Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

Ces "principes" (?) et ces Juges qui dissolvent la Nation au profit des minorités !
Philippe de Villiers a raison :
UA-147560259-1
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ces "principes" (?) et ces Juges qui dissolvent la Nation au profit des minorités !
Philippe de Villiers a raison :
2019 : Notre-Dame de Paris est en feu !...
Dans cet immense malheur, au milieu de ce désastre irrémédiable, un double soulagement de taille, cependant : les Sapeurs Pompiers de Paris ont réussi l'exploit - si la charpente est perdue à jamais... - de sauver le "corps" du bâtiment, voué, sans leur action d'éclat, à un écroulement certain; et, surtout, ce sont les inestimables reliques du Trésor de la cathédrale qui ont été préservées... :
Le lien suivant vous donne accès au court article paru dans lafautearousseau, dès le lendemain; on y explique par le menu le déroulement de cette opération de sauvetage, aussi réussie que risquée, qui restera dans l'Histoire... :
2019 : Notre-Dame de Paris est en feu !...
Il s'agit de l'un des dix plus anciens régiments de l'armée française.
Au début, ceux-ci n'étaient qu'au nombre de quatre : le Régiment de Picardie, le Régiment de Champagne, le Régiment de Navarre et le Régiment de Piémont. On appelait familièrement ces régiments les "Vieux corps"...
En 1620, le nombre de régiments fut porté à dix : aux 4 "Vieux corps" initiaux, un cinquième fut d'abord ajouté : le Régiment de Normandie; puis 5 autres régiments : le Régiment de Bourbonnais, le Régiment de Béarn, le Régiment d'Auvergne, le Régiment de Flandre et le Régiment de Guyenne : ces six nouveaux régiments reçurent le surnom de "Petits Vieux"...
Dans notre Album Drapeau des Régiments du Royaume de France voir la photo "Les plus anciens régiments sont d'infanterie" , puis la photo "Le Régiment de Flandre"...
Et encore un beau succès pour le Rafale, un !
(l'article est en anglais, mais une fenêtre s'ouvre, en haut à droite, proposant la traduction en français)
Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
Il s'agit, écrit Daudet, de "Le Côté de Guermantes,", faisant suite à Un Côté de chez Swann et à cet À l'ombre des Jeunes filles en fleurs, qui obtint, l'année dernière, le Prix Goncourt. L'amitié de l'auteur m'a permis de parcourir les bonnes feuilles de cet ouvrage. Non seulement, il n'est pas inférieur aux précédents, mais encore il marque, à mon avis, un progrès dans la pénétration psychologique..."
Voici le lien conduisant à la "Une" du Vendredi 8 Octobre 1920...
"...Il est temps qu'on sache enfin à quoi se réduisent ces reproches d'absurdité, de grossièreté, de petitesse qu'on fait... au christianisme, il est temps de montrer que, loin de rapetisser la pensée, il se prête merveilleusement aux élans de l'âme..."
Après la tourmente révolutionnaire, qui tenta d'anéantir le christianisme et de séparer la religion catholique et la France, Le Génie du Christianisme inaugure un mouvement qui va de pair avec la pacification religieuse voulue par Bonaparte : le Concordat est signé quatre jours plus tard...
Le Génie du christianisme a eu un retentissement majeur sur son temps et une influence effective sur plusieurs générations. Sainte-Beuve en parlera comme d' "un coup soudain, un coup de théâtre et d'autel, une machine merveilleuse et prompte jouant au moment décisif et faisant fonction d'auxiliaire dans une restauration sociale d'où nous datons".
Et Mme Hamelin, dans ses Souvenirs, écrivait :
"Ce jour-là, dans Paris, pas une femme n'a dormi. On s'arrachait, on se volait un exemplaire. Puis quel réveil, quel babil, quelles palpitations ! Quoi, c'est là le christianisme, disions-nous toutes ; mais il est délicieux.".
La réception enthousiaste du livre ne doit pas éclipser la profondeur et la durée de son impact sur la société française dans ses manières de penser le divin et de croire sur fond de déchristianisation galopante. Aujourd'hui, que nous dit Le Génie du christianisme ? Que Dieu est dans tout, dans la pléthore comme dans le manque. La nature dit d'évidence qu'il est, à travers la beauté désarmante des paysages d'où il s'est retiré. Le coeur le dit tout aussi nettement, dans l'impossible possession de l'objet de son désir. Dieu n'apparaît jamais mieux que dans le vide laissé par son absence, explique Chateaubriand.
Cette idée a-t-elle cessé de nous parler ? Si oui, le Génie nous est devenu totalement illisible. Sinon, le Génie nous demeure accessible :
"C'est le pari que nous faisons dans ce livre écrit sous l'emblème de l'abeille qui sait d'instinct où elle doit chercher sa nourriture et qui sait transformer son regard pour faire son miel de ce que le passé lui présente."
Du Grand Dictionnaire universel du XIXème siècle, par Pierre Larousse :
1. Le Génie du christianisme est l'ouvrage dogmatique de Chateaubriand. Lui-même en résume ainsi la pensée :
"De toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres. Le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices bâtis pour les malheureux jusqu'aux temples élevés par Michel-Ange et décorés par Raphaël. Il n'y a rien de plus divin que sa morale, rien de plus aimable, de plus pompeux que ses dogmes, sa doctrine et son culte; elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée, offre des formes nobles à l'écrivain et des moules parfaits à l'artiste."
L'ouvrage entier n'est que le développement de cette théorie...
2. ..."Jamais, dit M. Villemain, jamais livre ne vint plus à propos, ne fut mieux secondé par les influences les plus diverses, par la politique, par la foi naïve, par le calcul ou la passion des esprits les plus opposés." En effet, son apparition coïncida avec le grand événement du concordat. Necker a dit à propos de cet ouvrage "que le plus mince littérateur en corrigerait aisément les défauts, et que les plus grands écrivains en atteindraient difficilement les beautés."...
3. ...M. Guizot apprécie ainsi l'oeuvre de Chateaubriand :
"M. de Chateaubriand et le Génie du christianisme ont droit à la même justice. En dépit de ses imperfections religieuses et littéraires, le Génie du christianisme à été, religieusement et littérairement, un éclatant et puissant ouvrage; il a fortement remué les âmes, renouvelé les imaginations, ranimé et remis à leur rang les traditions et les impressions chrétiennes. Il n'y a point de critiques, même légitimes, qui puissent lui enlever la place qu'il a tenue dans l'histoire religieuse et littéraire de son pays et de son temps..."
Par haine de nos Racines et de la Religion, la Révolution a délibérément détruit entre le quart et le tiers de notre Patrimoine (tous domaines confondus) : en plus de son impact intellectuel et moral, que l'on vient de voir, Le Génie du Christianisme est à l'origine - avec le Notre-Dame de Paris de Victor Hugo - de ce puissant mouvement d'intérêt et de sympathie envers nos monuments qui se manifesta, tout au long du dix-neuvième siècle, et qui devait culminer avec les restaurations tous azimuts des Viollet le Duc, Lassus et autres...
1900 : Inauguration de la cinquième Exposition universelle de Paris; la ville s'embellit des Petit et Grand Palais (ci-dessus)
1136 : Aux origines de l'Abbaye du Thoronet...
C'est le , sur la commune de Tourtour, dans le Var, qu'une première abbaye fut fondée, qui prit le nom d'Abbaye de Florièyes; mais, très vite, les moines cherchèrent un autre lieu et découvrirent le site actuel, où ils s'établirent définitivement dix ans après, en 1146, toujours au printemps...
Fondées quasiment au même moment (dans la même décennie...), par le même Ordre de Cîteaux et très proches géographiquement, les trois Abbayes de Sénanque, Sylvacane et Le Thoronet sont communément appelées "les trois soeurs provençales"...
• Vous pouvez vous reporter :
- pour l'Abbaye de Sénanque, à notre Éphéméride du 23
- pour l'Abbaye de Sylvacane, à notre Ephéméride du 9 juin
Dans Famille chrétienne :
"Nouveau bond spectaculaire des baptêmes d'adultes et d'adolescents en 2025
"...Presque en même temps que la paix de Vervins fut signé l'Édit de Nantes (13 avril 1598). Les protestants avaient été aussi longs que la Ligue et l'Espagne à reconnaître le fait accompli. Depuis la conversion du roi, ils ne cessaient de s'agiter, de tenir des assemblées, d'adresser au gouvernement des plaintes et des sommations, de chercher des appuis au-dehors, et même de profiter, pour accroître leurs exigences, des embarras et des revers du gouvernement, comme ce fut le cas au désastre d'Amiens. C'est quand ils virent que la paix avec l'Espagne allait être conclue qu'ils réduisirent leurs prétentions et acceptèrent un accord.
1802 : Parution du Génie du Christianisme...
"...De toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres.
Le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices bâtis pour les malheureux jusqu'aux temples élevés par Michel-Ange et décorés par Raphaël.
Il n'y a rien de plus divin que sa morale, rien de plus aimable, de plus pompeux que ses dogmes, sa doctrine et son culte; elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée, offre des formes nobles à l'écrivain et des moules parfaits à l'artiste..."
Visionnaire et "fulgurant", comme souvent, Chateaubriand prévenait, par ailleurs : "Ôtez le Christianisme, et vous aurez l'Islam...", pensée d'il y a un siècle et demi, mais qui s'applique, d'évidence, à nos jours...
lafautearousseau
Macron a eu tort de se déclarer favorable à la création d'un État palestinien.
Rien n'est "sur la table", nulle part, pour parler vraiment de cela, hors des "paroles verbales", en ce moment, et le contexte ne s'y prête absolument pas : on parle de beaucoup de préoccupations tout à fait immédiates, dans les capitales du monde entier, et particulièrement en Europe, et particulièrement en France : et voilà que celui qui se croit encore - en dépit de ses échecs partout - "le magicien Macron", tout d'un coup, nous sort ce lièvre incongru de son chapeau : de la frime, de l'esbrouffe, de la poudre aux yeux, encore et toujours...
Soit pour masquer ses échecs; soit pour faire croire qu'il existe encore (politiquement, s'entend); soit, et c'est plus grave parce que c'est probablement la vraie raison, ou l'une des principales : parce qu'il a peur de "la rue arabe" en France, dans ces plus de 1.500 Cités, banlieues, "zones de non-droit" dans lesquelles l'armée barbare d'invasion pousse de plus en plus profondément ses racines, jusqu'à inquiéter, maintenant, ceux qui ont créé ce monstre et l'ont implanté chez nous.
Il y a peu, c'est pour la même raison (qu'il refusait d'ailleurs de reconnaître) qu'il refusait de participer à la Marche contre l'antisémitisme, croyant, par là, "acheter la paix sociale" (comme on dit)...
Goldnadel a bien commenté la chose :
"C’est bien gentil d’aller manifester en faveur des civils palestiniens, mais j’aurais aimé qu’il aille manifester en faveur des civils juifs français en proie à l’antisémitisme des banlieues et de LFI..."
(extrait vidéo 1'01)
https://x.com/GWGoldnadel/status/1910412595078537316
Le Hamas ? Ben voyons ! "Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es..."
Le Figaro du mercredi 9 avril, page 17, a eu l’honnêteté de présenter sur la même page deux thèses opposées, celles d’une personne intelligente et réaliste, madame Julie Girard, avec son article intitulé « Trump, le président du peuple contre l’élite financière ?» et un autre article écrit par Bertille Bayart, journaliste de la pensée unique, ayant pour titre : « Pourquoi la Chine risque de gagner la guerre commerciale », alors qu’il est plus que certain que l’Empire du milieu va la perdre !
1927 : Le château de Villandry et ses jardins, inscrits aux Monuments Historiques
1229 : Fin de la Croisade des albigeois
Un traité est signé à Paris entre Blanche de Castille, régente, mère de Louis IX, et Raymond VII, comte de Toulouse, contraint, par sa défaite, à en accepter les termes.
L’accord met fin à la Croisade menée contre les Albigeois, ou cathares, depuis 1209.
Le comte doit céder une grande partie de ses terres au royaume de France (par exemple, les sénéchaussées de Beaucaire et Carcassonne) mais conserve le comté de Toulouse et le Lauragais.
Il s’engage également à marier Jeanne de Toulouse, sa fille unique et, donc, son héritière, à Alphonse de Poitiers, frère cadet du roi : le Comté de Toulouse ira aux enfants de ce mariage, et à défaut d'enfants, reviendra à la Couronne.
Ainsi, à sa mort, le reste de son territoire reviendra définitivement au royaume de France (sur l'importance de la Croisade des Albigeois dans l'extension territoriale du Royaume de France, voir notre Éphéméride du 16 mars)
Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes voir la photo La croisade des Albigeois
Un grand anniversaire :
11 Avril 1975 : Bernard Pivot reçoit Soljénitsyne dans "Apostrophes..."
Le 13 Février 1974, Alexandre Soljénitsyne est expulsé d'URSS;. Il souhaite venir résider en France, et demande l'asile politique, qui lui est refusé par le Président socialiste Mitterand, empêtré dans une coalition de gauche, où le Parti communiste joue encore un rôle primordial : à peine cinq ans auparavant, à la dernière élection présidentielle (de 1969), le candidat du Parti communiste, Jacques Duclos, a obtenu presque 22% des voix, au premier tour ! Pas question, donc pour Mitterand, et à cause de ces misérables calculs politicards, d'accorder l'asile politique à l'immense Soljénistsyne, qui a dénoncé l'enfer sur terre que fut l'Archipel du Goulag, ouvrage majeur dont il demanda l'impression en Décembre 1973 (la version française étant publiée le 1er Juin 1974).
Soljénitsyne partit donc en exil dans le Vermont, aux Amériques.
À la France fut ainsi infligée - par la république idéologique - cette honte indélébile d'avoir refusé asile et protection à ce grand résistant à la Révolution : mais c'est logique, la république idéologique étant, par nature, révolutionnaire, et mère et matrice de toutes les révolutions qui sont nées d'elle, dont la bolchévique...
Bernard Pivot (ci dessous) et Philippe de Villiers sauveront l'honneur national, le premier en 1975 (en recevant Soljénitsyne) et le second en le recevant en Vendée, aux Lucs-sur-Boulogne, en 1993...
1. Bernard Pivot raconte :
"...J'ai rencontré Alexandre Soljenitsyne quatre fois, quatre moments extraordinaires. Avant même de l'inviter dans Apostrophes, le 11 avril 1975, je lui avais consacré, fin 1973, au moment de la sortie de L'Archipel du Goulag, l'une des émissions d'Ouvrez les guillemets. Le débat avait été fort animé, notamment entre Jean Daniel et Max-Pol Fouchet. Le premier parlait d'un témoignage capital, tandis que le second minimisait son importance. Tout comme Alain Bosquet, également sur le plateau, qui était fort dubitatif. Car, il faut bien le rappeler aujourd'hui, il n'y avait pas alors de belle unanimité au sein de l'intelligentsia française. Nombre d'intellectuels critiquaient l'aspect partiel du récit de Soljenitsyne, d'autres encore considéraient qu'il n'était pas de grande qualité littéraire. Début 1975, alors que, expulsé d'URSS, il résidait en Suisse, je l'ai convié à l'occasion de la sortie de ses Mémoires, Le Chêne et le Veau. C'était l'une de mes premières émissions d'Apostrophes et je venais d'avoir Nabokov. Deux grands Russes coup sur coup. Quel bonheur ! C'était formidable. L'auteur d'Une journée d'Ivan Denissovitch et du Pavillon des cancéreux était vraiment impressionnant. Par sa stature, sa barbe, son physique. Tout ce qu'il représentait, la guerre, le goulag, le cancer, bref, tout ce que à quoi il avait échappé, et son courage incroyable faisaient que vous vous sentiez bête et tout petit en face de lui. C'est comme si vous aviez reçu de Gaulle ! On me disait qu'il n'avait pas bon caractère. Comment aurait-il pu survivre sinon ? Cela dit, il a fait montre, à chacune de nos rencontres, d'une vraie gentillesse et d'une grande disponibilité. Il tenait à sa femme, à ses enfants, à la Russie, à Dieu et au temps. Le temps était son bien le plus précieux, car il savait qu'il pouvait mourir d'un moment à l'autre et qu'il lui fallait finir La Roue rouge, sa monumentale histoire de la Russie d'avant 1917. Aussi, lorsque je suis allé le retrouver dans son refuge du Vermont, aux États-Unis, en 1983, pour un long tête-à-tête, j'avais conscience qu'il s'agissait là d'un cadeau inestimable. Une fois le principe de l'interview télévisée accepté - j'étais le seul à m'être entretenu avec lui dans le Vermont - il était tout à vous. Plus tard, je l'ai reçu, dans le cadre de Bouillon de culture ; enfin, je suis allé tourner un reportage en 1998, après son retour en Russie, dans sa maison des environs de Moscou. Chaque fois, j'ai eu le sentiment d'avoir en face de moi un témoin et un acteur capital de l'Histoire..."
2. À consulter : nos deux Grands Textes qui sont de Soljénitsyne :
• Son discours prononcé le 25 septembre 1993 aux Lucs-sur-Boulogne, pour l'inauguration de l'Historial de Vendée : texte intégral ...
• ... et son Discours d'Harvard.