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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Veut-il faire porter l'étoile jaune aux Français qui votent Front national ? On a bien entendu, à la télé, le sonore ”Ta

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     On connaissait les "désirs d'avenir" de Ségolène; Harlem aurait-il des "désirs" lui aussi ? Des "désirs d'étoiles" ? Jaunes ?...

    En fait, Désir est indigné : "le pauvre homme !", comme dit Molière, dans Le Tartuffe, ou l'Imposteur...

    On a envie de lui dire, en l'absence de Georges Marchais qui n'est plus là pour "meubler" les écrans : "dés-indignez-vous, mon pauvre, et cessez donc de donner des leçons de morale, vous qui êtes condamné !"

    Mais, au fait, pourquoi Désir-le-condamné, secrétaire d'un Parti qui compte tant de condamnés, est-il indigné ?

    Parce qu'il a peur. Et, peur de quoi ? Tout simplement de perdre les élections, les unes après les autres, et, donc, de perdre le pouvoir.

    L'exclusion de fait d'une partie des Français, fruit d'une entente entre une gauche cynique et la droite la plus bête du monde, a peu à peu permis, jusqu'ici au PS, minoritaire, de tout diriger, un "échelon" après l'autre, et ce depuis des décennies. L'un des meilleurs (!) exemples étant Michel Vauzelles, président socialiste de la Région Provence Alpes Côte d'Azur, Région qui a presque partout voté à droite à plus des deux tiers, mais se retrouve dirigée par un ultra minoritaire, dont l'un des propos grandioses restera qu'il est fier de diriger une grande région musulmane ! (sic)... C'est beau, la démocratie façon Harlem !...

    Mais voilà, ce "système" craque de toutes parts, et il semble bien prêt de voler en éclat. Et, si c'est le cas, comme tout semble l'indiquer, "adieu veau, vache, cochon, couvée..." pour le PS et sa nomenklatura de privilégiés, qui profite bien douillettement dudit Système, du bon "fromage"...

    En témoigne, par exemple, la position "inacceptable" et "indigne" - dit-il - de Jean-François Copé et François Fillon ! Ceux-ci, à ses yeux, "préparent les esprits à des alliances locales avec l'extrême droite", ce qui est "une dérive grave pour le pays" !

    Harlem, donc, prend peur, et il n'est pas le seul. Alors, il fait ce qu'il sait le mieux faire : stigmatiser, discriminer, eh oui !... Il espère que la vieille menace marchera encore, qu'il pourra encore tétaniser ceux qui veulent bien se laisser tétaniser, et il crie, le malhonnête, "Au loup!". Le loup étant, en l'occurrence, devenue louve, puisqu'il s'agit maintenant de la fille du père... 

    Le tort d'Harlem-le-condamné, est d'abord, évidemment, de dire n'importe quoi; il est, ensuite, de ne pas être franc : s'il pense qu'il y a des "sous-français" (ceux qui votent FN); s'il est "discriminant" et "stigmatisant" pour une partie de la population française qui paie ses impôts et jouit de ses droits civiques, mais, qu'il le dise carrément ! S'il est "politiquement raciste" et qu'il exclut de la communauté nationale 30%, 40%, 50% de la population, voire plus, selon les endroits, mais, qu'il assume ses convictions, qu'il le dise franchement, qu'il le proclame bien haut et bien fort : je veux l'étoile jaune pour les français qui votent "Front national" !...

    On ne peut exclure 25% des Français de l'effort national sous prétexte qu'ils votent communiste, disait - en son temps - le précédent comte de Paris. Il avait raison. Comme ont raison ceux qui disent, aujourd'hui, qu'on ne peut exclure 20%, 30%, 40% de Français, et parfois plus, selon les régions, sous prétexte qu'ils votent Front national.

    Mais n'allez pas dire cela à Harlem/Jean-Philippe : il risquerait de nous faire un infarctus !

  • ”Une espérance pour la France: la monarchie”, préfacé par le prince Jean de France

    CERCLE VAUBAN 2.jpgLe deuxième numéro des Etudes du Cercle Vauban est paru : le premier portait sur Les PME : revitaliser la France (1), celui-ci traite de Une espérance pour la France : la Monarchie.

    Il est préfacé par SAR le prince  de France, duc de Vendôme; y ont collaboré : Pïerre de Meuse, Laurent de Jessey, Christian Franchet d'Espèrey, Laurent de Rambuteau, Jean-Pierre et de plusieurs autres participants du Cercle Vauban, groupe d'experts issus de diverses disciplines, et réunis pour réfléchir ensemble aux grands sujets qui préoccupent les Français et engagent l'avenir du pays.

    Cette collection de qualité n'en est donc qu'à ses débuts : elle est d'un prix volontairement modique (6 euros) afin de pouvoir être proposée au plus grand nombre; les prochaines études seront consacrées à la famille, la justice, l'éducation, la défense, la laïcité, l'Europe, le politique étrangère, les relations internationales... 

    CERCLE VAUBAN 2 2.jpgCERCLE VAUBAN 2 1.jpg

     Claude Wallaert a fait une bonne présentation de ce deuxième numéro dans Politique Magazine :

    "Vous aimez profondément votre pays et vous vous inquiétez pour  son avenir ? Vous êtes déçu par la démocratie à la française ? Vous êtes atterré par la médiocrité du personnel politique aux affaires et dans l'opposition ? Vous estimez que les partis politiques accaparent le pouvoir sans pour autant représenter les intérêts des citoyens ?

    Si la réponse est « oui » à au moins une de ces questions, je vous suggère la lecture d'un petit ouvrage revigorant réalisé par un groupe du cercle Vauban, intitulé « Une espérance pour la France : la monarchie ».

    Il peut paraître extravagant de vanter, 220 ans après la mort de Louis XVI, 165 ans après la chute de Louis-Philippe, un tel système politique, auquel sont encore associés, dans l'esprit de beaucoup, les idées d'arbitraire, d'archaïsme, de privilèges, et d'abus de toutes sortes. C'est oublier qu'une part importante des pays européens concilient démocratie, libertés publiques  et monarchie, et que ces nations se montrent très attachées à leur famille régnante. C'est oublier également un peu vite que la monarchie française a conduit notre patrie au premier rang des nations, au long de quinze siècles de stabilité dynastique. La conjoncture nationale incertaine, trouble et dangereuse qui s'impose à nous révèle impitoyablement non seulement la médiocrité des hommes, mais aussi et surtout les failles énormes d'un système politique à bout de souffle, et par conséquent l'urgence brûlante d'un véritable changement de nos institutions.

    Les rédacteurs de « Une espérance pour la France », au fil d'un travail précis et argumenté, proposent une réflexion en profondeur sur les besoins réels des français en matière de gouvernement, de libertés publiques, de prise en compte des grands défis contemporains dans le respect affirmé de notre identité et de notre indépendance : c'est ainsi par exemple que sont abordées les questions relatives à l'endettement national, la souveraineté, la restauration économique, les valeurs fondatrices de la nation, le patrimoine national, le problème des institutions européennes...Rien n'est esquivé, et la démarche reste toujours empreinte à la fois de lucidité et d'optimisme, car les rédacteurs sont guidés par l'attachement au réel, aux antipodes de toute idéologie. En effet, et ce n'est pas le moindre de ses mérites, cette démarche est une réponse remarquable de bon sens et de sérénité à l'athéisme d'Etat qui prévaut toujours chez nous, et aux mythes de l'illusion démocratique, que sont, comme l'a écrit Denis Sureau, l'Etat souverain, l'Etat créateur, l'Etat rédempteur." 

     

    Cercle Vauban : « Une espérance pour la France : la monarchie », avant-propos du duc de Vendôme, éditions Regalia, 118 pages, 6 euros.
    Pour se procurer la plaquette : envoyer un chèque de 8 euros (prix franco de port) à l'ordre de Regalia, au Cercle Vauban, 1 rue de Courcelles - 75008 PARIS.

     

    (1) : le premier numéro :

     

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  • Royauté, Modernité.....

              Quel gâchis ! quelle débauche d'énergie, de temps, de force, d'argent ! oserons nous dire: quel scandale ? oui, que de capacités et de qualités gaspillées en pure perte pendant cette campagne de l'élection présidentielle ! et pendant ce temps là, que font nos voisins Danois, Hollandais, Suédois, Norvégiens...? Pendant que nos candidats s'insultent et nous promettent la fin du monde si c'est l'autre qui passe, les pays qui ont la chance de vivre en Royauté continuent à travailler pour le Bien Commun, dans le calme et la sérénité que leur apporte précisément la Royauté. On est aussi libre qu'ici, probablement plus d'ailleurs (car le conformisme est moins fort, et la police de la pensée moins institutionnalisée...); on vote comme ici, et l'on choisit, comme ici, de renouveler ou de changer l'équipe dirigeante.

              Mais ces libertés de choix et d'opinion, s'exercent dans un cadre serein et permanent; on poursuit ou on change une politique dans le cadre d'une Nation qui, elle, s'inscrit dans la durée et dans l'Histoire: bref, les élections sont aussi sérieuses et valables qu'ici mais elles ne revêtent pas cet aspect malsain (et d'ailleurs aussi puéril...) de psychodrame de mauvais goût; cette frénésie, souvent de bas niveau; ce mensonge permanent, finalement insultant pour le Peuple tant il est massif et répété, que constituent ces promesses électorales dont on voit bien qu'il est absolument impossible qu'elles soient tenues; alors, pourquoi les faire? quel est ce régime qui s'abaisse à tolérer une façon de faire, aussi dégradante pour ceux/celles qui les font que pour le public qui les "reçoit" ?

              Chez nous, tout l'espace a été accaparé par les partis, qui passent leur temps à s'affronter en une lutte perpétuelle, stérile et épuisante, alors que les attentes fortes du Pays sont reléguées au second plan: le système s'est ainsi, peu à peu sclérosé, et cette sclérose -en se figeant- est devenue un archaïsme. Comment retrouver une façon de faire qui réponde mieux aux urgentes nécessités de l'époque ? Et qui soit, donc, au sens fort du terme, "moderne" ?. 

               Qu'on nous comprenne bien: il est bon de représenter, tous les cinq ans, l'opinion du Peuple qui souhaite une alternance ou une continuité de la politique gouvernementale; mais  la tête de l'État, elle, devrait être libérée de cette guerre civile permanente: puisque les citoyens se sont prononcés, qu'ils ont envoyé au Parlement une majorité qui "détermine et conduit la politique de la Nation", pourquoi ne pas laisser la tête de l'État, son sommet, représenter ce qui ne l'est plus en France depuis l'instauration de la République: la Permanence de la Nation, ses intérêts supérieurs et constants qui, eux, transcendent les clivages des partis ?

              Si nos voisins Danois, Hollandais, Suédois, Norvégiens...sont en avance sur nous dans la plupart des domaines concernant la vie quotidienne (ne prenons que l'exemple de la protection de l'environnement et des énergies renouvelables...), ce n'est pas parce qu'ils sont plus intelligents ou moins stupides que nous; ou que nous serions moins intelligents ou plus stupides qu'eux; c'est parce que leur système est moins archaïque et plus moderne, c'est parce qu'ils sont en Royauté, et qu'au lieu de passer leur temps à se déchirer, à se neutraliser, à s'annuler, ils choisissent la politique qu'ils souhaitent, puis ils l'appliquent dans un cadre stable et serein; chez nous, la classe politique passe son temps à conquérir le pouvoir, puis à attendre les prochaines élections pour recommencer... !

              Faire progresser les Institutions actuelles de la France, en gardant tout ce qu'elles ont de positif et en les enrichissant de cette Stabilité bénéfique est possible, et très simple: il suffit de proposer aux Français, qui continueront à choisir leurs députés -et donc leur gouvernement- que le rôle de Chef de l'État soit confié au Chef de la Maison de France...

  • Le piège du ”racisme”...

              Nous disposions d'une grande liberté de parole et de pensée  sous les Rois: c'est aujourd'hui que la pensée est surveillée, que la parole n'est plus tout à fait libre, que le conformisme règne en maître et que le conformatage des esprits est devenue une triste réalité. Le meilleur exemple de cet étouffement de toute pensée libre, de tout débat, de toute parole en dehors du politiquement correct, nous est donné par l'anti racisme, promu Valeur Suprême. Le chef de l'État lui même ne cesse d'appeler à la vigilance sur ce sujet, qui est devenu "la" référence absolue, l'alpha et l'oméga universels....

             Il est bon, naturellement, que nul ne puisse impunément diffuser ou faire l'apologie de thèses racistes (1): tout le monde est d'accord là dessus et ce n'est bien sûr pas ce qui nous choque, pas plus que le fait d'avoir déclaré le racisme "délit" et non "opinion". Cest la manipulation du mot par la police de la pensée qui est dangereuse, cette police de la pensée étant exercée par une minorité trotskiste, gardienne autoproclamée du politiquement correct, dont la machiavélique machination a été parfaitement analysée par Finkielkraut (2)... 

              Le problème est autre: on voit bien qu'à tout propos, et surtout lorsqu'on évoque la déferlante migratoire et la sur-délinquance qui s'y rattache (évaluée entre 50% et 80%) certaines personnes et certaines associations n'hésitent pas à dénoncer du racisme imaginaire là ou il n'y a que rappel à la loi (par exemple, dans le cas d'expulsion d'immigrés clandestins, c'est à dire de hors la loi que certains persistent à appeler "sans papiers"). Et là, on n'est plus dans le cadre du racisme et de l'anti racisme, mais dans le cadre de la supercherie, de la tartufferie; dire : "du complot" serait peut être excessif, quoique certains fassent vraiment tout pour aboutir à accréditer cette idée...

              On cherche manifestement par là à faire taire ceux et celles qui trouvent qu'on a laissé entrer beaucoup trop d'étrangers en trop peu de temps, ce qui rend impossible toute intégration, et encore moins toute assimilation. Evoquer le sujet c'est immanquablement -au mieux- se faire suspecter de "racisme" et -au pire- se faire traiter de "raciste": une fois l'injure proférée, le cri de ralliement poussé, on voit aussitôt toute l'intelligentsia, tout l'établissement, tous les conformistes et les conformatés ne faire plus qu'un bloc pour essayer de faire taire celui ou celle...qui n'a fait que constater la montée des violences et des insécurités, et qui ose poser la question du pourquoi.

              Ce terrorisme intellectuel aboutit déjà à une auto censure certaine (voyez l'affaire Redeker...) et devient une menace mortelle pour la liberté de pensée, donc a terme pour la pensée tout court....Le Système en place s'est fait une spécialité de vivre, dans les faits de tous les jours, le contraire de ce qu'il annonce, en paroles: on écrit "Liberté" sur tous les monuments, mais l'une des plus plus fondamentales et des plus indispensables de nos libertés, celle de penser et de parler, est mise en danger et se voit limitée et surveillée. On est bien loin de l'optimisme et des belles promesses des "philosophes" du XVIII° qui, eux, vivaient dans une société policée et raffinée, ou l'esprit était roi... 

    (1) ; Voir la première partie de la Conférence "Contre la France métisse";

    (2) : Pour faire court, se rendant bien compte que leur marxisme-léninisme avait échoué, mais ne voulant ni reconnaître leur erreur, ni perdre leur situation procurée par l'agit-prop, les trotskistes ont imaginé de remplacer le marxisme par l'immigration, pour casser les vieilles Nations historiques d'Europe, et de discréditer toute tentative de réaction des peuples européens sous l'accusation infâmante de racisme. Un tel plan requiert évidemment la rencontre et l'entente au moins tacite entre le trotskisme, une fraction du monde économique (patronat attiré par une main d'oeuvre bon marché) et une autre fraction de la classe politique. On a là un cas typique de la malfaisance du Système en place, qui est bien le premier délinquant de France, et sans lequel les patrons avides ou les trotskistes révolutionnaires ne pourraient pas avoir la même influence, ni obtenir les mêmes résultats....

    ( http://www.planetenonviolence.org/Finkielkraut-et-violences-urbaines-Traduction-integrale-de-l-interview-du-Haaretz_a309.html )

  • Le Coran ? Un petit livre épatant !....

              Depuis huit ans que dure "l'affaire" (le mot "scandale" conviendrait mieux...), on a bien compris à quoi joue Khadafi. La première des choses est qu'il n'a pas le courage d'assumer, face à son opinion publique, l'impéritie de son régime (en l'occurrence les conditions déplorables dans lesquelles se trouve le système de santé libyen...); il utilise donc un système vieux comme le monde, archi employé par tous les dictateurs de tous les continents et de toutes les époques: "trouver" des boucs émissaires, accusés de tous les maux dont il est en réalité, lui Khadafi, le seul responsable (avec le régime qu'il a imposé depuis le coup d'état par lequel il s'est emparé du pouvoir).

              Les chercheurs les plus éminents (dont le français Luc Montagnier) ont fait justice de l'accusation abracadabrante selon laquelle les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien -incarcérés depuis- auraient transmis le virus du Sida à 438 enfants: cette contamination a, en réalité, été rendue possible par les très mauvaises conditions d'hygiène dans les hôpitaux libyens, conditions franchement déplorables pour être tout a fait juste...

              La deuxième chose est plus sordide: en demandant, en gros, un million de dollar d'indemnisation par enfant, il cherche à récupérer les indemnisations financières qu'il a été contraint de verser aux victimes des deux attentats qu'il a commandités: celui contre le Boeing de Lockerbie en 1988 et celui contre le DC-10 d'UTA en 1989. Mais comment a-til pu trouver le "truc", l'astuce, qui lui permette de jouer et semble-t-il -du moins pour l'instant...- de gagner ce coup fumant ?....

               ...C'est assez simple: il a suffit que la plus haute instance judiciaire libyenne décide de commuer en peine de prison à perpétuité la peine de mort infligée aux quatre infirmières bulgares et au médecin palestinien; cela est permis, et même prévu et organisé, si l'on peut dire, par le Coran: c'est "le prix du sang"; si une famille dont on a assassiné l'un des membres le souhaite, elle peut accepter un dédommagement matériel, qui efface et annule le crime. N'entrons pas dans une critique des moeurs et des coutumes d'autres populations, dont nous pouvons simplement constater qu'elles n'ont pas la même conception du Droit que nous et qu'elles nous sont, sur ce point comme sur tant d'autres, radicalement étrangères...; après tout, c'est leur affaire, et même si nous avons le droit d'en être surpris, voire choqués, au fond c'est leur problème...

              Par contre on peut dénoncer l'ignominie d'un dictateur, ainsi que l'écoeurante manipulation des choses et des gens auxquelles il se livre. En somme, on assiste, sous couvert et par le truchement de l'Islam, qui sert en quelque sorte de caution moralo-juridique, à une sorte de "légalisation/banalisation" de l'enlèvement; c'est la Mafia institutionnalisée, à qui l'on accorde le statut d'honorabilité et de respectabilité diplomatique et internationale. L'Honorable Société aura fini par exister vraiment au grand jour et avec tous les honneurs: est-ce parce que cela se fait dans et par un pays musulman qu'on ne dit pas grand'chose, et qu'on tolère ce qu'on ne tolérerait certainement pas de la part d'un pays de tradition religieuse et sociétale autre ?... 

  • A propos des Journées du Patrimoine...(2)

              Notre deuxième réflexion sera moins amère, moins nostalgique et moins polémique aussi; elle ne sera pas tournée vers ce passé de destructions stupides, qui condamnent un système; elle sera au contraire tournée vers l'avenir: un avenir qui peut être prometteur dans le domaine de l'entretien et de la pérennisation de ce "capital transmis" (1). Encore faudra-t-il savoir saisir la nouvelle chance que nous offre ce patrimoine extraordinaire que nous ont légué nos ancêtres....Cette année, les Journées ont été justement placées sous le signe des métiers d'art liés à la restauration des monuments historiques. Écoutons un passionné, Christophe Eschlimann (directeur des Ateliers Eschlimann et président du GMH, groupement des entreprises de restauration et de conservation du patrimoine). Celui-ci évoque, ainsi, des "métiers du passé pleins d'avenir"; "Sans le savoir-faire pour les conserver, nos monuments ne feront peut-être pas partie des générations futures!".

              Nous l'avons souvent dit, le savoir faire (ce que Christophe Eschlimann appelle "l'intelligence de la main") est l'une des formes du savoir, nullement inférieure aux autres; et l'actuelle dépréciation des métiers manuels dans notre système éducatif, qui marche sur la tête, est une absurdité doublée d'un crime: à quoi sert-il, au nom d'un pseudo-égalitarisme ahurissant, exclusivement idéologique, d'obliger des enfants et des adolescents à rester pendant plusieurs années sur les bancs d'écoles d'où ils sortiront, au final, sans aucune formation, et sans d'autres perspectives que le chômage? (le fameux "échec scolaire", et tous les drames personnels qu'il induit, pouvant aller jusqu'au suicide...) Ne vaudrait-il pas mieux laisser libres, dès quatorze ans, toutes celles et tous ceux qui, n'ayant que peu de goût et peu d'attrait pour des études "théoriques" longues, préféreraient prendre leur envol et se former tout de suite à des métiers manuels, pour lesquels ils se sentent attirés et dans lesquels ils pourraient rapidement s'épanouir, puis donner leur pleine mesure? Au lieu de traîner pendant des années dans des salles de classe où ils sont malheureux, tout simplement parce qu'ils n'y sont pas à leur place?

              Alors que les métiers d'Art, extraordinaire vivier d'emplois stupidement méconnu et sous-exploité, leur tendent les bras! "Dépositaire de l'art des grands bâtisseurs", le GMH souhaite "faire perdurer un témoignage architectural porteur de valeurs identitaires fortes."Voilà de quoi enthousiasmer et re-motiver ces cohortes de jeunes déboussolés et mal à l'aise dans "l'abstraction": "Je dirais que ces métiers du passé ont un formidable avenir, grâce à un va-et-vient permanent entre techniques modernes et anciennes, toujours dans un soucis de respect du monument.", reprend Christophe Eschlimann, intarissable, et lyrique lorsqu'il parle de sa passion pour ces métiers manuels nobles et exaltants, qui développent "les valeurs de dextérité et de sang-froid, mais aussi d'intuition, de sensibilité, d'esprit d'équipe et de sens de l'initiative."..."La richesse patrimoniale de notre pays est sans commune mesure. Les enjeux ne sont pas seulement historiques, culturels et esthétiques, dans un monde en perte de repères....mais touristiques et économiques....Le patrimoine fait partie du quotidien, du cadre de vie, c'est pour cela qu'on doit chercher à le préserver."

              On le voit, le Patrimoine peut nous emmener fort loin du Patrimoine: c'est qu'il se trouve à la confluence de ces deux richesses que sont notre Héritage et notre Jeunesse; la pensée de Jean Bodin est bien connue, et souvent citée: "Il n'est de richesse que d'Hommes". Favoriser la rencontre entre des jeunes aujourd'hui mal à l'aise dans une société où ils ne trouvent pas leur place, et ces témoins de notre Être profond, de toutes nos racines, que sont nos monuments historiques: pourrait-il y avoir meilleure manière de réaliser le souhait cher à Maurras, lorsqu'il écrivait dans sa préface à "Anthinéa", en 1942: "Tenons serré le lien qui nous tient réunis avec les Pères de notre esprit et de notre goût."?.....

    (1): c'est la définition que donnait Maurras de la Civilisation.

     

  • La Dizaine de MAGISTRO...

                 MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf


    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)

                 - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude)  

    * Béatrice BOURGES Présidente de l'Association pour la Protection de l'enfance, Porte parole du Collectif pour l'enfant : Nicolas Sarkozy et le mariage entre personnes de même sexe  
    * Jacques BICHOT, Economiste, Professeur émérite à l’université Lyon 3 : Abécédaire : La TVA  
    * Chantal DELSOL, Professeur de philosophie politique, Membre de l'Institut : Les bobos contre le peuple 
    * Basile de KOCH, Journaliste : Intouchable, "Intouchables" ?   
    * Jacques BICHOT, Economiste, professeur émérite &agr ave; l’université Lyon 3 : Défense et illustration du quotient familial 
    * Philippe BILGER, Ancien avocat général près la cour d'appel de Paris, Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés : Un amateurisme non éclairé  
    * Roland HUREAUX, Essayiste : La grande démolition   
    * Ivan RIOUFOL, Journaliste, Ne tirez pas sur Standord and Poor's ! 
    * Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Aveuglement ou hypocrisie ? 
    * Yves-Marie LAULAN, Docteur d’Etat de sciences économiques : Après la perte du triple A de la France    * Denis TILLINAC, Ecrivain, chroniqueur : Déraison électorale 
    * Ivan RIOUFOL, Journaliste : Il reste aux politiques à affronter leurs erreurs passées 

    Extrait du Delsol, Les bobos contre le peuple (premières lignes) :

                                    "Bourgeois et bohème, c’est un oxymore. La contradiction est en effet caractéristique de ce groupe social, qui cultive à la fois les qualités bourgeoises de la vie quotidienne et les spécificités d’une pensée fantaisiste, artiste, se voulant sans préjugés. Il faut voir comment s’arrangent les contraires. Et pourquoi ils se cherchent.
            Le bobo est un révolté contre le système et les systèmes. En général un soixante-huitard, et à ce titre "en lutte contre". Cependant, depuis Mai 68, il a fait du chemin et, comme il appartenait à l’élite douée, il a réussi, a occupé des places élevées, a vécu confortablement. C’est donc quelqu’un qui a mérité une vie moelleuse, voire luxueuse, tout en tenant à longueur d’année dans la main le pétard pour fustiger la société qui l’abrite.
            Cette contradiction produit des personnalités bien particulières. Il y a là une discordance radicale entre la vie et la pensée : une vie bourgeoise et une pensée révolutionnaire, en tout cas en permanence révulsée, indignée, scandalisée par la société même dans laquelle s’établit cette vie bourgeoise, rangée, organisée, cossue. On va dire qu’aucun d’entre nous n’applique totalement ses idées à soi-même : il est si facile de parler et si difficile de faire… bien entendu !...."

  • La ”majorité” aux minoritaires : Réflexions sur les représentations de l'opinion publique nationale et, de la base au so

            Mais il y a une deuxième chose, qui vient aggraver encore cela...

            La deuxième carence des diverses représentations de l'opinion publique, à tous les échelons de la vie politique, est d'une nature tout autre. Elle est propre à la France, et ne se retrouve dans aucun autre pays du monde, et elle ferait rire si le sujet n'était pas d'importance, puisqu'il engage la vie de la Nation, dans un sens qui n'est pas celui souhaité par les citoyens.

            Depuis trois décennies, il s'agit de l'insincérité des résultats de l'ensemble des élections, héritage empoisonné - et victoire posthume permanente... - du florentinisme machiavélique de François Mitterand, stupidement accepté ou subi par "la droite la plus bête du monde", qui se laisse dicter sa conduite (!) par le Terrorisme idéologique d'une gauche et d'une extrême-gauche qui détiennent, depuis 1945, les leviers qui permettent de manipuler et façonner l'opinion (Université, presse écrite et parlée...).

            Tout le monde le sait, le dit, mais rien n'y fait : la gauche, grâce à l'oukase qu'elle a décrété contre "l'extrême-droite", remporte les élections partout, là où il est normal qu'elle l'obtienne, puisqu'elle est majoritaire, mais aussi et y compris là où elle n'est pas majoritaire.

            Là aussi, parfaitement légal, ce "mécanisme" revient, de fait, à une représentation faussée et insincère du pays, et à l'attribution de pouvoirs considérables à des personnes qui ne devraient pas les exercer. Il ne s'agit bien, sûr, pas de prendre parti pour un camp contre l'autre camp : il s'agit simplement de demander une représentation fidèle et vraie de l'état de l'opinion à un moment donné. Or, le tableau politique de la France, actuellement, est faux, dans toutes ses parties, et à tous les étages. Et cela n'est pas normal, et cela n'est pas sain.

            De fait, là où la gauche est majoritaire, elle gère Communes, Cantons, Départements et Régions, ce qui est absolument normal; mais elle gère également des Communes, des Cantons, des Départements et des Régions où elle est minoritaire, et là, ce n'est pas normal du tout.

            Comme pour les non-inscrits, les abstentionnistes et les votes blancs, les partisans de la politique de l'autruche, ceux qui ne veulent pas voir les choses comme elles sont, pourront toujours s'abriter derrière l'argument fallacieux du "c'est leur droit" : après tout, si la droite est assez bête pour refuser de s'allier avec "l'extrême-droite", alors que la gauche s'allie avec l'extrême-gauche, c'est son droit. C'est vrai. Il n'en demeure pas moins que l'argument est fallacieux car, au bout du compte, il revient, de fait, à une situation insincère, donc faussée, et à confier des pouvoirs à des personnes qui ne devraient pas les exercer, dans le cadre d'une pratique démocratique normale : et donc, parfaitement légale, là aussi, cette pratique aboutit, de fait, à quelque chose de parfaitement illégitime, puisque ne reflétant pas la vérité des situations de l'opinion...

            Ceci étant, deux précisions, de taille, doivent être apportées, avant de conclure ces réflexions, afin de bien recentrer le débat et de bien clarifier les choses :

    1. Si nous constatons ce que nous venons de décrire, cela ne signifie nullement que nous soyons "pour" ou "contre" l'un des camps en présence : nous ne sommes ni pour ni contre "la droite" ou "la gauche", notions d'ailleurs en train de devenir très largement obsolètes : nous sommes contre l'idéologie, qui est la vraie ligne de fracture, et qui se trouve dans tous les camps : un Hubert Védrine, par exemple, ferait un excellent ministre des Affaires étrangères du Roi de France...

    2. Pour nous, ce qui est néfaste c'est le Système, que ce soit "la droite" ou "la gauche" qui soit aux manettes. La France a connu bien des Chambres "de droite" et bien des Chambres " de gauche" : le Système l'a toujours fait aller dans le même sens. Ainsi, par exemple, c'est "la droite" qui a accompli la plupart des réformes néfastes de la Vème République (pour ne s'en tenir qu'à elle) : un seul exemple, l'Education nationale. Le Plan Langevin-Wallon, pensé par les marxistes-léninistes, et qui a tué l'enseignement français, a été appliqué à 80/90% par des gouvernements "de droite" ("Collège unique" par René Haby etc, etc, etc...)...

  • LA CHUTE DE LA MAISON STRAUSS-KAHN.....

    (réactvité face à un évènement politique majeur : cette note a été publiée dimanche matin, à 9h05, pour la photo et le titre, et rédigée ensuite, au fur et à mesure des confirmations, jusqu'à douze heure, heure à laquelle elle a été définitivement "envoyée"...)

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    explosion en vol, désintégration.... 

            Ce n’est pas en nous plaçant sur le terrain de la morale privée, ni sur celui des attaques personnelles, que nous réagirons à l’affaire Strauss-Kahn. Nous dirons simplement que, ne surmontant pas ses pulsions et ne maîtrisant pas ses penchants personnels, bien connus, Dominique Strauss-Kahn, vient, paradoxalement, de s’exclure, de lui-même, de la participation à un Système dont il est, pourtant, l’archétype.

            La vie privée des souverains qui ont régné sur la France ou sur l’Europe n’a pas toujours été  exemplaire, si celle de certains autres l’a, par contre, été. Ces Princes, ces Rois, s’inscrivaient dans une Tradition, une Lignée, une Légitimité, dont ils n’étaient, somme toute, qu’un maillon, et, s’ils n’étaient à l’abri ni des critiques, ni des conséquences et sanctions de leurs actes, leurs fautes ne remettaient vraiment en cause ni la continuité des Institutions, ni la pérennité des États ni la cohésion de la société civile.

            Les Pouvoirs politiques nés de notre Révolution ne se prévalent ni de ce type de Légitimité, ni de notre Histoire qu’ils nient, rejettent et combattent, au nom d’une idéologie. Ils ont voulu que leur pouvoir relève de la Raison, appliqué à la mise en œuvre de cette idéologie, censée organiser le monde nouveau sur des bases nouvelles, et gérer des citoyens, des hommes nouveaux, sans roi et sans dieu. Aujourd’hui, le monde, le Système, dont ces principes ont accouché nous répugne. A nous et à beaucoup. Est-il permis de rêver à autre chose ? Nous dirons que ce rêve devient un devoir, qu’il doit se métamorphoser en une volonté d’autre chose

            La mondialisation est, d’évidence, presque au sens étymologique, une fiction sans souveraineté ni souverain, où, en quelque sorte, la seule « autorité », la seule incarnation d’une unité, bien-sûr strictement réduite à l’économique, est,  en pratique, le Directeur Général du FMI, au numéro 700 de la 19ème rue à Washington, États-Unis d’Amérique. De notre planète ainsi et prétendument mondialisée, Dominique Strauss-Kahn était une sorte de Pape, régnant, depuis son Vatican de la Finance, Urbi et Orbi. Pour toutes sortes de raisons tenant à ses racines, à sa culture, à ses amitiés, à son « expertise » économique et financière, et, aussi, à son deuxième mariage, il était, en apparence, parfaitement, si l’on peut dire, adéquat à cette Haute Fonction ….  Constitué pour …

            Exit le règne de la Raison, exit l’expertise financière, exit le politique avisé, exit l’éventuel candidat du Parti Socialiste à l’élection présidentielle française, exit le Pape de la mondialisation. Au moins sur un point, Sarkozy ne s’est pas trompé lorsqu’il affirmait à ses amis que DSK ne pourrait pas tenir le choc d’une campagne présidentielle. Il n’aura même pas tenu le choc de la précampagne ; il devra, très probablement, jeter l’éponge avant même qu’il ait déclaré son intention d’y prendre part.  Le « misérable petit tas de secrets » - qui tient aux misères de la nature humaine inchangée, vient, en effet, comme un « coup de tonnerre », d’envahir les ondes, les écrans, les feuilles de papier journal.

            Inculpé d’agression sexuelle, de tentative de viol, de tentative de séquestration, passible de poursuites pénales lourdes pour des faits considérés aux États-Unis comme extrêmement graves, arrêté, in extremis, dans un avion en partance pour Paris, Dominique Strauss-Kahn a (très probablement) terminé , non pas sa vie de luxe et de richesse extrêmes qui lui ont, sans-doute, donné l’illusion que tout lui était permis, que tout s’achète, que tout s’obtient par le Pouvoir et par l’Argent, du moins sa carrière politique, ….. dans une chambre d’hôtel de New-York.

             Sic transit….

  • Poutine à Kayin : un épisode supplémentaire du reflux du tsunami. A quand la même chose en France ?...

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    Staline à lui seul donna personnellement l'ordre d'exécuter ainsi 25.7000 polonais...

     

    Poutine a bien fait d'aller à Katyn, de reconnaître ainsi l'horreur dont le marxisme-léninisme s'était rendue coupable en ce lieu, et de poursuivre ainsi le travail de purification de la mémoire(pour reprendre l'expression de Jean-Paul II) entrepris par la Russie depuis la chute du communisme.

    Et dont la réhabilitation de la famille impériale, son inhumation solennelle et sa canonisation ont été l'un des épisodes les plus significatifs...

               Une telle chose est-elle possible en France ?

               Un internaute -dans le courrier des lecteurs du Figaro- demande quand un dirigeant français aura le courage d'aller se recueillir sur les charniers vendéens.

               C'est évidemment une demande légitime et fondée. Mais il ne faut pas perdre de vue que ce qui se passe en Russie ne s'y passe, précisément, que parce que le marxisme-léninisme s'y est effondré et a disparu corps et biens. Le tsunami, parti de Paris en 1789, et arrivé aux extrêmités de la terre, a commencé son reflux, logiquement, par les extrêmités de la terre. Il faudra encore un peu de temps pour que l'épicentre du cataclysme retrouve le calme d'avant.

                Un président de la République française aux Lucs sur Boulogne, c'est tout simplement impossible. Car cela voudrait dire que la République idéologique renonce à ses origines, se contredit elle-même dans toute son histoire, dans tout son passé, dans ses fondements. Qu'elle se reconnaît coupable de s'être trompée, elle qui s'est auto-proclamée parfaite, puisque basée sur la Raison contre les superstitions et n'hésitant pas à proclamer qu'elle inaugurait l'ère des lumières face à l'obscurantisme et aux ténèbres. Excusez du peu !...

                Et l'on retombe sur l'extra-ordinaire sophisme de Robespierre: il faut que Louis meure, car si Louis est innocent, alors ceux qui ont fait la Révolution sont coupables !

                Ce qui donne, appliqué au cas d'aujourd'hui: il ne faut pas qu'un président de la république aille aux Lucs, car, s'il y va, c'est reconnaître qu'il y eu Génocide, puis négationnisme, révisionnisme et mémoricide.

                Et la République idéologique s'écroule sur ses bases...

                Il faut donc que nous attendions encore - en poussant à la roue pour accélérer ce mouvement déjà largement entamé - que le virus de 1789 s’épuise et finisse son cycle, les forces de son Idéologie étant elles-mêmes épuisées, et se trouvant démenties par les réalités qui montrent qu'à l'évidence, le Système hérité de 89 a terriblement mal vieilli, qu'il n'a pas tenu ses promesses, et qu'il a échoué, tout simplement... 

                Mais peut-être qu'on n'a plus à attendre très longtemps, tellement le Système est vermoulu...

  • L’État en question : l'analyse d'Hilaire de Crémiers dans Politique Magazine

                    Il règne en France une atmosphère délétère. Comme une annonce de fin de régime.

     

                C’est l’État qui est en question. Chacun le sent confusément. Les plus perspicaces – et ils sont peu nombreux – commencent à s’en inquiéter. Michèle Alliot-Marie dans un article du Figaro du lundi 23 août a mis en garde : à force de ne respecter rien ni personne, ni fonction ni décision, l’État lui-même, la République, dit-elle, risque aujourd’hui de se dissoudre dans cette mare acide de critiques systématiques de tout, à propos de tout.

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    Ce que note Michèle Alliot-Marie, avec finesse et pertinence, s'est déjà produit au cours de notre Histoire; se moquer de tout, "démolir" tout, critiquer tout systématiquement, cela est déjà arrivé; et on sait comment cela a fini.....

                De la tentative de réforme la plus nécessaire comme celle des retraites à la moindre décision de police quand les quartiers brûlent, tout est toujours critiqué. Hommes et résolutions, rien n’est épargné, rien ne subsiste.

     

    La critique systémique

     

                Ce que ne précise pas Michèle Alliot-Marie, c’est que ces critiques systématiques émanent pour la plupart de journalistes de radios et de télévisions d’État qui sont payés par l’État ou par des organismes patronnés par l’État ; quant aux moyens d’information autres que ceux de l’État, ils relèvent, pour le plus grand nombre et pour les plus puissants, de groupes qui ne vivent que de l’argent « capitaliste » avec l’aide directe ou indirecte de l’État, car tel est le système en France. Jusqu’aux sites en ligne les plus engagés qui reçoivent des subventions – c’est-à-dire de l’argent de l’État, donc des contribuables – et dont l’unique objet est d’attaquer, voire de détruire le pouvoir.

    On a parlé de « hold-up » de Sarkozy sur les moyens d’information et de communication ; et, certes, il a voulu le faire, ce « hold-up », comme il en a fait d’autres, d’ailleurs. Il s’amusait même à tenir tout ce monde de la presse en haleine ; il allait leur faire la leçon à ces journalistes et patrons de presse et il la leur a faite effectivement comme aux États généraux de la presse ! Oui, il se faisait même fort de les sauver d’eux-mêmes et de s’assurer en outre et en direct, sans hypocrisie , les nominations des directions à la radio, comme à France-télévision avec, encore tout dernièrement, la désignation de Rémy Pflimlin. Contrôle garanti, croyait-il, mais rien n’y fait. Non seulement le ton ne change pas, il s’aigrit de plus en plus. Sa volonté de sauvetage – parfaitement inutile – se retourne contre lui inéluctablement !

     

    Aucun souci du bien commun

     

                Pas une once de gratitude ; il s’agit d’un univers totalement inhumain, réduit, comme c’est le cas maintenant toujours et partout, à des affaires de pouvoir et d’argent. Les équipes journalistiques, toutes formatées sur le même moule, se déchaînent d’autant plus. Sans doute pour afficher ou revendiquer hautement leur liberté de parole. Il arrive que ce soit du n’importe quoi. Quant aux directions, elles ne maîtrisent rien du fond. Leur souci : encore et toujours l’argent, le pouvoir, la technique, surtout celle qui ajoute encore au pouvoir !

     

                Aucun souci du bien commun. Jamais ! Bien sûr, il reste encore quelques journalistes de talent et de renom, vraiment libres, mais ils sont comme des prophètes dans un désert. Rarisimes. Et encore confessent-ils en a parte qu’ils ne peuvent pas écrire ou dire tout ce qu’ils pensent. Très heureusement, il y a aussi tout ce qui arrive à vivre en dehors du monde officiel écrasant et c’est très intéressant et réjouissant. Mais comment ouvrir une brèche dans le système uniforme de la désinformation officielle, tel que l’ont admirablement décrit un Volkoff et un Sévillia ?

     

                Car la France d’aujourd’hui, « c’est ça » ! Et pire, c’est à travers « ça » qu’elle est perçue à l’étranger. La droite – ou prétendue telle – a toujours laissé la Culture, l’Éducation et l’Information à la gauche comme ses territoires attitrés, ses apanages historiques qui lui revenaient de droit. Elle se donnait ainsi bonne conscience, elle montrait son républicanisme conséquent, elle respectait le pacte républicain : on ne touchera pas aux bijoux de famille !

     

                Ce qui prouve que cette droite du système n’a jamais compris où était le vrai problème : elle ne s’intéressait qu’à l’argent et au pouvoir. Ce n’est pas que la gauche s’intéressât davantage au sort des pauvres gens, à la misère morale, intellectuelle, économique ; la gauche dans le système ne connaît, elle aussi, que l’argent et le pouvoir ; il suffit de voir ses hiérarques ! La misère, c’est leur argumentaire qui leur permet de guigner le pouvoir et de toucher l’argent.

     

                Et la France, la dedans ? Si un jour, oui un jour, une vraie réforme devenait possible, il faudrait commencer par celle-là. En attendant, il ne faut pas s’étonner que Nicolas Sarkozy passât pour un pantin et ses ministres pour des fantôches. Caricatures ? Oui, mais au fond consenties ! En France, tout journaliste d’un peu d’envergure se prend pour un dieu qui fait et défait les gouvernements : 1830, 1848, 1870… et puis la suite indéfinie... Ça leur monte à la tête : il n’est que de relire Balzac.

     

    La mécanique destructrice

     

                Ce que n’a pas précisé non plus Alliot-Marie, c’est que le système institutionnel français favorise cet état d’esprit délétère. Qu’il le veuille ou non, le chef de l’État n’est qu’un chef de parti. Tous les esprits sont déjà dans la présidentielle de 2012 ; et lui-même forcément aussi. Quelque décision que prenne Nicolas Sarkozy, elle sera toujours soupçonnée de ce qu’elle est nécessairement : un plan électoral. Comment faire autrement ? Éric Zemmour a des manières bien drôles de le faire comprendre ! Une nomination de préfet, une intervention musclée pour une remise en ordre de quartiers, des décisions de faire appliquer la loi à des groupes qui ont pris l’habitude de ne pas la respecter, tout est sujet à discussion, à dénonciation, à rhétorique véhémente.

     

    L’essentiel se perd.

     

                Le vrai tort de Nicolas Sarkozy, c’est de parler précisément à tort et à travers de tout ce qu’il fait ou croit faire, même avec les meilleures raisons. Dans son esprit, tout est dans la communication : erreur ! Un chef d’État ne doit agir et ou se manifester que dans la mesure, la force, l’efficacité et la majesté. Brevitas imperatoria ! On parle peu, on fait. Et surtout on laisse aux autorités déléguées le soin de porter le fer.

     

    L’agitation du candidat

     

                Sarkozy au fond est comme Chirac, quoique Chirac fût moins prolixe et plus prompt aux reculades : ils n’ont connu, ils ne connaissent la politique que comme candidats. Toujours candidats, c’est leur vie, leur unique conception du monde ; ils ne tiennent de discours que de candidats. Tous les autres politiques, d’ailleurs, ou peu s’en faut, leur ressemblent. Aucune vue historique, aucune conception de l’État, aucune formation sérieuse, aucun amour profond de la France réelle, aucun véritable projet d’avenir, sinon améliorer leur système, des dossiers, qui du coup, ne sont traités, sauf exception d’État tout de même, que de points de vue techniques et électoralistes. D’où une fébrilité de tous les instants dans une tension permanente avec le pouvoir, ce pouvoir à prendre, à reprendre, à gagner, à regagner, à s’approprier et à se réapproprier.

     

                L’agitation du candidat est toujours là qui désacralise la fonction de l’autorité suprême.

     

                Tout le problème politique français est là. Les gens qui pensent un peu, même ceux du monde politique, le savent bien. Mais ils ne le disent que pour en stigmatiser leurs adversaires. Nul n’ose en avouer la vérité de fond générale. Elle est trop éclatante et les briserait tous d’un seul coup.

     

                Non seulement le chef de l’État se trouve rivé à ce quinquennat de malheur qu’il ne peut vouloir que renouveler, mais – et ça aussi, Michèle Allio-Marie ne l’a pas dit – c’est toute l’organisation sociale et politique française qui entraîne automatiquement et de plus en plus vite cet horrible enchaînement de surenchères de plus en plus violentes. C’est sa raison d’être, son seul « bidule » qui justifie son existence et sa mécanique, dont le motif principal n’a rien à voir, malgré les apparences, avec la moindre appréhension du bien commun. Il ne s’agit que de courses au pouvoir, aux postes, aux élections, partis et syndicats logés à la même enseigne. Au fait, lequel d’entre eux a ouvert son lit ou prêté son jardin personnel au moindre « rom » de passage ? Lequel ? Voilà la question publique qu’il faudrait leur poser à la télévision !

    Leurs universités d’été ? Des tremplins pour démagogues, un point, c’est tout. Eva Joly, candidate à la présidentielle : il y a de quoi rire, franchement !

     

    Une crise systémique ?

     

                Le gouvernement durcit-il un tantinet à droite (et, d’ailleurs, sans doute « maladroitement » !), aussitôt ce sont des cris d’orfraie, toute la rhétorique habituelle, la reductio ad Hitlerum archi-connue… mais, aussi bien, il y aura toujours à droite quelqu’un de plus à droite pour dénigrer pareillement. Et vice-versa, côté gauche. On n’en sort plus ! Rien ni personne de sérieux ne résiste à de pareils jeux qui sont des jeux de gamins. Regardez-les : ce sont des gamins – et tous des gamins bien portants, dodus et frais ! – qui jouent à perpétuité à la guéguerre, sans risque ni péril, pour se donner un rôle, une importance. Quelle suffisance, quelle boursouflure. Villepin, pour ne prendre que celui-là, mais il est grotesque. Ils sont tous grotesques ! Il paraît qu’il en est qui font du travail sérieux. On voudrait savoir où ? Par ci, par là quelques hommes politiques, quelques hauts fonctionnaires ou magistrats dotés du sens de l’État, de la République au sens étymologique du terme, mais, en confidence, ils vous diront qu’ils sont très seuls.

     

                Voilà des syndicats qui ne représentent presque rien et dont Sarkozy a renforcé la représentativité légale en s’imaginant améliorer le système, qui ne pensent qu’à empêcher toute réforme. Voilà des partis qui ne représentent pas grand-chose et dont Sarkozy a aussi cru bon de renforcer l’importance légale, et qui ne sont devenus que des machines à élection, toutes tournées vers les prochaines échéances électorales.

    Pitoyable ! Aucune autorité, aucune direction ne peut durer longtemps dans un pareil système voué nécessairement à l’échec. On va vers une fin : 2012 en donnera les prolégomènes.

     

                Michèle Alliot-Marie prendrait-elle le pouvoir à Matignon d’abord, à l’Élysée ensuite, la donne ne changerait pas, contrairement à ce qu’elle pense. La dégradation est trop profonde et le mal, commun à bien d’autres pays, est chez nous trop inviscéré.

    À la crise économique et à la crise financière qui peut s’aggraver très vite, s’ajoute dès maintenant une crise politique. Elle était prévisible. Ce sera une rude épreuve supplémentaire. On parle de « crise systémique » en matière financière et économique. Sera-t-il possible de caractériser du même adjectif la crise politique ? « Crise systémique » ? Alors, si elle est perçue comme telle, il sera possible un jour de restaurer l’État sur un principe de légitimité stable qui donne à la représentation nationale le sérieux qu’elle mérite. ■

  • Les abus du nouvel Ancien régime : on ”supprime” la Justice, c'est tellement plus simple !......

               En auront-ils parlé, en leur temps, les révolutionnaires, des abus de l’Ancien Régime ! Et l'histoire officielle, celle des Michelet et du trop fameux Mallet Isaac, par exemple, les auront-ils ressasés !

               Mais on voit bien que, deux siècles après la merveilleuse Révolution (!), 130 après l’instauration de la République et l’installation du merveilleux Système (!), les abus sont toujours là, et que, de ce point de vue, le-dit Système, qui prétendait régénérer à tour de bras, n'a rien régénéré du tout; il a échoué; il n’a pas tenu ses promesses, il a terriblement vieilli, et surtout terriblement mal vieilli. 

               Au point qu'il est devenu lui-même le nouvel Ancien régime, croulant sous ses promesses non tenues et ses échecs flagrants; et, n'en déplaise à Michelet eu au Mallet Isaac, sous ses abus !.....

               L'épisode de ce qui n'est rien d'autre que l'escamotage de l'affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris en est un des exemples les plus éloquents : petit retour en arrière.....

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    Petits arrangements entre amis, du même Pays légal, de la même Classe politique.....

                Le Conseil de Paris a tourné ce lundi 27 septembre une page importante de son histoire en validant le projet d'accord d'indemnisation de la Ville par l'UMP et Jacques Chirac dans la fameuse affaire des emplois fictifs : une écrasante majorité des 163 élus ont  voté pour - à savoir le groupe PS (77 élus), PCF-PG (8 sur 10 élus), UMP (51), Nouveau centre (11 sur 12). Mais le maire de la capitale, Bertrand Delanoë, a été contraint de monter plusieurs fois au créneau pour justifier cette décision qui fait grincer des dents jusque dans les rangs de son parti, expliquant qu'il "ne faut pas confondre justice et vengeance".

                Devant la polémique sur le projet d'indemnisation de la municipalité par Jacques Chirac et l'UMP dans cette affaire des emplois fictifs, Bertrand Delanoë affirme avoir appliqué "vérité, reconnaissance des faits et réparation". Ben voyons ! Ce qu’il faut, surtout, c’est ne pas exclure la Justice, en passant par-dessus elle, en la remplaçant par des petits arrangements entre amis…..

                Dur à avaler pour Bertrand Delanoë, les 9 élus Verts, d'habitude alliés de l'exécutif, ont voté contre ce protocole qu'ils qualifient de "faute politique" et de "déni de justice". Ils ont accusé le maire et l'UMP de "s'être mis d'accord en catimini".

                Sur ce point précis, et pour cette fois, on ne peut qu’être d’accord avec leur position…..

                La ville récupérera exactement 2.218.072,46 euros et renoncera du même coup à être partie civile au procès, ce qui mettra Jacques Chirac dans une position plus favorable. Il fera face à un banc des victimes déserté, en plus d'une accusation vraisemblablement passive, le parquet ayant requis un non-lieu dans la procédure.

                Mais il y aura peut-être deux pépins dans cette belle machine bien huilée, deux grains de sable qui peuvent, peut-être, apporter quelques surprises :

                - Alexis Corbière.pdf

                - Emplois fictifs du RPR.pdf

                Qui vivra, verra !..... 

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    L'Ancien régime, ses abus ? Mais, c'est maintenant, et c'est ce régime !.....

  • Clip de fin pour nos réflexions sur l'immigration, après et avec la réponse de Jean-Paul Gourévitch à Royaliste....

            Sans chercher aucunement la moindre polémique, et uniquement parce que cela nous avait semblé être l'occasion de dire de quelle(s) façon(s) nous envisagions, nous, l'immigration, et donc de préciser notre position sur ce sujet sensible, il nous avait paru utile de dire, tout simplement, notre étonnement, et d'expliquer en quoi le petit billet publié en Une du numéro 981 de Royaliste nous avait "surpris" (c'est ici : royaliste.pdf).

          L'ayant clairement dit, nous n'avions pas jugé utile, très peu de jours après, de réagir à nouveau après un second article - plus une simple petite note, fut-elle en Une, mais une pleine page, cette fois - où Luc de Goustine reprenait en la développant l'argumentation du premier billet. Nous nous étions finalement contentés de prendre acte de l'article de Luc de Goustine, notre réaction ayant été, après tout, dite, en tout cas pour l'essentiel.

            Mais voilà que Jean-Paul Gourévitch écrit et répond à Royaliste. Jean-Paul Gourévitch que nous citions, justement, parce que nous croyons connaître un peu ses analyses et ses chiffres, sur lesquels nous nous appuyions pour justifier notre étonnement devant les affirmations de Royaliste.

            Voici d'abord le court message de J-P Gourévitch :

            nar gourevitch.jpg

            Et ensuite le lien dont il parle, dans cette réponse, et qui renvoie vers son article sur Herodote.net :

            http://www.herodote.net/articles/article.php?ID=1219

            Les précisions qu'apporte J-P Gourévitch mettent un point final à nos réflexions, en nous permettant de les récapituler et, au passage, de les préciser encore un peu plus.

            Quand nous évoquons, pour la dénoncer, l'immigration à laquelle nous assistons aujourd'hui, nous ne parlons pas d'immigration, en soi, avec un "I" majuscule; comme d'une réalité théorique et abstraite. Nous parlons de cette immigration, telle qu'elle se pratique chez nous, depuis 1975, et telle que nous la voyons dans nos rues. Cette immigration-là, qui ne peut bien évidemment être envisagée du seul point de vue économique, est une folie, et elle est un mauvais coup portée à la réalité France, et risque même de la détruire. Car, avec, non pas "l'Immigration", mais cette immigration-là, la république idéologique, de fait, change le peuple, ce qui est baptisé "immigration" n'étant en réalité rien d'autre qu'une substitution de peuplement, pour parler comme Michèle Tribalat (un "je te prends ton pays et tu la fermes !", en quelque sorte). 

            Maintenant, nous savons bien qu'il y a deux façons de changer le peuple : par le physique - on vient de le voir - mais aussi et avant tout, en tout cas chronologiquement, par le moral, par le mental, par l'esprit. C'est ce que fait le Système jour après jour, depuis ses origines, en menant une guerre sans répit et sans merci contre toutes les traditions constitutives de notre Être profond, et en avilissant le peuple, par la création d'une société abjecte - pour parler comme Boutang - cette société-ci qui n'a que des banques pour cathédrales et de laquelle il n'y a , à proprement parler, rien à conserver....

            Ce sera donc notre mot de la fin. Sur ce sujet de l'immigration, comme sur tous les autres, on le voit, et de quelque façon qu'on s'y prenne, on retombe toujours sur la critique et la dénonciation du Système. C'est de lui que tout part et vers quoi tout revient.....

  • Maurras ? CQFD (Celui qu'il faut détruire) ! Histoire d'un emprunt.....

            Lafautearousseau étant un Blog politique, la religion en tant que telle n'est pas de son ressort. Certes, tout étant politique, on peut bien évidemment, et on doit, y parler, aussi, de religion, mais sans jamais perdre de vue cette distinction préalable.

            Voilà pourquoi nous insistons et nous revenons régulièrement, par exemple, sur les racines chrétiennes de la France, en particulier, et de l'Europe, en général, car la place particulière et essentielle du christianisme comme élément constitutif majeur de notre Être profond, en tant que Nation et Civilisation, ne saurait être mise en doute, ou remise en cause.....

            Ce petit préambule pour rappeler pourquoi l'intérêt pour les sujets religieux ne peut être - et n'est pas... - étranger à ce Blog politique....

            Tout récemment, nous sommes tombés sur un texte fort bien fait, à notre très humble avis, et parfaitement révélateur de ce nouvel état d'esprit sainement combatif de l'Église catholique; et de la mentalité sainement motivée de cette nouvelle génération de jeunes prêtres dont parlait Raspail dans l'extrait de lui que nous avons cité pour annoncer la ré-édition du Camp des Saints :

            «Et pourtant, sur ce point, depuis peu, j’ai cessé d’être pessimiste. La minorité catholique se bat, le dos au mur – Le nombre de ses fidèles ne diminuera plus – La tendance s’inverse – les jeunes prêtres sont peu nombreux, mais intensément “motivés” ! Là aussi, le retournement s’amorce, comme aux temps barbares, au moyen âge, dans leurs abbayes, leurs prieurs, les moines et les moniales veillent et prient – et chez eux, les vocations affluent. Si l’on croit à la grâce de Dieu, à la réciprocité des mérites et à la communion des saints, la chrétienté en France voit se lever l’aube de sa renaissance !».

            Ainsi, donc, et tout récemment, sommes-nous tombés sur quelque chose de fort bien fait (1), dans lequel les auteurs font parler le Tentateur, qui écrit à son neveu, diable apprenti, afin de lui dispenser quelques conseils pour faire pêcher l'homme, son "client".  Nous laisserons le texte et ses intentions à ses auteurs et à leur combat, mais nous nous permettrons de leur faire un emprunt, et de détourner à notre profit une de leur formule, à la fois amusante et très pertinente, pour la ré-employer, à l'avenir, dans nos combats politiques à nous. L'important étant juste de citer la source, le plagiat n'entrant pas dans nos intentions ni dans nos pratiques..... Les deux auteurs font dire au Diable, parlant de Dieu - nom qu'il ne peut prononcer sans se brûler la langue - qu'il préfère l'appeler CQFD (Celui Qu'il Faut Détruire) : img170.jpg

            "CQFD, Celui qu'il faut détruire" ? Voilà une formule heureuse et spirituelle (pour un journal catholique, a tous les sens du terme...) qui a immédiatement fait tilt  (qui nous a interpellé quelque part,comme disent les jargonautes !...) après notre suite d'articles sur Maurras, en réaction à des propos injustes sur lui, et au deux poids deux mesures qui sévit dans notre Système, où l'on proscrit Maurras alors qu'on panthéonise un Voltaire qui a écrit très largement pire que lui... Nous emploierons donc dorénavant cette formule, chaque fois que nous dénoncerons l'hypocrisie et la tartufferie du Système et du Régime, et chaque fois que, suite à tel ou tel commentaire injurieux, mensonger ou intellectuellement malhonnête sur Maurras, nous rétablirons, comme c'est notre devoir, la réalité des faits.....

    (1) : Supplément de Famille chrétienne, n° 1725, du 5 au 11 février 2011: La tactique du diable, par Luc Adrian et le Père Pascal Ide, d'après C.S. Lewis...

  • Le processus de dé-révolution... ou : quand les hasards de l'actualité font bien les choses !

            Oui, comment rêver d'une meilleure illustration pour ce que nous venions de dire ? Nous en parlions, dans notre seconde session du Café actualité, et c'était le troisième thème choisi, vous vous en souvenez, pour la soirée du 27 : 3 : Avec Soljénitsyne : pour un processus de dé-révolution....

            Or, voici que, le lendemain même de ce Café, on pouvait lire dans la presse que l'Archipel du goulag entrait à l'école !...

            Le processus de dé-révolution en Russie se poursuit, donc. Il est rapide, et fort, là-bas, où, comme cela avait été prédit, la Russie a bu le communisme comme le buvard boit l'encre. Et c'est bien Molnar qui avait raison, avant tous les autres, lorsqu'il annonçait la fin prochaine du marxisme-léninisme : depuis longtemps, le système, là-bas, était une coquille vide...

            Ce processus de dé-révolution est plus lent, plus diffus, moins spectaculaire, ici, malgré nos impatiences. Il n'en demeure pas moins qu'il est à l'oeuvre, également, et d'une façon irrésistible. Et nous assistons bien - même si, encore une fois, c'est toujours trop lent à notre goût... - à un grand mouvement de ré-appropriation par les français de leur héritage, de leur Histoire, mais debarrassée des trucages, des falsifications et autres mensonges de la verité officielle (qu'on se souvienne du Mallet-Isaac !...). Un mouvement auquel contribuent ceux qui, tels François Furet hier, mais aussi Max Gallo, Jean-Christian Petitfils et tant d'autres ne cessent de remettre les choses à  l'endroit...

            "Sans la connaissance de ce qui est exposé ici, nous ne nous représenterons pas pleinement notre pays et nous ne pourrons pas penser à l'avenir" a déclaré Poutine, devant les caméras de télévison. Et en présence de Natalia Soljénitsyne, la veuve de l'écrivain, qui a établi la version réduite, pour les scolaires, de l'Archipel du Goulag

            Poutine a, évidemment, raison, et ce qui est vrai là-bas est - et sera... - évidemment, vrai ici aussi....

            Nous devons donc, tous, tout faire pour pousser à la roue, afin que ce mouvement de dé-révolution s'accélère, ici, et s'amplifie encore, jusqu'à devenir, lui aussi, et ici aussi, irrésistible.....

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    Soljenitsyne entre à l’école

    C’est une véritable petite révolution qui est à l’œuvre. L’Archipel du Goulag d’Alexandre Soljenitsyne rejoint le programme scolaire russe dans une version réduite établie par la veuve de l’écrivain.

    A quelques jours de la Journée de la mémoire des victimes des répressions politiques, le 30 octobre, le Premier Ministre russe, Vladimir Poutine, a officialisé la nouvelle devant les caméras de télévision. En présence de Natalia Soljenitsyne, il s’est réjouit de cet «événement majeur» qui finit de réhabiliter l’écrivain dissident. Longtemps privé de sa citoyenneté soviétique en raison de la parution de L’Archipel du Goulag, Soljenitsyne n’y était revenu qu’en 1994, après la chute de l’URSS.

    Son soutien controversé à Vladimir Poutine - un ancien agent du KGB - lors de la seconde offensive en Tchétchénie aura sans doute favorisé cette reconnaissance tardive. «Sans la connaissance de ce qui est exposé ici, nous ne nous représenterons pas pleinement notre pays et nous ne pourrons pas penser à l'avenir» a affirmé le Premier Ministre. Le livre - initialement quelque 1500 pages divisées en trois volumes - s’appuie sur des témoignages de survivants et la propre expérience de l’auteur pour raconter l’horreur des camps soviétiques.

    10 000 exemplaires de la version courte sont d’ores et déjà distribués dans les établissements scolaires du pays. Ils rejoignent des ouvrages de référence plus politiquement corrects qui minimisent les exactions commises par les anciens dirigeants communistes, justifiant notamment le régime stalinien. Reste à savoir si la version abrégée de l’Archipel ne donnera pas aux jeunes Russes une vision trop édulcorée du système concentrationnaire.