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  • Éphéméride du 19 août

    1984 : Première Transat Québec - Saint-Malo

     

     

     

     

    1524 : Les "Dames" de Marseille repoussent l'assaut des Impériaux 

     

    19 aout,barrès,pascal,daguerre,daguerreotype,transat quebec saint malo,landes ete 1949,du sommerard,aven d'orgnac,robert de jolyLe Connétable de Bourbon vient de trahir le roi de France et s'est mis au service de Charles Quint et d'Henri VIII (voir l'Éphéméride du 18 juillet).

    À partir du premier juillet, remontant d'Italie où il se trouve avec son armée, il commence l'invasion de la Provence : venant de Gênes, après avoir traversé Nice, il s'empare successivement de Fréjus, de Brignoles et de Saint Maximin.

    Après qu'Honoré Puget lui ait remis les clés des portes d'Aix, le 7 août 1524, le connétable prend - un peu vite... - le titre de Comte de Provence et commence le siège de Marseille, le 19 août 1524. 

    Mais la ville va lui résister, et, au moment où le courage des hommes flanchera - comme à Beauvais avec Jeanne Hachette... - ce seront les femmes de la ville qui se précipiteront sur les remparts, se regroupant sur un bastion qui fut nommé "Bastion des Dames"; et la tradition a conservé les noms de quelques unes d'entre elles : Vento, la Mûre, Fortia, Cauvet, Bausset, Roquevaire...

    le 29 septembre, Bourbon ordonnera la retraite - qui se fit en désordre -  vers l'Italie.

    C'est en l'honneur de ces Dames combattantes de Marseille, et pour commémorer ce haut fait d'armes, qu'un boulevard porte leur nom aujourd'hui, le Boulevard des Dames. Il est situé juste à côté de la place de la Joliette, l'endroit où Jules César, mille ans auparavant, avait établi son camp, pour assiéger la ville : Julii statio ("le camp de Jules").

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    "Actibus immensis urbs fulget massiliensis" (C'est par des actions grandioses que resplendit la ville de Marseille) dit la fière devise latine de la ville.

    Pour laquelle Frédéric Mistral proposa la transcription suivante, en provençal :

    "Toustèms, pèr si grand fa, resplediguè Marsiho" (Toujours, par ses hauts faits, Marseille a brillé)

    Et, comme dans toute la France, tout au long de son histoire, les femmes ont toute leur place dans ces "actions grandioses"

     

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  • Éphéméride du 10 avril

    1916 : Bataille de Verdun (photo : l'Ossuaire de Douaumont)

     

     

     

    1028 : Mort de Fulbert de Chartres 

     

    De L'Encyclopedia universalis :

    "Né près de Rome dans une famille pauvre, Fulbert eut pour maître un évêque italien, séjourna un peu à Rome, puis, vers 984, vint à Reims pour y suivre les leçons de l'illustre Gerbert d'Aurillac, le futur pape Silvestre II. En 992, il se rendit à Chartres pour apprendre la médecine. Bientôt il fut nommé maître, chancelier et chanoine. En 1006, la faveur du roi Robert le Pieux, qu'il connaissait depuis longtemps, le porta à l'évêché de Chartres. Fulbert acquit un prestige considérable auprès de ses contemporains; sa correspondance est une source importante de l'histoire de son temps. Après l'incendie de 1020, il reconstruisit sa cathédrale; la crypte actuelle est son œuvre.

    Fulbert est vénéré comme saint à Chartres.

    Disciple de Gerbert et utilisant comme celui-ci les grands texte de la logica vetus  Fulbert donne, par son enseignement à l'École cathédrale de Chartres, l'élan qui fera d'elle, au XIIème siècle, un centre d'études important, illustré par des penseurs de premier ordre (tels Bernard et Thierry de Chartres, Gilbert de La Porrée, Guillaume de Conches) et caractérisé par son intérêt pour les arts libéraux ainsi que par ses recherches philosophiques sur l'origine et la nature de l'univers.

    C'est à Fulbert que la célèbre école de Chartres doit ce goût de la science et des études profanes qui l'amènera à déborder les cadres du quadrivium dans le sens d'un "humanisme avant la lettre."  

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    http://nominis.cef.fr/contenus/saint/948/Saint-Fulbert.html 

     

    Sur les incendies et reconstructions de la cathédrale voir l'Éphémeride du 10 juin et l'Éphémeride du 17 octobre...

     

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  • Jean-Jacques, l'éternel incompris, par Gérard Leclerc

    rousseau,leclerc,genève        Nous étant publiquement étonnés, courant juin, de l'absence totale de cérémonies officielles, en France, à l'occasion du tricentenaire de la naissance de Rousseau, nous avons d'abord reçu un message de la revue Eléments, que nous avons porté à la connaissance de nos lecteurs. La revue nous signalait qu'elle avait publié (dans son n° 143, Avril/Juin 2012) un dossier, effectivement fort intéressant, sur Rousseau (1).

            Aujourd'hui, dans un tout autre registre, c'est dans Royaliste que nous trouvons du grain à moudre. On y lit toujours avec profit la page "Idées", brillamment tenue par notre ami Gérard Leclerc, depuis des lustres : c'est parfois ardu, difficile; c'est toujours enrichissant et stimulant...

            Elle est consacrée, cette fois-ci à "Jean-Jacques, l'éternel incompris".

    C'est peu dire que de rappeler, comme le fait Gérard Leclerc au début de sa réflexion, combien le "climat" a changé, entre le bicentenaire de 1912 et aujourd'hui. La revue Eléments rappelle d'ailleurs, à ce propos le discours "anti-Rousseau" de Barrès à la Chambre, s'élevant contre la célébration officielle de la naissance du genevois (célébration officielle qui a eu lieu, il y a 100 ans, à la différence d'aujourd'hui) : "profondément imbécile" (pour le Contrat social) et "demi-fou" (pour Jean-Jacques), Barrès n'y était pas allé de main morte !... Comme Jules Lemaître qui, peu auparavant, en 1907, écrivait : "(Rousseau) qui, semble-t-il, ne savait pas bien ce qu'il écrivait..". Sans parler bien sûr de "Charles" (Maurras) et son "misérable Rousseau"...

               "Énigmatique" revient plusieurs fois sous la plume de Gérard Leclerc pour évoquer Jean-Jacques et son oeuvre. C'est d'ailleurs sur une question que s'achève l'article, excellent, après nous avoir invités à lire Jean Starobinsky ou Karl Barth.... :

    gerard leclerc rousseau.jpg

    (1) : Éditorial : "Rousseau, célèbre inconnu", par Robert de Herte et "Dossier Rousseau parmi nous" comprenant : "Introduction" (par Michel Marmin); "Rousseau le littéraire", par Eric Werner; "Rousseau l'anti-Lumières", par Alain de Benoist; "Rousseau le révolutionnaire conservateur", par Alain de Benoist. 

  • Lire Jacques Bainville...(XVIII) : Bainville explique "la faiblesse de l'AF"...

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    Nombreux sont ceux, amis et adversaires, qui se sont interrogés sur les raisons pour lesquelles l’Action française, malgré une œuvre immense, malgré les talents exceptionnels et les extraordinaires dévouements qu’elle a réunis, n’a pourtant pas réussi, selon l’expression toute simple que Boutang utilisait, à "faire le Roi". 

    Mais le Comte de Paris - qui avait rompu avec l’Action française aux alentours de 1936 - n’y a pas réussi davantage, ce qui, d’ailleurs, élargit l’interrogation bien au-delà de l’Action française...

    Certains se souviendront que dès l’Enquête sur la Monarchie, qui ouvre le XXème siècle, puisqu’elle est datée de l’année 1900, Barrès avait opposé à Maurras une objection de principe, radicale, qui tenait à l’esprit public de cette période : "Vous ne réussirez pas parce que vous n’avez pas avec vous les puissances du sentiment".
    Elles étaient, à l’époque, en grande partie, bonapartistes, républicaines ou, comme on disait alors "poignardes".
    Barrès en était lui-même imprégné.
    On pourrait s’interroger, d’ailleurs, sur ce qu’elles sont devenues aujourd’hui, si tant est qu’il en existe encore de convenables...

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  • De Maurice Barrès : réponse d'outre-tombe aux drapeaux algériens, tunisiens, marocains ( et... palestiniens !) qui célébraient la victoire de "leur" candidat, le dimanche soir, 6 mai, Place de la Bastille à Paris.....

    (Tiré de "Scènes et doctrines", page 121)

    "Nous nous recommandons de la France éternelle; nous sommes des Français qui avons été formés à travers les siècles. Tout ce que nous sommes naît des conditions historiques et géographiques de notre pays. Nous avons été... médités à travers les siècles par nos parents, et il faut pour que nous nous développions, pour que nous trouvions le bonheur, que les choses ne soient pas essentiellement différentes de ce qu'elles étaient quand nos ancêtres nous "méditaient". J'ai besoin qu'on garde à mon arbre la culture qui lui permit de me porter si haut, moi faible petite feuille. Nous voulons d'une politique qui tienne compte des traditions nationales et qui protège tout ce qu'elles ont encore de vivant au milieu des modifications que le temps apporte chez des êtres vivants, chez des êtres en perpétuelle transformation; il faut que la France demeure liée de génération en génération, il faut qu'elle demeure dans son essence, pour que nous, individus, nous trouvions le bonheur (car que ferai-je en Chine ou en Angleterre, moi Lorrain ?) et aussi pour que la nation trouve le bonheur. Et je ne puis guère plus me passer du bonheur national que de mon bonheur propre, car je porterai mal la tête à travers le monde si je suis d'une France humiliée..." 

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     Paris, Place de la Bastille, dimanche 6 mai 2012 : les "français de plastique" fêtent "leur" vainqueur.....

  • Lu, vu, entendu : deux phrases, deux horreurs...

            La première est de BHL : "Il y a  deux nations, la charnelle, la substantielle, celle dont on hérite, celle de Péguy et de Barrès qui n'a cessé d'engendrer la bêtise nationaliste, et fasciste; et puis il y a l'autre, la nation antilyrique, abstraite, sans couleur, sans odeur, celle de tous les hommes, la mienne."

             Tiens, on ne savait pas que BHL était devenu - est-ce ce qu'il faut conclure de son "idée" ?... - "contre" l'existence de l'Etat d'Israël...

            La deuxième est de Pierre Bergé, dénonçant certains mots : "Patrie, c'est le plus dangereux ! Nous sommes quelques uns à ne plus nous reconnaître très bien dans cet hexagone égoïste, et à penser que la patrie a fait depuis longtemps éclater les frontières."

             Mais, elle se trouve où, la fortune bien égoïste de Pierre Bergé ? Et il l'a faite où ? Sur Sirius ?...

  • Le Tour de la France...

    Il y a deux choses dans le Tour de France. Il y a l'épreuve sportive proprement dite, qui en constitue bien sûr le coeur, l'essentiel, mais à côté, et en parallèle, il y a un "deuxième essentiel", à savoir la présence constante de la France, justement, notre Patrie charnelle, que nous aimons comme telle et dont nous savons bien qu'elle est une personne; qu'elle est tout sauf désincarnée, pour nous; tout sauf une idée, une abstraction.

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