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Deux prix orange : à Yvan Rioufol et au Vice-procureur Thierry Massa...

            A Yvan Rioufol, pour ce passage de son Blog ( du 28 Août ) :

            "...Il faut écouter les Affreux : Bernard Debré, quand il parle de la grippe A comme d'une "grippette", ou Marc Gentilini, qui estime que le poids attribué à la pandémie est une "indécence" ; Claude Allègre, qui juge "catastrophique" la taxe carbone "inutile climatiquement, injuste socialement, nuisible économiquement "; André Gerin, qui trouve "ridicule" le chiffre de 367 burqas comptabilisées en France par l'Intérieur. Ce qu'ils disent a le mérite de laisser passer un peu d'air.

            Car la vraie crise est celle des idées confinées. L'uniformité des discours devient une curiosité archéologique. Les constructions idéologiques, qui s'effondrent comme des cartes, servent encore de référence au gouvernement : au nom de l'écologisme, il augmentera le prix de l'essence et du gaz pour le consommateur ; au nom de l'interventionnisme, il lancera un emprunt national à la charge des contribuables. L'État a-t-il jamais quitté l'univers clos des doctrinaires ?

            Ce despotisme des certitudes arrêtées, ajouté au court-termisme d'un État-mama qui s'affole des bobos mais ne voit rien des dangers, empêchent de saisir tous les bouleversements que connaît la France. Même la hausse de la natalité continue d'être expliquée, ces jours-ci, comme la conséquence d'une politique familiale, tandis que le bien pensisme assure que l'immigration n'y est pour rien ou presque. Découvrir la France, c'est ne plus mentir sur son état...."

             Et à Thierry Massa, Vice-procureur à Strasbourg, pour l'attitude qu'il a eue récemment, et que rapportent ainsi les Dernières Nouvelles d'Alsace (il est à noter qu'aucun démenti n'est tombé depuis la relation de ce fait par le journal...) :

             "...La semaine dernière, un homme de 28 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Strasbourg pour trafic de Subutex. D'origine algérienne, l'homme bénéficie d'un traitement psychiatrique et d'un placement sous tutelle. Lorsque le président l'interroge, le jeune prévenu, peu bavard, est incapable de nommer la maladie dont il souffre, et d'expliquer pourquoi il a été placé sous tutelle.

             Lorsqu'il se lève pour prononcer ses réquisitions, le Vice-procureur Thierry Massa se tourne vers la presse : « je préfère être franc, voire politiquement incorrect ». Et  de se lancer dans une analyse : « je trouve ça incroyable qu'à l'heure où l'Etat n'a plus d'argent à investir dans l'éducation, plus d'argent pour embaucher des cadets de la République, on soit obligé de payer un traitement, une tutelle et un avocat à cet homme entré illégalement en France, qui cumule plus de condamnations à son casier judiciaire que d'années passées sur notre territoire ! »

              Le jour où ce vice-procureur veut tenir la rubrique Justice dans lafautearousseau...

Commentaires

  • Jean Rouffiol à raison de dénoncer le conformisme des idées.
    Les grands récits de la modernité ont fait leur temps.
    Il ne s'agit pas de le regretter bien entendu, mais il faut constater une disparition des "repères", que perçoivent confusément nos contemporains et qui est d'abord la conséquence de l'effondrement des projets collectifs, de la perte de sens et des valeurs partagées.
    Alors que le monde est en ébullition et que les menaces s'accumulent, l'Europe semble sortir de l'histoire

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