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  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (51) : Marseille, 25 octobre 1968 : Pierre Debray et Gustave Thibon pour le centenaire de la naissance de Maurras...

    C'est dans ce très beau local que nous fondâmes notre "groupe jeune" (comme je l'ai raconté ici) et nous le quittâmes, bien sûr, à regret, après n'y a voir passé finalement, que peu d'années...

    Il nous fallait trouver autre chose mais, en attendant de "tomber" sur l'autre très beau local, lui aussi idéalement situé, du 35 rue Pavillon, nous prîmes, faute de mieux et comme solution provisoire, le triste et peu sympathique local du 7 rue Dieudé : c'est pourtant là, dans ce local tristounet et franchement "pas terrible" que nous passâmes la période de "Mai 68", marquée essentiellement par trois grands évènements pour notre groupe, dans la même année : la grande bagarre de la salle Mazenod, le 24 février 68 (voir les trois livraisons 14, 15 et 16), le premier Rassemblement royaliste (à Montmajour, le 8 juin 69) et, entre les deux, nous en parlons maintenant, le centenaire de la naissance de Maurras, le 25 octobre 68...

    Pour l'occasion, nous voulions faire "quelque chose de bien", et nous demandâmes à Thibon et à Debray de venir, au Château des Fleurs (presque en face du Stade Vélodrome, aujourd'hui "Orange Vélodrome")

    Ce 25 octobre 1968, pour évoquer Maurras, Thibon et Debray sont donc les deux orateurs phares de la journée. Ils viendront et se retrouveront par la suite aux Rassemblements royalistes (les premiers à Montmajour, puis un à Saint Martin de Crau et, enfin,  tous les autres aux Baux de Provence, dans le Val d'Enfer, sur le terrain que nous prêtait gracieusement François Cornille, un membre de l'URP...

    À l'époque, il y a trois quotidiens, à Marseille, tous les trois à côté : le communiste La Marseillaise (qui existe toujours, quasiment sans lecteurs mais riche de grasses subventions...); le journal "de droite" Le Méridional : les deux étaient mitoyens, sur le Cours d'Estienne d'Orves; et, à une trentaine de mètres à gauche, de l'autre côté de la rue Breteuil, le socialiste Le Provençal, rue Francis Davso.

    Nous avions "nos entrées" au Méridional, où travaillaient notre ami Robert Oberdorf (ci-dessus, qui s'échappait de la politique et parlait de sport dès qu'il le pouvait) et son compère et ami Jean-Michel Renaud, qui n'était pas "AF" à proprement parler mais qui travaillait main dans la main avec Robert et nous. Lorsqu'eut lieu la malheureuse fusion/marché de dupes qui fit disparaître Le Méridional, Robert partit travailler à Nice Matin et Jean-Michel remonta dans son Nord d'origine, où il intégra La Voix du Nord...

    C'est Robert qui publia et signa, dans Le Méridional le compte-rendu suivant :


    (sur la photo d'en haut, on a Gustave Thibon, à gauche, Chauvet au centre et Debray à droite; photo d'en dessous : vue de l'assistance...)

    Le texte étant illisible, en voici le scripte :

    Gustave Thibon et Pierre Debray ont parlé de "Maurras toujours présent" 

    Il y avait grand monde au "Château des Fleurs" pour entendre Gustave Thibon et Pierre Debray parler de "Maurras toujours présent", à l’invitation de la section marseil­laise de la Restauration natio­nale. placée, comme on le sait. dans la droite ligne de l’Ac­tion française.

    Après l’entrée en matière de M. Pierre Chauvet, président de l’Union royaliste provençale, heureux de souligner la présence d’une nombreuse jeunesse enthousias­te, Gustave Thibon évoqua le Maurras religieux et poète, cet "éternel blessé du mystère et de la divinité", dont il eut le bonheur immérité d’être l’ami.

    "Avant tout, Maurras était un poète et c’est en poète qu’il s’est jeté à la défense du rem­part par amour de la cathédrale. On l’a dit insensible. Rien ne fut plus faux. N’est-ce pas Maurras qui a dit de l’insensibilité qu’elle était mère des déraisons ?" En fait, démontra Gustave Thibon, Maur­ras, "l’homme de la mesure, fut tout le contraire des utopistes idéalistes, des fanatiques de la raison". Et de conclure, au terme d’un propos cons­tamment émaillé d’abondantes citations de mémoire : "L’œuvre de Maurras est un témoignage  qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il ap­porte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie.

    Les lois du réel

    Apres le philosophe, volon­tiers humoriste, vint le doc­trinaire royaliste en la person­ne de Pierre Debray, journa­liste à l’hebdomadaire "As­pects de la France", qui traita du Maurras politique.

    Gus­tave Thibon s’était élevé con­tre "un certain silence", Pierre Debray proteste con­tre "un certain mensonge"… On a défiguré totalement l’œuvre et la pensée de Maurras. On a voulu les figer. Rien n’est plus inexact. "Maurras n’a pas trouvé du premier coup sa foi et n’a pas attendu Marcuse ou Cohn-Bendit pour saisir toute la tragédie de la société de consommation"… "S’il a forgé une méthode, l’empirisme organisateur l’a mené au nationalisme intégral; s’il a construit une si vaste synthèse, c’est parce qu’il a retrouvé les lois du réel, abolit tout présupposé, tout préjugé et a su regarder les choses comme elles étaient."

    !I a compris que "les peu­ples ne se ressemblaient pas". Et au bout de ce cheminement, lui qui un temps fut nihiliste, s’est découvert "fils d’un sol, fils d’un peuple", dont la monarchie lui a semblé être le système naturel. C’est pour­quoi le génial fils de Marti­gues, né voici cent ans dans sa Provence bien-aimée, s’est fait royaliste, mais pas roya­liste figé, car "les corps vi­vants se transformant sans cesse dans la continuité", il fut et s’en fit une gloire, "à la fois un homme de conserva­tion et de progrès".

    Robert OBERDORFF

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    "L’œuvre de Maurras est un témoignage  qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il ap­porte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie." (Gustave Thibon)

  • Éphéméride du 5 octobre

    1896 : le Tsar Nicolas II est à Paris; il pose la première pierre du Pont Alexandre III (son père)

     

     

     

     

     

    1285 : La paroisse Saint-Matthieu l'ancienne, de Perpignan, reçoit quatre épines de la couronne du Christ 

     

    C'est à sa mort, dans le Palais des rois de Majorque, à Perpignan, que Philippe le Hardi, qui les tenait de son père Louis IX (Saint Louis) confie ces reliques à la paroisse Saint-Matthieu, alors la plus proche du Palais. On l'appelle maintenant Saint-Matthieu l'ancienne car, en 1639, la ville étant assiégée par les troupes de Louis XIV, les Espagnols firent raser le monument et les maisons environnantes, afin que leur artillerie puisse atteindre les troupes françaises.

    La nouvelle église de Saint-Mathieu (aujourd'hui, avec un seul "t") se trouve, maintenant, sur la rive gauche de la Basse, à Perpignan, et c'est elle qui conserve ces épines, que le roi Philippe III portait, auparavant, dans le pommeau de son épée.

    La Couronne d'épines, conservée à Notre-Dame de Paris, ne conserve en effet plus que les joncs tressés de la couronne : toutes les épines furent confiées, au fur et à mesure, par Saint louis à diverses Institutions ou personnes privées, comme, en l'occurrence, son fils Philippe le Hardi.  

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    Le reliquaire des quatre épines

    http://histoireduroussillon.free.fr/Villages/Histoire/StMatthieu.php 

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgSur Versailles, habité par le roi régnant, le soleil se lève pour la dernière fois...

    L' "entrée" vous donne les liens permettant de lire plusieurs excellents textes de notre ami Péroncel-Hugoz consacrés à cette époque.

    Mais on y parle aussi de Bainville, expliquant l'erreur fatale de Louis-Philippe qui n'instaura pas le suffrage universel; et aussi du magnifique mouvement des royalistes sociaux au XIXème siècle, à l'occasion de la mort d'Albert de Mun : Villeneuve Bargemon, La Tour du Pin, Le Play... : un héritage dont nous pouvons légitimement être fiers...

    Et vous y trouverez bien d'autres choses encore...

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Aujourd'hui, on célèbre l'anniversaire de l'instauration de la Vème République, en 1958 (sur le "Putsch d'Alger" du 13 mai 58, qui a  initié le processus qui devait conduire à l'instauration de cette Vème République, voir notre Éphémeride du 13 mai...)...

              Rédigée par Michel Debré, c'est son préambule qui est le plus "mauvais", en ce sens qu'il la rattache directement à la Révolution de 1789 dans tout ce qu'elle a d'idéologique, ce qui contredit directement le vernis monarchique, les visées monarchiques que de Gaulle avait probablement en tête à l'époque :  

    "Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004. 

    En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'Outre-Mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique." 4 octobre,métro,securite sociale,exposition universelle,4l,chateaubriand,saint françois d'assise,bartholdi,riquet,canal du midi

              " De Gaulle l'a faite pour moi...", disait le Comte de Paris de l'époque, parlant de la Constitution de la Vème République. 

     

    Sinon, de toute évidence, pour le reste de ses Articles, cette Constitution comporte de nombreux éléments "monarchiques", qui font d'elle, très certainement, la moins mauvaise des Constitutions républicaines que la France ait connues. Le Comte de Paris - le grand-père du Prince Jean - aimait à dire que De Gaulle l'avait écrite pour lui...

    Malheureusement, le cours des choses a bien montré que le Pays Légal, sentant bien tout ce qu'il y avait d'étranger à son essence dans cette Constitution, n'a eu de cesse de la dénaturer : l'abandon du septennat n'en étant que l'exemple le plus significatif..... 

    Et, ainsi, tout ce qu'il y a de démocratie idéologique dans le Système a, naturellement, pourrait-on dire, peu à peu grignoté, effacé, expulsé tout ce qu'il y avait de bon, de monarchique dans cette Constitution. Ramenant peu à peu la France à quelque chose qui ressemble, et ressemblera de plus en plus, à... la Quatrième République, dont on sait que le voeu profond de de Gaulle était d'en sortir la France...

    Il n'en demeure pas moins - c'est l'ironie de l'Histoire... - que le Président de la République française - même sous des formes gravement altérées puisqu'il ne dispose pas, par exemple, de la durée, du "temps long"... -, est, dans le concert des Chefs d'États européen, celui qui a le plus les pouvoirs d'un monarque, et de très loin : il est beaucoup plus "roi" que les monarques régnant d'Europe !

    Beaucoup plus et... beaucoup moins !

     

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  • Au cinéma : Le livre des solutions, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Le Livre des solutions - AlloCiné

     

    Cannes 2023 : Le Livre des solutions, Un film français de Michel Gondry, avec Pierre Niney (Marc), Blanche Gardin (Charlotte) et Frankie Wallach (Sylvia).

    Le Livre des solutions … Un lapsus m’a fait prendre mes places pour Le Livre des illusions, et il fut malheureusement révélateur… des illusions perdues évidemment car je pensais trouver dans ce Livre l’indice de la bonne pioche en regard de ces sorties décidément calamiteuses de cette fin d’été 2023.
    encore raté, et pourtant je me souviens d’une bonne soirée avec Soyez sympas, rembobinez du même réalisateur (2019)… C’est en tout cas, ce que j’ai envie de lui répliquer après m’être infligé son esquisse narcissique d’autoportrait.

    D’aucuns me diront que la solution est de réprimer notre addiction cinématographique… mais ces mêmes d’aucuns ne peuvent pas ignorer qu’un addiction, précisément, contient une dose de « revenez-y ».

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  • Éphéméride du 4 octobre

    1958 : La Vème République...

     

     

     

     

     

    1289 : Naissance du futur Louis X, dit Le Hutin 

     

    Alors que presque tous les Capétiens ont eu la chance de régner longtemps - voire très longtemps pour certains - Louis X, lui, ne régnera que deux ans...

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    En 1315, Louis X accorde une Charte aux Juifs (Toulouse, Bibliothèque municipale Ms 512, folio 339 verso)
     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    "Les Insurgés" ?
     
    Ils se présentent ainsi, sur tweeter :
     
    "Les Insurgés rassemblent celles et ceux qui ont la conviction qu'il y a une urgence à mettre fin à ce monde pourri et à en construire un meilleur..."
     
    À priori, aucune raison de ne pas s'intéresser à ce mouvement, ni de ne pas participer à cette première action; on prouve le mouvement en marchant : les lecteurs, amis, sympathisants de lafautearousseau sont invités à y participer, et l'on verra bien, par la suite - et selon ce qu'elle sera... - l'attitude que l'on adoptera envers ce mouvement...
     
    "L’appel du #14Octobre prend un peu partout en France. Et si on se retrouvait devant tous les grands centres commerciaux ? Ceux qui nous volent et qui profitent de l’inflation ! #OnAFaim #FlambeeDesColeres"

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  • Éphéméride du 3 octobre

    1985 : Création du RAID

     

     

     

     

    1468 : Arrestation de Louis XI à Péronne par le duc de Bourgogne 

     

    Ce jour-là, la royauté connut la plus effroyable des humiliations (l'arrestation du Roi est racontée en détail dans l'Éphéméride du 11 février). Il n'y en aura pas de pire jusqu'à la Révolution.

    Certains l'ignorent, d'autres l'oublient : il n'était pas obligatoire que la France existât. Du moins telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les territoires qui la composent, ces Provinces qui font son extraordinaire richesse grâce à leur infinie diversité, auraient très bien pu aller les unes à telle puissance étrangère, les autres à telle autre.

    Ou alors, d'autres centres que Paris auraient pu fédérer une autre entité :

    les Wisigoths, d'abord, qui possédaient presque toute l'Espagne et quasiment toute l'actuelle France méridionale : mais ils furent écrasés à Vouillé par Clovis (voir l'Éphéméride du 10 novembre) et refoulés en Espagne;

    ou bien les Comtes de Toulouse, à partir précisément de leur capitale éponyme, mais qui manquait d'un poids démographique suffisant pour s'imposer;

    ou bien les Plantagenêts, d'origine française mais devenus rois d'Angleterre, et qui possédèrent, à un moment, bien plus de territoires de l'actuelle France que le roi de France lui-même.

    ou bien encore les ducs de Bourgogne, les Grands Ducs d'Occident, qui, eux, ne manquaient ni de population ni de richesses mais qui, pour leur malheur - et notre bonheur ! - sont "tombés" sur... Louis XI (ci dessous) ! 

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

     La natalité continue de baisser en France : avant même de lancer une ambitieuse politique familiale (si tant est que notre misérable Pays légal en aie l'envie, et même l'idée...) il faut commencer, sans délai, par supprimer les aberrants décrets Hollande et rétablir notre politique d'allocations familiales telle qu'elle était, jusqu'à ce calamiteux président...

    De William Thay :

    "Les socialistes et les écologistes ont massacré notre politique familiale, alors que nous avons besoin d'une politique ambitieuse pour faire face à nos nombreux défis. Nous devons rétablir l'universalité des aides familiales pour éviter que ce soit toujours les mêmes qui perdent: la classe moyenne..."

    (extrait vidéo 1'32)

    https://x.com/ThayWilliam/status/1708131128022839769?s=20

     

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  • Au cinéma : Seconde Jeunesse, par Guilhem de Tarlé

    Seconde jeunesse - film 2021 - AlloCiné

    Art et Essai : Seconde Jeunesse, un film italien de Gianni Di Gregorio, avec Gianni Di Gregorio (Astolfo, professeur à la retraite) et Stefania Sandrelli (Stefania).

    Seconde Jeunesse… c’est ce dont rêve quiconque n’est plus de la première jeunesse.

    Seconde Jeunesse… une comédie italienne… je n’en savais pas plus et par conséquent ne pouvais pas être déçu par rapport à une attente… et les bonnes idées affluent dans le scénario qui donnent à espérer. Ainsi la bonhomie du professeur dont le palais est progressivement occupé par des squatters, ainsi le « salon bleu » utilisé comme salle d’orchestre par la jeunesse paroissiale, ainsi la parcelle de la propriété expropriée pour la villa du maire, ainsi l’inquiétude des enfants de Stefania à l’écoute des ragots… Durant toute la « comédie » on sourit, on affleure un vrai rire sans jamais s’esclaffer, bref on reste en deçà de la « commedia dell’arte ».
    Certes on appréciera l’attaque contre la corruption, mais on regrettera d’y mêler un prêtre pour le moins « précieux ». Cet anti cléricalisme ne paraît pas, non plus, de la première jeunesse.

    Mon épouse est sans doute moins sévère que moi qui vois surtout dans ce long métrage un certain one man show narcissique du réalisateur.

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  • Éphéméride du 2 octobre

    1535 : Jacques Cartier découvre le site où s'élèvera Montréal (ici, la ville aujourd'hui)

     

     

     

     

     

    1369 : Du Guesclin nommé Connétable  

     

    Charles V, le Sage, fait ainsi de lui le commandant suprême de l'armée française.

    Le mot vient du latin comes stabuli, qui désigne le comte de l'étable (aussi appelé grand écuyer).

    Toujours fidèle, Du Guesclin obtiendra le privilège rarissime d'être inhumé à côté de ces Rois qu'il aura si fidèlement servis, dans la Basilique de Saint-Denis (ci dessous, son gisant). 

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Requiem pour nos frères du Haut Karabakh, chassés de la terre qu'ils habitent depuis des millénaires par l'Islam conquérant terroriste...

    Personne n'a bougé dans le monde dit "libre", même pas (surtout pas ! ) le Pape, trop occupé qu'il est à faire entrer les loups dans la bergerie en prêchant follement un accueil toujours plus massif pour ses chers envahisseurs (qu'il appelle "migrants")...

    Pendant l'invasion de l'Europe (heureusement, il y a des résistants...) le grignotage des terres libres et chrétiennes par l'expansionnisme islamiste continue !

    De Jean-Frédéric Poisson :

    "La lâcheté des gouvernements occidentaux à l’égard de l’Azerbaïdjan est vomitif. Et le cynisme qui consiste à se taire pour acheter du gaz à cet envahisseur l’est tout autant. Comme au Proche-Orient, et comme au Kosovo, nous perdons notre sens de l’honneur en assistant passivement à l’éradication des chrétiens arméniens du Haut-Karabagh. Un scandale de plus dans un quinquennat qui n’en manque déjà pas."
     
    Ci-dessous, la von der Leyen serrant la main du nazéri Aliev, qui ne rêve que d'un nouveau génocide arménien, un siècle après celui des Turcs en 1915 : pour du gaz pourri, "cette" Europe tout autant pourrie a sacrifié la liberté et l'existence d'une partie du premier pays chrétien au monde...
     
     
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  • Au cinéma : Àma Gloria, par Guilhem de Tarlé

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/Sv1ynVZ6NXujUBAdKnpUgSNqZIk/fit-in/720x/2023/08/28/4281631-64ec62d10fa3b772961992.jpg

     

    Arts & Ciné : Àma Gloria, un film belge de Marie Amachoukeli, avec Ilça Moreno Zego (Gloria) et Louise Mauroy-Panzani (Cléo).

    Ama Gloria… La réalisatrice transpose la relation filiale qu’elle a eue, enfant, avec la concierge de l’immeuble qu’elle habitait, et le déchirement ressenti lorsque celle-ci repartit dans son pays.
    Gloria, c’est une mère de substitution, mais la vraie, la seule mère de la petite orpheline Cléo.

    « Oh! l’amour d’une mère !  amour que nul n’oublie !

    Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie !

    Table toujours servie au paternel foyer !

    Chacun en sa part  et tous l’ont tout entier ! »

    En l’occurrence, non, et tant pis pour Victor Hugo, chacun n’en a pas sa part, puisque Gloria a confié ses propres enfants à sa mère, au Cap Vert, pour gagner sa vie à Paris en s’occupant de Cloé.

    Quiconque a été élevé par une nounou, une « bonne » ou une domestique, sait bien l’affection qui se noue entre celle-ci et l’enfant, et la relation rémunérée que Gloria entretient avec Cloé n’empêche pas entre elles la réalité d’un véritable amour maternel et filial… Cloé d’ailleurs n’imagine  sans doute pas l’existence, au loin, d’autres enfants de « sa maman », tandis que ceux-ci jalousent cette fausse petite sœur qui leur vole leur mère… C’est là l’un des éléments de ce long-métrage…


    Ce ne me semble pas le plus important qui me paraît un documentaire sur la vie au Cap vert, et notamment son catholicisme. Après avoir pris soin de nos faire voir un crucifix dans toutes les chambres, la réalisatrice nous filme une procession à un saint patron de l’île, puis le baptême d’un bébé (même s’il s’accompagne de rites peu orthodoxes !) et, surtout, toute une scène où la famille récite en entier un « Je Vous salue Marie » !

    La critique évoque « une pépite »… A-t-elle remarqué cette « atteinte à la laïcité » ?

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : la Révolution planifie et exécute le Génocide vendéen...

    1793 : Deuxième loi de Lazare Carnot organisant le Génocide vendéen

     

    Il est prévu l' "Extermination totale des habitants…" : comme le dit Pierre Chaunu, nous n'avons pas les ordres écrits des dirigeants nazis concernant les camps d'extermination, mais nous disposons de ceux de la Convention concernant le Génocide vendéen, voulu, approuvé, programmé et appliqué méthodiquement, par des gens qui savaient très bien ce qu'ils faisaient : tout est intégralement conservé au château de Vincennes...

     

    • Pour la première loi de Carnot organisant le Génocide vendéen, voir l'Éphéméride du 1er août

     

    • Voir également :

     1. Notre PDF :  Lazare Carnot, aux sources du Génocide vendéen pdf 

    2. Notre album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"

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    2009 : mise au jour au Mans (Sarthe) de deux charniers datant des guerres de Vendée. Parmi la vingtaine de squelettes exhumés, "de nombreux corps portent les stigmates d'un véritable acharnement", souligne l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap).

    La plupart ont été tués à l'arme blanche, lors de la fuite de l'armée catholique

    et royale vendéenne devant les soldats républicains les 12 et 13 décembre 1793. Il y aurait au total 2.000 corps enterrés dans le centre-ville du Mans.

     

    "Les Vendéens n'étaient pas tués pour ce qu'ils faisaient, mais pour ce qu'ils étaient" (Reynald Sécher). 

     

    http://www.dailymotion.com/video/x511p1_vendee-un-genocide-censure_news

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    Le 29 janvier 1881 suite à l’interdiction de la pièce Thermidor de Victorien Sardou, jugée "antirépublicaine", Georges Clemenceau répond à Joseph Reinach :

     "J'approuve tout de la Révolution : j'approuve les massacres de septembre où, pour s'éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts.

    J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d'être jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée.

    J'approuve les horreurs de Lyon, où l'on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre vingt dix ans et de jeunes filles à peine nubiles.

    Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche.

      Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l'État, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat".