UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité Europe - Page 70

  • Gros plan sur les crimes soviétiques et la collaboration des communistes aux crimes nazis

             "The Soviet Story" est un documentaire sans complaisance du réalisateur letton Edvins Snore.

              Il s'agit d'une impressionnante récapitulation des crimes de masse du communisme, de la famine planifiée en Ukraine (7millions de morts en 1932-1933) à l'extermination stalinienne des ennemis de classe (11millions entre 1937 et 1941).

    Lire la suite

  • "La chasse. Moi et les criminels de guerre."

    474535336.jpg

              Tel est le titre du pavé de 400 pages, co-écrit avec un journaliste reporter du New York Times, Chuck Sudetic, que vient de publier Carla Del Ponte (1).

              Pourquoi s'y intéresser ici ?

              Entre autre parce que Carla Del Ponte y raconte qu'en 1999, l'UÇK (Armée de libération du Kosovo) a déporté 300 Serbes vers l'Albanie, avant de prélever leurs organes et de les vendre à des trafiquants internationaux. Elle ajoute que Hashim Thaci, le désormais chef du gouvernement kosovar, était au courant de cette affaire, qui n'a à ce jour jamais été élucidée...

    Lire la suite

  • Mais on est déjà convaincus !...

               "La Turquie devra convaincre l'Union Européenne de l'intérêt de son adhésion", a estimé lundi à Lisbonne le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, à quelques jours d'une visite officielle dans ce pays.

               Lors d'une conférence à la Faculté de lettres de Lisbonne sur le thème de "L'Europe et les défis de la mondialisation", M. Barroso a enfoncé le clou, en déclarant: (la Turquie) "va devoir convaincre l'Europe qu'il est de son intérêt de l'intégrer en son sein".

    Lire la suite

  • Les négociations avec la Croatie menacées: Curieux fonctionnaires Bruxellois !.....

              Bruxelles a menacé une nouvelle fois en mars la Croatie de "retarder" ses négociations d'adhésion avec l'Union européenne si elle ne trouve pas "rapidement" une solution pour sa zone de pêche dans l'Adriatique (Zerp), contestée par l'Italie et la Slovénie (1).
    "Si cette question n'est pas réglée dans les plus brefs délais, cela pourrait malheureusement conduire à des retards sérieux dans le processus de rapprochement de votre pays à l'UE", a déclaré le commissaire européen à l'Élargissement, Olli Rehn.

    Lire la suite

  • Condamner les crimes du communisme...

              Nous ne sommes pas les seuls à poser régulièrement la question: A quand le procès de Nuremberg du marxisme-léninisme ?...

    Lire la suite

  • Indépendance du Kosovo: maintenant les ennuis peuvent commencer.....

              Qu'est-ce qui empêchera demain les serbes du Kososvo de se retirer du nouveau Kosovo indépendant?

    Lire la suite

  • Une évolution notable, pour le Cardinal Schönborn

                "Quelque chose est en train de bouger dans notre vieille Europe. Les chrétiens commencent à répondre au lieu de tout accepter de tout le monde. Ils manifestent dans la rue...Ils viennent, nombreux et paisiblement, en grand nombre...".

                 En janvier, à Madrid une gigantesque «Journée pour la Famille » a été célébrée. Cette démonstration paisible s'opposait à la politique antifamiliale du gouvernement Zapatero qui a introduit le « divorce express » et les « mariages homosexuels ». Presque deux millions de personnes étaient rassemblées...

                 Le pape Benoît XVI avait été invité à tenir un discours dans une des universités les plus grandes d’Italie. Certains professeurs et étudiants protestèrent et annoncèrent qu’ils interrompraient le discours...Le pape annula sa visite. Dimanche dernier, 200 000 personnes, et parmi eux de nombreux jeunes, vinrent  sur la place Saint Pierre pour montrer leur soutien au Pape, de manière paisible et cordiale...

  • La Royauté est-elle menacée en espagne ?: (3/3) Le peuple semble bien avoir tranché... en faveur du Roi.

              Mais le Roi d'Espagne ne pourra pas tous les jours avoir une altercation avec un dirigeant latino-américain, ni faire une déclaration à la presse. Serait-ce d'ailleurs souhaitable? évidemment non.

    Lire la suite

  • La Royauté est-elle menacée en Espagne ?: (2/3) Le dilemme du Roi.

    b109cd0028f111a29ab6bc157e8320c3.jpg         Ajoutons à cela, en toile de fond, la loi sur la "mémoire historique" qui vise à reconnaître les victimes de la Guerre Civile et de la dictature, et qui fait dire au Parti Populaire (PP) que le gouvernement ouvre la boite de Pandore de l'époque franquiste:

    Lire la suite

  • La Royauté est-elle menacée en Espagne ?: (1/3) Rodriguez Zapatero, le chien dans le jeu de quilles.....

              Depuis quelques temps, à gauche et à l'extrême gauche, on note une recrudescence du sentiment anti monarchique. Des groupuscules indépendantistes basques et catalans ont brûlé, en même temps que des drapeaux espagnols, des photos du Roi Juan Carlos.

    Lire la suite

  • Espagne: de 1975 à 2007.....(4/4)

              Y a-t-il, dans ce contexte, une "affaire des béatifications" ? mais non ! seulement une grande ignorance ou une immense mauvaise foi.....

              Dans son intéressant bloc-notes -que l'on ne consulte jamais sans en retirer quelque bénéfice...- Patrice de Plunkett recadre bien le "débat" à propos des béatifications du 28 Octobre (977 martyrs de la Guerre Civile béatifiés depuis 1977, dont 11 canonisés; 498 d'un coup le 28 octobre 2007; et 2000 procès de béatification en cours ....); en voici un extrait (1):

              "Depuis huit jours, les journaux parisiens surenchérissent à propos de la béatification – ce 28 octobre – de prêtres espagnols tués avant et pendant la guerre civile. Le Monde avait titré sur le « lugubre cortège » de Benoît XVI... Le Figaro d'hier matin laisse entendre que ces victimes n’avaient pas été honorées sous Jean XXIII et Paul VI parce que ces deux papes « détestaient Franco » … Record du demi-week-end : France Info ce matin. Ne sachant pas ce qu'est une béatification ni quelle est la définition (strictement religieuse) du martyre, le journaliste a souligné que l'Église ne béatifie « que les victimes d'un seul camp ». Il avait l'air de trouver ça discriminatoire, donc illégal, voire passible d'un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme...."

              La vérité est que certains commentateurs -et certaines commentatrices...- devraient d'abord se calmer, et -ensuite et surtout...- se former: l'inculture (2), et pour être encore plus précis, l'ignorance crasse de nombre de journalistes est en effet stupéfiante; et ceci aussi bien dans le domaine spirituel que dans le domaine historique; il est vrai que le conformatage des esprits et le triomphe absolu du conformisme et de la vérité officielle sont passés par là...

              Que fait l'Eglise lorsqu'elle béatifie ou canonise quelqu'un ? Elle reconnaît l'exemplarité de sa vie, l'héroïcité de ses vertus; et elle les propose à ses fidèles comme exemple. Dans le cas d'un martyre, il faut que la personne ait été martyrisée "en haine de la Foi": c'est à dire, très concrètement, que ses assassins l'aient tué "parce que" chrétienne et catholique. Et non pour ses idées politiques ou ses engagements sociaux ou autres... L'Église est donc dans son rôle, et elle est parfaitement fondée à le faire, lorsqu'elle béatifie des centaines de prêtres, religieuses ou simples croyants tués par les républicains parce qu'ils étaient chrétiens, alors que ceux qui les tuaient voulaient éradiquer le christianisme.

              Le cas des prêtres basques, tués par les nationalistes, n'a rien à voir et ne peut faire l'objet, en soi, d'une béatification ou d'une canonisation; non parce qu"il y aurait des "bons" ou des "mauvais" morts, mais parce que ces prêtres avaient fait un choix politique -se placer dans le camp de la République (3)-; les nationalistes ont donc tué des adversaires politiques, non des prêtres de l'Église catholique en tant que tels (comme le faisaient de leur côté les républicains). C'est peut-être dur à dire, difficile à entendre, mais c'est ainsi (4).....

    (Lisez aussi, sur l'actuelle situation de l'Espagne, les réflexions que nous recevons d'Amadeo Ciscar (Valence, Espagne)....

     

    (1): "Patrice de Plunkett: le blog (un bloc-notes de journaliste)". Voir la note "Béatification des victimes espagnoles...."

    (2): lorsqu'on parle d'un ignorant, on dit couramment qu'il est ignare (d'après le Larousse: "qui est scandaleusement ignorant; sans culture ni instruction"); curieusement, le mot "ignardise" n'existe pas pour dénoncer "la chose", là où l'on dispose du mot "ignare" pour dénoncer la personne: on pourrait peut-être proposer au public d'adopter ce mot, et de travailler ainsi -comme le faisait Ronsard....- à l'enrichissement de la langue; et dédier ce mot nouveaux à ces journalistes ignares: il qualifie si bien leur état!....

    (3): nouvel exemple "d'ignardise": la tarte à la crème des "Basques-contre-Franco": vieille terre catholique et traditionaliste, le Pays Basque a fourni un apport décisif au camp "national" durant la Guerre Civile: tous ceux qui connaissent un tant soit peu le sujet savent très bien que, sans les Carlistes, Franco n'aurait jamais gagné la Guerre. En clair, et pour faire court, il y avait plus de Basques du côté nationaliste que du côté républicain.....

    (4): Quant à la "coïncidence" de la date des béatifications avec celle du vote par les Cortes de la Loi de Rodriguez Zapatero, c'est et ce n'est, justement, qu'une coïncidence: il faut des années -rappelons-le à certains journalistes qui l'ignorent...- pour instruire un procès en béatification; il est évidemment impossible que l'Église ait cherché à faire "coïncider" quoi que ce soit....

  • Espagne: de 1975 à 2007.....(3/4)

               Que veut, que cherche, que fait Rodriguez ?.....

              Bénéficiant de la lancée de l'ère Aznar, des progrès récents du pays dans presque tous les domaines, du bon état d'ensemble de l'économie et de l'optimisme qui allait avec, Rodriguez n'eut pas trop de mal à camoufler son absence de projets et de politique: la machine "marchait toute seule", en quelque sorte, et il suffisait de présider à ce mouvement donné qui, par simple inertie, laissait l'impression que Rodriguez "faisait" quelque chose, alors qu'il ne "faisait qu'engranger" et récolter les fruits du travail de son prédécesseur.....Si encore il s'était contenté de cela: il n'aurait été qu'une sorte d'escroc-imposteur; ce n'aurait pas été brillant, mais bon...

              Malheureusement, Rodriguez a eu une idée! Et il n'a pas voulu en démordre: ce fut la "Loi sur la Mémoire Historique", qui condamne le franquisme et honore ses victimes. Une paille! Il est prévu de "rendre justice" aux "victimes de Franco"; d'ouvrir les fosses communes; de réviser les procès des républicains emprisonnés ou condamnés; d'indemniser les familles de fusillés, blessés et emprisonnés (1)....Publier un texte de Loi pareil, dans le contexte de l'Espagne d'aujourd'hui, c'est prendre un pari très risqué: qui peut dire comment les choses vont se passer? Qu'est-ce à dire "rendre justice" et "réviser les procès" ? Quelles formes vont prendre ces indemnisations? Et tout ce passé remué, ressorti, remis sur le devant de la scène: c'est tout simplement une bombe atomique; c'est le risque réel d'un empoisonnement du présent par les haines et les rancoeurs du passé dans ce qu'il a eu de pire, et qui s'est achevé dans cette effroyable Guerre Civile: trois ans de conflit; un million de morts; l'économie ruinée pour près de quarante ans; une fracture entre deux Espagne toujours pas totalement résorbée aujourd'hui....

               C'est le contraire de ce qu'ont fait l'Espagne, le Roi, la droite et la gauche pendant 29 ans, jusqu'en 2004: Rodriguez Zapatero qui, comme responsable de premier plan, devrait être un pompier est en réalité un pyromane, un fou furieux, un fauteur de trouble, un incitateur à la haine et à la Guerre Civile! Comme le dit très justement, dans une Lettre Pastorale, la Conférence épiscopale espagnole, le gouvernement semble "vouloir rouvrir les blessures du passé", en utilisant "une mémoire historique fondée sur une mentalité selective", afin de "raviver des sentiments de vengeance"; une telle attitude, est-ce l'attitude d'un dirigeant? Rodriguez incarne une rupture dangereuse et grosse de débordements possibles (plus: probables....) qu'il sera bien incapable d'arrêtrer quand il les aura "desatados" -comme on dit là-bas, c'est à dire "déchaînés"- : car qui sème le vent récolte la tempête...

              Il appelle cela le "socialisme citoyen"! on remarquera tout d'abord que, d'un strict point de vue sémantique, cela ne veut rien dire; "socialisme", d'accord; on voit en gros ce que cela peut-être; mais "citoyen"? on a beau chercher...Et là, nous en revenons à ce que nous disions au début de notre réflexion: quand quelqu'un n'a pas d'idées, et ne sait donc ni que dire ni que faire, il en est réduit à tâcher de masquer son néant intellectuel derrière des flots de paroles, ou un vocabulaire ampoulé. Dans son premier discours en tant que Premier Ministre, il a déclaré ressentir (plus "tarte" que ça, tu meurs...) "...une envie infinie pour la paix, l'amour pour le bien et ce qui puisse améliorer les conditions sociales des plus démunis »! Sauf que, étudiant, tous ses condisciples se souviennent de son admiration pour les réformes agraires de Mao Tsé Toung et celle de l'URSS! Bonjour la logique et la cohérence de la "pensée" (?!)   (à suivre.....)

    (1): en soi, si le pays était mûr et si les temps étaient venus, il n'y aurait rien à dire à ce désir de rendre justice à ceux qui en ont été privé, dans les deux camps; cela permettrait même de clôturer définitivement ce chapitre douloureux et, de ce point de vue, ce serait donc souhaitable, et nécessaire; c'est la façon de le faire et le choix du moment qui posent problème. Le faire si tôt, si vite et si fort, c'est faire courir un grand risque à l'Espagne et aux Espagnols; il y aurait probablement plus utile et plus urgent à faire.....

  • Espagne: de 1975 à 2007......(2/2)

               Le "devoir de mémoire" ? oui, bien sûr! mais, et le "devoir d'oubli" ?.....

              "In medio stat virtus" ! Que serait le pardon chrétien s'il n'y avait, faisant pendant au nécessaire devoir de mémoire, le non moins nécessaire devoir d'oubli ? Et pour parler de l'Espagne d'aujourd'hui, si différente bien sûr mais encore si proche du traumatisme de 1936, que serait ce fragile début de pacification des esprits sans ce devoir d'oubli que la totalité des acteurs du jeu politique ont su s'imposer depuis la mort de Franco ? Et cela sous la houlette, et -on nous pardonnera la comparaison un peu triviale- "le parapluie" indispensable de la Royauté ? Or, depuis son accession-surprise au pouvoir en 2004, Rodriguez ne fait, somme toute, rien d'autre que remettre en cause cette "transition espagnole", voulue et portée, construite par tous, de la droite à la gauche.

              Que l'on considère, par exemple, le précédent de Felipe Gonzalez: il a été Président socialiste du Gouvernement à partir de 1982, et pendant quatre mandats successifs, jusqu'en 1996; quelle politique a-t-il menée ? Il a négocié les adhésions de l'Espagne à la Communauté économique européenne et à l'OTAN. Il a modernisé au forceps son pays (la création de la ligne TGV Madrid/Séville en étant un bon symbole). Il a noué ou renoué des liens très étroits avec l'Amérique Latine (on a dit -sous forme imagée, bien sûr...- que l'Espagne recommençait la conquête du continent!...). Il a été l'un des principaux promoteurs de l'Exposition Universelle de Séville en 1992 et, la même année, des Jeux Olympiques de Barcelone.

              On objectera -et on aura raison- que Felipe Gonzalez était "un prudent obligé", qu'il devait compter avec l'armée, les cadres et les structures du franquisme encore en place; et qu'il savait très bien que tout excés de sa part entrainerait immanquablement une réaction de ces forces, encore au pouvoir d'une certaine façon; et que cette réaction l'aurait emporté, lui et le nouveau régime. Il n'en demeure pas moins que l'on ne peut faire de procès d'intention: il y a certainement eu une part de "prudence obligée" chez Gonzalez, mais on ne voit pas au nom de quoi on devrait refuser de le créditer aussi d'un sincère désir de servir son pays et de le faire progresser; on peut affirmer que Felipe Gonzalez, en accord avec le Roi, a fait le choix de se tourner vers l'avenir plutôt que de ressasser le passé. Rodriguez aurait mieux fait de s'inspirer de lui! mais, justement, la simple mise en parallèles des deux personnes nous ramène à ce que nous disions dans notre précédente note: la faiblesse de ce pauvre Rodriguez, qu'il suffit de comparer à Felipe Gonzalez pour que son inconsistance saute aux yeux et qu'elle apparaisse au grand jour !

              Où voit-on que Gonzalez aurait cherché à faire évoluer de force la société, dans le domaine si sensible des moeurs, au rythme de réformes effrénées que mène Rodriguez ? Où voit-on qu'il ait tenté de rouvrir la boite de Pandore du passé, toujours douloureux, de la Guerre Civile? Deux choses que fait Rodriguez, qui ne mène pas, par ailleurs, la bonne politique de progrès de son "illustre" prédécesseur. Felipe Gonzalez s'est contenté de travailler pour le bien et le développement de l'Espagne, en poursuivant pour le reste la politique "de prudence et d'oubli" de mise dès la mort de Franco; et c'est pour cela que son passage au pouvoir a été, somme toute, bénéfique, et qu'il a tant conforté la transition, lui permettant de porter les fruits positifs que nous avons évoqués.....

              Ainsi, gouvernements de droite et gouvernements de gauche confondus, on peut dire que la période qui s'étend de 1975 à 2004 fut "... une transition réussie vers la démocratie, grâce au savoir-faire du Roi et au sens des responsabilités des partis de l'époque. Elle fut essentiellement marquée par la réconciliation entre les "deux Espagne" et le refus d'utiliser la Guerre Civile (1936/1939) comme un argument politique. Cette démarche a permis un changement pacifique de régime et a été à l'origine de trente années de prospérité et de calme politique." Ce court passage d'un excellent article de José Maria Ballester Esquivias (journaliste à l'hebdomadaire catholique madrilène "Alba" a le grand mérite, dans sa clarté, d'aller à l'essentiel et de poser correctement le fond du problème.....

              Malheureusement, en 2004, Aznar perdit une élection imperdable, et Rodriguez arriva...    (à suivre.....)

  • Espagne: de 1975 à 2007.......(1/4)

               Le Roi d'Espagne est descendu dans l'arène, pour défendre la Monarchie.

               Avant de parler de cette action inédite du Roi, essayons, en quatre notes, de dresser à grands traits le tableau général de l'évolution de l'Espagne depuis 1975, et de voir comment on en est arrivé à la situation d'aujourd'hui....

    Lire la suite

  • Hubert Védrine, dans la fosse aux lions...

              On avait eu de nombreuses occasions de le constater: Hubert Védrine, dans le domaine de la politique étrangère, se tient éloigné de toute idéologie; il se situe "à gauche", mais sait laisser au vestiaire ses préférences -au demeurant légitimes...- lorsqu'il s'agit des intérêts supérieurs de la France, du Bien Commun, qu'il sait ne pas sacrifier à l'intérêt de groupe ou aux visées idéologiques.
              On vient d'en avoir encore un bon exemple avec son rapport remis à Nicolas Sarkozy et rendu public le mercredi 5 septembre; on le sait, en ce qui concerne nos rapports avec l'Otan, nous vivons en ce moment un retour en force des tenants d'un "ré-alignement" qui ne serait rien d'autre en fait, s'il se concrétisait, qu'un renoncement majeur, préalable à une inéluctable démission ultérieure de la France sur la scène internationale; intervenant dans ce combat -pas si feutré que cela....- Hubert Védrine a le mérite, dans son rapport, de bien cerner les enjeux, et il ne craint pas de s'élever contre ce courant puissant; il ne craint pas d'affirmer au contraire que la France doit résister à cette "tentation occidentaliste" et conserver "sa propre politique étrangère"; car c'est un des "éléments du sursaut français dans la mondialisation".
              Ce faisant, il est, bien sûr, en butte aux attaques et aux critiques sournoises des tenants de ce "groupe de pression" fort, avatar de l'atlantisme, qui prône en effet la "normalisation", au nom d'une soi-disant nécessaire "solidarité des Occidentaux" face aux "menaces"(?); le mérite d'Hubert Védrine est de bien montrer que, sous des mots en apparence anodins, semblant même parfois être marqués au coin du bon sens, se cache en réalité l'offensive, dangereuse pour notre indépendance, de ceux qui ressentent si fort cette "tentation du retour dans l'OTAN" (ou plus exactement dans son commandement intégré, dont de Gaulle avait fait sortir la France en 1966); et qui cherchent à imposer ce retour, à la faveur de l'élection d'un président réputé "atlantiste"...
              Cependant, Hubert Védrine ne se contente pas de s'opposer, "d'être contre"; il note ainsi -et nous sommes à nouveau d'accord avec lui sur ce point-, que rien n'est figé, et que l'on pourrait très bien envisager une nouvelle attitude face à l'Otan: il suffirait, par exemple, qu'elle soit réformée en profondeur (mieux: refondée) et que disparaisse le lien de vassalité avec les États-Unis: saine position, conforme à l'intérêt national. Proposer autre chose, plus conforme à notre grande tradition nationale, plutôt que de dire simplement "non": une telle attitude de rejet du conformisme, l'indépendance d'esprit qu'elle révèle, et l'attachement indéfectible aux intérêts supérieurs permanents du Pays, tout cela fait qu'Hubert Védrine s'inscrit, sans contestation possible, dans la lignée de celles et ceux qui défendent la souveraineté nationale, et le rôle international de la France; c'est en ce sens que certains parlent, à son sujet, d'état d'esprit "bainvillien" (1); et qu'il nous est fort proche, en définitive, sur l'essentiel; n'est-ce pas, au fond, le plus important?.....

    (1): comme le fait ce mois ci l'article de "Politique Magazine" qui lui est consacré.