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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (4)

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Une enfance heureuse (1/2)...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

     

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    De "Fantômes et vivants", pages 3 et 4/5 :

    1. "...Fils de royalistes fervents, mon père ne croyait plus à la possibilité de la monarchie.
    Au sortir de la terrible guerre de 1870/1871, sa fièvre patriotique lui représentait la Revanche comme réalisable par la République.
    Plus tard il déchanta, ainsi qu'en témoignent ses derniers romans.
    Mais alors il écrivait "Les Rois en exil" et se représentait, à la lueur des illusions en vogue, la monarchie telle "qu'une grande vieille chose morte".
    Au lycée, à Charlemagne ainsi qu'à Louis-le-Grand, nous avions, parmi nos camarades, des fils d'impérialistes notoires, eux-mêmes napoléoniens entêtés, en dépit de la sanglante leçon toute proche.
    Un partisan du Roi était chose inconnue et nous eût fait l'effet d'une bizarrerie..." (page 3).

    2. "...J'étais élevé dans le respect ou, mieux, la vénération de Hugo.
    Tous deux poètes, tous deux romantiques, tous deux républicains à la façon de 48, mes grands-parents maternels savaient par coeur "Les Châtiments", "La Légende des Siècles", "Les Misérables".
    Ils eussent mis à la porte quiconque se serait permis la moindre appréciation ironique sur "L'Histoire d'un Crime".
    Mon père et ma mère étaient dans les mêmes sentiments.
    La première fois qu'ils me conduisirent aux pieds du vieux maître, dans son petit hôtel moisi de l'avenue d'Eylau, attenant à un triste jardinet, je considérai avec une véritable émotion cet oracle trapu, aux yeux bleus, à la barbe blanche.
    Il articula distinctement ces mots : "La terre m'appelle", qui me parurent avoir une grande portée, un sens mystérieux.
    Il ajouta, en me mettant sur le front une main douce et belle, ornée d'une bague que je vois encore et qui me rappela la Confirmation : "Il faut bien travailler et aimer tous ceux qui travaillent."
    Il y avait, dans son attitude, une noblesse assez émouvante, jointe, je ne sais encore pourquoi, à quelque chose de burlesque, que j'ai retrouvé depuis à travers son oeuvre et qui tenait peut-être à la trop haute idée qu'il avait de son rôle ici-bas.
    Comment n'eût-il pas perdu un peu le nord devant les délirants hommages dont il était l'objet..."

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (5)

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Provençal, "provençalisant", mais de Paris (1/3)...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

     

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    De Paris Vécu, 1ème Série, Rive droite, premières lignes du premier chapitre, "Du Marais au Père Lachaise", pages 11/12 :

    "Je suis né au Marais et j'y ai passé mon enfance heureuse, lumineuse, sans un pli, où je n'aperçois aucune mauvaise pensée, aucune contrariété, si ce n'est quand mon père, jeune marié, et qui avait gardé des habitudes de café, rentrait en retard pour le dîner.
    Ma mère, qui a formé mon enfance au labeur régulier et à la franchise, ne lui faisait aucun reproche, mais son regard, dirigé alternativement sur lui et sur moi, refoulant mes larmes et reniflant, était une leçon suffisante.
    Alors Alphonse Daudet, pour faire diversion, racontait une histoire de Paul Arène, ou de Bénassis, ou d'André Gill, qui, peu à peu, nous déridait.
    Plus tard, je demandais à mon père : "Quel diable d'agrément pouvais-tu trouver au café ? Il n'y a rien de plus maussade." Il me répondait : "C'était l'habitude de mon temps."
    Un de ces paradis était, je crois, le café de Suède, sur le boulevard, près des Variétés. Arène, grand découvreur de telles merveilles, et qui tarabustait son estomac à coups d'apéritifs - d'où son impuissance à achever - avait dégotté une petite brasserie de la rue Blondel, voie étroite et noire du même Marais. Mon père et lui rapportaient de là des petits pains salés, craquants et recourbés en 8 de chiffre, dits "parachtel".
    Nous habitions 24, rue Pavée, au Marais l'hôtel Lamoignon, ancienne demeure du dix-septième siècle, de somptueuse apparence, divisée en plusieurs appartements, amusants, comme on dit, mais malcommodes. Nous occupions l'un de ces appartements. Là se réunissaient le mercredi soir, presque chaque semaine, dans notre modeste salle à manger, Flaubert, Zola, Tourguenieff, Edmond de Goncourt, que j'appelais "les géants" à cause de la haute taille de Flaubert et de Goncourt ! "Maman, est-ce le jour des géants ?"
    Flaubert et mon père animaient tout de leurs blagues, de leurs rires, de leurs récits. Régulièrement, dès l'arrivée, Flaubert disait à mon père : "Bonjour, Alphonse, comment me trouves-tu ?... Toujours jeune, n'est-ce pas ?"
    Ce "toujours jeune" précipitait "les géants" dans des cascades de rigolade, auxquelles je m'associais de toute mon âme.
    Ma mère m'avait fait apprendre par coeur le début de Salâmmbo : "C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar." Je récitais cette belle prose à son auteur, qui me saisissait et m'élevait dans ses bras solides, et je voyais de tout près alors sa moustache à la Vercingétorix, et ses joues larges et luisantes..."

  • Population : le désert français ... Pourquoi, en 2017, la France aurait dû compter entre 110 et 150 millions d’habitants

     

    Par Ilyes Zouari

    Excellent article - et très instructif - que son auteur nous a fait l'amitié de nous transmettre. Le sujet est d'une extrême importance et, si besoin est, l'on pourra en débattre.  LFAR  

    ilyes zaouari.pngLa France demeure un pays relativement sous-peuplé, qui n’est toujours pas parvenu à rattraper un retard de deux siècles qui lui a coûté cher. Encore imprégnée des idées malthusiennes, elle se doit aujourd’hui de contribuer davantage à limiter le déclin démographique du continent européen.

    Selon les dernières données démographiques fournies par Eurostat en juillet dernier, la France demeure un pays relativement sous-peuplé par rapport à ces grands voisins européens, comme l’avait déjà déploré le célèbre ouvrage « Paris et le désert français » publié en 1947, et qui avait inspiré la classe politique de l’après-guerre. Se classant de nouveau au-delà de la dixième place (15e, hors Turquie) en matière de croissance démographique en Europe, qui souffre elle-même d’une quasi-stagnation de sa population, la situation n’est donc pas prête de s’inverser. Pourtant, la France devrait contribuer davantage à limiter le déclassement du continent.

    Une France relativement sous-peuplée 

    Avec une densité de population de 118 hab./km2, début 2017, la comparaison entre la France métropolitaine et les autres grandes puissances européennes est sans appel. Le Royaume-Uni présente une densité de 271 hab./km2, ce qui lui permet d’être davantage peuplé pour un territoire pourtant 56% moins étendu (65,8 millions contre 64,9). De leur côté, l’Allemagne et l’Italie présentent, respectivement, une densité de 232 hab. /km2 et de 201 hab. /km2. En d’autres termes, l’Hexagone aurait dû compter, à la même date, 149,7 millions d’habitants pour être aussi populeux que le Royaume-Uni, 127,8 millions pour être au même niveau que l’Allemagne, et seulement 110,9 millions pour être comparable à l’Italie.

     

    Ce genre de comparaison peut également être étendu à bien d’autres puissances à travers le monde, comme le Japon (126,7 millions d’habitants, soit 335 hab./km2), la Corée du Sud (50,9 millions, soit 508 hab./km2) ou encore l’Inde (1,34 milliard d’habitants, et 407 hab./km2). Afin d’être proportionnellement aussi peuplée que ces pays, la France métropolitaine aurait ainsi dû compter, respectivement, 184,9 millions, 280,3 millions et 224,7 millions d’habitants en début d’année.

     

    Ce relatif sous-peuplement se révèle également à travers le taux d’artificialisation des sols. Selon l’enquête LUCAS, réalisée tous les trois ans par Eurostat, la part des espaces artificialisés (sols recouverts par des bâtiments, des routes, des voies ferrées, des parkings…) n’était que de 5,4% du territoire métropolitain en 2015.

     

    Au passage, ce taux n’est que légèrement inférieur à celui du Royaume-Uni (6,5%), alors que ce dernier est proportionnellement plus de deux fois plus peuplé (+131%). Ce qui témoigne d’une maîtrise très insuffisante de l’étalement urbain, voire d’un certain gaspillage des espaces disponibles. Le très controversé projet de construction d’un grand aéroport de plus de 1 200 hectares à Notre-Dame-des-Landes est, d’ailleurs, une parfaite illustration de cet état de fait. En effet, l’aéroport actuel de Nantes (320 ha) est à peu près aussi étendu que l’aéroport international de Genève (340 ha), qui a pourtant enregistré une fréquentation 3,4 fois supérieure en 2016 (16,5 millions de passagers, contre 4,8 millions), et tout en étant situé à moins de 4 km du centre-ville. Et lorsque le trafic aura doublé à Nantes d’ici 2030, il aura également doublé pour l’aéroport de Genève…

     

    1750 - 1945 : deux siècles perdus

     

    La situation démographique actuelle puise ses origines dans la très lente progression démographique connue par l’Hexagone deux siècles durant, de 1750 à 1945, alors que le reste de l’Europe connaissait un véritable essor démographique (à la seule et tragique exception de l’Irlande). Au terme de cette période, la population de la France n’a ainsi été multipliée que par 1,6, passant d’environ 24,5 millions d’habitants à 40,1 millions début 1946. Dans le même temps, l’Italie et l’Allemagne multipliaient par trois leur population, passant respectivement, et dans leurs frontières actuelles, de 14 à 45,1 millions, et d’un peu moins de 20 millions à environ 68 millions d’habitants (ou 58 millions sans l’entrée d’à peu près dix millions d’Allemands, chassés de leurs anciens territoires et du reste de l’Europe orientale au lendemain de la seconde guerre mondiale). Même chose pour l’Espagne, qui passait de 9,4 à 26,9 millions d’habitants. De leur côté, les Pays-Bas faisaient plus que quadrupler leur population, passant de 1,9 à 9,3 millions, tandis que le Royaume-Uni, dans ses frontières actuelles, sextuplait la sienne en passant de 8,1 à 49 millions début 1946.

     

    Cette forte croissance démographique de l’Europe se fit pourtant en dépit de lourdes pertes humaines, dues aux nombreux conflits ayant ensanglanté le continent et, surtout, à l’importante hémorragie migratoire en direction du Nouveau Monde qu’ont subie tous les pays, à l’exception de la France. Sur cette période de deux siècles, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie ont eu pour point commun d’avoir ainsi perdu, chacun, entre 20 et 25 millions de personnes, tandis que la France ne subissait qu’une « modeste » saignée d’environ 4 millions de personnes. 

     

    La France a donc longtemps été l’homme malade de l’Europe et du monde, elle qui était, en 1750, trois fois plus peuplée que le futur Royaume-Uni et 2,6 fois plus peuplée que l’Espagne, et qui était aussi peuplée que le Japon au début des années 1800. Le léger baby-boom ayant suivi la seconde guerre mondiale (avec un indicateur conjoncturel de fécondité - ICF - qui n’a jamais dépassé les 3,04 enfants par femme) ne permit de rattraper qu’une petite partie d’un terrible retard accumulé pendant deux siècles.

     

    Ce déclin démographique ne fut naturellement pas sans conséquences sur l’influence de la France en Europe, et contribua dans une large mesure au déclenchement des deux grandes guerres mondiales, qui coûtèrent cher à l’Hexagone. Si les équilibres démographiques étaient restés inchangés, l’Allemagne, moins sûre d’elle, n’aurait probablement jamais été aussi belliqueuse. Et la France, non effrayée par une écrasante infériorité numérique, n’aurait sans doute jamais cherché à mettre à genoux l’Allemagne après 1918, favorisant ainsi l’émergence du nazisme.

     

    Une France toujours imprégnée de l’idéologie malthusienne

     

    Cet affaiblissement de la France a résulté d’une déchristianisation précoce ainsi que d’une propagation bien plus importante que partout ailleurs des biens trop simplistes idées malthusiennes. Idées qui ne cessent d’être infirmées à travers le monde, génération après génération. Il est d’ailleurs intéressant de constater que 12 des 14 pays européens à avoir connu une croissance démographique supérieure à celle de la France en 2016, ont à la fois terminé l’année avec une croissance économique supérieure (tous sauf la Norvège) et un taux de chômage inférieur (tous sauf Chypre). Ce qui n’a pourtant pas empêché bon nombre de nos responsables politiques d’insister sur l’existence d’un lien entre la persistance d’un chômage élevé en France et la croissance de la population du pays.

     

    Au passage, et afin de prendre un peu de hauteur sur les questions démographiques, il est intéressant de savoir que la minuscule île de Groix, située à une dizaine de kilomètres de Lorient, pourrait à elle seule abriter l’ensemble de la population de la France, métropole et outre-mer confondus. À raison d’une moyenne « raisonnable » de 4,5 personnes au mètre carré, ce petit territoire de 14,82 km2, plus petit que l’aéroport d’Orly (15,4 km2), lui-même deux fois moins étendu que l’aéroport Charles-de-Gaulle (32,57 km2), pourrait ainsi accueillir nos 67,6 millions d’habitants, debout côte à côte. Quant à la petite Guadeloupe, ses 1628,4 km2 pourraient simplement abriter toute l’humanité, dans une planète qui pourrait donc très facilement nourrir plus du double de sa population actuelle (qui devrait pourtant se stabiliser autour de 10 ou de 11 milliards d’habitants).

     

    Il est d’ailleurs à noter que ce genre de calcul revient fréquemment dans la presse anglo-saxonne. En 2015, le très sérieux quotidien américain « The Washington Post » avait publié un article intitulé « The entire world fits in New York City » (le monde entier peut être mis dans New York). Mais en se basant sur une hypothèse de dix personnes au mètre carré, valable uniquement pour des personnes « minces » et serrées les unes contre les autres. En 2012, la non moins sérieuse BBC publiait en ligne un article intitulé « The Great myth of urban Britain » (le grand mythe de la Grande-Bretagne urbaine), pointant du doigt le très faible taux d’artificialisation des sols au Royaume-Uni, pourtant censé être surpeuplé. Dans le même temps, force est de constater que l’on ne retrouve jamais ce genre d’article dans les grands médias français. Or le monde n’a jamais appartenu, et n’appartiendra jamais aux peuples craintifs et déconnectés du monde réel. 

     

    Limiter le déclin de l’Europe

     

    La France a pourtant un rôle à jouer dans une Europe en déclin démographique, et qui ne parviendra à maintenir son niveau actuel de population que grâce aux apports migratoires. En dehors de la France, l’UE, à elle seule, a de nouveau affiché un solde naturel négatif en 2016, de 215 000 personnes. L’Allemagne (qui a connu une croissance démographique deux fois supérieure à celle de la France) et l’Italie perdent chaque année autour de 150 000 « autochtones », chacune, soit davantage que le nombre total des victimes de la bombe d’Hiroshima. Avec une importante et grandissante immigration, en réponse à un ICF constamment inférieur à 1,55 enfant par femme dans l’UE, hors France, il y aura donc toujours autant d’habitants en Europe, mais les Européens y seront progressivement minoritaires. Et ce qui est mathématique est incontestable.

     

    Forte de sa taille, et toujours handicapée par un retard de deux siècles, la France doit donc mettre en place une politique familiale particulièrement volontariste. Ceci est d’autant plus nécessaire que le nombre de naissances en métropole a baissé pour la sixième année consécutive, pour s’établir à 747 000 en 2016, soit un ICF égal à 1,89. Ce niveau correspond ainsi à un déficit de 71 000 naissances par rapport au seuil de renouvellement des générations (2,07). D’ailleurs, il est à noter que le nombre idéal d’enfants souhaités est estimé en moyenne à 2,4 par famille, les femmes en désirant même légèrement davantage que les hommes. Or, un ICF de 2,4 enfants par femme correspondrait actuellement à un surcroît d’un peu plus de 200 000 naissances par année, ce qui permettrait à la France de rattraper progressivement son retard, et sans avoir recours à une immigration importante. Mais ceci contribuerait également à limiter le déclin démographique de l’Europe dans le monde, dont la multipolarité doit être préservée.

     

    Enfin, cet accroissement démographique pourrait pousser la France à songer plus sérieusement à développer les énergies renouvelables, respectueuses de l’environnement. Et à rattraper, là aussi, son retard par rapport aux autres pays européens.  

    Spécialiste du Monde francophone, Conférencier,

  • Notre-Dame, deux ans après l’incendie, son avenir se dessine déjà, par Caroline Becker.

    Anne-Christine POUJOULAT / AFP

    Deux ans déjà ont passé depuis l'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris et sidéré la France entière dans la nuit du 15 au 16 avril 2019. Cette nuit-là, le cœur des Français a battu à l’unisson. De l’incroyable élan de générosité qui a soulevé le monde, à la redécouverte d'un sanctuaire millénaire et la formidable énergie mise en œuvre pour le rebâtir, retour sur deux années incroyables et les enjeux qui restent à venir.

    C’est une image que le monde n’a pas oublié. Le lundi 15 avril 2019, peu avant 19h, les premières images de Notre-Dame de Paris en feu circulent. Le monde entier, sous le choc, croit assister à la disparition du sanctuaire le plus célèbre de France. Heureusement, l’héroïsme des pompiers, soutenus par la prière fervente des croyants, parvient à venir à bout des flammes. Au petit matin, Notre-Dame est lourdement blessée mais sauvée. 

    Deux années ont passé depuis ce dramatique incendie, marquées par des moments forts mêlant joie et incertitude, mais l’espérance est désormais revenue dans le cœur des Français. En témoigne la fière allure de Notre-Dame de Paris qui, jour après jour, panse ses plaies avec une rapidité incroyable malgré la double contrainte liée au plomb et à la crise sanitaire. Ce résultat, on le doit à l’investissement de toutes les équipes sur le terrain qui, dès le lendemain de l’incendie, ont retroussé leurs manches pour consolider Notre-Dame de Paris. On le doit aussi à tous les généreux donateurs de France et du monde entier qui ont participé, chacun à la hauteur de ses moyens, à la reconstruction de la cathédrale. Deux ans après l’incendie, cette générosité ne s’est pas estompée, comme en témoigne Christophe Rousselot, délégué général de la Fondation Notre-Dame : « Depuis janvier 2021, nous avons reçu 750 dons. Certains sont des donateurs récurrents ». Fait notable, ils sont nombreux, presque plus de la moitié, à donner pour le fonds spécifique, le « Fond cathédrale de Paris », destiné exclusivement au réaménagement intérieur de la cathédrale, qui reste avant tout un sanctuaire. Signe, sans doute, de l’importance de la restauration de la liturgie pour de nombreux donateurs. En tout, ce sont 340.000 donateurs issus de 150 pays qui ont donné pour la restauration de Notre-Dame de Paris jusqu’à aujourd’hui, permettant ainsi de recueillir 883 millions d’euros de dons. Vendredi 7 mai, une vente aux enchères en faveur de la cathédrale, organisée à Drouot par la Fondation, sera l’occasion de poursuivre ce grand élan de générosité. 

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    La pose des échafaudages intérieurs, débutée en octobre 2020, se poursuit dans la nef

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    Visite de la chapelle Notre-Dame de Guadalupe.

    En parallèle de ces premières études, des appels d’offres ont déjà été lancés afin d’accélérer la phase de restauration qui va débuter au cours de l’hiver prochain. L’appel d’offres pour la première campagne de nettoyage du plomb dans la cathédrale est en cours. Celui pour la restauration du grand orgue a aussi été engagé a confirmé Olivier Latry, l’un des quatre organistes de la cathédrale qui sort, ce 15 avril un ouvrage en hommage à l’orgue de Notre-Dame. « Le facteur d’orgue devrait être choisi avant l’été et les travaux commenceront tout de suite », a-t-il précisé à Aleteia. Démonté en fin de l’année dernière, les 8.000 tuyaux qui le composent ont été entreposés en caisse dans un endroit tenu secret. 

    Il faudra attendre encore quelques semaines pour connaître le calendrier précis des travaux. Aux dernières nouvelles, l’Établissement public en charge de la restauration analyse actuellement les diagnostics réalisés par l’architecte Philippe Villeneuve et l’ensemble de son équipe. Une fois réalisé, cet examen permettra de finaliser le programme d’ordonnancement des travaux et de fixer le budget à venir. 

    De la restauration des pierres à la restauration de la liturgie

    Au sauvetage des pierres centenaires de la cathédrale, s’ajoute celui des pierres vivantes. En étroite collaboration avec les acteurs du Patrimoine, le diocèse de Paris réfléchit activement à la réouverture de Notre-Dame de Paris pour permettre le retour du culte dès 2024. Car maintenir la dimension spirituelle de Notre-Dame est l’une des priorités de l’archevêque de Paris, Mgr Aupetit, qui l’a maintes fois prouvé en organisant, depuis deux ans, des temps spirituels forts afin de rappeler au monde que la cathédrale est et demeure, avant tout, un lieu de culte catholique. On se rappelle, avec émotion, de la toute première messe célébrée deux mois après l’incendie dans l’une des chapelles du chœur, ou encore la vénération de la couronne d’épines, l’année dernière, jour du Vendredi saint. Cette année, l’archevêque a tenu à célébrer le Jeudi saint. Mgr Aumonier, représentant du diocèse pour le chantier de la cathédrale, confiait il y a quelques jours à Aleteia l’importance de continuer à faire monter la prière dans l’édifice : « Le cœur de la reconstruction c’est la célébration liturgique. La cathédrale n’est pas un musée, c’est un lieu de prière qui a été construit pour cela. »

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    Les tuyaux de l’orgue ont été retirés un à un. Seuls les grands tuyaux de façade, difficilement démontables, seront nettoyés sur place.

    Source : https://fr.aleteia.org/

    Merci à ALETEIA, qui "fait le point" sur cet avenir qui se dessine déjà pour Notre-Dame...

  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs...

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     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou  ailleurs... :  

     

     

    1. Jean-Dominique Merchet : Comment la France a jeté 200 millions par la fenêtre pour financer les portes avions britanniques : http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/comment-france-a-jete-200-millions-fenetre-financer-portes-avions-britanniques

    2. Dans "Valeurs actuelles", le rapport qui dit la vérité sur les évènements de Rennes http://www.valeursactuelles.com/soci%C3%A9t%C3%A9/exclusif.-rapport-services-renseignement-qui-dit-v%C3%A9rit%C3%A9-%C3%A9v%C3%A9nements-rennes#.UvvcP61gWt-.twitter  

    3. Dans Libération, Alain Duhamel est inquiet : La France vire à droite : http://www.liberation.fr/politiques/2014/02/05/la-france-vire-a-droite_978148

    4. Hollande, plouc et pingouin for ever : Hollande pingouin for ever Matzneff-LePoint-270114.pdf 

    5. Pourquoi les riches quittent la France (André Chastenet, Le Figaro magazine, 7 février 2004) : pourquoi les riches quittent la France.jpg (cliquer une première fois pour faire apparaître l'image, puis une deuxième fois, pour l'agrandir)

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    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

     

    1. Lien partagé par Jean Louis Faure sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste :
     
    Pas d'impair !
    C'est bien à nos enfants à apprendre l'arabe, pas aux émigrés à apprendre le français. Selon le ministre de la destruction publique ... : http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/2750842/vincent-peillon-veut-renforcer-lapprentissage-des-langues-regionales-et-de-larabe.html

    Vincent Peillon veut renforcer l'apprentissage des langues régionales et de l'arabe
    En déplacement aujourd'hui à Aix-en-Provence, le ministre de l'éducation nationale a réaffirmé l'importance de l'apprentissage des langues régionales et de l'arabe ; accueilli au lycée Paul Cézanne...
     

    2. Envoyé par D. : Bariza KHIARI a été élue Vice-Présidente du Sénat Français. sa Religion est l'Islam, les journaux algériens nous l'ont appris...

    Or, le Président du Sénat est le deuxième personnage de l'état, et en cas de décès du Président de la République, c'est lui qui décide du destin du pays; "en cas de..." : c'est la "Vice-Présidente"

    (de journaux divers...) : "Bariza Khiari, proche de Laurent Fabius, a été nommée vice-présidente de la Chambre haute du Parlement... Elle est née le 3 septembre 1946, dans les Aurès (Algérie). Après ses études, elle obtient un diplôme d'études supérieures (DESS) qui lui permet d'être admise à une formation continue à l'ENA. Elle est une militante du MRAP et, aussi, fondatrice du Club XXIème siècle, en 2004, avec Rachida Dati et Rama Yade (but de l'association : Valoriser l'atout de la diversité pour l'égalité des chances !)

    Pour finir et afin de mieux cerner la personnalité de cette toute nouvelle vice-présidente du Sénat Français, on peut lire sur Wikipédia cette déclaration : "...Je suis musulmane sunnite, de rite malikite et de tradition soufie... Et notre islam est un islam apaisé, ouvert, tolérant, en cohérence avec la tradition laïque française."

    Fort bien mais : le sunnisme est le courant religieux majoritaire chez les musulmans; le malikisme est un courant du sunnisme et l'imam Malik appliquait sans restriction le Coran : ce courant religieux est majoritaire en Afrique du Nord, en Egypte, au Soudan; le soufisme est une quête philosophique et religieuse dans l'Islam spirituel, mystique et ascétique de l'islam. Et, tout ça serait est en cohérence avec "la tradition laïque" ?

    On en doute.

    Mais là où l'on doit s'inquiéter vraiment, c'est lorsqu'on entend cette laïque, sunnite, malikite et soufie déclarer que "sa première tâche" à ce poste prestigieux du Sénat français, sera (on cite le quotidien algérien) : «"...De s'attaquer à la circulaire de Claude Guéant, durcissant les conditions de séjour des étudiants étrangers après l'obtention de leur diplôme. Elle devrait présenter une proposition de résolution favorisant l'emploi des étudiants étrangers sur le territoire français tout en facilitant les "aller-retour" avec leur pays d'origine." (fin de citation)

    Madame Khiari, en parlant de ces futurs diplômés, qu'elle nomme pudiquement "étrangers", ne trompe personne. Ne reprend-elle pas, là, en effet, les exigences de l'Etat algérien qui insiste lourdement auprès de notre pays, pour cette mesure qui consiste en une libre circulation des algériens vers la France ? Libre circulation à sens unique, évidemment.

    Redisons-le - même si le fait a quelque chose de purement théorique - : selon la Constitution si, pour une raison X ou Y, le président français venait à ne plus pouvoir exercer sa fonction, le Président du Sénat est celui qui le remplacera par intérim. Imaginons une seconde que les deux viennent à manquer en même temps . Plus de président de la République, plus de président du Sénat... C'est le vice-président du Sénat - et, en l'occurrence, "la" - qui prendrait (par intérim) les rennes de la France : mais comment peut-on accepter aujourd'hui que des personnalités politiques aux commandes de la France puissent avoir une double nationalité ?

    3. Humour (envoyé par Ariane) : http://voxpop.over-blog.com/article-monseigneur-di-falco-changer-le-genre-de-dieu-115288420.html

    4. Le genre (envoyé par LP) : http://www.youtube.com/watch?v=LE6dOQXFUgo&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DLE6dOQXFUgo&app=desktop

     

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     

  • Connaître le Centre Charles Péguy : Interview de Thibaud de Bernis à propos du Cercle Charles Péguy

    cercle charles péguy.jpgThibaud de Bernis préside l’antenne parisienne, récemment créée, du Cercle Charles Péguy, centre de formation politique qui bénéficie de la contribution d’intellectuels comme Chantal Delsol, Gérard Leclerc...  : http://cercle-charles-peguy.fr/qui-sommes-nous/vocation  

    Lafautearousseau annonce régulièrement les rencontres parisiennes du Centre Charles Péguy : la dernière, avec Alain Finkielkraut, Liberté ou identité, faut-il choisir ?, a eu lieu le 27 mars dernier.

    Avant de lire cet entretien, peut-être n'est-il pas inutile de voir (ou revoir) ce jugement lapidaire écrit par Jacques Bainville, au moment de la mort héroïque de Péguy, au Front, le 5 septembre 1914 : Ce Péguy !...  

    Monde et Vie : Thibaud de Bernis, vous venez de créer le Cercle Charles Péguy, officiellement lancé le 10 octobre dernier à la mairie du Ve arrondissement, à Paris. Vous souhaitez en faire un centre de formation politique. La jeunesse actuelle souffre-t-elle d’un défaut de culture politique ?

    Thibaud de Bernis : Pendant longtemps la jeunesse parisienne, pour une grande part, s’est détournée de la politique, par dégoût, ennui ou désintérêt. Ceux qui, investis dans des partis depuis longtemps, ne conçoivent que les enjeux électoraux et la cuisine politicienne quotidienne, perdent bien souvent de vue les enjeux véritables, le pourquoi de leur engagement, les raisons de défendre tel ou tel point de vue et leur importance. La pratique politique s’est détachée de plus en plus des idées, c’est ce lien que nous souhaitons retisser.

    Une solide formation doctrinale est essentielle si nous souhaitons reconquérir le pouvoir politique. Être « politique », c’est d’abord croire fermement en des principes et savoir les défendre, avoir une vision de la société et non seulement renvoyer à celle-ci sa propre image par des sondages, vouloir atteindre un objectif commun et se donner, dans l’unité, les moyens d’y parvenir. Nous avons donc créé avec une petite équipe ce cercle, qui, en plus d’avoir pour but de contribuer à la reconstruction d’une droite authentique en rappelant les principes qui la fondent, en mettant en lumière les références et les pratiques qui furent les siennes, entend également être un lieu de rencontres, d’échanges et de réflexions qui puisse réunir les différents courants de droite pour, à travers la contradiction, redécouvrir notre socle commun.

    Monde et Vie : La pensée de Péguy lui-même, d’abord socialiste et dreyfusard avant de rejeter le monde moderne et de se rapprocher des milieux nationalistes, n’est pas la plus caractéristique de la droite. Les notions de droite et de gauche vous paraissent-elles encore avoir un sens ? Selon vous, comment évoluent-elles ?

    Thibaud de Bernis : Les notions oui, mais les partis de moins en moins. Ces derniers semblent avoir en grande partie abandonné le terrain des idées et usent de slogans qui manquent de fond. Au lieu de convaincre, ils préfèrent bien souvent plaire à tout le monde et communiquer plutôt que débattre. L’héritage de « droite » est à redécouvrir, à repenser, car il ne peut être figé mais doit avancer au gré des réflexions et de la pratique.

    Le choix de Péguy est avant tout dû à sa capacité à nous faire aimer notre pays, par sa poésie et sa pensée. Les définitions de la droite et de la gauche ont fluctué avec le temps, mais le monde politique reste divisé selon ces notions, les Français continuent à s’y référer et toutes les tentatives de dépassement de ce clivage ont été un échec. Elles diffèrent et sont marqués par des références philosophiques opposées, il faut les rappeler et s’y référer pour défendre notre vision de la société.


    Monde et Vie : Les fameux vers de Péguy, « Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle… », célèbrent l’enracinement et la patrie. Ces valeurs appartiennent-elles à la droite ?

    Thibaud de Bernis : Ce sont des valeurs qui doivent être résolument défendues par la droite. Le monde dans lequel nous vivons est de plus en plus cosmopolite, les pouvoirs qui nous dirigent de plus en plus lointains, l’organisation de la société française de plus en plus administrative. Il faut revenir au réel, au connu, c’est pourquoi l’enracinement est une idée à défendre, le principe de subsidiarité doit être appliqué réellement et le jacobinisme combattu.

    Par là nous répondrons aux grands maux de notre temps que sont l’individualisme et l’isolement, les liens sociaux pourront se retisser et l’homme retrouver sa vocation à la liberté et à la responsabilité. Ces valeurs et beaucoup d’autres doivent être portées par la « droite » et ceux qui s’en prévalent aujourd’hui en ont bien souvent oublié le sens profond.


    Monde et Vie : Péguy a écrit : « Il n’y a qu’un aventurier au monde, et cela se voit très notamment dans le monde moderne : c’est le père de famille. » La famille, aujourd’hui attaquée de toutes parts, doit-elle être considérée comme le dernier refuge, ou rempart, de la vraie droite ?

    Thibaud de Bernis : C’est d’abord la droite qui est aujourd’hui, ou devrait être, un des derniers remparts de la Famille. Ces derniers mois, nous avons vu l’institution familiale attaquée et il a fallu que ce soit la société civile qui s’organise pour la défendre, les politiques ont suivi. La droite d’un seul cœur aurait dû, dès l’annonce de ce projet de loi, s’ériger contre celui-ci : si elle ne l’a pas fait, c’est aussi qu’elle avait perdu de vue les principes qui la fonde. Néanmoins, en quelques mois, on a vu surgir de toute part des gens qui se sont engagés dans ce formidable mouvement contre la dénaturation du mariage. Ils si sont engagés en politique sur un sujet donné, mais y ayant goûté, s’étant mobilisés, ils sont le terreau de la reconstruction de la droite et de la reconquête de notre pays.

    Propos recueillis par Hervé Bizien, Monde & Vie

  • La chasse aux loups*

    Ils ont les mêmes cursus, les mêmes relations, les mêmes prébendes. Ils sont tous, ou presque, nés une cuillère d'argent dans la bouche. Ils ont tous, ou presque, fréquenté les mêmes écoles et machines à penser de leur système.

    L

    Ils ont les mêmes copains dans les médias, ils fréquentent les mêmes clubs d'influence, ils sont inspirés par les mêmes loges maçonniques. Ils ont la même idole, horizon indépassable de leurs « non solutions », l'Europe de la destruction des nations, l'Union Européenne. Ils sont soumis d'un même esprit à la finance internationale qui détruit les peuples.

    Ils ont le même goût du mensonge : sur eux-mêmes, sur leurs mœurs, sur leurs biens, sur la France, sur l'Europe, sur la situation, sur leurs programmes. Ils ont les mêmes sympathies contre nature pour les terroristes du monde entier : ceux du FLN avant-hier, ceux du Kosovo hier, ceux de Libye, de Syrie ou de Tchétchénie aujourd'hui.  Ils préfèrent les Femen à Benoit XVI.

    Ils sont intransigeants et forts avec les faibles : l'ouvrier, le patron de PME, le père et la mère de famille nombreuse, l'enfant à la poussette ou dans le ventre de sa mère, le vieillard ou l'handicapé. Ils sont veules et ils démissionnent face au fort : les voyous des banlieues, les syndicats subventionnés, les maffias de tous poils, les apatrides qui les financent, les médias qui les flattent, avec lesquels ils copulent par l'esprit ou la chair. Ils se couchent devant les mêmes lobbies.

    Ils ont le même goût du néant, la même obsession morbide de l'autodestruction : de la patrie, et de son identité, de la famille et de son unité, des métiers, de tout ce qui unit la chair et l'esprit dans ces petites communautés de vie, ces solidarités concrètes qui sont la réalité de la vie française.

    Ils ont tous décidé, une fois pour toute et contre les derniers réflexes de défense du peuple de France, que la France c'était fini, et que tout ce qui se rattache, de près ou de loin, plus ou moins consciemment, à cette réalité millénaire, doit disparaitre, à coup de mensonges, de lois iniques, d'anti culture, de propagande, de repentance, de dénigrement, et encore et toujours de mensonges !

    Ils sont fondamentalement, en leur âme et conscience, les MEMES, ce sont les loups qui nous dévorent !

    Si nous voulons vivre debout, et en ces jours de mai, divine surprise, des millions de Français montrent qu'ils veulent vivre debout, nous devons partir à la chasse aux loups !

    Problème : par lesquels commencer ? Ils sont nombreux, organisés, complices. Nous sommes nombreux, parfois incertains face à leur perversion, pas encore organisés, mais leur déguisement nous aide ! Il y a les loups qui se présentent comme des loups, parlent comme des loups, agissent et tuent la France comme des loups. Ils s'appellent eux-mêmes la Gauche, les médias les appellent la Gauche. Ils arrivent précédés de leur odeur de loup, on peut s'enfermer à double tour dans la bergerie de nos familles !

    Mais il y a aussi les loups qui se couvrent de peau de mouton, qui s'approchent des enfants de France en bêlant et en frottant leur faux museau de mouton au doux duvet des nôtres. Ils pensent comme des loups - quand ils pensent - ils ont des intentions de loup, mais ils parlent et se présentent comme des moutons. On ne les voit pas trop venir, on est trop accoutumé à leur faux pelage, on caresse confiant leur peau de mouton, on les introduit dans la bergerie et on se laisse, presque sans réagir - ou bien tard, manger par ces loups.

    Parce qu'ils nous trompent, ceux-ci sont pires que les autres, par leur côté loup garou, par les maléfices de transformation qui dans les périodes de pleine lune pré-électorale leur donne le pouvoir de transformer certains moutons en loups dévorants comme eux.

    ALORS CE SONT EUX QU'IL FAUT CHASSER EN PREMIER !

    Après, la situation sera plus claire, nous pourrons combattre les autres loups sans être trompés ! Et pour les chasser, il faut leur arracher leurs peaux de mouton, pour que leur pelage de loup, leurs oreilles de loup, leur haleine de loup, leurs dents de loup apparaissent au grand jour, soient vus, sentis, portés à la connaissance de tous !

    C'est donc la chasse aux loups qui commence !

    Et elle ne s'arrêtera pas ! Pas avant que les loups, alors peu nombreux, acculés, dénoncés pour ce qu'ils sont et traqués de toute part, soient mis hors d'état de nuire ! Et encore, et d'abord, les loups à peau de mouton, les loups qui nous trahissent !

    V

    Et la chasse aux loups, aux loups déguisés en mouton, elle commence à Paris, elle commence avec les primaires de l'UMP !

    Alors, Amis de la manif pour tous, amis du printemps Français, amis de toutes tendances politiques qui voulez que vive la France, armez votre parole, vos courriers, armez vos bulletins de vote et rejoignez la battue ! Taïaut ! Le salut de notre pays, la liberté dans la vérité, est au bout de la chasse !

    Pour éliminer de la primaire parisienne de l'UMP, celle qui s'est abstenue sur la loi Taubira, c'est 3 euros. Il faut s'inscrire, jusqu'au 3 juin compris.

    Selon un sondage, le mieux placé derrière NKM est Jean-François Legaret, maire du 1er arrondissement, qui a participé à toutes les Manif pour Tous. 

    * Publié le mercredi 29 mai 2013 sur le Site de Politique magazine, repris du "Salon Beige".
  • Que sont nos banlieues devenues ?...

              C'est un article du Figaro Magazine du I6 juin 2007; on ne sait pas trop ce qu'on peut dire après l'avoir lu: ahurissant ? terrifiant ? Laissons d'abord la parole à l'auteur du-dit article: sous le titre: "Seine Saint-Denis: Guerre des dealers dans une cité interdite" voici ses premières lignes: "Depuis longtemps déjà, ce qu'on appelle l'ordre républicain ne parvient plus à s'imposer au Clos Saint-Lazare. Trafic de drogue et exécutions sommaires constituent l'ordinaire de cette cité de Stains qui préoccupe les autorités mais dont les drames semblent se jouer à huis clos."  Ce qui "pose problème" -comme on dit dans le jargon...- vient après; l'auteur décrit une scène tout à fait ordinaire et habituelle, d'un jour tout à fait ordinaire et habituel, avec des gens qui agissent d'une façon tout à fait ordinaire et habituelle: "...Seul, le jeune homme fait face au tueur qui dissimule à peine son visage sous une capuche.....; le pied sur la tête de Sory, l'homme de Touré achève sa victime à bout portant devant la porte de son immeuble. Sa mère, depuis la fenêtre de son appartement, assiste impuissante à la scène. Entend claquer les quatre détonations. L'assassin regagne l'Audi volée stationnée sur le parking du MacDo."

              Vous avez bien lu: tout se passe en plein jour, devant tout le monde; on ne se précipite pas, on regagne lentement sa voiture; on ne cache pas son visage! C'est beau la France républicaine ! Il n'y a pas lieu d'épiloguer. Une telle situation est indigne d'un grand pays moderne. Un système qui tolère de telles choses se discrédite et se disqualifie. Surtout s'il est l'héritier de ceux qui ont fait la révolution (en faisant au passage 800.000 morts) en promettant qu'on allait voir ce qu'on allait voir: on voit! la sécurité des biens et des personnes est le premier devoir de tout Etat normal dans toute société normalement constituée; si l'état républicain laisse faire ce que relate "Le Figaro" c'est soit qu'il ne veut pas soit qu'il ne peut pas intervenir; nous sommes fondés à demander des comptes; qu'a-t-on fait de nos banlieues ? qu'a-t-on fait de la France ?

              La situation que décrit "Le Figaro" n'est pas ce que nous voulons. Nous voulons que l'on débarrasse la France de ces voyous, de ces assassins, de ces Mafieux; il est impossible que la police ne les connaisse pas; qu'on les arrête, qu'on les déchoie d'une nationalité "de plastique" qu'on leur a follement octroyée et dont ils ne sont pas dignes; et qu'on les bannisse pour toujours, avec création d'un fichier central ayant pour objet d'empêcher leur éventuel retour en France. C'est ce que nous appelons "la règle des trois tiers", seule façon raisonnable et crédible pour sortir la France de l'impasse mortelle dans laquelle l'a enfermée la république: nous ne voulons pas que, comme la gangrène, ce qui se passe dans les banlieues soit demain la norme généralisée partout.....    

              L'article du Figaro n'est pas terminé: un mois après ("la sentence de la rue s'abat plus vite que celle de la justice", note l'auteur) l'assasin est à son tour assassiné; vengeance somme toute "normale"? si l'on veut, sauf que c'est avec "un Famas ou une Kalachnikov. En tout cas une arme de guerre". On voit d'ailleurs en bas de page, pour illustrer l'article, une petite photo ainsi légendée: "Des jeunes de Stains exhibent sur internet des Mat 49, armes de guerre. La police a ouvert une enquête."  On croit toujours rêver, et on se demande toujours si on a bien lu, si on parle bien de la France. Mais oui, c'est bien la France, notre France, du moins ce que le système l'a laissé devenir!....Mais il reste encore deux surprises à découvrir; d'abord ceci: "En septembre 2006, un revendeur de 28 ans interpellé par les stups reconnaissait gagner 1700 euros par jour. Son "chef", qui dispose de plus d'un employé sous sa coupe, n'a que 20 ans."

              Suivent quelques chiffres montrant les profits énormes que les différentes Mafias réalisent: 18.000 euros par jour pour le trafic de drogue; 4600 euros par mois pour un simple guetteur! Quand cessera-t-on de mentir aux Français et de travestir la réalité? Bien sûr qu'il y a des gens honnêtes parmi tous les immigrés: ils sont probablement même la majorité; mais à côté d'eux, la folle insouciance de nos dirigeants a permis à d'authentiques voyous d'installer leurs trafics; à des Mafias ultra violentes de pousser des racines profondes; voilà -à côté de gens très honnêtes- les nouveaux venus qu'on nous a présenté comme "une chance pour la France"; que l'on a laissé s'installer chez nous sous couvert d'une soi disant "immigration-dont-l'économie-française-a-besoin"; et parce-que ces "jeunes", ces immigrés "font-le-travail-que-les-français-ne-veulent-plus-faire".

              Dernière surprise à découvrir dans et grâce à cet article: c'est en quelque sorte "la cerise sur le gâteau" ! il s'agit -et nous terminerons par là- du rôle que jouent les responsables locaux: l'auteur de l'article cite un passage qui pourrait être hilarant s'il ne posait un vrai problème de fond; jugez-en: des documents municipaux vantent en ces termes la réussite de la réhabilitation du grand ensemble de Stains où se passent ces joyeusetés: "La création d'une nouvelle domanialité par le redécoupage du quartier en plusieurs îlots et la résidentialisation des bâtiments d'habitation..." On voit bien par tout ce qui précède qu'on est là dans le mensonge caractérisé; de deux choses l'une: ou bien la mairie, et plus généralement les autres responsables (département, région...) ne savent pas ce qui se passe à Stains; dans ce cas tous ces messieurs doivent démissionner d'urgence pour cause d'incompétence caractérisée, et souscrire un abonnement d'un an -minimum- au "Figaro Magazine"; ou bien ils savent ce qui se passe à Stains; et dans ce cas.....                  

  • Simple question, de simple bon sens...

              Brice Hortefeux, ministre de l'immigration et de l'identité nationale, accorde un entretien à deux journalistes du Figaro Magazine (1): la bonne volonté du ministre est évidente; sa vision des choses est celle d'un homme pragmatique, qui souhaite mettre de l'ordre dans cette pétaudière qu'est l'immigration; et la plupart de ses propos sont frappés au coin du bon sens; on a simplement envie de demander pourquoi on n'a pas prononcé plus tôt ces paroles fortes et lucides; et quels sont les responsables de cet immense échec, qui est devenu un vrai problème de sécurité nationale, et plus seulement un problème "d'identité nationale": il suffit de voir la banalisation des batailles rangées entre bandes rivales de banlieues, des bandes composées presqu'exclusivement d'immigrés récents....; on va en être bientôt -"incessamment sous peu"- à une par jour, et les premiers coups de feu ont été tirées lors de la dernière en date; à tout observateur lucide et impartial, il apparaît clairement que la république a mis en place les conditions qui font que la France s'enfonce tout doucement, mais très sûrement, dans la violence quotidienne, ordinaire et banalisée: c'est à dire la pire.

              Mais pour lutter vraiment contre un fléau, bonne volonté et lucidité ne suffisent pas. Il faut avoir le courage de "casser la baraque"et de remonter aux sources; c'est à dire de dénoncer les causes du mal que l'on dénonce. Ainsi, lorsque Brice Hortefeux déclare tout de go: "Dans certaines banlieues, plus de 40% des étrangers sont au chômage..." on aurait aimé être à la place des deux journalistes pour lui faire remarquer ceci: "on" nous a "bassiné" (pour rester polis...) avec la sempiternelle rengaine des "immigrés-qui-viennent-faire-le-travail-que-les-français-ne-veulent-plus-faire", et avec cette sornette, on a réussi à faire taire le plus souvent les voix qui s'élevaient contre ce "processus de substitution démographique"dont parle élégamment la démographe Michèle Tribalat (2).     (à suivre.....)

              Et maintenant, un ministre vient nous dire que ces fameux immigrés, du moins "40% d'entre eux dans certaines banlieues", sont au chômage! On croit rêver! Question impertinente, à dix centimes d'euros: pourquoi donc sont-ils venus ici? si c'est pour être chômeurs?.....ne venaient-ils pas, soi-disant, pour travailler, pour remplacer ces bons à rien, ces feignants que nous sommes?.....

              Et si l'on ajoute à ce pourcentage de chômeurs (qui pour nous -c'est clair- ne devrait pas être en France...) le pourcentage des délinquants en liberté ou emprisonnés; et le pourcentage de ceux qui ont fraudé sur les "reconnaissances bidons" d'enfants qui ne sont pas les leurs (d'où, entre parenthèse, l'intérêt des tests ADN...), on voit bien que, sur ce dossier sensible de l'immigration, la république a menti sur toute la ligne, et depuis le début: c'est un gigantesque coup de balai qui s'impose! il ne faut pas seulement, comme le propose Brice Hortefeux, opérer un "rééquilibrage entre immigration familiale et économique" (ce serait un simple cautère sur une jambe de bois....): il faut renvoyer du territoire national les étrangers au chômage; les étrangers et les naturalisés qui sont délinquants (3), ou qui ont fraudé dans leur déclarations de paternité, en faisant passer pour des membres de leur familles des enfants qui n'étaient pas les leurs; c'est à dire ceux qui sont venus chez nous exclusivement pour des allocs, pour du fric, pour vivre à nos crochets (4): le fric qu'ils nous pompent depuis 1975 (chômeurs ou délinquants) c'est de l'argent qui serait mieux employé ailleurs: dans la Recherche par exemple, créatrice d'emplois, dont notre économie a bien besoin....

     

    (1): "Le Figaro Magazine", samedi 15 septembre 2007; propos recueillis par Arnauld Dingreville et Dominique Rizet.

    (2): ce qui veut dire, en clair: les étrangers viennent nous remplacer, et la république change le peuple! Voir les 5 notes "Erreur ou mensonge?..." dans la Catégorie "Immigration et Identité Nationale"; et les 2 notes "Qui constitue le Peuple ?" et "La république change le Peuple." dans la Catégorie "Immigration et Désintégration Nationale."

    (3): et qui sont venus chez nous sans que le Peuple -pourtant réputé souverain...- ait jamais été consulté, ce qui fait de cette présence une présence illégitime à nos yeux; et de la politique menée par Chirac et ses successeurs depuis 1975 une politique également illégitime, que le Peuple sera fondé à remettre en cause à tout moment; et ce qui fait des papiers qu'on a donné à ces immigrés, de la nationalité française qu'on leur a bradé, des papiers et une nationalité illégitimes....que le Peuple souverain sera fondé à annuler et à retirer si bon lui semble (par exemple en cas de délinquance: voir les notes de la catégorie "L'insécurité partout : Déchoir et expulser"....)

    (4): cette fraude est évaluée à trente pour cent par le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez: derrière le débat sur les test ADN, a-t-il souligné, "il y a un vrai sujet: celui de la fraude...; ...30 % la fraude sur le regroupement familial, ce n'est pas tout à fait négligeable" ! on ne saurait mieux dire !

  • Depuis 1416, dans Perpignan la catalane, l'Archiconfrérie de la Sanch...

    C’est en effet le 11 octobre 1416, que Vincent Ferrier (Vicent Ferrer, de son nom catalan) fonda à Perpignan, en l’église Saint-Jacques, l’Archiconfrérie de la Sanch ("Précieux Sang du Seigneur", "sanch" étant le mot catalan pour "sang", en français).

    Celle-ci s’était fixé comme buts l’aide aux prisonniers et aux condamnés a mort (afin de leur offrir une sépulture chrétienne et décente), mais aussi de commémorer la Passion du Christ par des processions, durant la Semaine sainte (1). 

     

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    Depuis 6 siècles, le trajet et le rituel de ces processions est immuable : la procession se déplace dans les rues de la vieille ville durant trois heures, avec des stations devant des reposoirs. Chaque vendredi saint, le cortège débute à 15h en l'église Saint-Jacques et se termine à 18h au jardin de la Miranda.

    Revêtus d'un sac de pénitence noir (ou rouge) et d'une cagoule (les "caparutxes"), les pénitents de la Sanch, défilent dans les rues de la vieille ville, portant sur leurs épaules des groupes statuaires, les "misteris", représentant les mystères douloureux du Christ.

    Chaque processionnaire (ils sont en général huit pour chaque "misteri") porte à lui seul entre 30 et 50 kg durant les quelques heures que durent le cérémonial...

     

    perpignan sanch 1.jpg

     

     

    Les "misteris"

     

    Ils sont des représentations grandeur nature des différentes scènes de la Passion du Seigneur, dont les personnages sont placés sur une sorte de pavois orné de fleurs.

    • Le Misteri de l'hort (jardin des oliviers) montre Jésus dans son agonie, à côté de ses apôtres endormis, mais il reçoit la visite d'un ange qui vient le réconforter. Les "jardiniers" de Saint-Jacques portent ce Misteri qu'ils ont abondamment fleuri.

    Les Misteris de la Flagellation, du Couronnement d'épines et de "l'Ecce Homo" font entrer plus avant dans la Passion de Jésus-Christ.

     

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    D'autres "misteri" sont dédiés à la Vierge Marie :

     

    Le Misteri de la "Mater dolorosa" où Marie est debout au pied de la croix, assistant impuissante, mais résignée, au sacrifice de son Fils, sa poitrine ornée d'un cœur transpercé de sept glaives, chaque glaive représentant une des sept douleurs de Marie.

    Le Misteri de la "Pieta" où Marie est assise, recevant dans ses bras son Fils.

    Le Misteri de la "Soleda" où elle est debout au pied d'une croix nue, Jésus ayant été déjà placé dans le saint sépulcre; elle tient dans ses mains le suaire, tandis que ses yeux mouillés de larmes fixent l'instrument du supplice.

    Les autres misteri évoquent :

    le Christ portant sa Croix,

    le Christ cloué sur la Croix

    et le "Dévot Christ" sur son lit d'apparat devant la Cathédrale.

     

    A partir du XVIIIème siècle, en effet les "Vierges de Douleur", portant une robe noire, et un coeur d'argent traversé de glaives, intègrent le cortège, ainsi que la "Soledat" (Vierge seule au pied de la Croix), et la "Mater Dolorosa" (la Vierge des Douleurs) qui tient Jésus mort dans ses bras.

    Le Regidor, caparutxa (pénitent) rouge, porteur d'une cloche de fer, ouvre la marche du cortège ; viennent ensuite les tambours, voilés de crêpe noir, qui sont suivis par les mistéris, parés de fleurs, représentant les différentes scènes de la Passion, portés par des pénitents noirs ou rouges et par des femmes en mantille.

     

            http://amis.compostelle.free.fr/photos/la_sanch/procession_de_la_sanch.htm 

     

    PERPIGNAN SANCH 5 TRAJET.jpg

     

    Déroulement de la procession :

    Le départ a lieu à 15, rue de l’Église Saint-Jacques; la procession emprunte les rues suivantes : Rue de l’Église Saint-Jacques, Rue Porte de Canet, Place du Puig, Rue Saint-François-de-Paule, Place de la Révolution française (!), Place Grétry, Rue Fontfroide

    Premier arrêt à 16h, à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste.

    La procession repart : Place Gambetta, Rue Cité Bartissol, Rue Jeanne d’Arc, Place de la Victoire, Porte Notre-Dame, Place de Verdun (Castillet), Rue Louis Blanc, Rue des Marchands, Rue de la Barre et s'arrête au Reposoir Pietat.

    Troisième départ : Place Jean Jaurès, Rue Alsace-Lorraine, Rue Mailly, Place Pont-d’en-Vestit, Rue Grande-la-Monnaie, et arrêt à 17 h, en l'église Saint-Matthieu.

    Quatrième départ : Rue Saint-Matthieu, Rue Neuve, Rue des Augustins, Place des Poilus,Rue Grande-La-Réal, Rue de l’Église La Réal, Rue Côte Saint, et arrêt au Reposoir A.-M. (Antigo) Place Fontaine-Neuve.

    Cinquième départ : Place Joseph Deloncle, Rue Llucia, Place Cassanyes, Rue Porte de Canet, Rue de l’Église Saint-Jacques, Parvis de l’église Saint-Jacques, et retour à 18 h, aux Jardins de la Miranda. 

     

    PERPIGNAN SANCH PENITENTS NOIRS 1.jpg 

     

     

    (1) : des processions de "la Sanch" ont lieu également à Collioures :

     

     

     

    et à Arles-sur-Tech....

     

  • Le point sur les élections présidentielles en France, par Yvan Blot

    (Une fois de plus, Yvan Blot nous a transmis un texte - cette fois-ci sur la prochaine élection présidentielle - que nous publions sitôt reçu, avec nos remerciements...http://www.democratiedirecte.fr/)

            L’évolution des sondages montre une fois de plus que la stratégie de polarisation l’emporte sur la stratégie arithmétique pour gagner une élection. Cette dernière postule que pour gagner une élection, un candidat doit mobiliser ses électeurs mais aussi essayer d’étendre son électorat au dépens de l’adversaire : un candidat de droite, comme Marine Le Pen (et avant elle Chirac ou Giscard) va donc vouloir se recentrer et emprunter des thèmes à la gauche : étatisme économique ou au moins social démocratie, laïcité militante, critique lu libéralisme économique, etc..)

     

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            A gauche, il s’agit de façon symétrique de récupérer des électeurs du centre ou de la droite. C’est ce qu’on fait pendant longtemps les socialistes français tant ils étaient anticommunistes. Hollande a repris cette stratégie perdante : comme il pense que le socialisme mènera la France à l’échec économique (ce qui est vrai) il prend une position centriste agrémentée de quelques réformes symboliques dites sociétales, qui ne coûtent rien aux finances publiques, comme le mariage des homosexuels ou le vote des étrangers.

            La stratégie de polarisation tient compte de la dynamique électorale. Il faut mobiliser ses électeurs par un discours offensif sans concessions, et ce discours entraînant permet de mobiliser les abstentionnistes, d’où un élargissement réel de l’électorat.

            C’est ce qu’avait su faire François Mitterrand, qui avait compris qu’il fallait mobiliser toute la gauche et c’est lui qui a réussi à prendre le pouvoir. Mélenchon, sur une position très dure, proche de celle des anciens communistes, est son héritier quant à la stratégie.

            A droite, Sarkozy utilisa cette stratégie « dure » lors des précédentes élections présidentielles avec succès. Aujourd’hui, il tente de refaire la même opération, mais c’est plus difficile car pendant cinq ans au pouvoir, il a en partie succombé aux sirènes de la stratégie arithmétique en voulant mordre sur la gauche (reprise de la théorie absurde de la double peine pour le renvoi des étrangers illégaux, nominations de ministres venant de la gauche comme Besson ou Kouchner, etc…)

            Les résultats indiqués par les sondages ne sont nullement surprenants. Sarkozy, par sa politique gouvernementale considérée à tort ou à raison comme trop « centriste » par ses électeurs, a démarré la campagne avec de mauvais sondages. Il remonte à présent et double Hollande au premier tour  (29,5% pour Sarkozy contre 28%  pour Hollande, source BVA, baromètre du 22 mars). Sarkozy reprend des points, un peu sur Bayrou et nettement sur Marine Le Pen.

            Mélenchon, avec son retour à la lutte des classes sans concession, fait une percée à gauche au détriment de Hollande. Ainsi, Mélenchon peut espérer doubler Marine Le Pen en intention de votes (plus 5 points en un mois alors que Marine Le Pen perd deux points; source BVA). Selon BVA (baromètre du 22 mars), Mélanchon fait 15 points contre 13%  pour Marine Le Pen et 12% pour François Bayrou.

            Le différentiel est encore faible mais la tendance des courbes depuis un mois est indiscutable : Sarkozy et Mélenchon montent, Hollande et Marine Le Pen baissent. Une fois de plus, les stratégies de « rencentrage » plombent ceux qui les mettent en œuvre. Hollande n’est pas assez à gauche pour reprendre des voix à Mélenchon. Son discours n’est guère audible car il veut donner des gages à l’Union européenne et au grand tuteur américain (défense de l’Europe et du libre échangisme).

            Mélanchon joue, comme la gauche depuis toujours sur la jalousie sociale, la haine des « riches », et donc sur la lutte des classes, et c’est payant, surtout dans le contexte culturel français marqué durablement par la Révolution française. Il peut mettre en avant la république et la laïcité : à gauche, c’est mobilisant de façon non équivoque.

            A droite, Marine Le Pen, soucieuse de se dédiaboliser, a pris un état major venu du socialisme (Collard, Philippot) voire du communisme (Dutheil de la Rochère). Elle a publié un livre centré sur la lutte des classes mondiales et sur la solution étatiste pour la France. Elle ne gagne rien ce faisant et perd lentement mais sûrement, continuellement des points. La fraction plus dure de son électorat (catholiques, monarchistes, conservateurs en matière de mœurs, libéraux à la Thatcher) se détourne d’elle et devient perplexe. Elle peut essayer de se recentrer sur ses fondamentaux (insécurité, immigration) mais n’est-ce-pas déjà fort tard ?

            Nicolas Sarkozy a repris la recette de ses précédentes présidentielles et gagne des points peu à peu par rapport à Hollande, lequel en perd au profit de Mélenchon. Cela ne suffit pas toutefois à vaincre au deuxième tour. Sarkozy qui fut surnommé par certains (à juste titre semble-t-il), « l’Américain » (il a fait rentrer la France dans l’OTAN) n’hésite pas à aborder des sujets qui fâchent (notamment madame Merkel) en disant qu’il reverra les accords de Schengen pour mieux lutter contre l’immigration : cette audace est payante. Il tente de prendre des points sur Marine Le Pen sur l’insécurité et l’immigration (et aussi sur l’utilisation du référendum, très populaire chez les Français)  et il est mieux positionné qu’elle (plus crédible) sur les sujets économiques et sociaux. Sortir de l’euro, cheval de bataille de Marine Le Pen n’est absolument pas un bon thème électoral. On n’a jamais vu De Gaulle en 1958  faire campagne sur la dévaluation du franc ! Une fois au pouvoir, il l’a fait mais ce n’était pas ce thème débilitant qu’il avait choisi pour mobiliser ses électeurs.

            En résumé, les bons choix stratégiques ont été fait par Sarkozy et Mélenchon et ils engrangent les résultats correspondants. Les mauvais choix qui troublent leurs électeurs ont été fait par François Hollande (qui reste économiquement correct par rapport à l’Union européenne et à la tutelle américaine) et Marine Le Pen (ultra laïcisme, références historiques de gauche, jusqu’à Danton et Robespierre, sortie de l’euro, anticapitalisme mondial).

            Mélenchon risque de passer devant Marine Le Pen qui avait refusé de débattre avec lui parce qu’il était un « petit » candidat ! En matière de laïcité ou d’anticapitalisme, il sera toujours plus crédible qu’elle ! Sarkozy lui, a déjà doublé Hollande au premier tour. Le deuxième tour sera serré ! 

  • Euro : ”s'effondrer” ou ”éclater” ? Telle est la question. L'opinion de Roland Hureaux

            Les occasions de verser dans la sinistrose ne manquent pas. La confusion des termes, donc des idées, non plus.... 

    euro,hureaux        A propos de l'euro dans la Crise, de sa mort prochaine, de la sortie de la France de l'Euro etc.... il est clair que beaucoup de gens ont dit et écrit beaucoup de choses, pas toujours très sensées, ni très raisonnables  : le pessimisme est l'une des choses les mieux partagées, ces temps-ci. Est-il toujours fondé, et n'y a-t-il pas matière à apporter quelques éclaircissement bienvenus....

            Roland Hureaux a proposé une réflexion plus sereine et plus argumentée (1), qui mérite qu'on s'y arrête : son titre, un brin provocateur ? L'euro ne s'effondrera pas....

    (1) : le vendredi 29 juillet 2011, dans Liberté politique 

    L'EURO NE S'EFFONDRERA PAS.

            L’inculture économique française aidant (mais se serait-on lancé dans l’aventure de l’euro sans cette inculture ?), beaucoup voient la fin de l’euro comme l’effondrement d’une monnaie.  Les actifs libellés dans cette devise ne vaudraient plus rien, beaucoup de gens seraient ruinés ;  au mieux, la fin de l'euro signifierait une réduction drastique et durable du niveau de vie des Européens, singulièrement des Français.

            Il va de soi que les partisans de l’euro ne manquent pas d’agiter  ce scénario  à la fois pour se donner raison et pour dramatiser le suspense au sujet de la Grèce, mais aussi parce qu’ils y croient.

            Il y a pourtant là une confusion entre deux notions : l’effondrement d’une monnaie et son éclatement. Ce n’est pas du tout la même chose.

            L’effondrement d’une monnaie, c’est ce que la France a connu avec les assignats en 1795, l’Allemagne avec le mark en 1923, divers pays d’Amérique latine ou d’Afrique noire (hors zone franc) dans une période plus récente. Du fait de l’inflation galopante, la  monnaie, à un moment donné,  ne vaut plus rien ; ceux qui la détiennent ou qui détiennent des créances libellées dans cette unité  se trouvent ruinés.

            Rien de tel n’attend les détenteurs d’euro, même  dans les pays périphériques comme la Grèce, le Portugal  ou l’Espagne où  la secousse sera cependant plus grande  qu'ailleurs.

            L’euro ne s’effondrera pas car il est globalement assis sur des actifs puissants en France, en Allemagne et dans les autres pays ; il n’a pas été émis de manière inflationniste, bien au contraire. L’euro éclatera, ce qui n’est pas du tout la même chose. Il se transformera en plusieurs monnaies à des cours  de change différents mais qui,  en moyenne,  suivront sur  les marchés la trajectoire qui fut jusqu'ici celle de l’euro : le mark fera sans doute mieux, le franc un peu moins bien ; la lire, la peseta, l’escudo, la drachme  perdront de la valeur par rapport à l’euro mais continueront à valoir quelque chose.

            Ce sera en plus grand ce qui est arrivé entre la Tchéquie et la  Slovaquie lors de leur séparation à l’amiable en 1993 et la création subséquente de deux monnaies.

            Cela ne veut pas dire que la secousse ne sera pas considérable, mais elle sera moins d’ordre technique que politique ou psychologique. Sur  le plan technique, il faudra certes assurer la survie des banques imprudemment engagées en Grèce ou au Portugal et d’autres questions liées aux dettes publiques, mais, si l’on veut bien s’en donner la peine,   il n’y a pas là de vraie difficulté.  En revanche, le choc moral, psychologique  et politique sera considérable ; les classes dirigeantes de l’Europe continentale dont tout l’horizon s’était jusque là cantonné à l’euro, seront profondément ébranlées. Des paniques financières –irrationnelles comme toutes les paniques – pourraient s’en suivre. Il  se peut que toute la sphère financière internationale en soit affectée.  Il faudra des chefs d’Etat et des banquiers centraux aux nerfs d’acier, une étroite coopération entre eux et  une active communication, fondée sur le parler vrai et non point sur le mensonge idéologique comme cela a été le cas jusqu’ici,  pour montrer que ce n’est pas la fin du monde,

            Faut-il donc courir un tel risque ? demandent certains. Hélas,  voilà le genre de question qui n’a plus de sens. Nous n’avons pas le choix car cet éclatement  arrivera de quelque manière qu'on s’y prenne, et qu’on le veuille ou non. Ce qu’il faut désormais, c’est  s’y préparer.

  • D'accord avec... Eric Zemmour : pour une ”pratique” politique normalisée....

            .... et pour en finir avec l'une des "exceptions françaises" les plus malsaines - politiquement s'entend - qui fait que la représentation officielle (ou légale, comme on voudra...) du peuple français ne reflète qu'imparfaitement la réalité politique vraie de l'opinion, et que beaucoup d'élus, à tous les échelons, ne sont pas réellement représentatifs du rapport des forces vrai sur le terrain. Ce qui n'est ni sain, ni juste, ni... légitime !

            Même si cela doit susciter l'étonnement - voire quelques critiques - chez certains, nous n'avons pas pu ne pas noter comment, dans son Billet du Figaro Magazine du 1er octobre 2011, Zemmour conclut sa réflexion (dernier paragraphe) :

            "...Demain, tout peut arriver. La Droite populaire peut incarner une aile conservatrice d'un grand parti républicain à l'américaine. Ou être la charnière d'une grande recomposition politique où le Rubicon qui sépare la droite du FN serait franchi. Pour constituer un nouveau bloc des droites, inspiré de certaines expériences européennes, reposant sur la critique acerbe de la mondialisation et de l'Europe".

             Ce n'est pas que les moeurs du Pays légal et de la Classe politique soient notre préoccupation principale, ni que nous nous fassions la moindre illusion sur le Système, ni sur les Partis qui le composent ou aspirent à le composer, ni sur son fonctionnement; mais, tout de même....

            Il ne serait pas mauvais qu'on en finisse avec cette absurdité, imaginée et voulue comme un piège par Mitterand, puis maintenue et perenisée par la bien-pensance d'extrême gauche, qui consiste à interdire à l'extrême-droite d'être traitée comme l'est l'extrême-gauche. Pourquoi, au nom de quoi, l'extrême-gauche jouit-elle du droit de jouer au jeu et dans le jeu démocratique électoral, lorsqu'elle se réfère, sans l'avoir jamais reniée, à la pire des tyrannies qu'ait connu le monde, alors que, dans le même temps, elle interdit ce droit à l'extrême droite ? (1)

            On en finirait ainsi, peut-être, avec ces anomalies qui jettent un doute sur la réalité des résulats de nombreux scrutins, et donc sur la sincérité de l'ensemble, et - au moins en partie - leur "légitimité" : la Provence, par exemple, qui a voté à près de 60% "à droite", aux Régionales, se retrouve avec un Président ultra minoritaire "de gauche" ! Question : ce Président, parfaitement légal, est-il pleinement légitime ?...

            Et la même chose se passe dans de nombreux scrutins, municipaux, cantonaux et régionaux...

            De telles moeurs électorales, absolument injustifiables, sont l'une des raisons (pas la seule, cependant...) du discrédit de la Classe politique, et des taux parfois énormes qu'atteint l'abstention. Ce qui, à son tour, contribue à déligitimer encore un peu plus la Classe politique.

            Il est clair que, le piège grossier tendu par Mitterand à la droite la plus bête du monde (mais, une partie de la gauche vaut-elle mieux ?...) a rendu la pratique politique en France toujours plus malsaine et aboutit à fausser les scrutins par des résultats insincères, et donc à ne pas renvoyer une image suffisammment fidèle de la réalité politique du pays.

            Du moment qu'ils existent, et qu'ils jouissent de leurs droits civiques, les dirigeants politiques, dans leur totalité, ainsi que les mouvements qu'ils représentent et les programmes qu'ils proposent aux Français, doivent être jugés, analysés, critiqués etc... uniquement en fonction de leur rapport avec le Bien commun, et non selon tel ou tel diktat, de tel ou tel courant de pensée ou idéologie....

    (1) : Surtout que, sauf erreur, le Front national - puisque c'est de lui qu"'il s'agit, lorsque l'on parle d'extrême-droite... -  se veut et se revendique comme parfaitement "républicain", et n'aspire qu'à une chose : entrer dans le Pays légal...

    P.S. : juste pour information, et sans aucun commentaire(s), cet article d'Elisabeth Lévy :

       http://www.causeur.fr/droitegauche-le-clivage-le-plus-bete-du-monde,12059 

     

     

  • Au ”citoyen Thimèle”, negationniste et révisionniste, qui pense sincèrement qu'il n'y a pas eu de Génocide vendéen !...

                La fin justifie les moyens, donc, pour le "citoyen Thimèle". Pauvres petits révolutionnaires de 1793, si doux, si tendres, si purs et si gentils ! Ils ont été incompris, et odieusement gênés par de grands méchants, dans leur(s) plan(s) de régénération de l'humanité ! Alors, il faut les comprendre, ils ont du sévir. Mais c'est vraiment la faute des méchants qui leur ont mis des bâtons dans les roues.....

    saintjust_prudhon.jpg
    Ni saint, ni juste, était-il un doux agneau, ce Saint Just qui déclarait:
    "Je ne juge pas, je tue... Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres..."
    Un doux agneau forcé à toutes ses horreurs par les grands méchants loups vendéens ?
    Un peu de sérieux, citoyen Thimèle !.....

                 Le seul problème, c’est qu’Hitler et Staline, et Mao et Pol Pot ont dit – et fait - la même chose. Et ont avancé la même justification. Le Jaurès que nous cite là le citoyen Thimèle veut défendre son ordre nouveau, soit, et passe encore; mais pourquoi veut-il l'imposer aux autres, qui n'en veulent pas ? Comme Hitler, qui veut défendre sa "race aryenne" ou Staline sa "classe ouvrière" ! Le citoyen Thimèle ne semble pas être gêné par ce voisinage....  

                 Et toujours le raisonnement par analogie, trop facile –et surtout trop faux…- : "La guerre féroce menée par les rebelles contre la République a conduit de part et d'autres à des massacres contre l'ennemi". En somme, il y a eu des massacres des deux côtés, donc ils sont tous - Blancs et Bleus - dans l’erreur et dans le mal ; quinze partout, la balle au centre…. Pour un peu, on nous dira que ce sont les Vendéens qui ont agressé la Convention ! Encore un effort, citoyen Thimèle !....

                 Avec ce prodigieux tour de passe-passe, le citoyen Thimèle évacue tout simplement la vérité, qui est pourtant simple : les bleus étaient les agresseurs, intégristes de leur Nouvelle Religion républicaine, et ils luttaient pour imposer l’État partout, jusques et y compris dans les consciences –comme le feront après eux leurs héritiers et successeurs, Hitler, Staline, Mao, Pol Pot…- : l’Etat partout, c’est-à-dire le Totalitarisme.

                 Et les Vendéens, eux, étaient au contraire les agréssés, et ils luttaient contre le Totalitarisme; ils ne souhaitaient pas imposer aux bleus leur religion, ils souhaitaient simplement qu’on ne leur arrache pas la leur.

                 Tout de même, citoyen Thimèle, soyons sérieux: est-ce la Vendée qui a envoyé des Colonnes infernales pour raser le Paris de la Convention, ou l’inverse ?

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          Le citoyen Thimèle devrait lire le discours de Soljénitsyne aux Lucs sur Boulogne :

             "...La Révolution française s'est déroulée au nom d'un slogan intrinsèquement contradictoire et irréalisable : liberté, égalité, fraternité. Mais dans la vie sociale, liberté et égalité tendent à s'exclure mutuellement, sont antagoniques l'une de l'autre! La liberté détruit l'égalité sociale - c'est même là un des rôles de la liberté -, tandis que l'égalité restreint la liberté, car, autrement, on ne saurait y atteindre. Quant à la fraternité, elle n'est pas de leur famille. Ce n'est qu'un aventureux ajout au slogan et ce ne sont pas des dispositions sociales qui peuvent faire la véritable fraternité. Elle est d'ordre spirituel.

               Au surplus, à ce slogan ternaire, on ajoutait sur le ton de la menace : « ou la mort», ce qui en détruisait toute la signification. Jamais, à aucun pays, je ne pourrais souhaiter de grande révolution. Si la révolution du XVIIIe siècle n'a pas entraîné la ruine de la France, c'est uniquement parce qu'eut lieu Thermidor...."

     

                 La thèse des révisionnistes-négationnistes est archi-connue mais, remarquons-le, la nouveauté est que, maintenant, ils sont sur la défensive, et obligés de monter au créneau pour colmater les brèches de leur Bastille du mensonge: la Terreur était obligatoire et nécessaire, la jeune Révolution étant attaquée de l'extérieur et de l'intérieur, nous dit le citoyen Thimèle. En somme, comme d'habitude chez les Révolutionnaires, c'est la faute des autres, jamais d'eux-mêmes ! Mais - et nous revenons là à ce que nous avons juste ébauché tout à l'heure - s'il y a eu guerre et invasion du territoire national, qui a déclaré cette guerre absurde et funeste, sinon la révolution ? Quel besoin y avait-il pour la France de déclarer la guerre à qui que ce soit ?

                 Ce sont eux, les Révolutionnaires, et eux seuls, les responsables de la guerre qu'ils ont voulue, et de l'invasion qui s'en est suivie. Notons d'ailleurs, au passage, que Napoléon lui-même -pourtant héritier, continuateur et sabre de la révolution...- leur a donné tort, en épousant à son tour une "autrichienne" en 1810 (horresco referens...) !

                Pareil pour les Vendéens: s'ils se sont révoltés, c'est qu'on voulait leur imposer un viol des consciences. Il aurait été si simple de ne pas vouloir de guerre à l'Europe, et de ne pas vouloir imposer le Totalitarisme ! Mais, non, plutôt que de s'accuser eux-mêmes à travers leurs folies, les Révolutionnaires préfèrent accuser les autres, et voir dans les catastrophes qu'ils ont amenées, eux et eux seuls, la justification de la Terreur: chapeau !.....

                 Nous n'allons pas ré-écrire ce que nous avons déjà écrit. Si vous souhaitez avoir notre point de vue d'une façon détaillée, lisez ce PDF Vendée Résistance !.... : Vendée Résistance !......pdf

     

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  • On se met à débattre ferme, sur lafautearousseau.....

                  Dès les débuts de notre Blog, les notes ont suscité des commentaires. Et nous avons immédiatement compris l'intérêt qu'il y avait a recevoir ces commentaires. Ils font vivre le Blog, avons-nous dit tout de suite, en remerciant les commentateurs/commentatrices pour ce qui était, de leur part, une réelle participation à la vitalité de lafautearousseau.

                   De plus, assez souvent, les débats engagés sur tel ou tel sujet de fond permettaient de préciser les idées, et de les formuler d'une manière plus adaptée aux réalités d'aujourd'hui : on ne peut pas, en effet, se contenter de reprendre, et répeter, telles quelles certaines formules, certaines analyses...

                    Ainsi avons-nous, par exemple, repris au vol, en la faisant nôtre immédiatement, l'excellente formulation qu'a apporté Antiquus lorsqu'il a parlé de "démocratie idéologique", de "république idéologique". On ne peut plus, en effet, aujourd'hui, attaquer de but en blanc "la" République, comme on pouvait le faire en 1900, au moment de L'Enquête sur la Monarchie. Sans compter que, de fait, notre opposition radicale à "cette" république que nous connaissons n'est en rien un refus de la Res publica : ce sont justement les idéologues révolutionnaires qui s'éloignent d'elle, et la dénaturent, avec... leur idéologie !

                   Quant à Southbeach, plus récemment, il vient de nous interpeller tous en nous obligeant à réflechir sur le type de roi que nous souhaitons. Souhaitons-nous un roi comme en Espagne ou en Anleterre ? Sûrement pas, car ce ne serait pas conforme à nos traditions nationales, et à ce que fut la royauté tant qu'elle a exercé le pouvoir, chez nous. Certes, nous admettons bien l'idée que, même sans pouvoir d'administration directe, un souverain libère malgré tout le sommet de l'Etat de la lutte des partis, et fait donc - on nous pardonnera l'image... - tomber la fièvre, les élections ne se jouant pas pour le poste suprême, mais pour celui de Premier ministre. Mais l'expérience montre que la royauté française a toujousr été différente de sroyautés anglaises et espagnoles : il reste donc à préciser notre projet, et à dire clairement ce que serait le roi que nous proposons.... On le voit, la question de Southbeach va loin, elle est fondementale; et, en nous obligeant, en quelque sorte, à nous questionner tous sur ce sujet, nous voici, tous, du coup, dans l'obligation de fournir des réponses sur ce sujet, capital.....

                  On a donc là, avec cet apport fort intéressant et fort utile d'Antiquus et de Southbeach, les deux exemples les plus concrets et les plus frappants de la participation bénéfique des commentateurs à la qualité et à la pertinence des idées défendues par notre Blog, forme et fond mélangés.

                 A quoi assistons-nous, maintenant ? Avec l'augmentation de la fréquentation de notre Blog - dont les statistiques de Viméo, dans leur impartiale froideur, rendent compte d'une façon éloquente - il semble bien que le nombre de commentaires augmente lui aussi. Il est à souhaiter que cette croissance se poursuive, pour les raisons que nous venons de voir.....

                 Dernier motif de satisfaction : nous n'avons plus rejeté qu'un seul commentaire, depuis de longs mois maintenant : il était offensant pour la Famille de France, envers laquelle, nous l'avons dit mille fois, le soutien de lafautearousseau est total, et non négociable. La personne qui l'a envoyé se reconnaîtra probablement ici, car nous avons publié tous ses autres commentaires qui, eux, étaient vraiment des commentaires, et non des propos inutiles, n'apportant rien au débat. La chose est donc claire et entendue, et - semble-t-il... - comprise : tous les commentaires sont acceptés sur lafautearousseau, pourvu qu'ils obéissent à ces deux règles impératives : être rédigés avec courtoisie, même si c'est pour manifester une opposition ferme; et permettre un débat de qualité, lui-même susceptible de faire progresser à la fois notre façon de voir les choses, et de les dire....

                  A ces deux seules conditions - mais elles sont impératives - tout le monde est le bienvenu sur lafautearousseau. Nous restons ainsi fidèles à la ligne de conduite que nous nous sommes fixée dès le début : éviter le ronronnement, ne pas nous enfermer dans nos certitudes et nos tours d'ivoires, aller vers de nouveaux publics....