Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Dans la série des "Une" impayables de Libé :
Tous métis, vraiment ? En tout cas, pas à la Rédaction de Libé !
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Dans la série des "Une" impayables de Libé :
Tous métis, vraiment ? En tout cas, pas à la Rédaction de Libé !
(retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)
L'annonce ci-dessus paraît en "Une" de L'Action française du Mercredi 16 Novembre 1938 (tout en bas de la première colonne).
Ce n'est que dans le numéro du Lundi 28 Novembre 38 que le journal donnera le compte-rendu de cette réunion, en page trois, sur la plus grande partie de la première colonne :
1632 : De Versailles à Versailles...
Louis XIII achète la Seigneurie de Versailles à Jean-François de Gondi, archevêque de Paris.
Il y construira un petit château que Louis XIV, venu à Versailles pour la première fois en 1651 (il avait 13 ans !...) ne voudra jamais démolir (ci dessous).
À côté des immenses travaux d'agrandissement et d'embellissement qu'il fera réaliser, il chargera ses architectes d'envelopper le château de son père, d'où le nom d'Enveloppe...
Pour comprendre ce qu'a voulu faire Louis XIV à Versailles, et de Versailles, Voir notre Album : Racines (IV) : Versailles, le Palais-temple du soleil...
1271 : Chute du Krak des Chevaliers
819 : Louis le Pieux signe la Charte de fondation de l'Abbaye de Conques
http://www.mondaye.com/les-prieures/sainte-foy-de-conques/bienvenue
L'abbaye est, par ailleurs, au coeur d'un village qui fait partie du réseau des Plus beaux villages de France :
http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/conques-0
L’ÉDITORIAL DU FIGARO - L’école est frappée en plein cœur par une entreprise de décivilisation ivre de son pouvoir.
C'est la même société qui vote des lois sur la discrimination capillaire dans l'entreprise et laisse une jeune fille se faire battre à mort devant son école. Le même microcosme qui surveille, collecte, signale les « violences symboliques », tandis qu'explose sur le trottoir une sauvagerie de temps barbares. Le même pouvoir qui promeut les cours d'empathie et assiste désemparé au départ d'un proviseur menacé de mort parce qu'il a dit à une lycéenne de retirer son voile, au lynchage d'un jeune élève. Samara, nouvelle victime d'une litanie insoutenable de crimes où s'étreignent l'inhumanité et l'impunité, nouveau drame d'un grand renversement qui donne la primauté à la force sur le droit, à la cruauté sur la civilité, à la meute sur l'autorité...
• à écouter, aussi, l'édito du même Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 :
https://x.com/vtremolet/status/1776296040599089226
A l’affiche : Boléro, un film français d’Anne Fontaine, avec Raphaël Personnaz (Maurice Ravel), Emmanuelle Devos (la pianiste Marguerite Long), Jeanne Balibar (la danseuse russe Ida Rubinstein) et Doria Tillier (Misia).
Après Les Innocentes (2016) et Présidents (2021), avec son Boléro Anne Fontaine nous enchante une troisième fois et nous invite à la danse, notamment dans un générique d’ouverture particulièrement exultant..
Magnifique, ce long-métrage? Non, c’est le Boléro qui est magnifique. Pour moi qui ne suis absolument pas mélomane, qui n’ai aucune culture musicale et ignore la différence entre une symphonie et un concerto, le Boléro de Ravel appartient à la seule demi-douzaine d’œuvres que j’identifie avec un nom et un auteur, comme par exemple L’Ouverture de Tannhäuser de Wagner, Jésus que ma joie demeure de Bach ou La Cinquième de Beethoven.
Je regrette d’ailleurs dans cette trop longue réalisation (2h) le trop peu de place laissé au Boléro, en regard au contraire d’une présence trop importante accordée à la pianiste Marguerite Long ou à la « muse » Misia, par rapport aux brèves biographiques qui les citent à peine. En revanche on admire « Le Belvédère », la vraie maison de Ravel à Montfort-L’amaury dans laquelle quelques scènes ont été tournées.
Une bonne soirée à recommander.
Question en guise de conclusion : l’Académie Française définit le Boléro comme une « danse espagnole (… dont) on marque le rythme avec des castagnettes ». Connaissez-vous d’autres boléros que celui de Ravel ? et où sont les castagnettes ?
1930 : Antoine de Saint-Exupéry est fait Chevalier de la Légion d'honneur
451 : Metz incendiée par Attila
À la tête d’une armée coalisée hunno-germanique, Attila se lance au printemps 451 dans une campagne contre la Gaule. Cette armée réunit les peuples Gépides (les plus nombreux) : Wisigoths, Skires, Suèves, Alamans, Hérules, Thuringes, Francs, Burgondes, Alains, Sarmates...
Elle est donc majoritairement germanique et les Huns n’en composent qu’une infime partie.
Mais la Gaule va lui résister : le 7 avril, Attila brûle Metz, mais échoue, ensuite, devant Paris, sous l’impulsion de sainte Geneviève (voir l'Éphéméride du 3 janvier); il échoue ensuite de nouveau à Orléans - défendue par Saint Aignan - où il comptait franchir la Loire.
Attila verra une coalition se former contre lui, sous les ordres d'Aétius, composée de tous les peuples établis en Gaule à cette époque : c’est en Champagne qu'aura lieu la bataille finale des Champs catalauniques, scellant l'échec de cette invasion de la Gaule par les Huns (voir l'Éphéméride du 20 juin).
Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo La fin de la Gaule romaine (II) : Attila
(extrait vidéo 3'39)
https://x.com/vtremolet/status/1776136227386773620
Bien conseillé par le sage et avisé Suger, qui "arrangea" ce mariage, le roi Louis VII (plus tard, père de Philippe Auguste) épousa Aliénor d'Aquitaine, alors qu'elle n'avait que quinze ans. Sans guerre et sans dépense, le roi agrandissait ainsi le royaume de la Guyenne, de la Gascogne, de la Saintonge, du Limousin, du Périgord, de l'Angoumois, de la Marche et du Poitou !
Mais la reine avait un très mauvais caractère et, surtout - la chose est avérée - était très volage : tant que Suger vécut, le couple royal résista malgré tout, mais, Suger disparu, Louis VII fit annuler son mariage en 1152, au concile de Beaugency, pour cause d'infidélité(s).
Un mois et demi après, Aliénor se remariait avec Henri Plantagenêt, comte d'Anjou et duc de Normandie, qui devint roi d'Angleterre deux ans plus tard. Le nouveau couple fut aussi "malheureux" que le premier, mais il eut deux enfants mâles : Richard Cœur de Lion (roi d'Angleterre à la mort de son père, en 1189), preux chevalier mais piètre politique, et son cadet Jean sans Terre, lui ni preux ni politique, et qui devint roi d'Angleterre à la mort de son frère.
Ce fut la tâche de Philippe Auguste, fils de Louis VII et de sa troisième épouse, Adèle de Champagne, que de "réparer" les conséquences désastreuses de l'annulation du magnifique "mariage aquitain" de son père, voulu et "arrangé" par le grand Suger.
Il y parvint au-delà de toute espérance, puisqu'il devait quadrupler le territoire national, aucun roi n'ayant agrandi le pays comme lui : cette brillante énergie mérita d'être regardée par les historiens comme une sorte de première Guerre de Cent ans...
Le château de Châlus, d'où fut tirée la flèche qui tua le roi Richard
C'est notre grand, notre immense Jacques Bainville, qui a raison : La France est, globalement, une bonne affaire... (dans son "Journal", 1901/1918, note du 11 août 1912, page 102)...
Témoin supplémentaire, aujourd'hui, de cette France qui invente et innove, qui gagne malgré tout, malgré le Système et les boulets et entraves innombrables qu'il lui impose... (sur France info) :
Sciences : des chercheurs français ont inventé l'IRM le plus puissant du monde...
À gauche, une photo du cerveau par IRM, "avant"; à droite, la même, obtenue avec le nouvel IRM !...
1882 : Mort de Frédéric Le Play
Photographie de Frédéric Le Play vers la fin de sa vie (non datée)
De Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, pages 2644/2645) :
"...Procédant par une observation minutieuse d'un petit nombre de faits, suivie d'une généralisation (méthode de la monographie), il aboutit à la conclusion que la disparition de la paix sociale en Europe est due aux "faux dogmes" de 1789, à la croyance en la perfection originelle de l'homme et en l'égalité naturelle. La science sociale doit au contraire, selon lui, se fonder sur la conception chrétienne pessimiste de l'homme et sur le Décalogue : la société européenne sera réorganisée sur le triple fondement de la morale religieuse, de la propriété (liberté de tester), de la famille, "cellule sociale" fondamentale, à l'image de laquelle doit se modeler l'organisation professionnelle, dans laquelle les grands propriétaires et les patrons joueront un rôle patriarcal. Les tendances paternalistes de Le Play exercèrent une grande influence sur certains catholiques sociaux et sur l'école d'Action française..."
http://www.annales.org/archives/x/leplay.html
Avec Albert de Mun, voir l'Éphéméride du 6 octobre), La Tour du Pin (voir l'Éphéméride du 1er avril), Alban de Villeneuve Bargemon (voir l'Éphéméride du 8 août), Le Play fait partie de ces Légitimistes trop souvent ignorés aujourd'hui, et injustement traités, à qui Michel Mourre a rendu justice, dans son Dictionnaire encyclopédique d’Histoire, article Légitimistes (page 2624, extrait) :
"…Ce serait faire une caricature que de représenter tous les légitimistes comme des nostalgiques du passé, fermés aux problèmes de leur temps ; bien au contraire, ils furent les premiers, avec les socialistes, à dénoncer les méfaits du capitalisme sauvage. Villeneuve-Bargemon, dans son Traité d’économie politique chrétienne (1834) et Villermé, dans sa grande enquête de 1840 sur la condition ouvrière, furent les précurseurs du catholicisme social. Bénéficiant de la confiance d’une grande partie des masses rurales, les légitimistes firent campagne, souvent en liaison avec les républicains, contre le régime électoral censitaire de la Monarchie de Juillet. Leur force électorale se manifesta après la Révolution de 1848, avec 100 élus à l’Assemblée constituante (avril 1848) et 200 à l’Assemblée législative (mai 1849). Cédant à l’affolement suscité par l’émeute socialiste de juin 1848, la plupart des députés légitimistes se réunirent avec les orléanistes dans le "parti de l’Ordre" . Fermement hostiles au coup d’Etat du 2 décembre et au second Empire, ils apparurent, après les défaites de 1870, comme les hommes de l’ordre et de la paix et eurent de nouveau près de 200 élus à l’Assemblée nationale élue en février 1871.
Ils incarnaient toujours la vieille France rurale, mais, avec Albert de Mun et La Tour du Pin, ils continuaient aussi à affirmer leurs préoccupations sociales et leur soucis de défendre les ouvriers contre les abus du capitalisme..."