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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Réflexions sur cette violence qui monte, qui monte, qui monte… : mais n'est-ce pas, finalement, assez logique ?

                Sabotage(s) de lignes de chemin de fer, séquestration de patrons, manifestations violentes (en Corse puis à Strasbourg), casse dans des Universités (comme à la fac des Sciences de Marseille Saint-Charles, affrontements quasi quotidiens entre bandes ethniques (tamoules, africaines...). Les violences, en elles-mêmes, ne sont pas nouvelles. Ce qui est nouveau c’est leur démultiplication, et le fait qu’elles soient donc de plus en plus rapprochées. Certain sociologues –tel Michel  Wieviorka- seraient presque prêts -semble-t-il-  à les excuser, voire les légitimer, lorsqu‘ils expliquent doctement qu’elles expriment « de la rage et une inquiétude »  face à l’incapacité du pouvoir « à offrir un traitement politique et une médiation ».

                Mais, n’est-il pas trop facile de dire que l’on est « inquiet » ou que l’on a « la rage » ?

                Et si l’on allait plus au fond des choses, et que l’on pose le problème d’un point de vue politique ? Et si l’on se demandait si ces tombereaux d’idées insensées que l’on déverse quotidiennement dans le crâne de tout le monde, et des jeunes en particulier, n’était pas, pour une bonne part au moins, responsable de cette envolée exponentielle des violences dans la rue et dans les comportements ?

                On a passé de longs mois, l’année dernière, à nous faire bi ou tri quotidiennement l’éloge de mai 68, en expliquant indéfiniment que la révolte, en soi, était en somme le fin du fin, tout comme le désir de jouir sans entraves ; on ne cesse de mettre, à l’école, l’élève « au centre » ; les médias, qui nous sont obstinément fermés, s’ouvrent complaisamment à Besancenot qui explique, tranquillement, que ce qu’il nous faut c’est « une bonne vieille révolution » (sic !); des évêques appellent à la désobéissance pour aider les clandestins (1), ce qui est une façon comme une autre de saper l’idée même de respect des lois; et on pourrait multiplier les exemples.....

                Et on voudrait qu’en déversant ces tombereaux d’insanités dans la tête des gens, cela n’ait, jamais, aucune conséquence ? On voudrait qu’en mettant des idées pareilles dans la tête des gens, on ait des saints, des gens calmes et posés, responsables et mûrs ? bref, des gens bien vertueux, comme les souhaitait Montesquieu ?

                Mais non, voyons !... En agissant follement ainsi, en répétant à l’infini ces discours insensés, on ne créera dans un premier temps qu'un nombre toujours croissant d'insatisfaits, qui ne comprendront pas pourquoi il y a un ou des obstacles dans la réalité à ces discours qu’on leur prêche partout; d’insatisfaits, ils deviendront très vite aigris et frustrés; puis ne supportant plus que le monde résiste à leurs envies et à leurs pulsions que l’on a follement flattées, ils casseront tout.

                 Y compris -on l'a déjà vu, et on le (re)verra de plus en plus...- la tête de ces profs et éducateurs qui les auront, en fait des-éduqués. Et qui, du coup appelleront la police, pour se protéger de ces sauvageons/voyous qu’ils ont eux-mêmes créés.

                 On aura les conséquences, parce que l’on a toujours les conséquences. Et comme le dit Jaco, le perroquet du Conte de Bainville, « Ca finira mal »…..

    (1) : Georges Pontier, l'archevêque de Marseille, s'est fait une spécialité de l'aide aux sans-papiers, dont il semble ne pas savoir (ou alors il le fait exprès...) que le vrai nom, en bon français, est clandestins, donc escrocs. Question : Georges Pontier est-il "bon" en français ? Voir la note "Monseigneur Pontier, archevêque des sans-papiers" ?...."  dans la Catégorie "Religion" ou "Sans-papérisme et Parti immigrationniste". 

  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient.....

                Voici samedi: c'est le moment de notre rendez-vous hebdomadaire, au cours duquel nous vous donnons quelques informations sur la vie de votre Blog.

                Pour ces dix premiers jours de juin, stabilisation des visites, qui restent au niveau du mois passé; légère progression du nombre des visiteurs uniques et des pages consultées. Si le rythme se maintient, on fera comme le mois passé, même légèrement mieux, mais c'était un mois record.

                Une nouveauté, mise en place cette semaine: vous disposez maintenant d'une Table des matières pour les Ephémérides. Avant d'avoir un meilleur système (sous forme de tableau, en construction), cette Table à été placée au 1er janvier. Vous pourrez ainsi plus facilement voir les deux ou trois faits majeurs de chaque journée de l'année...

                Comme nous avons commencé les Ephémérides le premier septembre, il ne manque plus que les deux mois de juilllet et d'août, qui apparaitront au fur et à mesure... 

                Voici ce que vous trouverez cette semaine (sauf si des imprévus, liés à l'actualité, font déplacer une ou deux notes....).

                Dans la Catégorie Ainsi va le monde: dimanche, un petit sourire...; lundi, inauguration d'une statue contre tous les totalitarismes au Plessis Robinson; mardi, les Tamouls ont manifesté à Paris; mercredi, on ne sait pas encore...; jeudi, actualité de La Bruyère (contre les cuistres et pédants qui prolifèrent); vendredi, réponse à un message furibard sur la Turquie; samedi, un peu de science et de culture générale (ce n'est pas interdit...). 

                Pour ce qui est des notes longues :dimanche: une projection de Katyn; lundi, la conférence de Gérard Leclerc à Marseille sur Benoît XVI; mardi, réponse à un suédois ignare qui dit (vraiment...) n'importe quoi; mercredi, après l'affaire Kouchner, l'affaire Burgaud...; jeudi, le double jeu de Djamel Debbouze; vendredi, suite de notre débat-fleuve en réponse à Ariane (et ce n'est pas fini !....)

                Enfin, les Ephémérides nous permettront d'évoquer: dimanche, Turenne et le débarquement à Sidi Ferruch; lundi, Nicolas Poussin et la Querelle (plus importante qu'on ne le croit..) des Anciens et des Modernes; mardi, la fin sans gloire du Front Populaire dont la majorité des représentants, avant de se lancer dans une fuite éperdue, vote les pleins pouvoirs....au maréchal Pétain !; mercredi, la mort de Villars, le Mississippi, Bartholdi...; jeudi, Waterloo, l'appel du 18 juin, Charles Lavéran...; vendredi, la naissance de Blaise Pascal; et samedi, Attila aux champs catalauniques, le coup de bourse de Nathan de Rothschild, la découverte par Yersin du bacille de la peste....

                Bonne semaine sur lafautearousseau, et continuez à nous aider !.... Envoyez des notes à vos amis, envoyez des commentaires, des documents que vous souhaiteriez voir passer, informez-nous des manifestations dont vous aimeriez nous voir rendre compte (avant et après...) etc... etc... Merci d'avance...      

  • L'exaspération des peuples européens, qui monte, qui monte....

                Le bourrage de crâne et l'intox permanente ont leur limite. Il est de plus en plus difficile aux médias de cacher l'exaspération de l'opinion, prémice -il faut le souhaiter- d'un sursaut général qui permettra de régler le problème.....

                Dans Le Monde, Marie de Vergès a relaté (1) comment Thilo Sarrazin -un personnage influent outre-Rhin- a osé briser le tabou; mais, surtout, comment l'opinion le suit et l'approuve.

                Prometteur... 

    Thilo_Sarrazin_056_D_68592b.jpg

                 Ses propos ont d'abord suscité une vague d'indignation en Allemagne. Interviewé par la revue culturelle berlinoise Lettre International sur la problématique de l'intégration, Thilo Sarrazin, administrateur de la Bundesbank et ancien sénateur des finances de Berlin, n'y était effectivement pas allé avec le dos de la cuiller : " Les Turcs conquièrent l'Allemagne exactement comme les Kosovars ont conquis le Kosovo : avec un taux de natalité élevé ", avait déclaré le social-démocrate, disant ne pas accepter " ceux qui vivent aux crochets de l'Etat, rejettent ce pays (...) et fabriquent sans arrêt des petites filles avec des foulards ". En guise de conclusion, M. Sarrazin avait décrété qu'un " grand nombre d'Arabes et de Turcs - à Berlin - n'ont aucune fonction productive à l'exception de la vente des fruits et des légumes ".

                Depuis dix jours, la polémique enfle. Aux critiques ont succédé les appels à la démission. La direction de la Bundesbank et le SPD disent réfléchir à des sanctions. Vendredi, le Conseil central des juifs d'Allemagne a comparé le fauteur de troubles à " Goering, Goebbels et Hitler ". Pourtant, une autre discussion émerge, encouragée par certains journaux qui estiment que les réflexions de M. Sarrazin, même controversées, ciblent des problèmes bien réels.

                Dimanche 11 octobre, dans une tribune publiée par le Bild am Sonntag, le président de l'Institut d'économie de Berlin (DIW), Klaus Zimmermann, a plaidé pour la création d'un ministère de l'intégration. " Nous avons trop longtemps refoulé le fait que nous sommes devenus une terre d'immigration, y compris lors de la campagne électorale ", a-t-il regretté. Alors que les chrétiens-démocrates (CDU) et les libéraux (FDP) sont en train de négocier pour la formation d'un gouvernement, M. Zimmermann a souhaité que la polémique déclenchée par Thilo Sarrazin soit un " appel au sursaut ".

    immigration turcs en allemagne.jpg
    En Allemagne, comme en France et dans toute l'Europe, il y a belle lurette que l'intégration est un mot creux et vide de sens
    pour un nombre croissant d'étrangers.
    C'est de substitution de population qu'il faut parler...

                Une certaine adhésion

                Plus troublant, au sein même de l'opinion, les remarques du personnage rencontrent une certaine adhésion. Dans un sondage Emnid publié dimanche par Bild, 51 % des personnes interrogées jugent que la majorité des immigrés turcs et arabes " ne peuvent ni ne veulent s'intégrer ". Selon une autre enquête, menée via Internet par le quotidien Kölner Stadt Anzeiger, 43 % des sondés trouvent les termes de M. Sarrazin exagérés mais son opinion juste sur de nombreux points.

                Le déficit d'intégration de la communauté d'origine turque fait régulièrement débat en Allemagne. Le taux d'échec scolaire des jeunes et leur difficulté à intégrer le marché du travail ont été soulignés par une série d'études. Ces dernières années, les politiques se sont aussi alarmés du développement de communautés parallèles, révélé lors de procès liés à des " crimes d'honneur ".

    (1): Le Monde, 13 Octobre.

  • Deux prix orange : à Yvan Rioufol et au Vice-procureur Thierry Massa...

                A Yvan Rioufol, pour ce passage de son Blog ( du 28 Août ) :

                "...Il faut écouter les Affreux : Bernard Debré, quand il parle de la grippe A comme d'une "grippette", ou Marc Gentilini, qui estime que le poids attribué à la pandémie est une "indécence" ; Claude Allègre, qui juge "catastrophique" la taxe carbone "inutile climatiquement, injuste socialement, nuisible économiquement "; André Gerin, qui trouve "ridicule" le chiffre de 367 burqas comptabilisées en France par l'Intérieur. Ce qu'ils disent a le mérite de laisser passer un peu d'air.

                Car la vraie crise est celle des idées confinées. L'uniformité des discours devient une curiosité archéologique. Les constructions idéologiques, qui s'effondrent comme des cartes, servent encore de référence au gouvernement : au nom de l'écologisme, il augmentera le prix de l'essence et du gaz pour le consommateur ; au nom de l'interventionnisme, il lancera un emprunt national à la charge des contribuables. L'État a-t-il jamais quitté l'univers clos des doctrinaires ?

                Ce despotisme des certitudes arrêtées, ajouté au court-termisme d'un État-mama qui s'affole des bobos mais ne voit rien des dangers, empêchent de saisir tous les bouleversements que connaît la France. Même la hausse de la natalité continue d'être expliquée, ces jours-ci, comme la conséquence d'une politique familiale, tandis que le bien pensisme assure que l'immigration n'y est pour rien ou presque. Découvrir la France, c'est ne plus mentir sur son état...."

                 Et à Thierry Massa, Vice-procureur à Strasbourg, pour l'attitude qu'il a eue récemment, et que rapportent ainsi les Dernières Nouvelles d'Alsace (il est à noter qu'aucun démenti n'est tombé depuis la relation de ce fait par le journal...) :

                 "...La semaine dernière, un homme de 28 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Strasbourg pour trafic de Subutex. D'origine algérienne, l'homme bénéficie d'un traitement psychiatrique et d'un placement sous tutelle. Lorsque le président l'interroge, le jeune prévenu, peu bavard, est incapable de nommer la maladie dont il souffre, et d'expliquer pourquoi il a été placé sous tutelle.

                 Lorsqu'il se lève pour prononcer ses réquisitions, le Vice-procureur Thierry Massa se tourne vers la presse : « je préfère être franc, voire politiquement incorrect ». Et  de se lancer dans une analyse : « je trouve ça incroyable qu'à l'heure où l'Etat n'a plus d'argent à investir dans l'éducation, plus d'argent pour embaucher des cadets de la République, on soit obligé de payer un traitement, une tutelle et un avocat à cet homme entré illégalement en France, qui cumule plus de condamnations à son casier judiciaire que d'années passées sur notre territoire ! »

                  Le jour où ce vice-procureur veut tenir la rubrique Justice dans lafautearousseau...

  • Humeur : Après un match nul, mais vraiment nul...

                Eh non, en sport non plus, l'idéologie, ça ne marche pas. Il vient encore d'en faire la enième expérience, ce pauvre Domenech, qui traîne et se traîne depuis des années avec des résultats poussifs et des scores affligeants obtenus par son équipe idéologique, parfois face à des équipes pourtant bien modestes....

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    05/09/09 : Face à la Roumanie, un partout. Match nul....

                Depuis qu' "on" a pris en otage le ballon rond pour imposer l'idéologie immigrationniste officielle, il est clair que l'équipe de France ne gagne plus, ne marche plus (doux euphémisme...). Tout le monde sait bien que les autorités politiques ont confié à Domenech, piètre entraineur, aux mauvais résultats qui s'enchaînent, une mission bien particulière. Et que celui-ci l'a acceptée, en toute connaissance de cause: persuader les Français des bienfaits du métissage. En gros, montrer que sans les joueurs d'une certaine couleur, d'une certaine religion, et origianires d'une certaine zone géographique, la France ne gagnait pas. Et donc privilégier ces joueurs, aux détriments d'autres, même plus doués.

                Ce calcul pourrait à la rigueur avoir une apparence de cohérence si, depuis que Domenech est là, et depuis qu'il impose ses choix, la France trustait les premières places, les coupes, les championnats et tout le toutim. On en est loin. En fait de premières places, nous y sommes souvent, mais du côté des dernières.....

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                Mais cela n'altère en rien le discours du parfait petit idéologue Raymond Domenech. Il a beau voir, match après match, ses équipes poussives -pourtant payées des millions...- se faire sortir ou tenir en échec par de petites équpes, il n'en démord pas. Après le match nul, vraiment nul, contre la Roumanie, qu'a-t-il trouvé à dire ? "Que faire de plus ?...", "L'équipe fait ce qu'il faut...", "Donc, ça viendra...."

                Mais, justement, non, ça ne viendra pas. Tout simplement parce que, si l'équipe fait vraiment ce qu'il faut, comme semble vouloir s'en convaincre Domenech, à force de le répéter (on appelle cela le psitaccisme...) et si on ne peut rien faire de plus, alors c'est que soit l'entraineur, soit les joueurs, soit les deux sont mauvais ou, ne soyons pas méchants, ne sont pas à la hauteur. Et qu'il faut les changer. Car, là, Domenech est en train de prouver exactement l'inverse de ce qu' "on" lui avait demandé de prouver au départ: il fallait prouver la supériorité du métissage, il montre qu'à l'inverse l'équipe de France perd et déçoit depuis qu'elle est majoritairement (et, selon les rencontres, très majoritairement) monocolore, avec une forte proportion de joueurs d'une certaine religion, et originaires d'une certaine région du monde.

                En plus de cette première explication d'ordre idéologique, il y a selon nous une deuxième raison aux mauvais résultats de l'équipe nationale et de son entraineur. C'est Bernard Tapie qui l' adonné, un jour. Celui qui gagne, c'est celui qui a le plus faim, c'est celui qui va la chercher, la victoire.

               Ont-il faim, ces jeunes joueurs qui, dès leurs vingt ans, gagnent des millions d'euros (sans compter les gains dérivés...), et atteignent très vite des revenus colossaux et -disons-le- indécents ? La réponse, évidemment, est non. Ils n'ont plus faim parce que, tout simplement, ils sont gavés: gavés de fric, de "gloire" -au moins officielle et d'apparence-

               De ces deux maux - le trop de fric et l'idéologie du métissage - il faut libérer le sport, en général, et le ballon rond, en particulier....

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  • Un délégué CGT traite Bernard Thibault de ”racaille”.

                En revenant sur les propos incisifs de Xavier Matthieu -délégué CGT, tout de même...- à propos de Bernard Thibault (mais il épingle aussi Chérèque et, de fait, l’établissement syndical…) nous ne chercherons évidemment pas à prendre parti dans une querelle interne qui ne nous concerne en rien.

                Nous trouvons simplement dans ces propos, tenus par un ouvrier de la base –comme on dit…- une preuve supplémentaire de ce que chacun a pu voir et constater ces dernières années, et dont les ouvriers français sont les premières victimes : l’abandon de la défense des intérêts des ouvriers –ce qui est tout de même sa justification centrale et essentielle…- par l’établissement syndical.

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    Croqués par Aldo...

                Et la collusion de celui-ci avec les divers gouvernements en place.

                Par exemple, dans la folle et suicidaire politique d’implantation forcée de cette masse de travailleurs étrangers dont la France n’a pas besoin, les syndicats (au premier rang desquels la CGT) ayant troqué la défense des ouvriers français pour celle des immigrés, qu’elle juge –à tort, mais elle le comprendra trop tard…- plus dociles, plus malléables, bref plus rentables…

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                Nous l'avons souvent dit et redit, mais là c'est un ouvrier qui le dit, et cet ouvrier est délégué CGT….

                Voici le texte de la dépêche AFP du 18 août, légèrement commenté sur le site LCI, qui rapporte ses propos :

    Bernard Thibault s'est-il coupé de sa base ? C'est en tous cas ce que semble penser Xavier Mathieu, délégué CGT de Continental à Clairoix qui s'en est violemment pris au leader de son organisation, lundi matin, sur France Info. "La CGT, on les a pas vus. Les Thibault et compagnie, c'est juste bon qu'à  frayer avec le gouvernement, à calmer les bases. Ils servent juste qu'à ça,  toute cette racaille", a déclaré Xavier Mathieu.

    "Ca fait quatre mois que je ronge mon frein, que je dis rien parce que je  suis obligé, par rapport (...) aux ouvriers, aux collègues. Thibault, on l'a jamais vu, on n'a jamais eu un appel. Trouve moi une interview (...) où il cite  le mot 'Continental'. Jamais!, a-t-il ajouté.

    Xavier Mathieu s'en était déjà pris à Bernard Thibault et à son homologue de  la CFDT François Chérèque, lors d'une manifestation des "Conti" à Paris fin  juin, leur reprochant leur absence. "Les Thibault, les Chérèque ne sont pas là  (...) Il faudrait leur dire que c'est eux qui devraient être là aujourd'hui et  ils préfèrent frayer avec le gouvernement", avait-t-il lancé au micro.

                Eh oui, Xavier, ils préfèrent frayer avec le gouvernement; ils se sont tous mis d'accord, sur votre dos: aux ouvriers français, ils préfèrent maintenant leurs nouveaux "clients" de la photo ci dessus.....

  • Jacqueline de Romilly, toujours étonnante, toujours présente...

                Encore un ouvrage de celle qui en a tant écrit, et de si grande qualité: Jacqueline de Romilly fait paraître Les révélations de la mémoire (1) qu'elle a dicté dans sa maison d'Aix en Provence, qu'elle appelle "le lieu du bonheur".

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                A 96 ans, cette immense personalité n'a donc pas fini de nous étonner, et c'est tant mieux. Un petit retour en arrière ne sera pas inutile pour bien saisir l'une des choses importantes de ce livre. Un article de La Croix nous l'avait appris, le 11 août 2008: Jacqueline de Romilly s'est convertie au catholicisme (titre de l'article: Jacqueline de Romilly, une Athénienne au XXe siècle).

               D'origine juive -son nom de jeune fille est David- c'est par son mariage avec Michel Worms de Romilly, en 1940, qu'elle a pris le nom sous lequel on l'a connaît aujourd'hui. Elle évoque cette conversion -qui est tout sauf anodine...- avec sa malice habituelle : "Sur ce point, un homme m'a beaucoup apporté : le P. Labaky. Il m'a préparée à la première communion et l'année dernière, à ma confirmation. A 95 ans, il était temps !"

               Voilà qui aide, évidemment, à bien comprendre cette formule qu'elle utilise dans son ouvrage: "Il y a autre chose"...

               Aujourd'hui elle supporte avec fermeté les atteintes du grand âge: elle entend mal, et voit mal; pourtant "la précaire bénédiction" des odeurs et des couleurs, la lumière provençale, tout cela elle l'entrevoit, et elle y voit le signe d'une autre clarté supérieure. Elle, qui a du mal à voir, est ainsi réceptive à ce qui est invisible et ineffable, et qui vient d'ailleurs.... Et lorque des souvenirs lui viennent, elle la trouvent dans un état d' "ombre invisible mais lucide, assistant, muette mais émue, à la scène du temps passé". 

                C'est donc un peu comme si la nuit qui l'entoure, la menace et descend autour d'elle l'ouvrait à toujours plus de lumière(s)....

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                                                                             Editions de Fallois, 126 pages, 15 euros

    Dans ce précieux petit livre, Jacqueline de Romillv nous fait part d'une découverte qu'elle vient de faire.
    Cinq ou six moments de sa vie, reparus en surprise dans sa mémoire, ont provoqué chez elle un éblouissement, un émerveillement dont elle cherche à comprendre le sens.
    Le temps dans lequel nous vivons est-il le seul ? Y en a-t-il un autre, que nous ne voyons pas et qui serait d'une autre nature ?
    «On peut imaginer, nous dit-elle, que ce que nous vivons s'inscrit tout ensemble dans le cadre mouvant du présent et son évolution rapide, plus ou moins voués à l'oubli, mais aussi dans un domaine autre, auquel nous n'avons pas normalement accès, mais où se conservent, de façon durable, ces impressions que nous pensions fugitives, parce que nous n'avions qu'une vue partielle des choses. On pourrait appeler cet aspect durable et normalement inconnu de nous, tout simplement, l'Eternité.»
    La grande helléniste se défend de donner une conclusion religieuse à cette expérience. Elle se contente de la rattacher à ce qui a été, nous dit-elle, une croyance solide tout au cours de sa vie et qui a souvent dicté sa façon de se conduire. Une idée qui tient en peu de mots et se résume dans une formule : «Il y a autre chose.»

  • Retour sur les Journées du Patrimoine : Ecole et Patrimoine, ou le trésor inexploité…

               Le Patrimoine, chez nous, on pourrait le comparer à un gisement, à une mine ; mais un gisement ou une mine inexploité (e). Nous le voyons tous les jours, et nous en parlions lors des dernières Journées du Patrimoine :  la république le laisse, dans le meilleur ( ! ) des cas simplement, bêtement, stupidement inexploité, en jachère… ; et, dans le pire des cas, elle le laisse se dégrader lentement, prélude à une inexorable disparition future …..

              Bien évidemment, dans un cas comme dans l’autre, c’est absurde, c’est même débile ; c’est tragique. En tout cas, c’est tout sauf une Politique…..

               On ferait mille fois mieux d’investir massivement dans le Patrimoine. Oui, investir massivement un argent que l’on gaspille du reste par millions et par milliards ailleurs. Par exemple dans des banlieues incontrôlables, et du reste assez largement incontrôlées ; ces banlieues où nos hôtes indésirables, et par nous  indésirés, le « détruisent » régulièrement, sous forme de commerces incendiés, de matériels et d’équipements dégradés, de bibliothèques ou de gymnases brûlées etc… (et la liste n’est bien sûr pas limitative…).

              Ces investissements massifs dans le Patrimoine pourraient nous rapporter en échange – et nous rapporteraient certainement, et très vite… - une double dynamique : une dynamique matérielle et une dynamique culturelle. Celle-ci étant d’ailleurs largement supérieure à la matérielle –qui n’est cependant pas négligeable… - : nous pourrions redonner vie à des métiers de Beauté, des métiers d’Art et d’Artisanat, des métiers qui tirent vers le haut, et assurer ainsi leur pérennité, alors qu’ils s’étiolent et sont en réel danger aujourd’hui. Leur extinction serait une perte irremplaçable pour notre Culture et notre Civilisation : le savoir-faire n’est-il pas l’une des formes du Savoir, et parfois même l’une des plus hautes, des plus nobles ? L’origine du mot « ouvrier » se trouve d’ailleurs là : celui qui a été capable, qui a su créer une œuvre…..

               Et ces métiers d’Art offriraient à des milliers, et à des dizaines de milliers, de jeunes qui  n’attendent que cela, un sens à leur vie. La république continuera-telle à préférer les stériliser sur les bancs d’une école où ils n’ont pas envie d’être, obligés de « suivre » des cours qu’ils ne « suivent » de toutes façons pas, puisqu’ils n’en ont ni les capacités ni l’envie ? en faire des chômeurs, sans aucune formation, c’est à  dire de la chair à ANPE ? Après qu’ils aient bêtement perdu et gaspillé leurs belles années de jeunesse, pendant lesquelles ils auraient pu, au contraire, recevoir cette formation qui leur aurait apporté un vrai métier, une vraie fierté, une vraie vie ?.....

              Mais la faute à qui ? au système !...

     

  • Gérald Lesigne muté ? Promu serait plus juste.....

              Voilà une information littéralement scandaleuse, et qui ne va certes pas contribuer à redorer le blason d'une justice républicaine dont on se demande bien parfois, et de plus en plus souvent, si c'est toujours une justice.    

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    Gérald Lesigne, procureur de la République de Boulogne-sur-Mer lors de l'affaire Outreau (février 2006)

                On a appris en effet courant novembre, et c'est tout ce qu'il y a de plus officiel et de plus vérifiable partout, que Gérald Lesigne exercera désormais à Caen, en tant que substitut du procureur général de la cour d'appel !..... (1)

     

               En juillet dernier, Rachida Dati avait demandé la mutation de l'ex-procureur de Boulogne-sur-Mer suite à sa mauvaise gestion de l'affaire de pédophilie d'Outreau.
      
                Renvoyé en 2006 devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) par le ministre de la Justice de l'époque, Pascal Clément, pour ses "insuffisances"  (!) dans le suivi du dossier d'Outreau, Gérald Lesigne avait été jugé fin mai par ses pairs. Ceux-ci avaient conclu, dans un "avis" transmis le 18 juillet à Rachida Dati, qu'il n'y avait pas lieu de le sanctionner.

               

                 Ben voyons ! C'est bien connu : les loups ne se mangent pas entre eux...... Réflexe catégoriel et corporatiste qui en dit long qui est fort surprenant -mais en théorie pure seulement- dans ce corps où les sensibilités de gauche abondent !....
      
                 On s'en souvient : dans ses fonctions, qu'il occupait depuis 1996, Gérald Lesigne avait requis en 2001 l'incarcération de plusieurs personnes suspectées d'actes pédophiles à Outreau, dans le Pas-de-Calais. Celles-ci seront finalement innocentées des mois, voire des années plus tard. Nombre de ces personnes accusées à tort ont vu leur vie totalement brisée. Au total, 17 personnes avaient été jugées devant les assises pour avoir participé à des abus sexuels sur mineurs. Parmi elles, 13 seront mises hors de cause, 7 lors du premier procès en 2004 et 6 autres en appel en 2005.

             

                  Moyennant quoi, d'après les confrères du triste sire en grande partie responsable de ce "désastre" (même s'il n'est pas le seul...) il n'y a pas lieu de le sanctionner ! Et même, on le voit, on vient de le récompenser de facto !.....

     

                  Nous ne sommes pas des charognards; nous ne demandons pas que l'on écrase à son tour, comme il a écrasé les autres, ce personnage qui a lourdement failli, parce que nous savons bien qu'il ne faut pas confondre justice et vengeance. Mais il nous semble bien que, sur ce coup là, il y a indécence flagrante, et injustice criante....  

        

    (1) : Le décret l'annonçant formellement est paru le mardi 4 octobre au Journal Officiel.      

  • Nos enfants et nous, de Jean-Claude Barreau...

                Intéressant, le coup de gueule de Jean-Claude Barreau dans son dernier ouvrage (1).
     
     
                Nous sommes entièrement d'accord avec lui lorsqu'il écrit que les difficultés scolaires de beaucoup d'enfants et d'adolescents, tout comme la "fragmentation de l'État-nation",qui s'opèrent sous nos yeux, sont bien loin de n'avoir que des causes socio-économiques.
     
                Et que c'est la raison pour laquelle les budgets croissants consacrés à l'éducation n'y peuvent rien.....
     
     
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                 Sonconstat est clair, lucide et sans appel : "...A l'exception des classes préparatoires et de l'IUT, rien ne marche". Pourquoi ? "Le propre de l'homme est de transmettre ce qu'il a appris. Cette transmission s'est toujours faite de l'adulte à l'enfant. Il y a une trentaine d'années, on a inversé le sens de la transmission. C'est l'enfant qui a été mis au centre de tout, ce qui a abouti à une véritable catastrophe. On peut mettre tout l'argent que l'on veut, c'est cela qu'il faut d'abord changer..."

                  Comment ne pas approuver ? Comment ne pas approuver, de la même façon, l'affirmation selon laquelle, avant de réformer le lycée - la réforme Darcos ? "Un lycée à la carte, et ça n'a aucun intérêt !..." - il faudrait d'abord "commencer par le primaire", en finir avec cette sémantique ampoulée, grotesque et ridicule (2) qui sévit partout, et se remettre à appeler "ballon" un ballon, et non plus "référentiel bondissant" ! Il faudrait en "revenir aux bases, comme apprendre à lire et à écrire", et que les professeurs "cessent d'écouter, et se mettent à apprendre".

                  Jean-Claude Barreau évoque beaucoup d'autres problèmes. Il note, ainsi, que le dialogue entre les générations, l'émergence de « cultures » bien différentes l'une de l'autre, l'ignorance ou la méconnaissance du passé par les plus jeunes ont la même origine : l'échec de la transmission qui, jadis, allait de soi sans empêcher (voire en favorisant) l'adaptation aux temps nouveaux.

                  Or, aujourd'hui, École, médias, tous ont renoncé à transmettre. L'urgence d'y revenir (par tous les moyens) est très grande - et pas nécessairement très coûteuse. Encore faudrait-il que l'ensemble des éducateurs - parents, instituteurs, professeurs, etc. - aient foi en ce qu'ils défendent.

                  Comme elle l'a fait après la défaite de 1870, la France doit donc entreprendre une véritable réforme  "intellectuelle et morale". Jusque là, nous ne pouvons qu'approuver totalement Jean-Claude Barreau.

                  On s'étonnera juste qu'il demande à cette réforme de s'appuyer sur les principes républicains. Alors qu'il est évident pour nous que c'est l'idéologie, véhiculée par l'actuel système, voulue par lui, et imposée par lui, qui est à la base du naufrage que dénonce précisément Jean-Claude Barreau.

                  Qui a tué l'ecole ? Cela nous fait un sujet de débat passionnant avec lui...

    (1) : Nos enfants et nous, de Jean-Claude Barreau. Fayard, 280 pages, 18 euros.

    (2) : Voir les notes "Les jargonautes", dans la Catégorie "Rire ou sourire un peu...".

  • Gaza : encore des manifs un peu partout, qui sont autant de scandales un peu partout; avec mention spéciale pour Lille….

                 Le 10 Janvier, plusieurs manifestations pro-palestiniennes ont encore eu lieu dans toute la France : plus de 30.000 personnes à Paris ; 7 policiers blessés à Nice où le maire, Christian Estrosi s’est plaint de l’insuffisance des forces de l’ordre ; 10.000 manifestants à Lille, à l'appel de l'Association France-Palestine solidarité (AFPS, ci dessous) et d'organisations de gauche....

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                Arrêtons-nous-nous quelques instants sur la manif de Lille, on va voir pourquoi...

                Derrière d'immenses drapeaux palestiniens et une banderole de l'AFPS, "Le monde dit non à l'occupation israélienne, respect du droit international", le cortège rassemblant des manifestants de tous âges a défilé dans le centre-ville dans une ambiance assez tendue.

                Les manifestants, dont de nombreux arboraient un keffieh et parmi lesquels se trouvaient notamment des représentants de la CGT, du PCF ou des Verts, ont scandé "Nous sommes tous des Palestiniens", "Israël assassin, l'Europe complice". Dans le défilé, à la tête duquel s'est rapidement retrouvé un groupe de jeunes particulièrement remontés, figuraient également des banderoles "Sionisme = Fascisme" ou "Halte au massacre à Gaza".

                Nous nous arrêtons un peu plus sur le cas de la ville de Lille car, comme chacun sait, il s'agit de la ville de Martine Aubry. Mais ce que le grand public sait peu, à propos de Martine Aubry justement - Maire de Lille et toute nouvelle secrétaire générale du PS - c’est qu'elle est l'épouse de l'avocat Jean-Louis Brochen, surnommé "l'avocat des islamistes", défenseur depuis de nombreuses années de fanatiques barbus et de lycéennes voilées.

                Ceci explique-t-il cela ? On sait que la ville de Lille possède, par exemple, des piscines réservées aux femmes. Si c’est pas de la discrimination, çà ! et, plus grave, de l’islamisation rampante ! Qui plus est, concernant la ville dont le maire est une laïque, théoriquement attachée aux droits des femmes !.... Il est vrai que, comme tous les féroces laïques républicains, Martine Aubry n'est laïque et n'est féroce que lorsqu'il s'agit du catholicisme, et des racines chrétiennes de la France.....

                Elle ne l'est pas quand il s'agit d'Islam, comme le prouve ce que nous l'évoquions à l'instant, sa capitulation en rase campagne, scandaleuse et dangereuse, en ce qui concerne les piscines avec plages horaires réservées aux femmes; en contradiction flagrante avec la loi... républicaine !

                Qu’on nous comprenne bien : ce n'est pas Martine Aubry, personne privée, qui nous intéresse ici : elle peut bien épouser qui elle veut ! C'est la personne publique. On aimerait juste être tout à fait sûrs que, dans sa gestion d’affaires publiques, un membre malgré tout important du Pays Légal républicain ( maire et secrétaire d’un parti ) se comporte en toute indépendance et ne subit aucune pression.

                Ou, pour le dire encore plus clairement, qu'elle n'est pas manipulée, et qu'elle ne sert pas de courroie de transmission objective à....

  • République ou Royauté ? L'exemple espagnol.....

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                 En 1975, à la mort de Franco, l'Espagne est inquiète : depuis quarante ans, qu'on aime ou non le Caudillo, il est clair qu'elle connaît une stabilité qui lui a permis un décollage économique certain et, même si elle est encore nettement à la traîne dans de nombreux domaines, tout semble possible, tous les espoirs semblent permis.

                 Mais que va-t-il se passer ? La stabilité va-t-elle se poursuivre, avec les progrès qu’elle permet ? Ou, l’Espagne rattrapée par ses vieux démons, les fantômes d'une Guerre Civile encore présente dans tous les esprits vont ils replonger le pays dans les querelles fratricides.

                 Avec, pour corollaire inévitable et redouté, la réduction à néant de tous les efforts et de tous les progrès enregistrés depuis 40 ans... 

                Or - et l'on ne peut que s'en réjouir, aussi bien pour l'Espagne que pour l'Europe... - c'est le meilleur qui s'est produit : la Royauté a donné un "signal fort", elle a libéré les énergies et, en rassurant tout le monde, elle a permis aux espagnols de franchir le cap délicat de l'après-franquisme et de se remettre au travail: en devenant "les japonais de l'Europe", ceux ci ont non seulement consolidé leurs progrès et leurs acquis  des quarante années du franquisme, mais ils ont solidement assaini et conforté leur économie, et donc leur Société (avec les aides de l’Europe, c’est vrai, il convient de ne pas l’oublier…..).

                Qu'a donc fait le Roi ? Rien ! Il a été là, c'est tout. Au sommet de l'État, laissant les gouvernements agir, mais supprimant par sa seule présence la guerre stérile pour la conquête du poste suprême.

                On voit bien, chez nous, l'effarante dépense d'énergie que représente la conquête de la Présidence : cette énergie, bien sûr, n'est plus employée à Servir, ce qui est tout de même l'essentiel ! En soustrayant le sommet du pouvoir à la compétition permanente, le Roi d'Espagne a rendu sereine la vie politique: l'exécutif, ce qui est légitime, est resté soumis à l'opinion, avec alternance ou continuité selon les résultats des élections, mais le système a pu fonctionner sans heurts majeurs grâce à la stabilité apportée par la présence du Roi.

                Oui, on peut affirmer sans aucune exagération que c'est la Royauté, et la simple présence du Roi, même doté de peu de pouvoirs de gouvernement direct, qui a rendu possible l'extraordinaire développement de l'Espagne depuis 1975....

                Tout simplement parce que, comme le disait Jean Moréas sous forme de boutade, mais une boutade qui va beaucoup plus loin qu’il n’y paraît, et qui n’est pas dénuée de profondeur : « Le principal avantage de la monarchie ? C’est en ceci qu’elle supprime la république ! ».

               Le roi d’Espagne n’a pas besoin de disposer de pouvoirs étendus, ni même d’aucun pouvoir immédiat, pour instaurer au sommet de l’Etat cet espace a-démocratique que nous appelons de nos vœux. Un espace a-démocratique soustrait aux enchères electorales et qui, comme dans toutes les autres royautés européennes, assure la sérénité, la stabilité, la continuité ; qui assure et incarne la permanence de la nation, sur le temps long, à côté des légitimes fluctuations de l’opinion, se traduisant par des changements de Premiers ministres, mais sans les soubresauts ni les craintes parfois cataclysmiques que l’on connaît chez nous….. 

  • ”Ca finira mal…..” : Troubles sociaux au Royaume - Uni....

                On connaît le célèbre Conte de Jacques Bainville, Jaco et Lori, dans lequel Jaco, le perroquet, répète inlassablement "ça finira mal..."

                La presse nationale et internationale nous informe régulièrement, depuis plusieurs mois maintenant, de tensions qui montent et s'exacerbent un peu partout en Europe, entre nationaux et immigrés.

                En voici un nouvel exemple, avec ces informations en provenance de Grande Bretagne (1), où des milliers d'ouvriers britanniques font grève pour protester contre des emplois réservés à des travailleurs étrangers dans une raffinerie Total de l'est de l'Angleterre.....          

                Le mercredi 25 Janvier, dans cette région de l'est, quelques centaines d'ouvriers ont arrêté leur travail : il s'agissait d'un arrêt surprise, mais personne ne pensait que le conflit allait s'étendre. Ce mouvement social, spontané et donc illégal au regard des lois britanniques, a été provoqué par un contrat décerné par Total à la société italienne Irem, accusée par les grévistes de faire appel à des centaines d'ouvriers italiens et portugais et d'exclure les travailleurs britanniques locaux.

                Le contrat de 200 millions de livres (225 M€) vise à agrandir la raffinerie de Lindsey, installée en bordure de mer du Nord près du port de Hull, la troisième installation du pays en termes de capacité. Les ouvriers protestent contre le fait que 90 Italiens sont déjà arrivés sur le site et qu'aucune embauche locale n'est prévue. Vendredi, devant la raffinerie Total, les 1 000 manifestants portaient des pancartes « Les jobs britanniques pour les travailleurs britanniques » .

                Ces revendications de «préférence nationale» ont fait mouche, puisque des centaines d'ouvriers dans tout le pays ont décidé en fin de semaine dernière d'arrêter le travail pour soutenir leurs collègues.

               Le député travailliste Jon Cruddas accuse pour sa part les sociétés du secteur des travaux publics de «faire venir depuis des années des travailleurs souples et bon marché de l'étranger». Il demande au gouvernement d'«agir au niveau européen pour mettre fin à cette course sans fin aux employés pas chers» .

               Franchement, cette situation, les mots employés, la réalité décrite là : cela ne nous rappelle-t-il rien ? Et si c'était le début d'une contestation radicale par la base populaire, dans toute l'Europe, loin de toute idéologie ou de toute appartenance partisane, des décisions insensées prises par des appareils politiques ou syndicaux ? En l'occurence l'appel à une main d'oeuvre immigrée pas chère. Mais ces décisions insensées se retrouvent aujourd'hui, crise et chômage-repartant-à-la-hausse aidant (2) aidant, contredites par les faits ? 

               Croit-on sérieusement qu'en Grande Bretagne, qu'en Espagne et en Italie mais aussi dans toute l'Europe et, bien sûr, en France, il ne va pas y avoir de graves explosions en tous genres, dues à cette folle politique d'importation d'une main d'oeuvre étrangère à bon marché, menée depuis plusieurs décennies ?

               "Ca finira mal..." dit le perroquet.....


    (1) : Source : Le Figaro, 2 février.

    (2) : Rien qu'en France, et malheureusement, car nous ne nous en réjouissons bien sûr pas, le nombre de chômeurs a augmenté de 217.000 en 2008 ( + 11,4 % ).

  • Les prix du mardi...

              le prix citron:  A Olivier Besancenot. Il vient peut-être de commettre sa première grosse bévue, en rendant publics ses rapports avec l'assassin Jean-Marc Rouillan.....

              Les explications qu'il donne de cette rencontre sont assez spécieuses, et ne tiennent pas la route. A vrai dire, Besancenot n'avance qu'une seule justification (?) aux journalistes qui lui demandent s'il n'y a pas quelque chose de choquant à fréquenter des gens pareils. Il répond, en substance, que la peine de Jean-Marc Rouillan étant purgée, il a "payé sa dette"; et que, donc, il peut "encore faire de la politique" (sic !...)

              Mais l'argument n'en est pas un, et ne tient pas la route une seconde. Pour Jean-Marc Rouillan -comme pour tout autre criminel- il faut qu'à côté du "paiement de la dette" à la société il y ait repentir, demande de pardon, engagement à rejeter à l'avenir les pratiques odieuses pour lesquelles on a été condamné. Or, de cela, il n'est pas question une seconde pour Jean-marc Rouillan. Pas plus que Nathalie Ménigon (1) le sieur Rouillan ne regrette rien. Au contraire, il assume...

              Dans ces conditions là, et même s'il a passé une partie de sa vie en prison, cela ne change rien -mais absolument rien...- à l'affaire: le criminel reste un paria, et reste exclu -de son propre fait- de la communauté des hommes, dont il s'est lui-même retranché par sa barbarie.

              Et que dire, alors,  de ceux qui, comme Besancenot, le fréquentent et l'acceptent parmi eux ?....

              le prix orange:  A Alexis Brezet. Il a une fois de plus trouvé les mots justes pour dénoncer les ravages des bandes de jeunes, dans son éditorial du Figaro Magazine du 28 juin:

              "....Nos enfants les connaissent bien, d'ailleurs, ces jeunes qui les agressent et les dépouillent en marge de la Fête de la Musique: ils ont même des mots fort crus pour désigner à leur manière, sur le ton de l'évidence sociologique et sans l'ombre d'un racisme, ce que les adultes mettent tant de peine à se dissimuler.

              "La vérité, sans doute, ne fait pas plaisir, mais elle est là: la France subit aujourd'hui les conséquences de trente cinq années d'immigration arabo-africaine incontrôlée, d'assimilation abandonnée, d'intégration ratée et de politique de maîtrise des flux migratoires sabotée....." 

              Reste donc à poser la question du pourquoi et du comment. Ces faits se produisent-ils par génération spontanée, ou bien sont-ils le résultat désastreux d'une certaine politique, non moins désastreuse ? Et, dans ce cas, quel recours proposer ? C'est là que notre remise en cause de la politique menée par le Pays Légal peut trouver un écho favorable dans de larges couches de l'opinion. Et qu'elle peut déboucher sur la remise en ordre qui s'impose aujourd'hui.

              Ne parlions-nous pas de cela avant-hier, en communion d'esprit avec Pierre Boutang, lorsque nous redisions l'importance de son "Reprendre le Pouvoir" (2): "...dans la situation d’extrême décadence où nous nous trouvons, où est tombé le Politique, (il faut) « rebâtir quelque idée du Pouvoir », refaire une société, construire selon « l’ordre légitime et profond », rendre au Pouvoir politique lui-même sa dignité, sa légitimité perdues. Pour BOUTANG, cette « pensée des profondeurs », cette « pensée qui sauve » s’incarne, du moins en France, dans le visage du prince chrétien...."

    (1): Voir la note "A propos de Nathalie Ménigon", dans la catégorie "Polémique: France....".

    (2): Voir la note "Pierre Boutang, toujours" dans la Catégorie "République ou Royauté ?".

  • Un décés qui fait plaisir...

              Il n'y a pas si longtemps, la "déferlante Halloween" pouvait sembler promise à un succès durable, mais l'essoufflement de fait que l'on constate depuis quelques temps se confirme cette année encore; les écoles restent -semble-t-il- le dernier endroit où l'on frémisse toujours un peu, mais la vague recule une fois de plus, prélude cette fois à une disparition définitive, probable dans un proche avenir....Ce n'est pas nous qui nous en plaindrons! L'importation de cette soi-disant "fête" nous a paru dés le début condamnable à plus d'un titre.

              D'abord, les motifs en étaient purement mercantiles, matériels et financiers: il s'agissait tout simplement, pour certains commerçants, de faire du fric et de remplir les caisses, pendant une période réputée "creuse", en gros entre le pic d'activité de la rentrée scolaire et la Noël.

              Ensuite, cette volonté mercantile se doublait d'une amplification (comme si nous en avions besoin!) de la pénétration des façons de faire, des modes de vie anglo-saxons: c'était bien, même s'il faut se garder d'être excessifs, une forme d'invasion culturelle. Que cette fête soit, dans les pays de langue anglaise, une tradition, et que cette tradition puisse être, dans le contexte de ces pays, quelque chose d'authentique, nous n'en doutons pas; nous n'avons d'ailleurs aucun titre à la juger en tant que telle: les anglo-saxons s'amusent comme ils l'entendent, et inventent les fêtes dont ils ont envie. C'est le placage forcé que l'on a voulu en faire chez nous, et que l'on a voulu nous imposer qui nous rebute dans cette affaire, pas la fête elle même, du moins en tant que fête.

              Car il est vrai qu'il s'agissait, enfin, d'une réjouissance radicalement opposée à ce que célèbre notre vieille terre de tradition chrétienne depuis 2000 ans en cette période de Toussaint: non pas la mort mais l'Espérance, car "Vita mutatur, non tollitur": "la vie est transformée, elle n'est pas ôtée". Voulue par l'Eglise depuis des temps immémoriaux, nous connaissons en cette période une succession de deux solennités: d'abord, (le 1° Novembre), la fête de "tous les saints", qui sont précisément "nés au Ciel" le jour de leur mort, jour où ils sont entrés dans la vraie Vie ("Je ne meurs pas, j'entre dans la Vie" a dit Jean-Paul II); ensuite, (le 2 Novembre) le souvenir de celles et ceux qui nous ont précédé dans cette Quête de la Vie, cette marche vers la Vie, qui fait entrer dans le seul vrai Royaume. Il s'agit donc bien d'un temps de Joie: une Joie grave, certes, car spirituelle, et centrée sur un sujet sérieux s'il en est: celui du Passage...

              Cette méditation grave mais sereine, véritable rayon du Soleil de Pâques en plein coeur de l'automne; cette réflexion et cette Foi en la déroute de la mort qui non seulement n'ôte pas la vie mais bien au contraire en est le commencement: tout cela bien sûr est radicalement et essentiellement différent de ce que l'on a voulu nous imposer; et n'a rien à voir avec ces jeux importés, souvent d'assez mauvais goût, célébrant tout ce qu'on voudra, sauf ce qu'on célèbre chez nous à ce moment là; et venant donc parasiter, occulter, voire étouffer le sens chrétien de cette période de la Toussaint. Un sens que Frédéric Mistral a bien rendu dans son vers célèbre: "Mai lou grand mot que l'ome oublido veleici: la mort es la Vido!".

              Les journaux ne s'y trompent d'ailleurs pas: "Halloween: la grande fête païenne est moribonde." titrait pour sa part "La Provence" du 29 Octobre. Voilà bien, par contre, une morte qu'on ne célébrera pas!...