Les prix du mardi...
le prix citron: A Olivier Besancenot. Il vient peut-être de commettre sa première grosse bévue, en rendant publics ses rapports avec l'assassin Jean-Marc Rouillan.....
Les explications qu'il donne de cette rencontre sont assez spécieuses, et ne tiennent pas la route. A vrai dire, Besancenot n'avance qu'une seule justification (?) aux journalistes qui lui demandent s'il n'y a pas quelque chose de choquant à fréquenter des gens pareils. Il répond, en substance, que la peine de Jean-Marc Rouillan étant purgée, il a "payé sa dette"; et que, donc, il peut "encore faire de la politique" (sic !...)
Mais l'argument n'en est pas un, et ne tient pas la route une seconde. Pour Jean-Marc Rouillan -comme pour tout autre criminel- il faut qu'à côté du "paiement de la dette" à la société il y ait repentir, demande de pardon, engagement à rejeter à l'avenir les pratiques odieuses pour lesquelles on a été condamné. Or, de cela, il n'est pas question une seconde pour Jean-marc Rouillan. Pas plus que Nathalie Ménigon (1) le sieur Rouillan ne regrette rien. Au contraire, il assume...
Dans ces conditions là, et même s'il a passé une partie de sa vie en prison, cela ne change rien -mais absolument rien...- à l'affaire: le criminel reste un paria, et reste exclu -de son propre fait- de la communauté des hommes, dont il s'est lui-même retranché par sa barbarie.
Et que dire, alors, de ceux qui, comme Besancenot, le fréquentent et l'acceptent parmi eux ?....
le prix orange: A Alexis Brezet. Il a une fois de plus trouvé les mots justes pour dénoncer les ravages des bandes de jeunes, dans son éditorial du Figaro Magazine du 28 juin:
"....Nos enfants les connaissent bien, d'ailleurs, ces jeunes qui les agressent et les dépouillent en marge de la Fête de la Musique: ils ont même des mots fort crus pour désigner à leur manière, sur le ton de l'évidence sociologique et sans l'ombre d'un racisme, ce que les adultes mettent tant de peine à se dissimuler.
"La vérité, sans doute, ne fait pas plaisir, mais elle est là: la France subit aujourd'hui les conséquences de trente cinq années d'immigration arabo-africaine incontrôlée, d'assimilation abandonnée, d'intégration ratée et de politique de maîtrise des flux migratoires sabotée....."
Reste donc à poser la question du pourquoi et du comment. Ces faits se produisent-ils par génération spontanée, ou bien sont-ils le résultat désastreux d'une certaine politique, non moins désastreuse ? Et, dans ce cas, quel recours proposer ? C'est là que notre remise en cause de la politique menée par le Pays Légal peut trouver un écho favorable dans de larges couches de l'opinion. Et qu'elle peut déboucher sur la remise en ordre qui s'impose aujourd'hui.
Ne parlions-nous pas de cela avant-hier, en communion d'esprit avec Pierre Boutang, lorsque nous redisions l'importance de son "Reprendre le Pouvoir" (2): "...dans la situation d’extrême décadence où nous nous trouvons, où est tombé le Politique, (il faut) « rebâtir quelque idée du Pouvoir », refaire une société, construire selon « l’ordre légitime et profond », rendre au Pouvoir politique lui-même sa dignité, sa légitimité perdues. Pour BOUTANG, cette « pensée des profondeurs », cette « pensée qui sauve » s’incarne, du moins en France, dans le visage du prince chrétien...."
(1): Voir la note "A propos de Nathalie Ménigon", dans la catégorie "Polémique: France....".
(2): Voir la note "Pierre Boutang, toujours" dans la Catégorie "République ou Royauté ?".