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Ivan RIOUFOL Journaliste Le socialisme a perdu, mais le PS peut gagner Les sondages donnent gagnant le candidat PS à la présidentielle de 2012.
Yves-Marie LAULAN Géopoliticien Le coût de l’immigration et de l’intégration
Henri HUDE Professeur agrégé de philosophie Où allons-nous ? Quel avenir ? (sur la construction de l'Europe)
François-Georges DREYFUS Historien Agriculture et mondialisation D’ici à 2050, la population du monde va augmenter de 20 % …
Christophe GEFFROY Journaliste JMJ et … démocratie Nos démocraties occidentales ont toutes plus ou moins des minorités puissantes de "laïcistes" ...
Extrait du Laulan, Le coût de l'immigration et de l'intégration :
Sachant que :
- Le coût annuel de l'immigration et de l'intégration est d'environ 70 à 80 milliards d'euros (voir le colloque de l'IGP de 2005, repris par diverses sources depuis lors),
- que la population d'origine immigrée atteint environ 7 à 8 millions de personnes,
- qu'il rentre environ 250 000 immigrés supplémentaires chaque année dans notre pays, la question est alors de savoir combien coûte l’immigré supplémentaire qui rentre en France, combien coûtent les 250 000 immigrés annuels.
La réponse à la question ainsi posée est évidement :
- coût annuel de l’immigré supplémentaire : 10 000 euros,
- coût annuel de l’immigration supplémentaire à son rythme actuel : 2,5 milliards.
On a supposé ici que le coût marginal était équivalent au coût marginal.
A l’heure où le déficit budgétaire "flirte" avec 90 milliards d’euros et où le gouvernement cherche désespérément à "gratter" ici et là quelques milliards d’euros pour ne pas voir la France perdre son "triple A") (ce qui provoquerait dans l’instant un gonflement prodigieux du coût de la dette), cette question n’est pas dépourvue d’un certain intérêt.
En fait, tout se passe comme si les gouvernements successifs avaient pris parti de financer le coût d’installation de ces populations en France par l’endettement plutôt que par l’impôt.
Reste à calculer les recettes procurées par les immigrés et leurs descendants en termes de recettes budgétaires et de production de biens et de services qui sont certainement non négligeables, bien que fort délicates à apprécier.
Comment passe-t-on d’un chiffre de 36 milliards calculé en 2005 à un chiffre de 70 à 80 milliards estimé en 2011 ?
Cela peut s’expliquer, sachant que :
- Nous sommes en 2011, donc 7 ans après le colloque de 2005.
- Toute valeur qui croît à un taux de 10 % l'an double en 7 ans (cf. la table des intérêts composés).
- Or les coûts calculés ont cru pendant cette période de 7 ans à un taux proche de 10 % l'an sous le triple effet de l'inflation (soit 2,5 % l'an), de l'immigration (soit 250 000 personnes par an, soit environ 3,6 % de la population déjà résidente), du croît démographique différentiel (165 000 naissances par an) soit environ 2,5 % de ce même total, ce qui donne effectivement 5,5 + 3,6 + 2,5 = 8,6 %....