Réflexions sur cette violence qui monte, qui monte, qui monte… : mais n'est-ce pas, finalement, assez logique ?
Sabotage(s) de lignes de chemin de fer, séquestration de patrons, manifestations violentes (en Corse puis à Strasbourg), casse dans des Universités (comme à la fac des Sciences de Marseille Saint-Charles, affrontements quasi quotidiens entre bandes ethniques (tamoules, africaines...). Les violences, en elles-mêmes, ne sont pas nouvelles. Ce qui est nouveau c’est leur démultiplication, et le fait qu’elles soient donc de plus en plus rapprochées. Certain sociologues –tel Michel Wieviorka- seraient presque prêts -semble-t-il- à les excuser, voire les légitimer, lorsqu‘ils expliquent doctement qu’elles expriment « de la rage et une inquiétude » face à l’incapacité du pouvoir « à offrir un traitement politique et une médiation ».
Mais, n’est-il pas trop facile de dire que l’on est « inquiet » ou que l’on a « la rage » ?
Et si l’on allait plus au fond des choses, et que l’on pose le problème d’un point de vue politique ? Et si l’on se demandait si ces tombereaux d’idées insensées que l’on déverse quotidiennement dans le crâne de tout le monde, et des jeunes en particulier, n’était pas, pour une bonne part au moins, responsable de cette envolée exponentielle des violences dans la rue et dans les comportements ?
On a passé de longs mois, l’année dernière, à nous faire bi ou tri quotidiennement l’éloge de mai 68, en expliquant indéfiniment que la révolte, en soi, était en somme le fin du fin, tout comme le désir de jouir sans entraves ; on ne cesse de mettre, à l’école, l’élève « au centre » ; les médias, qui nous sont obstinément fermés, s’ouvrent complaisamment à Besancenot qui explique, tranquillement, que ce qu’il nous faut c’est « une bonne vieille révolution » (sic !); des évêques appellent à la désobéissance pour aider les clandestins (1), ce qui est une façon comme une autre de saper l’idée même de respect des lois; et on pourrait multiplier les exemples.....
Et on voudrait qu’en déversant ces tombereaux d’insanités dans la tête des gens, cela n’ait, jamais, aucune conséquence ? On voudrait qu’en mettant des idées pareilles dans la tête des gens, on ait des saints, des gens calmes et posés, responsables et mûrs ? bref, des gens bien vertueux, comme les souhaitait Montesquieu ?
Mais non, voyons !... En agissant follement ainsi, en répétant à l’infini ces discours insensés, on ne créera dans un premier temps qu'un nombre toujours croissant d'insatisfaits, qui ne comprendront pas pourquoi il y a un ou des obstacles dans la réalité à ces discours qu’on leur prêche partout; d’insatisfaits, ils deviendront très vite aigris et frustrés; puis ne supportant plus que le monde résiste à leurs envies et à leurs pulsions que l’on a follement flattées, ils casseront tout.
Y compris -on l'a déjà vu, et on le (re)verra de plus en plus...- la tête de ces profs et éducateurs qui les auront, en fait des-éduqués. Et qui, du coup appelleront la police, pour se protéger de ces sauvageons/voyous qu’ils ont eux-mêmes créés.
On aura les conséquences, parce que l’on a toujours les conséquences. Et comme le dit Jaco, le perroquet du Conte de Bainville, « Ca finira mal »…..
(1) : Georges Pontier, l'archevêque de Marseille, s'est fait une spécialité de l'aide aux sans-papiers, dont il semble ne pas savoir (ou alors il le fait exprès...) que le vrai nom, en bon français, est clandestins, donc escrocs. Question : Georges Pontier est-il "bon" en français ? Voir la note "Monseigneur Pontier, archevêque des sans-papiers" ?...." dans la Catégorie "Religion" ou "Sans-papérisme et Parti immigrationniste".
Commentaires
J'approuve ,bien sûr,le texte ci-dessus,je déplore la situation et vitupère les medias et les démagogues de tous poils,mais que faire de plus efficace ?