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Jean de France de retour sur les terres de son ancêtre : Entretien du prince Jean dans La République des Pyrénées

        L'article est de Valérie Cèbe, daté du 26 mars 2011. Il s'ouvre par la photo officielle du Prince, et annonce la réunion du Groupe ESC Pau du mardi 29 mars, recevant S.A.R. le prince Jean de France duc de Vendôme.

        Le Prince y a expliqué, comme à sa conférence Parisienne du 25 février, comment les rois capétiens ont géré et développé la France en chefs d’entreprise avisés, et comment les entreprises ont tout à gagner à s’inspirer de leurs méthode ( le site du Groupe ESC ).  

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Le prince Jean de France fait « le parallèle entre la façon dont les Capétiens ont géré le pays et ce que l'on peut en tirer comme leçons pour le monde de l'entreprise » explique-t-il.

Descendant d'Henri IV, le prince Jean de France sera à Pau ce mardi. Il évoque ses liens avec la ville natale de son ancêtre et sa vision «capétienne» du management d'entreprise.

Ce n'est pas votre première visite à Pau...

Non en effet. Je suis venu plusieurs fois à titre personnel. C'est une région que j'aime bien. Mon premier déplacement à Pau, je l'avais effectué avec mon grand-père, en 1987, dans le cadre du millénaire capétien. Nous avions été reçus par André Labarrère. Je suis ensuite revenu en 2005 pour rencontrer des acteurs économiques locaux et j'avais même assisté à un match de l'Elan Pau-Orthez contre Roanne.

Vous entretenez un lien particulier avec cette ville ?

Pau est importante à plusieurs titres. C'est d'abord la ville d'Henri IV, mon ancêtre. Et puis mon épouse, Philomena, est une habituée de Pau. Son grand-père y était consul d'Espagne. Elle a d'ailleurs hâte de venir mardi pour redécouvrir la ville. Je ne sais pas encore comment est organisée ma journée, d'autant que nous venons avec notre fils Gaston qui a 16 mois, mais j'espère avoir du temps pour me promener avec eux.

2011 a été une année importante pour Pau avec l'anniversaire de la mort d'Henri IV. Avez-vous suivi ces festivités ?

Oui, mais je n'ai pas pu y assister. J'avais même rencontré le maire car je voulais monter une manifestation plus sociale. Je voulais ainsi organiser une grande poule au pot plus populaire que celle qui a été organisée à Paris. Mais pour des questions de temps, cela n'a pas pu se faire.

Il y a eu aussi la découverte de la tête d'Henri IV...

C'est un débat important qui a lieu avec des thèses et contre-thèses... Il y a une partie historique et scientifique à vérifier. En l'état actuel des choses, je reste très prudent et plutôt en retrait.

Martine Lignières-Cassou souhaitait qu'elle soit exposée au château de Pau pour que les Palois puissent la voir. Qu'en pensez-vous ?

Le coeur d'Henri IV est aussi à La Flèche... Si l'ensemble des rois de France sont à la basilique Saint-Denis, il me semble que sa place est là-bas.

Votre conférence évoque « la vision capétienne » dans le management d'entreprises. Pouvez-vous préciser ?

Je ne veux pas révéler le fond de la conférence mais ce qui m'intéresse est de faire le parallèle entre la façon dont les Capétiens ont géré le pays et ce que l'on peut en tirer comme leçons pour le monde de l'entreprise : un principe de bonne gestion.

Votre héritage historique semble très important pour vous...

Cela compte beaucoup en effet, sans être passéiste. J'estime que c'est un angle d'attaque intéressant.

On vous dit cependant très moderne...

La famille d'Orléans a toujours été moderne.... A travers mon association, Gens de France, j'interviens auprès de jeunes de quartier. J'ai ainsi accompagné un groupe récemment à la basilique Saint-Denis. Nous essayons d'aider ces jeunes qui ont besoin d'enracinement. J'estime que si on ne sait pas d'où on vient, on ne sait pas où on va. C'est ma philosophie. Il ne s'agit pas de parler d'identité nationale mais de comprendre son pays.

Dernière question : comment doit-on vous appeler ?

Dans les usages, il y a deux appellations possibles : monseigneur ou prince. Mais c'est dans le cadre officiel...»

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