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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf


    * Liens : -  http://www.henrihude.fr/ (Henri Hude)

                  - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)

    - Ivan RIOUFOL  Journaliste  
       La social-démocratie à bout de souffle  Dans la pressante crise économique, ...
       Les premières déconvenues du Printemps arabe  Ceux qui, en France, s'enthousias ment pour …
    - Philippe BILGER  Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés Le pire puis le pire ?  En Tunisie, comme il était prévu et, par beaucoup, craint, ...
    - Chantal DELSOL  Membre de l'Institut  Décentraliser et libéraliser l’école  L’Éducation Nationale aujourd’hui ne remplit plus son rôle, qui est …
    - Yves-Marie LAULAN  Géopoliticien 
       Hommes et territoires  Avec la mondialisation et la construction de l’Europe …
       La mort de Kadhafi : retour à la Barbarie ?  Il est indécent de se réjouir autour d’un cadavre, fut-il celui …
    - Hyacinthe-Marie HOUARD  Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers  La faute à qui ?  "C’est qui ?" (sic) demande un étudiant français de troisième année ...
    - Christine SOURGINS  Historienne de l'art  Art contemporain ... tout va très bien ...  Selon le Kunst Kompass, les artistes français …

    Extrait du Delsol, Décentraliser et liberaliser l'école....:

     

            L’Éducation Nationale aujourd’hui ne remplit plus son rôle, qui est de promouvoir  l’égalité des chances.

             Elle fonctionne comme une machine déployant les inégalités. La faute en est désormais moins à son idéologie qu’à son gigantisme centralisé, et à son corporatisme.

               A l’abri de l’énorme machine anonyme et rationnelle, toutes les combines et tous les gaspillages et toutes les injustices peuvent se déployer.
               L’urgence consiste à décentraliser et à libéraliser.
               Il s’agit de limiter drastiquement le pouvoir de l’État et de le réduire à la solidarité, au contrôle et à la garantie.
              C’est pourquoi je défends le système du chèque-scolaire. L’État dans ce cas continue à financer l’enseignement de tous, c’est son rôle s’il veut garantir l’égalité des chances et ne pas lier l’instruction à la classe sociale. Cependant, au lieu de dépenser l’argent à diriger lui-même des établissements sur tout le territoire, il distribue un bon scolaire aux familles, au prorata du nombre d’enfants. Les parents choisissent l’établissement qui leur convient. Un établissement plébiscité par nombre de familles est ainsi davantage financé par l’État, et un établissement peu demandé, finit par disparaître.
              L’État s’occupe de vérifier que l’hygiène et les bonnes mœurs sont respectés dans les établissements autonomes. Il veille sur les compétences des enseignants – il peut maintenir un système de concours et imposer aux établissements de n’embaucher que les titulaires du grade. Il peut publier des programmes de matières à étudier. Mais ce n’est pas lui qui dirige les établissements. Ceux-ci sont autonomes, ils embauchent leurs enseignants selon leurs besoins, payent les enseignants selon leurs mérites et peuvent les renvoyer en cas de négligence ou de fainéantise.
              Ce système, dit du chèque-scolaire, est appliqué dans nombre de pays où il profite surtout aux familles les moins aisées – qui choisissent leurs écoles au lieu d’être envoyées dans des ghettos. Dans les sondages en France, il est plébiscité par les familles.....

  • Claude Guéant a ”choqué”. Mais, au fait, pourquoi y a-t-il 80.000 comoriens à Marseille ?....

           Dans tout ce que l'on compte de politiquement/historiquement/moralement et n'importequoiment correct, on s'étrangle, on frôle l'infarctus, voire, carrément, l'AVC. Pourquoi ? A cause de Claude Guéant. Et qu'est-ce qu'il a fait, ou dit, Claude Guéant ?

           Horreur et damnation : il a osé, oui, il l'a fait : il a "choqué". Choqué : le mot est écrit plusieurs fois, en différents caractères, dans différents propos de différentes personnes, mais toutes unanimes sur ce point : Claude Guéant a "choqué" !

           Bien. Mais, dira-t-on, pourquoi, et en quoi ?

           En ceci : il a dit "Il y a une immigration comorienne importante, qui est la cause de beaucoup de violences. Je ne peux pas la quantifier". 

    immigration,marseille,roumains,roms,tonneau

    Souriez, vous êtes à......

             En tout cas, pour ce qui est de la communauté comorienne à Marseille, La Provence, "choquée" évidemment, se charge de la quantifier : François Tonneau parle de "la communauté qui compte quelques 80.000 âmes, résidant pour l'essentiel dans les quartiers Nord".

             Et si, en réalité, le "choc" - puisque choc il y a, ou il doit y avoir... - si le choc, donc, était là : mais pourquoi donc, pour quelles raisons, 80.000 comoriens à Marseille ? Quelles justifications trouve-t-on à cette hallucinante proportion d'habitants d'un pays dans une ville d'un autre pays ?

            On sait que tous les chiffres offciels concernant l'immigration sont interdits de publication; on se demande même, d'ailleurs, vu l'état de pétaudiérisation très avancée dans lequel le Système a mis notre pauvre société, si quelqu'un sait, ou est capable de dire, combien il y a de personnes arrivées de fraîche date à Marseille, en particulier, et en France, en général...

            Mais, il n'y a pas si longtemps, la même Provence parlait de "200.000 musulmans vivant à Marseille". Faut-il y ajouter les Comoriens ?

            On nage en pleine folie, en plein surréalisme : là doit être le vrai choc, dans cette délocalisation insensée de population, et non dans ce qu'a dit un ministre d'un gouvernement qui, au moins en partie, ne doit même pas avoir lui-même une connaissance tout à fait exacte du phénomène migratoire dans son ampleur. Et dans sa démence....

    PS : Deuxième chose : toujours sur le même sujet, et sur la même page 3, Guéant a, d'après le même journaliste, aggravé son cas. Il a osé dire, ce que tout le monde sait, qu' "une partie des délinquants roumains qui sont interpellés sont des mineurs, le plus souvent exploités par des adultes". Horreur et indignation du même tonneau du même François Tonneau : "(les propos du ministre) vont à l'encontre des droits de l'enfant en France" ! Mais Tonneau ne dit pas en quoi. Il l'affirme, et puis c'est tout, cela lui suffit. 

    Et le droit des français en France ? Il y a pensé, François Tonneau, au droit des français à vivre dans des villes sûres et propres et "vivables", eux qui sont de plus en plus écrasés par des impôts de plus en plus lourds, et qui payent des Taxes d'Habitation et des Taxes Foncières qui sont chaque année en forte augmentation, jusqu'à devenir démentielles, alors qu'ils vivent dans des villes dont plusieurs quartiers sont franchement invivables ?

             Il y a pensé, François Tonneau ? A la lecture de l'article, on dirait que non...  

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            MAGISTRO ... Droite ? Gauche ? Au milieu ?  ... l'important, ce sont les fondamentaux !

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008


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    Ivan RIOUFOL Journaliste  Le socialisme a perdu, mais le PS peut gagner  Les sondages donnent gagnant le candidat PS à la présidentielle de 2012.
    Yves-Marie LAULAN  Géopoliticien  Le coût de l’immigration et de l’intégration 
    Henri HUDE Professeur agrégé de philosophie 
    Où allons-nous ? Quel avenir ?  (sur la construction de l'Europe)
    François-Georges DREYFUS Historien 
    Agriculture et mondialisation  D’ici à 2050, la population du monde va augmenter de 20 % …
    Christophe GEFFROY Journaliste 
    JMJ et … démocratie  Nos démocraties occidentales ont toutes plus ou moins des minorités puissantes de "laïcistes" ...

    Extrait du Laulan, Le coût de l'immigration et de l'intégration :

    Sachant que :

    - Le coût annuel de l'immigration et de l'intégration est d'environ 70 à 80 milliards d'euros (voir le colloque de l'IGP de 2005, repris par diverses sources depuis lors),
    - que la population d'origine immigrée atteint environ 7 à 8 millions de personnes,
    - qu'il rentre environ 250 000 immigrés supplémentaires chaque année dans notre pays, la question est alors de savoir combien coûte l’immigré supplémentaire qui rentre en France, combien coûtent les 250 000 immigrés annuels.

             La réponse à la question ainsi posée est évidement :
         - coût annuel de l’immigré supplémentaire : 10 000 euros,
         - coût annuel de l’immigration supplémentaire à son rythme actuel : 2,5 milliards.


            On a supposé ici que le coût marginal était équivalent au coût marginal.
            A  l’heure où le déficit budgétaire "flirte" avec 90 milliards d’euros et où le  gouvernement cherche désespérément  à "gratter" ici et là quelques milliards d’euros pour ne pas voir la France perdre son "triple A") (ce qui provoquerait dans l’instant un gonflement prodigieux du coût de la dette), cette question n’est pas dépourvue d’un certain intérêt.
    En fait, tout se passe comme si les gouvernements successifs avaient pris parti de financer le coût d’installation de ces populations en France par l’endettement plutôt que par l’impôt.
    Reste à calculer les recettes procurées par les immigrés et leurs descendants en termes de recettes budgétaires et de production de biens et de services qui sont certainement non négligeables, bien que fort délicates à apprécier.

    Comment passe-t-on d’un chiffre de 36 milliards calculé en 2005 à un chiffre de 70 à 80 milliards estimé en 2011 ?
    Cela peut s’expliquer, sachant que :
    - Nous sommes en 2011, donc 7 ans après le colloque de 2005.
    - Toute valeur qui croît à un taux de 10 % l'an double en 7 ans (cf. la table des intérêts composés).
    - Or les coûts calculés ont cru pendant cette période de 7 ans à un taux proche de 10 % l'an sous le triple effet de l'inflation (soit 2,5 % l'an), de l'immigration (soit 250 000 personnes par an, soit environ 3,6 % de la population déjà résidente), du croît démographique différentiel (165 000 naissances par an) soit environ 2,5 % de ce même total, ce qui donne effectivement 5,5 + 3,6 + 2,5 = 8,6 %....

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    Philippe BILGER  Avocat général près la cour de Paris  Aux larmes, citoyens !  Le serment d'allégeance aux armes proposé par l'UMP, ...
    Ivan RIOUFOL  Journaliste  Immigration : les silences de la gauche  Chut ! Pour la gauche, les problèmes posés par l'immigration de masse ...
    Hyacinthe-Marie HOUARD  Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers  Logés, nourris  Et quoi encore ?
    Xavier WALTER  Journaliste  Où en est l’Église en Chine ?  "Le catholicisme "officiel" en Chine connaît des décisions qui pourraient ...  

    Extrait du Walter, Où en est l'Eglise en Chine ? (début) :

            

               "Le catholicisme "officiel" en Chine connaît des décisions qui pourraient  permettre d’attendre une évolution de l’institution", écrivais-je dans le no 24 de la NRU, me référant au P. Heyndrickx (1), sinologue et directeur de l’Institut Ferdinand-Verbiest à l’Université de Louvain.

               "Dans quel sens, l’évolution ?", me demandais-je, assuré que c’était difficile à dire. Mais force était de constater que les rapports entre Rome et Pékin semblaient s’être améliorés en 2010 avec notamment le sacre de dix évêques ayant reçu l’accord des deux parties. Or, fin 2010, (mea culpa, je n’en avais pas tenu compte) deux "affaires" étaient venues gâter les relations sino-romaines. En novembre, le P. Joseph Guo Jincai avait été sacré évêque de Chengde (2), au Hebei, sans l’aval romain, les évêques de la région ayant été contraints à concélébrer la cérémonie. Les auteurs de la manœuvre ? Des conservateurs, communistes ou autres. Rome avait senti le piège, annoncé que le cas serait étudié. Guo tombait-il sous le coup de sanctions canoniques ? La question n’appelait pas de réponse urgente. Le Pape tenait à entendre les témoignages d’évêques chinois qui "fourniraient des informations complètes et objectives". Or, Pékin a la haute main sur tout contact avec l’extérieur. En décembre, lors de la première session de la VIIIe Assemblée nationale des représentants catholiques, Mgr Fang Xingyao avait été porté à la présidence de l’Association patriotique des catholiques chinois (3), Évêque "officiel" reconnu par Rome, 47 ans, il siège à la Conférence consultative politique du peuple chinois (la Chambre haute) et avait accepté ces dernières années de prendre part à des sacres illicites. C’est en outre un proche d’Anthony Liu Bainian, 77 ans, son prédécesseur à la tête de l’Association, "homme fort" de l’Église "officielle", à la botte du gouvernement, et désormais le très actif président honoraire de l’Association patriotique et de la Conférence des évêques....

  • Patrimoine, racines et, surtout, ...sourire : avec « Nos ancêtres les Gaulois », retour sur une découverte....

                "Nos ancêtres les Gaulois" faisaient-ils des ripailles géantes, qui les traîneraient aujourd'hui, peut-être, devant les tribunaux ?… A l’époque où les lois scélérates, du genre Gayssot et compagnie, n’existaient pas encore ?  Où il n’y avait pas encore de police de la pensée ni de politiquement correct ?

    gaulois apero geant.jpg
    Des apéros géants, où le vin coulait à flot, accompagné de cochonailles ...
    Elle était pas belle, la vie, "avant" ?....

                 Il n'y a pas si longtemps, dix mois pour être précis, « …plus de 6.000 amphores ont été découvertes à Toulouse sur un site datant de l'époque gauloise, un sanctuaire unique en France, où se réunissaient de très nombreuses personnes pour des rites de libation ». C’est ce qu’indiquait,  le 25 juin dernier, le responsable des fouilles, Peter Jud. Depuis le début des recherches dans le cadre d'un programme d'archéologie préventive lancé par la société Archeodunum sur les 2 hectares qui abritaient ces dernières années la caserne militaire Niel, "des masses énormes d'amphores", représentant 21 tonnes, ont été découvertes….

                Les fouilles, qui se poursuivent, montrent de véritables champs de tessons, des morceaux d'amphores qui pouvaient contenir 20 à 25 litres de vin et qui étaient importées d'Italie ou de Grèce. Près de 5.000 pièces de mobilier (céramiques, parures, objets en os, en métal ou en verre) ont également été trouvés sur place. La particularité de ce site, qui remonte de 200 à 80 avant notre ère, est qu'il n'y avait autour aucun habitat: il s'agissait seulement d'un point de rencontre, avec "de grands rassemblements de population marqués par la consommation festive de vin" et des sacrifices d'animaux….

                Heureux Gaulois, heureux ancêtres, qui festoyaient comme ils l’entendaient, et faisaient librement la fête, sans esprits tordus pour leur casser la tête avec la discrimination-bidon, sans pression pour ne pas manger du cochon ou boire du vin, sans pressions pour manger halal, sans… sans… sans….

                Oui, vraiment, très, très heureux !.....

    P.S. : pour ceux qui voudraient en savoir plus, et que l'archéologie et "nos ancêtres les gaulois" passionnent :

    http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.piece-gauloise.com/blog/images/vitre.jpg&imgrefurl=http://www.piece-gauloise.com/blog/&usg=__yCIYSYLOMA2tAR6DtGKKdXMGjJU=&h=311&w=470&sz=35&hl=fr&start=8&um=1&itbs=1&tbnid=2OVXr_OqJKNZQM:&tbnh=85&tbnw=129&prev=/images%3Fq%3Dpeter%2Bjud%2Barcheodunum%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26rlz%3D1T4GGLT_enFR385FR385%26tbs%3Disch:1

  • Une information/confirmation intéressante, venue de Syrie.....

               Le ministre syrien de l'Education a annoncé, le lundi 19 juillet, que les étudiantes ne pourront plus porter le voile intégral dans les universités publiques du pays. Il affirme que cette décision est une réponse à une demande d'étudiants et de parents.

                Ghiyath Barakat explique également que le port du voile intégral va à l'encontre des valeurs académiques et des traditions des universités syriennes. De tradition musulmane (90% de la population environ), la Syrie est un pays laïc qui garantit la liberté de culte. Le port du voile simple ou du voile intégral y connaît une recrudescence depuis plusieurs années.

                Il ne s'agit bien sûr pas, ici, en notant ce fait, de s'ingérer dans les affaires intérieures d'un pays souverain; ni de se faire des illusions sur la nature du régime syrien.

                Mais ceci confirme ce que nous avons écrit plusieurs fois ici-même, en ce qui concerne n'importe quel pays de la nébuleuse islamique, même si l'on parle aujourd'hui, en l'occurrence, de la Syrie....

    assad-syrie_21.jpg
    Ne se faire aucune(s) illusion(s) sur certains régimes ou certains dirigeants du monde musulman,
    mais éviter de faire de ce monde un bloc,
    et faire fond, plutôt et malgré tout, sur les régimes laïcs...

                Les choses étant ce qu'elles sont, et les rapports monde(s) musulman(s)/monde(s) non-musulman(s) étant ce que nous savons tous, il ne faut prendre les choses qu'avec réalisme et pragmatisme, et totalement dénués de la moindre idéologie.

                En évitant absolument, et en tout, de faire de l'Islam un bloc, et de le considérer comme totalement uni ou totalement monolithique. Il l'est, certes, en partie, voire en grande partie. Mais ses divisions sont réelles et notre intérêt n’est pas de les coaliser. Il est d’éviter absolument de souder entre elles, en les rejetant indistinctement, toutes les composantes du monde musulman.

                Il faut bien admettre qu'il y a, en terre(s) d'Islam, des gens raisonnables et/ou mesurés, avec qui l'on peut - et l'on doit - discuter. Leurs préférences religieuses, leurs débats internes ne sont pas ce qui doit orienter notre politique à leur égard. Ce qui nous importe, c’est leur attitude envers nous, leur politique dans leur relation avec nous : amicale ou hostile, compatible, ou non, avec nos intérêts nationaux. Le reste serait, de notre part, une inutile – voire nuisible – politique d’ingérence.

                 L'erreur de trop de gouvernants occidentaux (et de ceux des USA en particulier) est d'avoir -d'une façon quasi constante- fait fond sur les mouvements islamistes plutot que nationalistes arabisants laïques. Les Usa ont, par exemple, cru malin de mettre Ben Laden en selle pour contrer les Russes, envahissant l'Afghanistan: beau manque de perspicacité ! Au risque de surprendre, et peut-être même de choquer, n'aurait-on pas mieux fait -et ne ferait-on pas mieux- de soutenir, au contraire, des régimes laïques ? Nasser hier, en Egypte, ou les Assad en Syrie, et même... Saddam Hussein en Irak ?

                  Et, bien sûr, Ben Ali en Tunisie ?

                  Tous régimes, certes, très imparfaits, voire voyous pour certains, mais qui au moins ne cherchaient pas (et ne cherchent toujours pas, en Syrie, en Tunisie...) à lancer une guerre politico-religieuse contre nous, et s'occupaient (s'occupent toujours, en Syrie, en Tunisie...) de contenir les islamistes...

  • ”Pourquoi les enfants n'aiment pas l'école”, de Daniel Willingham...

            SOS Education attire l'attention sur le fait que l'ouvrage de Daniel T. Willingham, traduit de l'américain par Marie Antilogus, est disponible sur le catalogue de la Librairie des Ecoles :

            http://www.lalibrairiedesecoles.com/

    ecole willingham.jpg

            Pourquoi les enfants se souviennent-ils si bien de ce qu'ils ont vu hier soir à la télévision... et si peu de ce qu'ils ont appris à l'école ?
     
            Selon Daniel Willingham, professeur de psychologie cognitive à l'Université de Virginie (USA), et auteur du livre "Pourquoi les enfants n'aiment pas l'école", il y a plusieurs raisons :
     
            D'abord, notre cerveau se souvient surtout des choses qui lui ont causé de l'émotion.
     
            Lorsque vous éprouvez des émotions, de nombreuses informations se gravent dans votre mémoire. Vous n'avez aucun effort à faire. Des années plus tard, vous vous souvenez de détails de l'événement et du contexte.
     
            En revanche, lorsque vous êtes dans le "train train", et que vous ne vous sentez pas impliqué sur le plan affectif, votre cerveau enregistre peu de nouvelles informations. Pour apprendre des choses, vous devez fournir un gros effort intellectuel. C'est pourquoi les bons professeurs sont ceux qui mettent bien leur cours en scène, et qui font éprouver à leurs élèves toutes sortes d'émotions liées à leur matière.
     
            Un autre élément capital pour la mémoire est que les informations nouvelles s'inscrivent dans un univers familier.
     
            Quand les enfants regardent une série télévisée (même stupide et inintéressante...), ils connaissent déjà beaucoup de choses sur les personnages, et leurs aventures. Les nouveaux événements qui leur arrivent se gravent dans leur mémoire très facilement, car ils connaissent bien le contexte.
     
            C'est ainsi que fonctionne le cerveau : plus il en sait dans un domaine, plus vite il assimile de nouvelles informations. Un cardiologue qui assiste à une conférence pointue sur les transplantations cardiaques retiendra dix fois plus de choses qu'un novice en médecine.
     
            Pour le cerveau, les nouvelles informations sont comme de nouvelles pièces qui viennent compléter un puzzle en construction, pour former un "paysage mental". Plus le puzzle est avancé, plus le cerveau intégre les nouvelles pièces rapidement.
     
            Ceci a des implications très importantes pour l'enseignement en classe : cela explique pourquoi, par exemple, les enfants apprennent mieux leurs tables de calcul ou leurs déclinaisons en les chantant sur un air connu.

            Cela explique aussi pourquoi un élève qui a beaucoup de "culture générale" apprendra plus vite dans toutes les matières qu'un autre élève moins cultivé, quand bien même ce dernier aurait un "quotient intellectuel" supérieur.

            Et cela explique aussi pourquoi un cours structuré, qui explore un sujet progressivement, en allant toujours plus loin, est plus efficace pour instruire les enfants qu'une succession "d'activités" supposément "ludiques", mais qui sont à chaque fois nouvelles et sans rapport étroit entre elles.

            Ces éléments ne sont que des exemples parmi les centaines de découvertes réalisées par la psychologie cognitive moderne, et qui sont présentées par le Professeur Daniel Willingham dans son livre, Pourquoi les enfants n'aiment pas l'école.
     
            Ce livre permet aux parents et aux professeurs de comprendre et résoudre la plupart des difficultés scolaires des enfants.
     
            Il est donc désormais disponible en français : vous pouvez le commander sur le site de la Librairie des Ecoles, http://www.lalibrairiedesecoles.com/

  • Parution le 23 novembre : La lumière du monde, nouveau livre-entretien de Benoit XVI....

    (Dépêches d'Agence)

            Peter Seewald est sans doute le journaliste qui a le plus longuement discuté avec l'homme Joseph benoit xvi lumier du monde.jpgRatzinger et avec le pape Benoît XVI.

            Benoît XVI fait le premier bilan de son pontificat. Il s'agit donc d'un document exceptionnel très attendu puisque, pour la première fois depuis son élection, Benoît XVI répond personnellemnt à ses détracteurs, réaffirme ses engagements pour l'unité de l'Eglise, l'évangélisation, l'affirmation de la parole chrétienne dans le monde contemporain.....

            Comme dans le premier livre d'entretien, celui-ci devrait faire la part belle au récit autobiographique et apporter de révélations sur al vie quotidienne du Pape.

            La pédophilie, le célibat des prêtres, la contraception, l’infaillibilité pontificale ou encore l’éventualité d’un nouveau concile sont quelques-uns des sujets délicats sur lesquels Benoît XVI se confie à son compatriote, le journaliste Peter Seewald, dans La lumière du monde , livre très attendu qui paraîtra le 24 novembre 2010.

            La lumière du monde, fait écho à celui du premier livre d’entretiens réalisés entre le cardinal Joseph Ratzinger et Peter Seewald, Le sel de la Terre, au milieu des années 1990. Selon le site Internet de la maison d’édition en charge de la version anglaise, les nombreuses questions, très précises et concrètes, portent notamment sur la sexualité, y compris dans le clergé, mais aussi sur le comportement de l’Eglise face aux affaires de pédophilie. Le problème de la communion des catholiques divorcés et remariés est aussi évoqué.

            Une autre partie de La lumière du monde est consacrée à des problématiques plus générales comme l’unité des chrétiens, le dialogue avec l’islam et les orthodoxes, l’éventualité d’un Concile Vatican III, ou encore le relativisme.

            Enfin, on trouve dans ce livre une série de questions plus personnelles. L’auteur demande ainsi au pape s’il a jamais envisagé de démissionner, s’il peut réellement parler au nom du Christ ou se proclamer infaillible.

            L'hebdomadaire italien Panorama publie aussi un extrait de cet ouvrage où le pape dresse le portrait-robot de l’Eglise : « Nous ne sommes pas un centre de production, nous ne sommes pas une entreprise vouée au profit, nous sommes l’Eglise », « nous sommes une communauté de personnes qui vit dans la foi », dont « la tâche n’est pas de créer un produit ou faire de bonnes ventes ».

            Sur Internet, il est possible de trouver une critique de premier plan de ce livre, de la main de l‘archevêque de Denver, Mgr Charles Chaput. Le capucin juge la lecture de ce livre « obligatoire pour tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de l’Eglise ».

            Dans ce livre, issu une nouvelle fois de « l’alchimie personnelle et professionnelle extraordinaire entre Peter Seewald et Joseph Ratzinger », Benoît XVI apparaît comme « un homme d’une foi et d’une intelligence profondes, mais aussi d’une simplicité désarmante » et « désireux d’affronter chaque problème avec franchise et sans rancœur », poursuit l’archevêque de Denver.

            Pour sa part, Peter Seewald se dit « frappé par la bonté et la disponibilité du pape ». Interrogé en octobre dernier lors de la Foire du livre de Francfort (Allemagne), le journaliste a prédit que « tout le monde sera surpris de rencontrer un Joseph Ratzinger aussi disponible et ouvert ».

  • Mondialisation ?

           (En 2008, les jeudi 21 et vendredi 22 février, nous avions rendu compte du reportage de Vincent Hervouët qui, sur LCI, s'était arrêté, dans sa toujours très intéressante chronique Ainsi va le monde, sur la situation à Cuba et sur la contestation du régime par la jeunesse... : CUBA CASTRO.pdf ) 

            A quoi rêve maintenant le jeune Cubain, opposant du castrisme, qui n’avait d’autre revendication que de pouvoir enfin prendre autant d’avions qu’il le voudrait pour parcourir le monde ? Mais où en sont les possibilités du voyage, du simple tourisme, aujourd’hui, dans notre monde prétendument globalisé ? Regardons un planisphère. Quelles sont les régions du monde où l’on peut encore aller sans risque d’être pris en otage, tué, ou détroussé ? Si l’on jette un regard rapide sur les différents continents, l’on s’apercevra assez vite que, malgré la mondialisation, la globalisation, ces zones se sont singulièrement réduites ces cinquante dernières années et qu’en gros le monde est devenu, au contraire de ce qui était prévu, plus hostile, plus dangereux au cours de ce demi-siècle.

            Une bonne partie de l’Afrique, de l’Asie, de l’Amérique centrale, de l’Amérique du Sud, de certaines contrées aux limites de l’Europe, le Proche Orient, sont désormais à éviter. Les voyageurs s’en détournent. Et les plages de Normandie recommenceront bientôt à être plus recommandables que celles de Tunisie ; les châteaux de la Loire, la Bavière de Louis II, la Toscane et l’Ombrie, apparaîtront beaucoup plus sûres que les destinations du bout du monde, où, souvent, la violence règne … Nous sommes loin du temps où Kessel parcourait sans trop de risque l’Afghanistan de Zaher Shah …

            Est-ce un paradoxe, à l’ère d’Internet, des communications faciles, des distances raccourcies, du brassage des peuples et des biens ? Si l’on y regarde bien, tous ces facteurs ont suscité autant d’anticorps qui les annulent ou, même qui les exacerbent. De sorte que le monde a beaucoup de chances de se retrouver bientôt plus désuni, plus conflictuel que jamais, mondialisation ou pas.

            Nous nous sommes placés du simple point de vue du voyage. Mais l’on ferait les mêmes constatations si l’on observait le terrain économique ou financier, les rivalités entre nations et continents, la lutte pour les matières premières, la compétition entre les programmes militaires, la montée des conflits religieux, ethniques ou territoriaux. Sans compter les réactions sociales, plus ou moins violentes, que la crise soulève … Athènes, Le Caire, ce ne sont plus des villes sûres pour le voyageur …

            Au fond, à quoi ce sera ramenée la globalisation ? Elle n’a pas uni le monde ; elle n’a pas supprimé les peuples, les ambitions, les rapports de force, les fondamentaux des divers continents et sous-continents, ni les oppositions culturelles ou religieuses. Simplement, elle les a libérés, elle a supprimé ou prétendu supprimer les barrières, les protections, les limites qui assuraient des solidarités intermédiaires. Elle les a affaiblies. Et les luttes, les compétitions en sont simplement devenues plus âpres, plus sauvages, plus totales qu’auparavant. En gros, le monde en sera devenu plus violent. C’est pourquoi de bons esprits comme Régis Debray, se sont avisés de faire l’éloge des frontières, qui, tous comptes faits, contribuaient à l’ordre du monde. Et l’on s’apercevra, sans-doute, à assez bref délai, qu'en définitive la mondialisation dont on a fait si grand cas, n’aura rien fait gagner, tout au contraire, à la vie des hommes de ce temps.   

            Les esprits chimériques en seront déçus ? Mais qu’est-ce que cela changera ?

  • Jean de France de retour sur les terres de son ancêtre : Entretien du prince Jean dans La République des Pyrénées

            L'article est de Valérie Cèbe, daté du 26 mars 2011. Il s'ouvre par la photo officielle du Prince, et annonce la réunion du Groupe ESC Pau du mardi 29 mars, recevant S.A.R. le prince Jean de France duc de Vendôme.

            Le Prince y a expliqué, comme à sa conférence Parisienne du 25 février, comment les rois capétiens ont géré et développé la France en chefs d’entreprise avisés, et comment les entreprises ont tout à gagner à s’inspirer de leurs méthode ( le site du Groupe ESC ).  

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    Le prince Jean de France fait « le parallèle entre la façon dont les Capétiens ont géré le pays et ce que l'on peut en tirer comme leçons pour le monde de l'entreprise » explique-t-il.

    Descendant d'Henri IV, le prince Jean de France sera à Pau ce mardi. Il évoque ses liens avec la ville natale de son ancêtre et sa vision «capétienne» du management d'entreprise.

    Ce n'est pas votre première visite à Pau...

    Non en effet. Je suis venu plusieurs fois à titre personnel. C'est une région que j'aime bien. Mon premier déplacement à Pau, je l'avais effectué avec mon grand-père, en 1987, dans le cadre du millénaire capétien. Nous avions été reçus par André Labarrère. Je suis ensuite revenu en 2005 pour rencontrer des acteurs économiques locaux et j'avais même assisté à un match de l'Elan Pau-Orthez contre Roanne.

    Vous entretenez un lien particulier avec cette ville ?

    Pau est importante à plusieurs titres. C'est d'abord la ville d'Henri IV, mon ancêtre. Et puis mon épouse, Philomena, est une habituée de Pau. Son grand-père y était consul d'Espagne. Elle a d'ailleurs hâte de venir mardi pour redécouvrir la ville. Je ne sais pas encore comment est organisée ma journée, d'autant que nous venons avec notre fils Gaston qui a 16 mois, mais j'espère avoir du temps pour me promener avec eux.

    2011 a été une année importante pour Pau avec l'anniversaire de la mort d'Henri IV. Avez-vous suivi ces festivités ?

    Oui, mais je n'ai pas pu y assister. J'avais même rencontré le maire car je voulais monter une manifestation plus sociale. Je voulais ainsi organiser une grande poule au pot plus populaire que celle qui a été organisée à Paris. Mais pour des questions de temps, cela n'a pas pu se faire.

    Il y a eu aussi la découverte de la tête d'Henri IV...

    C'est un débat important qui a lieu avec des thèses et contre-thèses... Il y a une partie historique et scientifique à vérifier. En l'état actuel des choses, je reste très prudent et plutôt en retrait.

    Martine Lignières-Cassou souhaitait qu'elle soit exposée au château de Pau pour que les Palois puissent la voir. Qu'en pensez-vous ?

    Le coeur d'Henri IV est aussi à La Flèche... Si l'ensemble des rois de France sont à la basilique Saint-Denis, il me semble que sa place est là-bas.

    Votre conférence évoque « la vision capétienne » dans le management d'entreprises. Pouvez-vous préciser ?

    Je ne veux pas révéler le fond de la conférence mais ce qui m'intéresse est de faire le parallèle entre la façon dont les Capétiens ont géré le pays et ce que l'on peut en tirer comme leçons pour le monde de l'entreprise : un principe de bonne gestion.

    Votre héritage historique semble très important pour vous...

    Cela compte beaucoup en effet, sans être passéiste. J'estime que c'est un angle d'attaque intéressant.

    On vous dit cependant très moderne...

    La famille d'Orléans a toujours été moderne.... A travers mon association, Gens de France, j'interviens auprès de jeunes de quartier. J'ai ainsi accompagné un groupe récemment à la basilique Saint-Denis. Nous essayons d'aider ces jeunes qui ont besoin d'enracinement. J'estime que si on ne sait pas d'où on vient, on ne sait pas où on va. C'est ma philosophie. Il ne s'agit pas de parler d'identité nationale mais de comprendre son pays.

    Dernière question : comment doit-on vous appeler ?

    Dans les usages, il y a deux appellations possibles : monseigneur ou prince. Mais c'est dans le cadre officiel...»

  • Lenine : clip de fin en Russie ? Mais présent à Montpellier !....

            Dé-révolution là-bas, rapide et spectaculaire; mais dé-révolution ici aussi, même si elle est plus lente et qu'elle revêt d'autres formes : nous ne cessons d'en noter chaque exemple et chaque manifestation.

            Pourtant, certains font de la résistance, et vont, de fait, contre le cours des choses. Ainsi en est-il de la ville de Montpellier, laquelle, de par la volonté expresse de l'ancien maire - un brin mégalo sur ce coup-là... - va être dotée de statues monumentales, dont l'une représentera Lénine. Et ceci au moment même où, en Russie, on va peut-être, enfin, se débarasser de l'encombrant cadavre, dans son mausolée d'orgueil, sur la Place rouge.

            Ainsi, de par la volonté du Système ou de ses potentats locaux - modernes féodalités qu'il a laissé proliférer... - la France va donc se retrouver seule, en compagnie de quelques pays de peu recommandable fréquentation, à avoir des noms de rue ou de stations de métro, et des statues en plein air de tyrans aussi notoires que sanguinaires....

            Le paradoxe n'a pas echappé à LCI, qui le relève, sur son fil d'actualités du 26 mars :

    La dynastie de Lenine vient de s'éteindre

    le 26 mars 2011 à 08h00, mis à jour le 26 mars 2011 à 08:32

    La dernière descendante du dirigeant communiste est morte vendredi à Moscou, elle avait 89 ans. Le débat sur le maintien du corps de Lénine dans son mausolée de la place Rouge est du coup relancé.

     
    Olga Oulianova, nièce de Lenine qui militait pour le maintien du corps de celui-ci dans son mausolée de la place Rouge, s'est éteinte vendredi à Moscou, à l'âge de 89 ans. Olga Oulianova était la dernière parente encore en vie de Lenine, ont déclaré les autorités de la région d'Oulianovsk. Lenine, mort en 1924, n'avait pas d'enfants.
    • Mao et Lénine vont trôner en plein Montpellier

      Les statues de ces deux figures du communisme sont en cours d'installation dans le centre-ville. C'est George Frêche, le renégat du PS, qui est à l'origine de l'idée.

      Publié le 07/08/2010 Mao et Lénine vont trôner en plein Montpellier
    Plus d'infos

     

    Vingt ans après la dislocation de l'URSS, le débat sur la dépouille embaumée de Lenine fait toujours rage entre partisans de son maintien dans le mausolée et ceux qui veulent qu'elle soit désormais enterrée. Certains membres du parti Russie unie, au pouvoir, font campagne en faveur de la fermeture du mausolée de la place Rouge et d'un transfert des cendres de Lenine vers un cimetière.

    On ignore si l'idée d'une inhumation du corps, qui revient comme une arlésienne depuis la chute de l'URSS, a aujourd'hui le soutien du Premier ministre Vladimir Poutine, lequel, l'an dernier, mettait en garde contre toute précipitation dans ce domaine. Des sondages ont conclu ces dernières années qu'une majorité de Russes étaient favorables au transfert des cendres du père de la Révolution d'octobre, mort le 21 janvier 1924.

  • Le sourire du dimanche.....: comprendre les ingénieurs.....

                .....en cinq tentatives.....

    Comprendre les ingénieurs: tentative No 1

     

    Deux élèves ingénieurs marchent le long de leur campus lorsque l'un  des deux dit à l'autre, admiratif :

    - Où as-tu trouvé ce magnifique vélo?

    Le second lui répond :

    - Ben en fait, hier je me promenais au bord du canal, je croise  une  super nana à vélo qui s'arrête devant moi, elle pose son vélo par  terre, se déshabille entièrement et me dit : " Prends ce que tu veux."

    J'ai donc choisi son vélo.

    L'autre réfléchit un instant et dit :

    - Tu as bien fait de prendre le vélo, les vêtements n'auraient sans doute pas été à ta taille.

     

     

    Comprendre les ingénieurs : tentative No 2


    Pour une personne optimiste, le verre est à moitié plein.

    Pour une personne pessimiste, il est à moitié vide.

    Pour l'ingénieur, il est deux fois plus grand que nécessaire.


    Comprendre les ingénieurs: tentative No 3

     


    Un curé, un médecin et un ingénieur jouent au golf. Ils attendent derrière un groupe de golfeurs particulièrement lents. Au bout d'un moment, l'ingénieur explose et dit :

     

    - Mais qu'est-ce qu'ils fichent? Ça fait bien un quart d'heure qu'on attend là!

    Le docteur intervient, exaspéré lui aussi :

    - Je ne sais pas, mais je n'ai jamais vu des gens s'y prendre aussi  mal !

    Le curé dit alors :

    - Attendez, voilà quelqu'un du golf. On n'a qu'à le lui demander.  Dites-moi, il y a un problème avec le groupe de devant. Ils sont plutôt lents, non ?

    L'autre répond :

    - Ah oui, c'est un groupe de pompiers aveugles. Ils ont perdu la vue  en tentant de  sauver le golf des flammes l'année dernière, alors  depuis, on les laisse jouer gratuitement.

    Le groupe reste silencieux un moment, et le curé dit :

    - C'est si triste. Je vais faire une prière spécialement pour eux ce soir.

    Le médecin ajoute :

    - Bonne idée.. Et moi, je vais contacter un copain en ophtalmologie  pour voir ce qu'il peut faire.

     A ce moment l'ingénieur intervient : 

    - Mais, bon sang ! Pourquoi ils ne jouent pas la nuit ?


    Comprendre les ingénieurs: tentative No 4

     

    Un ingénieur se promène au bord d'un étang lorsqu'une grenouille l'appelle.

    -  Ehh...pssst..., si tu m'embrasses, je me transformerai en une magnifique  princesse.

    L'ingénieur ramasse la grenouille et la met dans sa poche.

    La  grenouille reprend :

    - Si tu m'embrasses, je me transformerai en une magnifique princesse  et je resterai à tes côtés pendant une semaine.

    L'ingénieur ne bronche pas.

    La grenouille insiste :

    - Si tu m'embrasses, je me transformerai en une magnifique princesse, je resterai à tes côtés pendant une semaine et je ferai TOUT ce que tu veux !

    L'ingénieur ne bronche toujours pas.

    La  grenouille lui demande alors :

    - Je te dis que je suis une magnifique princesse, que je resterai à  tes côtés pendant une semaine et que je ferai tout ce que tu veux et  tu ne réagis pas ! Il est où le problème ?

    L'ingénieur répond :

    - Il n'y en a pas. Je suis ingénieur donc je n'ai pas le temps d'avoir une petite amie. Par contre, une grenouille qui parle, ça, c'est cool !


     

    Comprendre les  ingénieurs : tentative N°5


    Un  journaliste interroge un paysan pyrénéen :

    - Dites-moi, comment faites-vous pour tracer les routes ici ?

    - Ben, on lâche un âne, on regarde par où il passe dans la  montagne... et c'est là qu'on fait passer la route..

    - Et si vous n'avez pas d'âne?

    - Ah....ben  là, bien sûr, on prend un ingénieur.

  • Réflexion sur cette Europe qui craque... Ou : quand les fourmis ne supportent plus les cigales....

              C'est clair et net, ils le disent et ils l'assument : quelles que soient les tractations entre les gouvernements, l'opinion publique outre-Rhin y est farouchement hostile, les Allemands ne veulent pas payer pour la Grèce !...

    MERKEL.jpg
    La crise grecque met à mal la solidarité européenne, titrent pudiquement la plupart des journaux.
    Angela Merkel, confrontée à une opinion hostile à l'idée de régler les impayés de la Grèce et décidée dorénavant à faire clairement passer les intérêts de son pays avant ceux de l'Europe, est au centre des critiques...

                Au risque de surprendre, pourquoi les en blâmer ? Si l'Allemagne, qui souffre comme tous les pays d'Europe, mais s'en sort mieux qu'eux - ou moins mal - c'est parce qu'elle se gère mieux, qu'elle fait plus d'efforts et de sacrifices. Au nom de quoi devrait-elle, au fond, elle qui est fourmi, subventionner les comportements erratiques de toutes les cigales de l'Europe : Grèce, aujourd'hui, Portugal, incessamment sous peu, Espagne et Italie, bientôt ? Et, malheureusement, France aussi, un jour...

                Il y a une réponse à cela. Et qui doit faire réfléchir. En fait, pour les Allemands, l'aide à la Grèce ne serait pas grand-chose, et, en tout cas, elle serait d'une bien moindre ampleur que ce qu'ils ont accepté de faire pour l'Allemagne de l'Est. Là, sur plusieurs années, ils ont accepté un effort économique et financier considérable, et investi des sommes colossales pour remettre à niveau une partie de leur territoire qui était, au sens propre du mot sinistré.

               Oui, mais, voilà : ils l'ont accepté, et ils l'ont fait, parce que c'était l'Allemagne, et parce que c'étaient des Allemands. Ils ont sauvé une partie d'eux-même, ils ont investi chez eux et, de fait, pour eux.

                Aujourd'hui, on leur tend la sébille, pour la Grèce, en leur demandant de cracher au bassinet; et comme ils refusent, on s'en indigne. Mais, sérieusement, peut-on  vraiment leur donner tort ? Au risque d'en surprendre - voire d'en choquer... - certains, que représente la Grèce pour les Allemands ? Et que représentent surtout les façons de faire grecques ?

                Qu'on le veuille ou non, ce que certains analysent comme un égoïsme allemand n'est, au fond, et même si cela paraît un peu cynique, que la énième confirmation d'un fait bien connu, mais que certains avaient voulu oublier: les réalités sont nationales, et non idéologiques ! Les Allemands veulent bien aider les Allemands, mais pas les Grecs.

                Surtout des Grecs cigales, alors qu'ils sont, eux, Allemands, des fourmis. Qui ont mis du sérieux, de la rigueur, de la discipline, là où les Grecs ont mis le plus grand laxisme (et que devons-nous dire, nous, avec nos déficits ?...) ?

                Encore une fois, qui pourrait le leur reprocher ?...

    P.S. 1 : Question à dix centimes d'euro : de quel exemple la France ferait-elle mieux de se rapprocher ?...

    P.S. 2: Et, pendant ce temps-là, le Pays légal européen continue de faire comme si de rien n'était, et poursuit ses tractations en vue de l'entrée de la Turquie en Europe, une entrée de toutes façons de plus en plus virtuelle, vue la situation vraie de l'Union Européenne...

  • Nouvelles du Blog: de la semaine ecoulée à celle qui vient...

                Décembre s'est donc achevé comme nous l'espérions, avec une fréquentation toujours en hausse: stabilité pour les visiteurs uniques (pour le deuxième mois consécutif), hausse sensible du nombre des visites, et très forte du nombre des pages lues (ce qui est un indicateur non négligeable...).

                Nous nous lançons -et nous vouslançons- donc un défi pour cette année 2010 qui commence: de même que nous avons doublé notre lectorat entre septembre 2008 et septembre 2009, l'objectif serait de doubler à nouveau le nombre de nos lecteurs entre septembre 2009 et septembre 2010. Si on s'en tient à la pure arithmétique, et si l'on prolonge mécaniquement les stats des trois premiers mois (septembre, octobre et novembre), c'est déjà fait. Mais il faut, bien évidemment, se garder de vendre la peau de l'ours.... La concrétisation réelle de cette hypothèse plausibledépend de vous. Continuez à parler du Blog autour de vous, à le faire connaître en envoyant des notes à un maximum de personnes (c'est très facile...), proposez le lien ci dessous à des connaissances ou à d'autres blogs, envoyez-nous des listes d'adresses internet.... et rendez-vous en septembre pour les résultats !.... 

                Voici le lien activé, que vous pouvez proposer à vos connaissances, et faire placer dans d'autres blogs:

    bandeaufar.jpg

                Sinon, en plus d'écouter le 6 janvier -dans les Ephémérides- la Marche des Rois, élégamment orchestrée par Lully, voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité).

     

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Dialogue Orsenna / Finkielkraut.
    • Lundi : Ils vampirisent l'Afrique, en toute bonne conscience: les néo-colonialistes....
    • Mardi : Sur la Halde...
    • Mercredi : SOS Éducation pose l'une des bonnes questions....
    • Jeudi : Vidéo (1/2) : Le Génocide vendéen (Stéphane Courtois et Reynald Sécher).
    • Vendredi : Vidéo (2/2) :Le Génocide vendéen (Stéphane Courtois et Reynald Sécher).
    • Samedi : Nouvelles du Blog...
    •  Notes courtes :
    • Dimanche:Le sourire du dimanche (sur Domenech et son "équipe" (!)...).
    • Lundi: Max Gallo et l'identité nationale...
    • Mardi: Pour (un peu...) mieux connaître Lorant Deutsch (1/2)
    • Mercredi: Pour (un peu...) mieux connaître Lorant Deutsch (2/2)
    • Jeudi: Anatomie d'un désastre.
    • Vendredi: France sur mer....
    • Samedi: Gaza ? Non, Nice ! (envoi de lecteurs...)

              Ephémérides :

    ·       Dimanche : Célébration de Sainte Geneviève, patronne de Paris. Décès: Pierre Larousse, Maréchal Joffre.

    ·       Lundi  : Mort d'Ange-Jacques Gabriel. La Convention décrète Marseille Ville sans nom. Mort d'Albert Camus, de Bergson. Naissance de Louis Braille.

    ·       Mardi : Le corps de Charles le Téméraire est retrouvé, après sa déroute à Nancy. Inauguration de l'Opéra Garnier. Naissance: Jean-Baptiste Say, Cathelineau. Décès: Charles d'Orléans, Catherine de Médicis.

    ·       Mercredi : Sacre de Philippe le Bel. François de Guise reprend Calais aux anglais. Louis XIV, enfant, quitte Paris afin d'échapper à la Fronde. Découverte du Cratère de Vix. Premier Journal parlé. Naissance: Jeanne d'Arc, Vaugelas. Décès: Louis Braille.

    ·       Jeudi : Mariage de Louis XII et d'Anne de Bretagne. Début du grand froid de 1709. Traversée de la Manche en ballon. Naissance: Bernadette Soubirous, Charles Péguy. Décès: Alfred Kastler.

    ·       Vendredi : Mort de Philibert Delorme, de Paul Verlaine, de Stavisky.

    ·       Samedi : Sacre de Philippe V. Début du Procès de Jeanne d'Arc. Mort d'Anne de Bretagne. Naissance de Simon Vouet. Mort de Napoléon III. Première de Cinq colonnes à la Une.

  • La CGT contre ..... la CGT ?.....

                Coup de sang à la CGT. A l'initiative du syndicat, les deux cents sans-papiers africains (en bon français: hors la loi, clandestins, à expulser immédiatement), qui avaient élu domicile dans les locaux syndicaux de la rue Charlot (IIIème), à la Bourse du travail de Paris, depuis près de quatorze mois, ont été évacués manu militari par le service d'ordre du syndicat, le mercredi 24 juin.

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                Le jeudi 25, au matin, une grande partie de ces hors la loi s'étaient installés sur le trottoir en face du bâtiment, sous surveillance (ci dessus). "Environ 150 personnes se sont installées sur des matelas, y compris des enfants", a déclaré un membre du Réseau éducation sans frontières (RESF). "C'est le début d'un nouveau Cachan", a-t-il ajouté, précisant que des dizaines de militants de RESF étaient également sur les lieux pour soutenir les plusieurs dizaines de sans-papiers, délogés la veille.

                Précisons, pour notre part, que cette association Resf doit être dissoute, puisqu'elle n'hésite pas à se mettre régulièrement hors la loi pour aider des hors la loi. Deux motifs suffisants pour dissoudre, non ? : delenda est Resf !

               Selon la CGT, les hors la loi demandaient "une aide à la régularisation de leur dossier" mais leur coordination aurait refusé "toutes les propositions" syndicales.

               Ce ne sont pas ces pinaillages techniques qui nous intéressent. Que la CGT se débrouille avec les conséquences d'un incendie qu'elle a elle-même contribué à allumer. Qui sème le vent récolte la tempête, c'est bien connu: que nos apprentis-sorciers cégétistes méditent maintenant sur leur(s) inconséquence(s), eux qui ont tout fait depuis pas mal de temps pour imposer en France une masse insensée d'immigrés/chair à profits dont la présence va directement à l'encontre des intérêts d'une classe ouvrière (?) qu'ils étaient censés défendre.

    SANS PAPIERISME.jpg

             Stupéfiante inconscience ? Ou calcul politico-idéologique ? Quoi qu'il en soit, le coup de la rue Charlot veut bien dire quelque chose: reflète-t-il la montée des tensions à l'intérieur de la CGT, entre idéologues et réalistes? Faut-il l'inclure dans ces signes annonciateurs de tensions et d'explosion(s) sociale(s) que l'on voit se manifester un peu partout en Europe, et dont nous avons plusieurs fois rendu compte (en Angleterre, en Espagne, en Italie...) ? Annonce-t-il un changement de cap ?...

               Tous ceux qui depuis une trentaine d'années se sont rejoints sur cette politique folle et suicidaire d'une immigration insensée -que rien ne justifie- ont contribué -la CGT comme les autres- à installer chez nous une bombe à retardement. On a supprimé 287.000 emplois en France, entre le premier janvier et le trente-et-un mars. Qu'est-ce qui se passe, quand le travail se raréfie à ce point, s'il y a trop de demandeurs d'emploi pour des emplois qui s'évaporent ?

               Vous avez dit apprentis sorciers ?.....