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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1879

  • Contre les idéologies, les faits: en réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système, très rapide survol de l'histoire du peuple français, qui existe bel et bien, ne leur en déplaise...(2/5)

              Dans la masse des âneries que l'on entend sur l'identité nationale, il s'agira donc, pour certains, de simples erreurs, due à l'ignorance dans laquelle le Système a volontairement voulu les tenir, éloignés qu'ils sont de la connaissance de leur Histoire vraie. Et ils sont pardonnables, pour cette raison.

              Mais, pour ceux qui en coulisse tirent les ficelles de l'offensive contre notre Nation historique, il s'agit évidemment bel et bien d'un mensonge délibéré, cachant leurs noirs desseins...

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    La France est un isthme, une voie de grande communication entre le Nord et le Midi... Le mélange s'est formé peu à peu, ne laissant qu'une heureuse diversité... De là viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie.... La France est une œuvre de l'intelligence et de la volonté (Jacques Bainville).

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  • Bonne nouvelle pour l'Airbus militaire ?.....

                Une dépêche AFP du 16 février nous apprenait qu’EADS avait reçu une offre des pays clients de l'avion de transport militaire A400M au sujet du financement du programme, et qu’en conséquence le groupe européen donnerait une réponse "dans les prochains jours".
                L'Allemagne avait annoncé –le lundi 15- que les sept pays clients (Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg et Turquie) de l'Airbus A400M avaient transmis une proposition commune de financement des 5,2 milliards d'euros de surcoût de ce programme, qui connaît au moins trois ans de retard: les Etats clients ont proposé l'apport de 2 milliards d'euros supplémentaires, ainsi que 1,5 milliard de soutien financier qui pourrait prendre la forme de garanties de crédit....

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    Un équipement indispensable, pour les forces armées françaises aussi bien qu'européennes.....

  • Contre les idéologies, les faits: en réponse aux élucubrations d'Eric Besson et d'autres officiels du Système, très rapide survol de l'histoire du peuple français, qui existe bel et bien, ne leur en déplaise...(1/5)

    Avant-propos.....  Ce qui se cache, en réalité, derrière la façon idéologique de concevoir l'identité nationale, et à quoi nous renvoient les élucubrations désolantes Éric Bresson...

               Les propos d'Éric Besson-et plus généralement les propos de tous ceux qui mènent un combat acharné contre nos Racines- doivent bien entendu être replacés dans un contexte plus large. Évidemment, celui du Grand cycle, ouvert en 1789/1793, par une Révolution qui a, justement, voulu du passé faire table rase

               Mais aussi celui du Petit cycle, ouvert à la fin du XXème siècle par les tenants orgueilleux du marxisme-léninisme, qu'ils voyaient comme la quintessence, définitivement aboutie, de la-dite Révolution.

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  • Mort de l'Abbé Georges de Nantes...

                Nous avons appris le décès de l’abbé Georges de Nantes.

                Malgré les circonstances, somme toute désolantes, qui ont marqué la fin de son activité, nous serons, sans doute, nombreux à conserver de lui un grand souvenir. Son autorité naturelle et sa prestance, son charisme, son intelligence puissante et vaste qui dominait de larges domaines – philosophie, théologie, politique, sciences – forçaient l’admiration, et suscitaient, simultanément, tantôt l’adhésion, tantôt le rejet.

                Il avait mené un combat farouche contre le concile Vatican II et s’était radicalement opposé, on s’en souvient, à Paul VI comme à Jean-Paul II. Il avait pressenti, mêlant, sans doute excessivement, le religieux et le politique, ce qu’un certain concile et ses conséquences allaient causer de torts à l’Église comme à la société civile.

                Nous publions ici la réaction de Gérard Leclerc, parue, ce jour, dans France catholique: Gérard Leclerc mort de l'abbé de Nantes.pdf

  • « Discriminer », pour ne surtout pas « discriminer »…..

                Eh, oui, c’est le summum de l’aberration à laquelle arrive le Quick de Roubaix. Dans le but de ne pas faire de peine aux petits nouveaux, les français de plastique, ces pauvres chéris, eh bien, c’est simple, on n’a qu’à empêcher les autochtones de manger du porc ! CQFD.

                Ce qui est une assez curieuse conception de la « diversité », mot qu’ils ont toujours à la bouche, et dont ils montrent bien, par là, qu’ils se fichent en réalité ; ainsi que de la laïcité, la chaîne Quick appartenant en partie à la Caisse des Dépôts, donc à l’Etat, censé ne s’occuper en rien (mon œil !...) des choses religieuses….

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    Le Quick de Roubaix.
    Depuis novembre, la chaîne de restauration rapide Quick a remplacé le bacon par de la dinde fumée dans huit de ses établissements. A Roubaix, le maire PS a qualifié –à bon droit- cette pratique de «discriminatoire». ….

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  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                 Nous commencerons donc demain la publication -en cinq notes, qui seront réunies en un PDF- de notre réponse aux élucubrations Éric Besson et de ceux qui décrètent, comme lui, que le Peuple français n'existe pas. Il s'agira simplement de rappeler les réalités et les faits historiques, et non d'opposer de grandes théories abstraites à leurs théories fumeuses. Nous ne sommes pas des idéologues: la meilleure façon de répondre aux abstractions, c'est de leur opposer la réalité.... 

                 Cette semaine, dans les Ephémérides, il y en a pour tous les goûts, comme d'habitude: Science, art, histoire, littérature, architecture... On rendra l'hommage qu'il mérite à Nicolas Stofflet... Et de la musique: la Valse n° 19 de Chopin, le 22 février (jour de sa naissance), et l'ouverture du Te Deum de Charpentier (générique de l'Eurovision) le 24 février jour de sa mort).:    VALSE N° 19 EN LA MINEUR.mp3    valse n° 19.  Devos Louis - Te Deum H.146 Prelude.wma

                 Sans changement(s) notable(s), le rythme de progression de votre Blog préféré se poursuit: non pas spectaculaire, mais d'une belle régularité, encourageante et prometteuse....

                 Afin d'aider à la diffusion du Blog, nous vous redonnons ici le lien activé -déjà proposé les semaines précédentes- que vous pouvez proposer à vos connaissances, et faire placer dans d'autres blogs:

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                Voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité).

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  • Sourions un peu, d'eux : dans la famille "faux-derche", Moscovici, champion toutes catégories !...

                Alain Moscovici veut bien qu'on exclue Frèche, mais pas ceux qui le soutiennent: allez comprendre ! On avait entendu le PS claironner, suite au dépôt d'une liste contre lui en Languedoc-Roussillon, qu'il avait enfin retrouvé son âme ! Le PS, pas Frêche, qui, probablement, pour ses ex-amis du PS, n'en a pas, ou plus, d'âme...

                Ces retrouvailles avec leur âme dussent-elles se payer - pour les socialistes - par la perte d'une Région.

                Le seul hic, c'est qu'à ce stade d'imbroglio -et surtout de ridicule- pour Mosco et le PS, l'heure n'est plus au problème "d'âme" ou de "pas d'âme", mais, plus prosaïquement de crédibilité et de sérieux.

                De lisibilité, comme on dit aujourd'hui dans le jargon: car comment fait-il pour garder son calme et son sérieux, Moscovivi, en prétendant exclure l'un mais pas les autres, alors que l'interaction est totale entre tout ce petit monde, et que, sur le terrain, il est strictement impossible de les séparer ?... 

  • Lilian Thuram, ou l'appétit d'argent féroce des anti racistes patentés...

                Ou: l'anti racisme ? Au bon beurre !.....           

                Les Dernières nouvelles d'Alsace ont raconté -il y a quelques mois- comment le regretté Adrien Zeller avait invité l'ex-footballeur Lilian Thuram à venir témoigner face à des lycéens, pour la clôture du Mois de l'Autre. Thuram avait répondu avec un tarif : 20 000 € pour une intervention d'une heure et demie. La Région avait fait une nouvelle tentative en proposant 1.500 euros tous frais payés: refus de Lilian Thuram. Adrien Zeller n'avait pas cédé et s'était passé des services du sportif, se contentant de lui fairé dire: "On ne vit hélas pas dans le même monde"."C'est vrai que la leçon d'anti-racisme de Thuram est vraiment hors de prix", avait conclu le journaliste des DNA....

                Tout récemment, le même Thuram était à Marseille: on le voit à la Une de La Provence du mercredi 17 février, sous le titre très "djeune": "Lilian Thuram, prof d'Histoire"/

                 Ce que La Provence ne dit -malheureusement- pas à ses lecteurs, c'est combien s'est fait payer le-dit Thuram pour "donner" (!!!) ce cours d'Histoire !

              Gageons qu'à son tarif, de nombreux chômeurs, rmistes -même rebaptisés rsa/istes- précaires ou autres auraient volontiers fait le boulot....

  • La lourde faute des tenants bornés des Lumières...

                 On ne tombera pas, ici, dans le travers qui consisterait à rejeter, en bloc, la totalité des Lumières, ni même -au risque d'en surprendre quelques uns...- de la Révolution. Nous ne sommes pas des idéologues, répondant à une idéologie par une autre idéologie, inversée. Bien sûr, nous rejetons la plus grande partie des Lumières et de la Révolution, telles qu'elles se sont inscrites dans notre Histoire, parce que -et pour toujours, maintenant...- elles ont voulu s'inscrire en rupture avec nos Racines et notre Héritage, notre Histoire. Elle se sont pensées en dehors de ces Racines profondes, sans elles et même contre elles. Et, dans leur fanatisme, elles ont généré les Totalitarismes et les Génocides modernes (1), toutes choses que, bien évidemment, l'on ne peut accepter.

                Il y a pourtant -dans les Lumières et même dans le Révolution...- certains éléments qui ont pu, par exemple, faire dire à Benoît XVI que la tâche de l'Église serait, in fine, de sauver ce qu'il y a de bon dans les Lumières: nous y reviendrons....puisque, de toutes façons, ce n'est pas l'objet initial de cette note.

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  • Sur Le populaire.fr, de Limoges on a présenté la venue du prince Jean….

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    Jean d'Orléans : « Un roi peut jouer un rôle fédérateur » 

     

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    Descendant des rois de France, Jean d'Orléans fera étape à Limoges jeudi 18 février, où il dédicacera son ouvrage "Un prince français".

     

    Si l'on en croit sa biographie, il descend des Capet, a pour ancêtres Saint-Louis, François Ier, Henri IV, Louis-Philippe. Prétendant à la couronne de France (il n'est pas le seul, une autre famille revendiquant l'héritage royal), Jean d'Orléans, 44 ans, s'explique....

     

    Vous avez fondé en 2003 une association, "Gens de France", qui prétend défendre le patrimoine artistique et culturel français, protéger l'environnement, développer la francophonie, promouvoir une économie sociale. Mais concrètement, que faites-vous ? Nous mettons en lumière des gens formidables, qui mènent des actions admirables dans l'ombre, dans le milieu associatif notamment. Nous travaillons également sur l'année Henri IV (mort en 1610). Et nous réfléchissons à des projets.

    N'est-ce pas une manière de promouvoir le rétablissement de la monarchie ? Bien sûr que oui. Nous montrons ainsi que notre famille est présente dans le paysage français. Mais je sais bien que l'espérance d'un régime monarchique se heurte à de nombreux obstacles, dont la volonté des Français.

    La France n'est-elle pas restée monarchiste, compte tenu de son goût pour l'apparat et des pouvoirs exorbitants de son président ? Quelque part oui, mais la réduction du mandat présidentiel à cinq ans n'offre pas de perspective à long terme. Un roi peut jouer un rôle fédérateur, d'arbitre, montrer la voie, mobiliser les énergies.

    Quel regard portez-vous sur le peuple français ? Il y a vraiment quelque chose d'irréductible en lui. Il est insouciant quand tout va bien, et retombe sur ses pieds quand ça va mal. C'est aussi un peuple très généreux, témoin le monde associatif, avec les pieds sur terre, mais aspirant toujours à s'élever.

    Vous portez un regard très sévère sur la politique. Mais votez-vous ? Oui. Il y a de bons serviteurs en politique, mais l'espace public est accaparé par ceux qui parlent le plus fort, alors que dans l'ombre, il y a des gens extraordinaires.

    A l'heure de la mondialisation et de la construction européenne, la nation a-t-elle encore un sens ? Je n'aime guère le terme "nation". Je préfère dire la France. Je dis qu'il faut penser global et agir local. L'Europe actuelle a construit une administration, elle enferme, elle impose ses diktats, ce n'est pas un vrai projet européen. Mais je ne suis évidemment pas anti-européen !

    Laurent Bonilla

    Jean d'Orléans sera à la BFM de Limoges jeudi 18 février à 20 h 30. Il dédicacera son ouvrage, "Un prince français", dans lequel il répond aux questions du journaliste Fabrice Madouas (Pygmalion, 237 pages, 18 euros).

     

    Jean d'Orléan, sa bio express

    1965 Naissance à Boulogne-Billancourt de Jean Carl Pierre Marie d'Orléans.

    1987 Maîtrise de philosophie à La Sorbonne sur "Le bien commun". Suivront une maîtrise de droit sur les relations internationales (Faculté libre de droit, d'économie et de gestion de Paris), et une maîtrise en administration des affaires à Los Angeles. Travaille dans le conseil en management et dans le secteur bancaire.

    2007 Fonde son cabinet de conseil, "Avenir & Patrimoine".

  • Veilleurs dans la nuit...

     

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                Le film “Veilleurs dans la nuit — Une journée monastique à l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux”, programmé sur la chaîne KTO pendant la semaine de Noël 2009, a été retenu et primé par le jury du Club Audiovisuel de Paris qui décerne chaque année les Lauriers de la radio et de la télévision.

                Le lundi 15 février 2010, dans les salons du Sénat à Paris, le Nonce Apostolique en France, Mgr Luigi Ventura, a remis aux co-réalisateurs de ce film, Eddy Vicken et Yvon Bertorello, le “Laurier Première Œuvre — Prix Marcel-Jullian”, en présence de Dom Louis-Marie, abbé du Barroux.

    V

    Bande annonce et vente en ligne: http://www.barroux.org/dvd.html

    Une journée monastique à l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux
    Mieux que lors d’une opération “portes ouvertes” découvrez la vie des moines du Barroux au cours d’une journée de travail et de prières. Des images superbes dans un cadre enchanteur pour goûter la splendeur de la liturgie monastique.
    Narration de Michael Lonsdale
    52 mn + bonus
    Sous-titrages en anglais, allemand, italien et espagnol (ainsi que français pour les malentendants).

  • Voilà que ça le reprend ! Bouteflika "remet ça", et veut "criminaliser" l'action de la France en Algérie.....

                Le procédé est courant, et bien connu: dans toutes les dictatures et tyrannies -et l'Algérie en est une...- dès qu'il y a trop de problèmes à l'intérieur, créés par la corruption, la gabegie, l'incompétence... des dirigeants, on distraie l'opinion publique en agitant des chiffons rouges. La ficelle est très, très grosse, mais, bon... C'est ce qui se passe avec Bouteflika, qui nous refait donc, pour la énième fois, le coup de la demande d'excuses pour la colonisation....

                Mérite-t-il la palme de l'ignorance ou celle de la mauvaise foi ? Et pourquoi pas les deux ? Lui qui n'est pas gêné de venir se faire soigner chez nous, mais qui ne ne recule devant aucune outrance verbale, devant aucune contre-vérité historique pour nourrir son propos haineux, et -au sens propre du terme- ab-errant (du latin "ab", loin de, et "errare", divaguer: se dit de celui ou celle, ou du propos, qui divague loin de la raison, du bon sens...).

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    croqué par Aldo

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  • Quelques instants en bonne compagnie.....(2/15)

                Pour donner envie à celles et ceux qui ne l'ont pas encore lu, ou acheté... ou qui se demandent si cela vaut le coup...

                Pour nous, c'est sûr, il vaut le coup d'être acheté et lu, car c'est un bon livre...

                Quelques mises en bouche ?.....

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                                                                                       237 pages, 19,50 euros

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  • Réflexions… en bref, sur deux aspects de la politique de l'Eglise

     
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    Il y a, aujourd’hui, deux domaines où l’Eglise romaine, très sage en beaucoup d’autres, nous paraît se tromper radicalement. Il faut en traiter avec le respect qui lui est, naturellement, dû, mais il n’y a aucune raison - même si nous ne contredisons pas de gaité de coeur la haute figure du pape Benoît XVI - de ne pas exprimer notre pensée sur ces deux points qui, après tout, ressortent du domaine politique :

    1. l’encyclique Caritas in Veritate croit pouvoir constater l’unification du monde. Elle le fait, il est vrai, dans sa logique propre, sa dynamique interne : elle y voit l’édification de la Cité de Dieu. A-t-elle raison ? Nous ne le croyons vraiment pas. Primo, parce que les exemples contraires de « déconstruction » de grands ensembles politiques, qu’ils fussent bons ou mauvais, tout au long du siècle dernier, et encore aujourd’hui, abondent, sans qu’il soit vraiment besoin de les citer. Comment peut-on les ignorer ? Secundo, parce que ce qui, en effet, s’unifie, ou, pour mieux dire, s’uniformise, le fait par le bas. Si nous raisonnions chrétiennement, nous y verrions, plutôt, l’œuvre du mal. Politiquement, ce n’est pas la Cité de Dieu, au sens catholique, qui se construit, dont on peut penser, même si l’on n’est pas chrétien, qu’elle élèverait les peuples, les nations et les civilisations. Mais celle du grand vide marchand où l’homme, mais aussi les cités, les nations, les civilisations du monde, perdent leur âme. En la matière, l’optimisme romain est confondant. Jusqu’à preuve du contraire, nous ne voyons aucune raison de le faire nôtre.  

    2. Sur la question de l’immigration, l’Eglise ne cesse de prêcher l’accueil de l’étranger à des peuples qui, pourtant, s’épuisent à en accepter bien plus qu’il n’est raisonnable. Pourquoi la sagesse romaine n’en voit-elle pas les limites, aujourd’hui largement franchies ? Elle s’exprime au nom de la charité due à tout homme et, sur ce terrain, nous la comprenons, nous partageons son souci. Nous ne sommes pas plus sauvagesqu’elle ! Nous ne voulons de mal à personne. Mais l’Europe est, aujourd’hui, confrontée, d’ailleurs en grande partie à son initiative et de son fait, à un problème sociopolitique de première ampleur qui brise de très anciens et très profonds équilibres : une invasion sans précédent par un prolétariat étranger à sa nature et à sa tradition, qui met en péril sa stabilité, son ordre, son identité même et jusqu’à son existence. Il faut, dit Rome, rechercher « des solutions justes ». Soit. Nous en sommes d’accord. Mais, à ce titre, des nations, une civilisation comme les nôtres, dont, à tous les sens du terme, la richesse, humaine, culturelle, spirituelle, est immense et remonte à quelques millénaires, ont toute raison de vouloir préserver et continuer de développer, sans qu’elles soient brutalement bouleversées, et, probablement, détruites, leurs identités historiques propres. Qu’en pense donc Rome ?

    Même si elle doit toujours être écoutée avec respect, L’Eglise n’a pas reçu, de son fondateur, les promesses de l’infaillibilité en tous domaines. Nous avons appris de Lui qu’il faut « rendre à César ce qui est à César ». Pour ce qui est de notre destin politique, c’est nous qui en sommes – ou devrions en être – maîtres. En l’occurrence, forts ou défaillants, comme, autrefois, les rois se France se voulaient empereurs en leur royaume, c’est nous qui sommes – ou devrions être - César.