Réflexions sur cette violence qui monte, qui monte, qui monte… : mais n'est-ce pas, finalement, assez logique ?
Sabotage(s) de lignes de chemin de fer, séquestration de patrons, manifestations violentes (en Corse puis à Strasbourg), casse dans des Universités (comme à la fac des Sciences de Marseille Saint-Charles, affrontements quasi quotidiens entre bandes ethniques (tamoules, africaines...). Les violences, en elles-mêmes, ne sont pas nouvelles. Ce qui est nouveau c’est leur démultiplication, et le fait qu’elles soient donc de plus en plus rapprochées. Certain sociologues –tel Michel Wieviorka- seraient presque prêts -semble-t-il- à les excuser, voire les légitimer, lorsqu‘ils expliquent doctement qu’elles expriment « de la rage et une inquiétude » face à l’incapacité du pouvoir « à offrir un traitement politique et une médiation ».
Mais, n’est-il pas trop facile de dire que l’on est « inquiet » ou que l’on a « la rage » ?