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  • Éphéméride du 5 avril

    Karakorum, ancienne capitale de l'empire mongol...

     

     

    1284 : Guillaume de Rubrouck, premier occidental à entrer dans Karakorum  

     

    Tout le monde connaît Marco Polo, l'explorateur vénitien, et son célèbre Livre des merveilles.

    On sait moins que ses pérégrinations en terre mongole avaient été précédées par celles de plusieurs moines, envoyés comme ambassadeurs soit par le Pape, soit par le roi de France, Louis IX (futur saint Louis).

    Ainsi, trente ans avant Marco Polo, Ascelin de Lombardie et André de Longjumeau, dominicains, et deux franciscains, Jean de Plan Carpin et Guillaume de Rubrouck, sillonnaient les routes de Mongolie.

    Ce fut Frère Guillaume de Rubrouck, natif de la Flandre française, ami et intime de Saint Louis, qui entra le premier dans Karakorum, alors capitale de l'empire mongol, et c'était bien la première fois qu'un ambassadeur chrétien occidental pénétrait dans la ville : il y fut accueilli solennellement par les Nestoriens du lieu, venus en procession au-devant de lui. 

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    La route de Guillaume de Rubrouck 

     

    https://clio-texte.clionautes.org/L-Empire-mongol-recit-de-Guillaume.html 

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L’école privée, bouc-émissaire de l’échec de l’enseignement public ? De ses erreurs, de ses échecs, de sa faillite ? Trop facile !...

    L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :

    "Ces offensives contre l'école privée se font à l’ombre de ministres, de consciences morales qui y mettent leurs enfants. Ce mensonge collectif rappelle ces apparatchiks soviétiques qui faisaient l’éloge du collectivisme en profitant, en cachette, de privilèges venus de l’ouest..."
     
    (extrait vidéo 4'05)
     
     

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  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (58) : Novembre 38, Maurras et Daudet en conférences en Provence...

     

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

     

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    • L'annonce ci-dessus est en "Une" de L'Action française du Jeudi 27 Octobre 1938 (en bas de la cinquième colonne) :

    1. Les compte-rendus des deux réunions de Maurras... :

    - D'abord, la réunion de Toulon, dans le numéro du Lundi 7 Novembre (en "Une", moitié inférieure de la sixième colonne)... :

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  • Solidarité Kosovo ! DEPUIS LES POGROMS ANTI-CHRÉTIENS, 20 ANS DE RÉSILIENCE SERBE CONTRE LES PERSÉCUTIONS

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

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  • Éphéméride du 4 avril

    Les Thermes de Caracalla, à Rome

     

     

    188 : Naissance de Caracalla      

     

    Empereur romain, qui régna de 211 à 217, il est l'auteur de l'Édit de Caracalla, qui étendit la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire, en 212.

    Il était le fils de l’empereur – d’origine libyenne - Septime Sévère  et de sa femme, la très belle Julia Domna; il naquit à Lugdunum, son père étant alors gouverneur des Gaules.

    Son sobriquet de Caracalla vient d'un type de vêtement gaulois à capuchon et manches longues qu'il avait coutume de porter dès l'âge de douze ans.

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    Une curiosité à ne pas manquer, à Lyon : la Fresque des Lyonnais, située rue de la Martinière, qui présente 30 Lyonnais célèbres, aux fenêtres d'un immeuble en trompe-l’œil. On y voit Édouard Herriot, les frères Lumière, Antoine de Saint-Exupéry, l’Abbé Pierre, Bernard Pivot et, sur la façade faisant l'angle avec le Quai Saint-Vincent, l'Empereur Claude, qui n'est pas le seul Empereur romain né dans la ville, puisque Caracalla est lui aussi "lyonnais"... 

     

    • www.franceinter.fr/emission-les-oubliettes-du-temps-4-avril-188-naissance-de-caracalla 
    •www.histoireeurope.fr/RechercheLocution.php?Locutions=Caracalla&Date1=&Date2=&maf=&clear=Effacer&upcase=Initiales+en+majuscules

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    1882 : Mort de Frédéric Le Play...     
     
    Avec Albert de Mun, François-René de La Tour du Pin, Alban de Villeneuve Bargemon et d'autres il fait partie de ces Légitimistes, royalistes parce que sociaux, qui sont l'honneur du royalisme français et qui montrent, aujourd'hui encore, la voie de l'authentique monarchie populaire...
     
    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Dans Figaro Vox, l'article de Godnadel sur cette foldingue de Mahaut Drama, appelant à "prendre les armes" en cas de victoire de Marine Le Pen aux élections (on en  a parlé ici-même, juste avant Pâques) :

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/goldnadel-et-maintenant-l-extreme-gauche-mediatique-appelle-a-se-battre-physiquement-contre-ses-opposants-20240401

    Derrière les propos délirants et autres insanités de Mahaut Drama, la fascination historique de l'extrême-gauche pour la violence...

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  • Grandes "Une" de L'Action française : 20 Décembre 1908, à Paris, devant 8.000 personnes, la première grande Réunion publique de l'Action française, Salle Wagram...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    (Dans notre Album "Maîtres et Témoins (III) : Léon Daudet" , voir la photo "1908 : le 1er "Vive le Roi !", Salle Wagram"...)

    Voici le lien menant au numéro du Dimanche 20 Décembre 1908, qui raconte longuement l'évènement : 

    • D'abord en racontant la soirée et en donnant - sur la sixième colonne de la "Une" et les trois premières colonnes (et demi) de la page deux -  les discours de tous les orateurs : Henri Vaugeois, Léon de Montesquiou, le Commandant Cuignet, le Comte de Lur-Saluces et Bernard de Vesins...

    • Mais aussi en donnant, sur la première colonne de la "Une" et la moitié supérieure de la deuxième, le discours de Daudet (Maurras est juste après et en-dessous, avec sa "Politique", qui termine la deuxième colonne)...

    • Voici d'abord le compte-rendu de la réunion, en début de la sixième colonne (il s'achèvera page deux, après les discours, sur presque la moitié de la quatrième colonne, sous le sous-titre "LA SORTIE") :

    (cliquez sur les photos pour les agrandir)

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    (ndlr : Gabriel Syveton était l'un des fondateurs de la Ligue de la Patrie française, en 1898, sept ans avant que ne soit créée la Ligue d'Action française, en 1905. Élu député en 1902, Syveton siégeait au Palais Bourbon dans le groupe "républicain nationaliste". Le 4 novembre 1904, après la révélation de "l'affaire des fiches" par son ami Jean Guyot de Villeneuve, il gifla Louis André, ministre de la Guerre du sinistre cabinet du non moins sinistre Combes. Le 8 décembre 1904, la veille de son procès devant la Cour d'assises de la Seine, il fut retrouvé asphyxié dans son cabinet de travail et, bien entendu, la police politique du Régime conclut... au suicide ! Alors que l'Action française et tous les patriotes dénonçaient un assassinat politique, qui tombait à point pour le Régime...)

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  • Au cinéma : Un Hiver à Majorque, par Guilhem de Tarlé

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    A Montgivray dans l’Indre : Un Hiver à Majorque, un film espagnol de 1969 réalisé par Jaime Camino, avec Lucia Bosé (George Sand) et Christopher Sandford (Frédéric Chopin),
    d’après l’œuvre éponyme de George Sand.

    George Sand est aux Berrichons ce que Pagnol est aux Marseillais et Giono aux Provençaux.
    Sa maison de Nohant est exactement à 22 km de notre domicile, et le lieu de prédilection où nous conduisons nos amis qui nous font l'honneur et la joie de nous rendre visite.
    Quand donc nous apprenons la projection d'un film tiré de son œuvre dans la salle des fêtes d'un village alentour, nous ne pouvons faire autre chose que de nous y précipiter.

    Certes cette femme "libre", comme elle prétend l'être, n'est pas de ma famille de pensée, mais cette "famille", contrairement à nos adversaires, n'est pas sectaire et sait reconnaître le talent là où il se trouve...
    A bon entendeur salut, à ceux qui interdisent les conférences de tel ou tel, et les boycottent dans les médias, après avoir exécuté André Chénier et Brasillach...

    Le film nous montre l’écrivain en train de vanter la vertu de Robespierre devant son fils Maurice, précisément Dudevant... mais c'est vrai que mon meilleur professeur d'Histoire, dont je garde un excellent souvenir au lycée de Châteauroux, faisait de même !

    Dans l'attente de découvrir au cinéma cet Hiver à Majorque, j'ai entrepris de commencer ce livre prisé par mon épouse... J'en suis à la moitié et ce que je peux en dire est donc partiel et sujet à caution.
    On sait que George Sand avait deux raisons principales d'écrire qui étaient d’une part le besoin de gagner son pain,  d'autre part un militantisme à la fois féministe, socialiste et révolutionnaire. Mon grand-père l'appelait avec mépris "la républicaine", et l'on peut certainement dire aujourd'hui qu'elle était une "bobo" avant l'heure, une bourgeoise soi-disant proche du peuple mais sans aucune empathie pour ses propres domestiques, ce que souligne parfaitement le film.
    La première partie de son Hiver à Majorque me paraît relever uniquement de l'écriture vénale,  qui singe le guide touristique, avec d'ailleurs beaucoup d'emprunts à d'autres auteurs. Elle y glisse, de page en page, des considérations générales, parfois intéressantes, mais qui ont tout du "remplissage", comme par exemple l'attrait des voyages - "Pourquoi voyager quand on n'y est pas forcé ?" - ou l'Inquisition.

    Bref, elle a peu de choses à dire, et écrit pour le revenu...
    Le Long métrage,  très lent, est de la même trempe à la double exception que l’aspect « visite touristique » en a été gommé, tandis que Chopin y tient toute sa place alors qu'elle ne cite jamais son nom et qu'il est inexistant dans ce que j'ai lu.

    George Sand, alias Amantine (prénom prémonitoire) Aurore Dupin de Francueil, aurait 220 ans le 1er juillet prochain... c'est quand même bien de la célébrer.

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  • Éphéméride du 3 Avril

    2007  : Record de vitesse du TGV, à 574,8 km/h

     

     

     

     

    1367 : Du Guesclin prisonnier 

     

    Inlassable combattant pour la libération du territoire, du Guesclin a été chargé, en cette période, de débarrasser le royaume des Grandes compagnies, c'est-à-dire des bandes de soldats/mercenaires licenciés par leurs chefs temporaires, mais qui refusaient de quitter les armes pour retourner à la vie civile, et vivaient en rançonnant les campagne et le petit peuple.

    À la demande de son roi, Charles V, du Guesclin s'est donc mis personnellement à la tête de ces pillards, et les a emmenés en Espagne, où il soutint le parti d'Henri de Transtamare, qui disputait le trône de Castille à Pierre le Cruel.

    Celui-ci, sur le point d'être vaincu par le connétable, fit appel aux deux meilleurs généraux anglais du temps : Chandos et le Prince noir. Le sort des armes tourna alors, temporairement, en défaveur de du Guesclin, qui fut fait prisonnier par le Prince noir (prince de Galles, héritier de la couronne d'Angleterre) pendant la bataille de Nájera, en Navarre.

    Le même Prince noir qui mettra Limoges à sac trois ans plus tard (voir l'Éphéméride du 19 septembre).        

    Surnommé le Prince Noir, à cause de la couleur de son armure, le Prince de Galles enfermera le connétable à Bordeaux où les émissaires du roi de France négocieront sa libération, qui interviendra le 17 janvier 1368, après paiement d'une forte rançon.  

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    Statue de du Guesclin à Dinan
     
     
     
     
     
     
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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Un peu de bon sens n'ayant jamais fait de mal à personne... pourquoi les ministres de notre semble-gouvernement n'écouteraient-ils pas ce sage propos : 

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    "...Le dérapage du déficit public de 4,9 % à 5,5 % du PIB, soit 154 milliards d’euros, acte la perte de contrôle des finances publiques françaises. La dette atteint désormais 110,6 % du PIB et approche 3100 milliards d’euros fin 2023, soit 45.600 euros par Français. Notre pays affiche la pire performance de la zone euro, dont le déficit et la dette sont revenus à 2,8 % et 89,9 % du PIB. Seule l’Italie présente un déficit supérieur de 7,2 % du PIB, atténué toutefois par une réduction de la dette de 140,5 à 137,3 % du PIB. Les autres pays d’Europe du Sud se redressent à l’image de l’Espagne (déficit de 3,7 % du PIB), de la Grèce (déficit de 2,1 % du PIB) et du Portugal, en excédent de 1,2 % du PIB avec une dette ramenée en dessous de 100 % du PIB..."

     

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  • Autonomie en Corse : la revanche de Maurras, par Benoit Vaillot, historien...

    Merci à Philippe Kaminski, pour nous avoir transmis ce texte, que nous avions "laissé passer" : il y ajoute ce court "commentaire" :  "L'hommage du Vice à la Vertu... Peu importe que ce soit en bien ou en mal, l'essentiel c'est qu'on en parle..."

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    Tribune publiée dans l'Humanité du 28 mars 2024

    Le projet visant à inscrire un statut d’autonomie pour la Corse dans la Constitution, porté par Gérald Darmanin, met au jour la vraie nature de toute la politique territoriale entreprise par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir : une conception maurrassienne de l’identité, de l’État et de la France. Nous avions déjà pu apprécier les propos du président de la République en 2020, lorsqu’il distinguait un « pays légal » et un « pays réel ».

    Devant les élus corses, en septembre 2023, il évoquait la reconnaissance en Corse d’une « communauté historique, linguistique, culturelle ayant développé un lien singulier à sa terre ». Des paroles, Emmanuel Macron est passé aux actes, sa déclaration constituant mot pour mot le premier alinéa de l’article proposé par Gérald Darmanin aux élus corses pour inscrire l’autonomie de la Corse dans la Constitution, dans la perspective de sa révision.

    La classe politique française ne saisit pas la revanche historique de Charles Maurras à laquelle nous assistons. L’intellectuel réactionnaire défendait en effet un « nationalisme intégral » en opposant un « pays réel », enraciné dans la religion, les traditions et les langues régionales, à un « pays légal », incarné par la raison, l’égalité entre les citoyens et les institutions républicaines, dominé par les quatre « États confédérés des protestants, juifs, francs-maçons et métèques ».

    Selon Charles Maurras, « la loi doit se plier aux variétés physiques et morales du pays, ou plutôt découler de ces variétés » afin d’abattre le « pays légal ». L’un des principes fondamentaux de la pensée maurrassienne a ainsi trait à la question de l’organisation territoriale, et prône une organisation politique et administrative différente pour chaque territoire. L’autonomie de la Corse n’est ainsi rien d’autre que le triomphe de la conception ethnique de l’identité des « nationalistes intégraux » corses contre la République.

    Le président de la République et le ministre de l’Intérieur ne sont pas les seuls à céder au maurrassisme ambiant, plusieurs élus régionaux, comme des vautours autour du cadavre de la République, se sont empressés de réclamer à leur tour, non pas les moyens d’assurer les compétences dont ils ont la charge – ce qui s’entend –, non pas des prérogatives supplémentaires dans le cadre d’un nouvel acte de décentralisation – ce qui se discute –, mais rien moins que la même chose que pour la Corse.

    La différenciation territoriale mise en œuvre par Emmanuel Macron depuis son arrivée au pouvoir transpire une vision maurrassienne de la France remaniée à la sauce néolibérale. En a-t-il même conscience ? Ne nous y trompons pas, accorder l’autonomie à la Corse ou à un quelconque autre territoire aujourd’hui, c’est adhérer à une vision ethnique de l’identité, participer à la destruction des services publics et préparer les sécessions territoriales, demain.

    Cette conception de l’organisation territoriale de la France, même l’État de Vichy n’avait pas osé la mettre en œuvre. La prochaine étape sera sans nul doute l’abolition des départements et l’abandon pur et simple de certains territoires ; cela a déjà commencé outre-mer. Rappelons que cette différenciation territoriale, dans toutes ses variantes, a été refusée par les Français chaque fois qu’on les a interrogés. On ne prend plus le risque de les consulter, et pour cause !

    Les Corses interrogés par référendum en 2003 ont explicitement refusé la création d’une collectivité unique : elle a été créée de manière insidieuse à travers la loi NOTRe. Les Alsaciens, eux aussi, ont écarté par référendum en 2013 la fusion des conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin : non seulement la collectivité européenne d’Alsace leur a été imposée, mais on l’a aussi dotée de pouvoirs exorbitants de droit commun.

    C’est plus de services publics, plus d’État et plus de République que réclament les Français, et non la destruction des premiers, le désengagement du deuxième et la dissolution de la dernière. La crise du logement en Corse est-elle une question d’autonomie ou la conséquence d’une absence de politique de logement ? L’existence de déserts administratifs et médicaux est-elle une affaire de compétence législative ou d’abandon des services publics par l’État ?

    Emmanuel Macron répond par la différenciation territoriale à toutes les conséquences de sa politique antisociale. Voilà, là encore, une constante des héritiers de Charles Maurras, de répondre par l’identité à une question sociale et politique. Le formidable travail de soi sur soi, où la France, pendant mille ans, a constitué son unité, où la République, pendant deux cents ans, l’a rendue indivisible, est en train d’être brisé par ceux-là mêmes qui devaient en être les protecteurs.

  • Éphéméride du 2 avril

    1841 : Naissance de Clément Ader (ici, l'Aéroplane de Clément Ader, dit Avion III, 1897, Musée des Arts et Métiers)
     
     
     
     
     
    1715 : Aux origines du Haras du Pin 
     

    Dès 1665, Colbert et Louis XIV créèrent l’Administration des Haras, afin d’y élever des étalons et de pouvoir travailler à l’amélioration des races chevalines.

    En 1714, la région de l'actuel Haras fut retenue pour la qualité de ses pâturages et les facilités d’approvisionnement en eau.

    Le 2 avril 1715, on procéda au déménagement de l’ancien Haras royal de Saint-Léger vers le Buisson d'Exmes. Enfin, le domaine du Pin fut acheté à Louis de Bechameil.

    Les bâtiments actuels (écuries et château) furent construits sous le règne de Louis XV, entre 1715 et 1730, par Pierre Le Mousseux, sur des plans de Robert de Cotte, le parc ayant été imaginé par Le Nôtre, qui y montra une fois de plus ses dons dans la création des jardins à la françaises

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    C'est Jean de la Varende qui a parfaitement nommé cette merveille, qui s'étend sur 1.000 hectares : "le Versailles du cheval"  

    http://www.haras-national-du-pin.com/ 

     

    Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon, a parlé admirablement du cheval :
     
    "La plus noble conquête que l'homme ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux animal, qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats; aussi intrépide que son maître, le cheval voit le péril et l'affronte; il se fait au bruit des armes, il l'aime, il le cherche et s'anime de la même ardeur: il partage aussi ses plaisirs; à la chasse, aux tournois, à la course, il brille, il étincelle. Mais docile autant que courageux, il ne se laisse point emporter à son feu; il sait réprimer ses mouvements. Non seulement il fléchit sous la main de celui qui le guide, mais il semble consulter ses désirs, et, obéissant toujours aux impressions qu'il en reçoit, il se précipite, se modère ou s'arrête : c'est une créature qui renonce à son être pour n'exister que par la volonté d'un autre, qui sait même la prévenir; qui par la promptitude et la précision de ses mouvements, l'exprime et l'exécute; qui sent autant qu'on le désire, et se rend autant qu'on veut; qui, se livrant sans réserve, ne se refuse à rien, sert de toutes ses forces, s'excède, et même meurt pour obéir..."

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    Le cheval tient une place éminente dans la culture et la civilisation française : en plus de celle-ci, deux autres de nos Éphémérides lui rendent l'hommage qu'il mérite : l'Éphéméride du 3 juin (sur l'ouverture du Musée du Cheval à Chantilly) et l'Éphéméride du 20 juin (première présentation au public du Cadre noir). 
     
     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Fausse humoriste mais vraie débile, Mahaut Drama - qui se croit drôle, la pauvre ! - appelle rien moins qu'à prendre les armes en cas de victoire de Marine Le Pen aux prochaines élections ! : plus foldingue que çà, tu meurs !

    Léon Daudet - dont nous racontons actuellement la vie en Feuilleton - parlait d'une "authentique haute en toc" et fustigeait "l'outrecuidologie" : avec cette pauvre foldingue de Drama, on est en plein dans l'une, et dans l'autre !...

    https://www.lejdd.fr/politique/lhumoriste-de-gauche-mahaut-drama-appelle-prendre-les-armes-en-cas-de-victoire-de-marine-le-pen-143566?at_medium=Fan+Page&at_campaign=twitter&at_creation=JDD

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  • L’Amérique va-t-elle lâcher l’Ukraine ? par Antoine de Lacoste

    Les Etats-Unis vont-ils bientôt laisser tomber l'Ukraine ? - YouTube

    Pour l’Amérique, seule l’Amérique compte. Les innombrables guerres auxquelles l’Empire a participé, qu’il a favorisées, soutenues ou déclenchées, doivent toujours être analysées sous ce prisme, assez naturel somme toute mais poussé à l’extrême. Toutefois, un second constat doit compléter le premier, l’Amérique ne sait que rarement comment conclure ses initiatives belliqueuses. Sans dresser ici la liste complète de ses guerres directes ou indirectes, il est intéressant, à travers quelques exemples, d’observer que l’Amérique semble très douée pour la phase initiale, beaucoup moins pour la phase finale.

    La phase initiale c’est par exemple de voler au secours de la Corée du sud en 1950 alors qu’elle est agressée par la Corée du Nord communiste. A la tête d’une coalition internationale, les Etats-Unis vont fort bien réussir le début de leur guerre en bloquant les forces communistes. Mais, forte des soutiens soviétiques et chinois, l’armée nord-coréenne résista. La situation semblait figée et Washington mit fin au conflit. Un match nul dont on ne sait pas encore s’il correspondait au but de guerre initial.

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