sont des lieux d’Amérique du Nord où, pendant le règne de Henri IV (1589-1610), des Français se sont installés et acclimatés. Malgré les épreuves endurées, ces vétérans des guerres de Religion ont réussi à donner naissance à l’Amérique française. Ce livre restitue leurs efforts pour bâtir outre-Atlantique une Nouvelle-France. Il rappelle aussi que le règne de Henri IV a été une période d’ouverture de la France au continent nord-américain et aux peuples amérindiens.
Ecoutez Eric Thierry sur Canal Académie:
http://www.canalacademie.com/ida3328-La-France-de-Henri-IV-en-Amerique.html
On n'attend pas de nous une critique cinématographique. Nous dirons seulement que, d'un point de vue politique et aussi -ce qui n'est pas rien...- du point de vue de la vérité historique sur l'essentiel, le téléfilm de France 3 est honnête, et montre bien l'aspect fondamental du règne de ce roi: un règne réparateur, voulu et mené par ce roi pacificateur et réconciliateur, donc bienfaisant; et dont la bienfaisance s'est étendu à l'ensemble des domaines, aussi bien de la vie nationale que de la vie quotidienne du peuple.
Après, chacun aimera ou n'aimera pas, préférera telle ou telle scène...; trouvera qu'effectivement Henri III est montré de façon caricaturale (très peu de choses sur la grandeur politique de son règne...) et pourra formuler tel reproche ou telle critique... Pour nous, le jugement est ailleurs, et d'un autre ordre : Henri IV fut un bon roi, et pour cette raison il fut un roi populaire et aimé. Et il laisse effectivement un message, qui peut servir aujourd'hui...
Jacques Bainville, dans les premières lignes du chapitre XI de son Histoire de France (Louis XIII et Richelieu : la lutte nationale contre la maison d'Autriche) dit une fois de plus l'essentiel: au fond, le principal succès d'Henri IV fut d'avoir laissé à la France un exemple si fort et si positif que, même mort, il suffit à garder la nation de tout désordre :
"Au lendemain de la mort d'Henri IV, tout le monde craignit le recommencement des troubles. Crainte fondée : on était encore si près des guerres civiles et de la Ligue ! « Le temps des rois est passé. Celui des princes et des grands est venu. » Voilà, selon Sully, ce qui se disait après le crime de Ravaillac. Il y eut en effet un renouveau d'anarchie aristocratique et princière, de sédition calviniste. Mais la masse du pays tenait au repos dont elle venait de goûter. Elle était hostile aux ambitieux et aux fanatiques. Grâce à ce sentiment général, on passa sans accidents graves des années difficiles..."
Régner encore, d'une certaine façon, même après sa mort, tant est grand l'exemple que l'on a donné: n'est-elle pas là, aussi; n'est-elle pas là, surtout, la vraie grandeur d'un règne ?...
Panique à bord ! Sous le titre alarmiste Ankara appelle Washington à bloquer la résolution sur le "génocide" arménien, le fil AOL du vendredi 5 mars fait état du brutal coup de froid qui vient d'affecter les relations entre le deux compères -Turquie/États-Unis- qui jusqu'ici s'entendaient plutôt bien; et en tous cas comme larrons en foire en ce qui concerne l'entrée de la Turquie en Europe. Donc sa mort, que souhaitent les Usa, favorables, pour cette raison, à l'intégration de la Turquie par l'Union Européenne.
Patatras ! Le bel édifice va-t-il s'écrouler, et sombrer corps et âmes ? Et, en plus, à cause de cette satanée Arménie (on prend, bien sûr, le vocabulaire et les pensées des Turcs...) ? C'est ce qu'il semble...
Voici la page d'AOL : elle permet de mesurer le désarroi et, en même temps, l'arrogance et le cynisme des Turcs...

Après plusieurs mois de progression régulière, les quinze premiers jours de mars ont marqué une stabilisation des visites et des visiteurs uniques; espérons que cette pause soit le prélude à une nouvelle période de progression, qui nous permette de toucher toujours plus un public nouveau....
Dans les Ephémérides cette semaine: Louis XVII, l'enfant massacré; Frédéric Mistral, Jean Guitton, Lully, les frères Lumière, Henri IV...; mais aussi le pont de Normandie, Spot 4, la Bauxite, la carte à puce...; les cisterciens, l'Institut, Nice et la Savoie, Chateaubriand et l'assassinat du duc d'Enghien....
Sinon, voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité):
Plusieurs lectures possibles de "ça":

C'est sur RMC Infos, et cela se passe de commentaires. Que, de toutes façons, nous avons déjà dit et répétés cent fois. Un grand coup de chapeau tout de même à Jean-Noël Guerini.....
Et pour rester avec RMC: RMC senat.pdf
A quoi sert le Sénat, institution deux fois centenaire qui nous coûte chaque année plus de 300 millions d'euros? D'abord à financer les privilèges (plus de 4 000 euros mensuels de retraite pour 15 ans de cotisation) et les rémunérations royales (11 540 euros net par mois) des derniers princes de la République, nos 331 sénateurs. Et aussi à entretenir les 1 260 fonctionnaires les mieux rémunérés de l'Hexagone (de 2 300 à 20 000 euros net mensuels), qui font la semaine de 32 heures et ont presque 4 mois de vacances. Luxe, calme et volupté...
Et, dans l'esprit de beaucoup, de Jospin à Sarkozy, ces super-privilèges n'ont pas la moindre justification, car, selon eux, cette deuxième Chambre ne sert à rien. La réalité est édifiante: un petit tiers des sénateurs travaille, un gros tiers vient de temps en temps à Paris et les autres appartiennent à la famille des rois fainéants.
Un royaume hors du monde et du temps ? Pas tout à fait. Car nos sénateurs, qu'ils soient de droite ou de gauche, sont assidûment courtisés par des lobbies de tout poil. Des marchands d'armes aux semenciers, chacun connaît la capacité de ces édiles à peser sur la diplomatie française ou à modifier un texte de loi. Cela justifie bien des "voyages d'études", tous frais payés, quelquefois au bord d'un lagon lointain...
Chronique particulièrement dégradante et disqualifiante pour lui, mais aussi pour France Inter qui l'accueille : ce mercredi 16 mars. Ali Rebelhi, perdant tout sens de la mesure, de la plus élémentaire correction, de la simple dignité, se disqualifie en se déchaînant contre Éric Zemmour. C'est dans l’émission de Pascale Clark, Comme on nous parle.
Le triste sire en question commence par établir une sorte de parallèle entre Zemmour et "tous les Dupont-la-joie décomplexés" (on aimerait voir ce qu'il dirait si quelqu'un parlait des Kader-la-joie...); puis il éructe un lamentable et minable "Détritus Zemmour", faisant référence au personnage de Tullius Detritus, dans Astérix (on aime bien Astérix, mais on espère tout de même pour lui qu'Ali Rebehli a d'autres références littéraires...).
Bon: on ne va pas perdre son temps à répondre à un personnage aussi haineux, aussi vulgaire. Il a parlé de "Détritus" à propos de Zemmour ? : c'est probablement qu'il prend son propre cas, à lui, Ali, pour une généralité; et que, tel qu'il est, lui, il croit que sont les autres...
De Félix, deux remarques pour ouvrir discussion et réflexion sur le dessous des cartes en ce qui concerne les choses de la Russie...
D'abord, nos Services de Renseignement ont détecté en France un nombre d’espions russes inégalé depuis 1985; les tractations concernant le Mistral ont pour agent principal un certain Pougatchov, oligarque et constructeur naval qui est également le banquier de Poutine et de l'Eglise Orthodoxe Russe.
Ensuite, et sur l'état actuel de la Russie, deux observations :
- Longuement vassal des Mongols ou des Tatars qui ont favorisé involontairement sa formation, plus ou moins lourdement et théoriquement, jusqu'en 1701, l'Etat russe s'est conçu dès les origines comme un cosmos orthodoxe unique et extensible au monde. Il n'a jamais accepté la moindre parité avec aucun état étranger à son propre territoire, aux frontières indécises et mouvantes, et exclut toute relation avec lui qui ne soit de vassalité à son profit.
- L'Eglise orthodoxe russe, collaboratrice de l'Etat dans sa politique de contrôle de la population et d'expansion territoriale est, prioritairement, malgré la présence dans son sein de saints et de martyrs, un agent de propagande de la puissance russe et, dans ses rapports avec les catholiques, de prosélytisme facile auprès des chrétiens désemparés par les avatars du concile Vatican II. Cela explique peut-être la faveur, signalée par nos services de renseignement, que le "parti russe" rencontre auprès des catholiques traditionalistes, chez qui la nostalgie justifiée d'une liturgie décente s'associe à l'idée bizarre que le complexe soviéto-russe est un conservatoire des "valeurs" de l'Ancien Régime. La première comme la deuxième remarque impliquent un mépris radical envers les Français dont le parti russe sollicite et obtient la collaboration...
Pour donner envie à celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu, ou acheté... ou qui se demandent si cela vaut le coup...
Pour nous, c'est sûr, il vaut le coup d'être acheté et lu, car c'est un bon livre...
Quelques mises en bouche ?.....

237 pages, 19,50 euros