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  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à Yves Calvi. Invité, avec d'autres journalistes, à interroger Nicolas Sarkozy le jeudi 24 avril, il a mené son "affaire" plus comme un interrogatoire que comme un entretien; et il s'est comporté plus comme un procureur, demandant des comptes, que comme un journaliste, soucieux d'apporter au public les éléments qui permettront au-dit public de se forger son opinion.....   

                Était-il intimidé par l'enjeu ? Toujours est-il qu'il ne s'est pas départi, durant tout le temps qu'a duré son intervention, d'un ton vindicatif, qui tenait plus de l'agression que du journalisme. Il demandait des comptes à propos de ceux qu'il appelle des "sans papiers", et qui ne sont que des hors la loi en bon français (une langue que les journalistes devraient pourtant connaître puisque l'expression -orale ou écrite- est leur métier...). 

                Et il a délibérément choisi la provocation, ce soir là, en sortant de son rôle de journaliste pour prendre fait et cause, d'une façon outrancièrement partisane, pour les fraudeurs.....

                Cela est d'autant plus regrettable, et surprenant, qu'on connaît un autre Yves Calvi. Qui sait être vraiment journaliste, agréable et ouvert, cherchant avec ses interlocuteurs à bien poser les problèmes, pour mieux les comprendre: comme dans cette émission de "C d'ans l'air", consacrée à Marie-Antoinette, où il donnait la parole à tout le monde, et faisait preuve d'une réelle ouverture d'esprit.....

                Espérons que cette émission du 24 avril ne sera qu'une sorte d'allergie de printemps......

                le prix orange: à Manuel Valls. Le lundi 5 mai, sur LCI, Christophe Barbier interroge le maire d'Evry, qui répond sur fond de couverture de son livre: ""Pour en finir avec le vieux socialisme..." 

                Le fil conducteur de la discussion est une phrase de Manuel Valls: "Regarder le monde tel qu'il est". Christophe Barbier lui demande s'il est favorable à l'allongement de la durée de cotisation à 41 ans (proposition rejetée d'une façon quasi unanime dans le PS), et la réponse est affirmative: "...tout simplement parce que nous allons vivre plus. Dans quelques années, il y aura deux millions de français qui auront plus de 85 ans...On va vivre plus et en même temps on sait que notre système de retraites demain ne peut pas être financé. Donc il faut trouver des solutions.

                L'allongement de la durée de cotisation est inéluctable, nous le savons tous. Dans les autres pays qui nous entourent, là aussi où il y a des gouvernements de gauche, l'âge de la retraite est à 65 ans. Regarder le monde tel qu'il est, la société française telle qu'elle est, cela veut dire travailler plus...."

                Voilà un réalisme et un pragmatisme qui rompent avec la langue de bois, et qui méritent d'être salués. Manuel Valls a clairement choisi son camp; il s'oppose lucidement et courageusement -sur ce sujet comme sur d'autres...- à une longue tradition d'idéologie et de refus du réel.....

  • Retour sur la présence de Soljenitsyne en Vendée, en 1993 : anecdotes et faits occultés par une certaine presse…

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                 L'écrivain dissident russe, décédé le dimanche 3 août, laissera une forte empreinte dans le département. En 1993, il avait présidé les cérémonies du bicentenaire du soulèvement vendéen.     

                 Le sénateur Bruno Retailleau salue le résistant « qui s'est dressé contre le système communiste soviétique, avec pour seule arme, sa plume et toute sa force de conviction. » Le député Dominique Souchet, lui, rend hommage au « porte-voix des victimes oubliées. ». On sait que Dominique Souchet et Philippe de Villiers ont été invités és-qualité par la famille aux obsèques de l’écrivain. « Je l'avais reçu chez moi en 1993, ainsi que sa femme Natalia et son fils Ignat. Nous avions des liens profonds », explique le président du conseil général.

               En septembre 1993, le prix Nobel de littérature était venu présider les cérémonies du bicentenaire du soulèvement vendéen. Devant 20 000 personnes, l'auteur de L'archipel du goulag avait fustigé le mot et l'idée même de Révolution. « Nous avions une chance sur un million qu'il vienne. Il était alors exilé aux Etats-Unis et atteint d'un cancer. Mais il voulait venir en me disant qu'il connaissait très bien l'histoire de la Vendée. Il voulait y prononcer un grand discours comme il l'avait pu le faire à l'université d'Harvard. »
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              Car si l'écrivain, alors légende vivante, a inauguré le mémorial des Lucs-sur-Boulogne devant 20 000 personnes, il s'est également rendu à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, dans le sillage de la poétesse russe Marina Tsvetaieva. Une femme, une oeuvre qui influencèrent Alexandre Soljenitsyne. « Elle a écrit une prose magnifique dont j'ai acquis une grande expérience. »

              Exilée dans la cité gillocrucienne, la femme de lettres s'identifiait volontiers au département au point d'écrire : « Ma Vendée est austère, comme elle se doit de l'être. » Sur sa stèle dévoilée par Soljenitsyne, ces quelques mots sobres : « Du monde d'avant, suprême vision. Jeunesse. Héroïsme. Vendée. Don. » Ici, en référence à l'insurrection d'une partie des habitants du Don, contre la dictature bolchevique.

             « En venant en Vendée, Soljenitsyne tenait à faire le lien symbolique avec les Vendée russes -témoigne Philippe de Villiers -. Il m'a alors confié que c'est ici que la roue rouge a ses premiers tours. En d'autres mots, c'est chez nous que la matrice du totalitarisme a été expérimentée. »

              A l'époque, certaines voix s'étaient élevées pour critiquer sévèrement les cérémonies. Pour certains, tout en trouvant légitime que l'on rende hommage aux morts des Guerres de Vendée, l'aménagement du mémorial de la Chabotterie, puis du monument des Lucs, participent d'une exploitation partisane et politicienne des tragiques évènements de 1793 et 1794. 

              Des grondements de voix qui ont également eu écho, lors de l'inauguration en 2005 du collège public d'Aizenay, portant le nom d'Alexandre Soljenitsyne. Un nom qui provoque bien des passions, en Vendée…
  • Vouloir le respect des lois, dans un contexte où l'on encourage leur non respect ?....

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                Le secrétaire d'État aux Transports, Dominique Bussereau, a annoncé qu'un projet de loi serait présenté "très prochainement" devant le Parlement pour permettre la confiscation "immédiate" du véhicule d'un conducteur contrôlé sans permis de conduire.

                "C'est une mesure très lourde, mais qui je pense aura valeur d'effet sur celles et ceux qui sont tentés de conduire sans permis", a estimé Dominique Bussereau sur RTL.

    bussereau.JPG         Nous avons chaudement approuvé dans ces colonnes l'action de Dominique Bussereau dans le domaine de la réforme des ports, et nous n'avons pas caché que nous souhaitions le plein succès de sa réforme...Nous n'en sommes que plus à l'aise pour relever, dans un autre domaine et sur un autre point, une incohérence entre ses propos et la réalité qui nous entoure tous. Incohérence qui n'est d'ailleurs pas de son fait mais vient bien plutôt d'une faille morale, mentale (on pourrait presque dire philosophique, car portant sur l'essentiel...) du système tout entier, bien au-delà de la propre personne de Domique Bussereau.....

             Car enfin n'est-il pas radicalement incohérent de combattre la fraude ici, alors qu'elle est officiellement encouragée là ? On récompense en effet - voyez ce qui se passe avec les étrangers clandestins, que l'on ne cesse de régulariser "au cas par cas" !...- on récompense, donc, ceux qui se sont volontairement mis hors la loi, on donne une prime à l'illégalité et au coup de force, en approuvant de fait les escrocs travestis en sans-papiers. On envoie un signal fort à l'opinion, et au monde entier: non seulement on peut être hors la loi, mais en plus "ça paye".... Et ensuite, après avoir délivré ce message d'encouragement à l'escroquerie, on prétend faire respecter la loi et réprimer ceux qui roulent sans papiers ? Où est la logique ? Est-ce bien raisonnable ? est-ce simplement tenable ?...

              Qu'on nous comprenne bien: nous sommes évidemment d'accord avec Dominique Bussereau, et nous ne l'attaquons pas personnellement; nous n'avons strictement rien contre lui, et nous ne critiquons pas son projet, car c'est bien ce qu'il faut faire en effet. Nous cherchons seulement à mettre en évidence la faillite intellectuelle et morale d'une partie non négligeable du pays Légal. Faillite et inconséquence qui rejaillit fatalement sur le corps social tout entier. Nous nous bornons donc à dénoncer l'illogisme qu'il y aurait à admettre ici ce que l'on affirme combattre là. La société forme un tout, une société c'est un tout : un État qui encourage la fraude là ne peut pas lutter contre elle ailleurs....

              Les expressions ne  manquent pas, dans la langue familière (expression souvent justes du robuste bon sens populaire) pour qualifier ceci, l'une des plus courante étant peut-être celle du pompier pyromane. N'est-ce pas exactement cela, sur ce point précis, la partie gangrénée du Pays Légal: un pompier pyromane ?.....

  • Indemnisation de Bernard Tapie : les « oublis » du PS, de Bayrou et de bien d'autres…

               On a la mémoire courte au PS, chez Bayrou et ailleurs...  L'indemnisation record accordée à Bernard Tapie (dans le cadre de l'affaire Crédit Lyonnais/Adidas, ndlr) est "potentiellement une affaire d'État", a affirmé Bruno Le Roux secrétaire national PS, le 21 juillet.

              Bigre !...

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             "C'est une affaire grave, sur laquelle la commission des Finances de l'Assemblée Nationale doit permettre la constitution d'une commission d'enquête parlementaire", laquelle commission « doit faire toute la lumière sur une affaire" qui est "potentiellement une affaire d'Etat", a-t-il ajouté. 

             Re Bigre ! ( ou bigre de bigre, au choix...) ! Nous n’allons pas décerner de brevet de civisme à Bernard Tapie, mais tout de même, les membres du PS devraient se remémorer l’apostrophe fameuse : « Qui t’a fait roi ? ». C’est bien Mitterand qui a fait de Tapie son (éphémère…) Ministre de la Ville, qui l’a en quelque sorte mis en selle politiquement, en l’adoubant comme il l’a fait, et en l’introduisant dans tous ces cercles officiels divers et variés. 

              Et imagine-t-on un seul instant que si le Crédit Lyonnais a constamment soutenu Bernard Tapie, allant jusqu'aux limites du raisonnable dans un premier temps, pour les dépasser allègrement ensuite; et qu'il a obstinément continué de lui apporter son soutien jusqu'au naufrage final; imagine-t-on sérieusement, donc, que cela ait pu se faire tout seul, ou par l'opération du saint-Esprit ? Allons donc ! Il y a forcément eu des ordres venus d'en haut, du sommet de l'Etat...

              Si après, une fois introduit dans le système, Bernard Tapie a fait ceci ou cela... le PS ferait peut-être mieux d’avoir la prudence –à défaut du bon goût- de ne pas trop la ramener (comme on dit chez les « djeunes »...).  Comme on dit aussi : Pas vous, pas ça...

              Alors, oui : il y a bien un "copinage d'Etat", comme le dit Jean-Marc Ayrault. Il a été rendu possible sous et par l'ère Mitterand...

              Alors, oui, comme le dit Bayrou, il s'agit d'un scandale financier et l'État - qui n'a plus un sou... - va donner un fric fou à Bernard Tapie. Question : pourquoi Bayrou ne dit-il pas "la République" ?  Du scandale de Panama, en passant par Stavisky et tant d'autres, pour en arriver à Tapie aujourd'hui, c'est un fait et une pratique bien établie chez elle que d'arroser généreusement... Pourquoi Bayrou s'en tient-il donc seulement à un prudent et réducteur "l'État" ? L'État aujourd'hui, comme pendant Panama ou Stavisky, c'est bien la République, non ?...

  • Réflexions et libres propos au sujet des délinquants récidivistes: ”ils” parlent des Lettres de Cachet, mais ”ils” oubli

                Et ne devraient-ils pas militer pour tempérer ce pouvoir, par tous les moyens qu'on pourra imaginer (1). C'est là qu'ils sont exaspérants dans leurs prétentions, mais aussi et surtout faibles dans leur raisonnement, ces magistrats de gauche qui s'auto-proclament chevaliers blancs de la défense des droits de tout un chacun (pas des victimes cependant...).

                 Pour en revenir une dernière fois à l'argumentaire du père d'Anne-Lorraine, celui-ci n'est-il pas dans le vrai, lorsqu'il affirme: "...en cas de doute? Le doute doit-il bénéficier à la victime potentielle ou au prévenu? A Guy Georges (sept viols suivis de meurtres), à Émile Louis (sept viols et meurtres de jeunes filles handicapées)? La seule chose que je souhaite, c'est l'application du principe de précaution au profit de vies innocentes..."

                      Alors ils esquivent, et se retranchent derrière des affirmations au demeurant exactes: l'évaluation psychologique n'est pas une science exacte; il est impossible d'affirmer que quelqu'un, même pervers, va récidiver...Et ils tentent de noyer le poisson en changeant de sujet et en nous ressortant une vieillerie: les Lettres de Cachet menaceraient à nouveau! Ils remontent au déluge pour mieux faire oublier leurs responsabilités aujourd'hui. Ils ne voient pas le monde dur et dangereux dans lequel nous vivons, et ils refusent bien sûr d'admettre que c'est en très grande partie à cause d'eux: eux qui ont réussi à imposer une bonne part de leurs théories fausses et dangereuses dans les textes et dans "l'esprit des Lois" qui nous régissent. Et qui continuent en imposant leur laxisme au quotidien à une Société dans laquelle les actes de délinquance connaissent une croissance exponentielle! Le danger ne vient pas des Lettres de Cachet (on reste confondu d'entendre cela...) le danger c'est, bien sûr, les délinquants, mais aussi et surtout cette armada de textes et cette politique du laxisme qui les encourage.....

                 C'est bel et bien aujourd'hui que nous sommes tous en danger: allez demander aux emprisonné(e)s d'Outreau Ont-ils en effet -ces magistrats si sourcilleux dès qu'on touche aux droit des criminels- fait un tel foin à propos des incarcérations décidées souverainement par le seul juge Burgaud? Ont-ils, après ce désastre judiciaire, entamé une vraie réflexion aboutissant à de vraies solutions pour que cela ne se reproduise plus? Des gens finalement reconnus innocents ont été emprisonnés, ont vu leur vie démolie par l'incompétence d'un seul juge.

                Ça c'est passé hier et en république, et ils viennent nous ressortir une vieillerie de Lettres de Cachet pour nous faire croire que c'était affreux sous les Rois: mais c'est maintenant que c'est affreux, et que nous sommes tous mis en danger par le système mis en place à la révolution: mais là, curieusement, ils ne disent plus rien, c'est "silence radio".... Bizarre, bizarre ces magistrats de gauche..... (fin)

    (1): par exemple la collégialité des juges pour des dossiers particulièrement difficiles mais aussi l'obligation d'avoir plusieurs points de vue pour les affaires majeures; plusieurs avis aussi avant toute libération ou incarcération; etc....

  • Fusion Unedic-ANPE: la république pourra-t-elle s'en sortir?.....

              En réalité, même si c'est une excellente décision de fusionner l'Unedic et l'Anpe, deux choses sautent aux yeux: d'abord le gouvernement affirme qu'il compte maintenir l'indépendance de l'Unedic; c'est donc un système assez compliqué que l'on va semble-t-il installer (un de plus, comme toujours et comme partout: la république semble ainsi irrémédiablement atteinte du "syndrome de l'usine à gaz permanente"); ensuite, c'est dans l'ensemble de la fonction publique qu'il faut supprimer les doublons, et pas seulement entre deux entités; et là, il va y avoir du boulot!
              Car les doublons ont littéralement explosé lorsque la république, à partir de 1982, s'est lancé dans ce qu'elle a appelé un peu vite la "décentralisation", et qui s'est en fait traduit surtout par l'institutionalisation du "tout en double": sur les cinq millions deux cent mille fonctionnaires (cinq millions neuf si l'on ajoute les professeurs du "Privé" et les personnels des Associations subventionnées...) il y en a près de trois millions dépendant de l'État, et plus d'un million pour la fonction hospitalière; les autres, soit -tout de même...-près de deux millions dépendant des collectivités territoriales (intercommunalités et autres...); or ce sont actuellement ceux-ci qui connaissent l'augmentation la plus forte et, surtout, la plus régulière; donc la plus inquiétante, car l'État n'agit en ce moment, et à dose homéopathique, que sur ses propres agents: à quoi cela servira-t-il de diminuer -très modestement- le nombre de fonctionnaires de l'État si les collectivités locales engagent, dans le même temps, le double ou le triple de ce qui vient d'être supprimé?...
              Il y a 12% de fonctionnaires en Allemagne (avec près de 20 millions d'habitants en plus: cherchez l'erreur!); et 5% de fonctionnaires en Suède, que l'on nous cite souvent en exemple: mais pourquoi la république ne la prend-elle pas, pour de bon, comme exemple?: tout simplement parce qu'il n'y a pas de roi en république, et que tout marche au copinage et au clientélisme; car, les partis étant seuls, ils prennent toute la place, ils occupent tout l'espace, et aucun pouvoir (en l'occurence celui du Roi) ne vient les "contenir" dans leur rôle légitime. Résultat, le nombre de fonctionnaires a augmenté de 25% en 20 ans (leur part dans la population salariée étant de 25%!); et la dette de la France (avec tous ces agents à payer, en activité ou retraités...) augmente de 4.200 euros par seconde!.....
              Prenons un seul exemple: les impôts; pas loin de 150.000 fonctionnaires, en deux administrations totalement séparées: une qui calcule l'impôt, une autre qui l'encaisse; résultat de l'aberration: là où un personnel réduit de moitié suffirait, la république emploie une véritable armée inutile, et stérilise, ce faisant, un argent énorme, qui fait défaut ailleurs (l'exemple le plus criant étant la Recherche, vraie créatrice d'emplois et permettant seule de préparer vraiment l'avenir...); on a calculé, et on entend dire souvent, qu'un emploi subventionné par l'argent public équivalait à deux emplois dans le privé; en fonction de ce calcul, s'il est "vraiment vrai", peut-on imaginer qu'en réduisant de 80.000 le nombre des fonctionnaires des impôts on pourrait créer 160.000 postes?
              Oui, on peut vraiment se poser la question: la république, qui au fil des ans a créé cet ahurissant et monstrueux millefeuille de doublons, va-t-elle réussir à "s'en sortir"? ou bien finira-t-elle écrasée sous lui? Une version courtelinienne de l'arroseur arrosé, en quelque sorte....

  • Humeur: Pour en finir avec ”l'affaire Guy Môcquet” : Resistance ? Chiche !...

              Les bases de la république sont pourries! voilà un régime et un système, qui en une seule année (1793):

              1) pose l'acte fondateur des Totalitarismes modernes (assassinat de Louis XVI le 21 Janvier);

              2) puis invente, organise et planifie le premier Génocide des Temps Modernes, contre le propre Peuple qu'il prétend servir! (Deux lois furent préparées par Lazare Carnot et votées par la Convention en préparation du « Génocide Vendéen »: celle du 1er Août 1793 : « Anéantissement de tous les biens…la Vendée doit être un cimetière national... » et celle du 1er Octobre 1793 : « Extermination totale des habitants… »);

              3) puis qui est directement à la base de l'une des sources du Racisme Moderne, avec l'assassinat de Marie Antoinette (16 Octobre), parcequ'il a sciemment et volontairement développé le mépris, la xénophobie et la haine envers ses adversaires;

            4) et qui enfin entame le lent massacre et la lente destruction d'un petit garçon de huit ans (qui ne s'achèvera que par sa mort le 1° juin 1795), franchissant ainsi les limites de l'horreur et de l'abjection; et montrant que plus rien de sacré (en l'occurrence l'innocence de tout enfant) ne "tient" devant la barbarie révolutionnaire (leçon dont se souviendront Hitler, Staline, Pol Pot, dignes héritiers de la révolution française.....)

              Tout cela en une seule année: 1793! la plus effroyable de toute notre Histoire nationale; celle qui pourtant fonde le régime actuel.....

              Et voilà qu'aujourd'hui, personne bien évidemment dans le "Pays Légal" ne remettant en cause toutes ces horreurs -sur lesquelles repose pourtant, répétons-le, le régime aux racines pourries que nous subissons- Xavier Darcos, ministre de l'Éducation, vient pérorer sur "l'esprit de résistance de la jeunesse contre l'oppression"! que stimulerait, selon lui, la lecture à la-dite jeunesse de la lettre de Guy Môcquet! quelle dérision! Pas vous! Pas ça! comment un régime reposant sur des bases aussi condamnables, et qui se garde bien de les condamner, de les remettre en cause, et même de les regarder en face....; comment donc ce régime ose-t-il encore parler d'idéaux à proposer à la jeunesse? balayez donc devant votre porte, monsieur le ministre de la république!.....

              Nous, nous pouvons proposer à la jeunesse quelque chose d'exaltant et de positif: le rétablissement de la vérité historique et la réparation des erreurs et des horreurs du passé révolutionnaire: pas par de la repentance, de la vengeance ou des indemnisations: tout simplement en disant la simple vérité sur ce qui s'est vraiment passé, et en rejetant pour toujours les racines de ces horreurs, qui nous ont mené là où nous sommes, sur lesquelles on nous a tant menti, et on continue à nous mentir par omission. Vous voulez que la jeunesse résiste, monsieur le ministre? Chiche! proposons-lui de résister au conformisme, au mensonge et au conformatage des esprits organisé par le pays légal que vous représentez. Si l'on veut résister à l'oppression, commençons donc par résister, en la nommant pour la rejeter, à celle qui nous asservit, par ses mensonges, a ses dogmes criminels depuis deux siècles....

              Voilà, monsieur Darcos, qui serait beaucoup plus efficace, et porteur de beaucoup plus de sens que votre pauvre "explication de texte" à propos d'une décision contestable... Et, tant qu'on y est, pourquoi réserver cela à la jeunesse seule: c'est à la Nation tout entière, et pas seulement à la jeunesse, qu'il faut proposer cette Résistance au mensonge officiel par omission, cette Résistance au conformatage des esprits; sans tomber, comme vous le faites, dans le piège grossier du "racisme pro ou anti-jeune": le "jeunisme" étant aussi stupide que son contraire....-

  • Un impôt ”pour les riches”, l'ISF ?.....

              Ou un impôt soi disant "pour les riches", payé de plus en plus par ceux qui ne le sont pas ?.... 


              Quand se décidera-t-on enfin à supprimer purement et simplement l'ISF ? Comme l'ont d'ailleurs déjà fait les pays qui "marchent" bien mieux que nous ? On a lu et entendu, ces derniers jours, que l'ISF allait rapporter plus que prévu cette année, (avec une progression d'environ 15% sur les prévisions....). Fort bien, mais regardons-y d'un peu plus près: un journal télévisé d'une chaîne privée présentait un fonctionnaire, gagnant 3.000 euros par mois; cette personne n'est pas, à proprement parler, quelqu'un de "riche" mais représente bien plutôt ces fameuses "classes moyennes" qui font, qui ont toujours fait, la force et la solidité de la société française (on dira peut-être bientôt "faisait", on va voir pourquoi...); le fonctionnaire en question ayant hérité d'un appartement, qu'il occupe comme résidence principale, il se trouve assujetti, par la simple flambée des prix de l'immobilier, à l'ISF: non parce qu'il est soudainement devenu "riche" (il ne gagne toujours "que" trois mille euros...), mais parce que son capital est devenu important...La belle affaire!: il va donc devoir payer 1.000 euros "sur la fortune" !


              Ceci est d'autant plus aberrant et choquant que nous sommes, à terme, extrêmement nombreux à être concernés; il suffit d'avoir hérité de ses parents (est-ce un crime?) et bientôt la moitié des français, pourtant "non riches" seront eux aussi assujettis à l'impôt ! On l'avait vu aussi, récemment, avec ces habitants de l'Ile de Ré, aux revenus très modestes, mais disposant d'un simple cabanon: ces cabanons représentant, malgré tout, un certain nombre de "mètres carrés", qui là-bas valent de l'or..., l'Administration leur demandait une contribution, au titre de l'ISF, qu'ils étaient bien incapables de payer !...

              Mais on marche sur la tête car, dans le même temps, les vrais "riches", eux, s'expatrient, au rythme d'un foyer fiscal par jour! Absurdité du système!: la république ruine ainsi deux fois la France: parce qu'elle elle fait fuir les vrais "riches", qui vont aller investir, créer, travailler, produire ailleurs, et faire profiter un autre pays de leurs talents; et parce qu'elle surtaxe indistinctement les citoyens aux revenus moyens, voire modestes; et cela tout simplement parce que des idéologues ont voulu créer un impôt destiné à "faire payer les riches" (1).


              Si tel était le cas, si "les riches" payaient, (et si nous restions dans la moyenne de prélèvements de nos partenaires, car il ne faut bien sûr pas confondre impôt et matraquage, lequel pousse à l'exil...), il n'y aurait pas de problème; mais les faits sont là, et ils ne sont pas contestables: l'ISF est payé par de moins en moins de personnes vraiment "riches" et par de plus en plus de personnes relevant des classes moyennes: là réside l'erreur, et le mal: à ce stade de l'aberration, il et urgent d'arrêter les frais! Une caricature royaliste célèbre, sous la Terreur, montrait une guillotine avec cette inscription: "Ci-gît toute la France....". Ne mettra-t-on pas bientôt, au bas d'un formulaire de l'ISF, "Ci-payent tous les contribuables (pas assez riches pour s'en aller), sauf les vrais riches, qui -eux- sont partis depuis belle lurette..." Bravo, la république !....

    (1): entendons-nous bien: il est bien sûr tout à fait normal que les personnes aisées "contribuent" d'avantage que les personnes aux revenus modestes; et il est bien sûr parfaitement naturel que "plus on aie plus on paye"; et il ne s'agit bien sûr pas d'exonerer les "riches" de toute participation: il s'agit de ne pas tomber dans l'aberration, et de ne pas obtenir le contraire de ce que l'on souhaite au départ; c'est tout le sens de notre critique, qui est est "technique": l'ISF est un impôt raté, qui aboutit souvent à l'inverse de ce à quoi il prétend; qui pénalise de plus en plus les classes moyennes, et même les petites gens!; il a faux sur toute la ligne. Donc, qu'on le supprime, et que nos chers fonctionnaires des impôts (qui nous coûtent très cher....) nous en inventent un autre; à 150.000, ils devraient bien arriver à nous "pondre" un truc qui marche, non ?.....

  • Retour sur un drame, qui pose plusieurs problèmes.....

              Âgée de 23 ans, la jeune Anne-Lorraine Schmitt a été assassinée le 25 novembre à Creil. On a tout dit sur cette pénible affaire, et si nous y revenons c'est parce que cet assassinat pose deux problèmes en un: celui, bien sûr, de la sur-délinquance immigrée (que plus personne n'ose nier aujourd'hui) mais aussi, et surtout, celui du laxisme devenu insupportable de la justice.

              Nous sommes en droit, en effet, de manifester notre étonnement et notre révolte lorsque nous apprenons que le violeur-assassin avait été condamné, pour la même agression et sur la même ligne du RER D en 1996. Mais, condamné à cinq ans, il a été libéré au bout de trois!.... Sans obligation de soins, sans suivi: que faisait dans la rue cette personne à risque, condamnée à une peine qu'elle n'a même pas exécuté en totalité? Nous ne pouvons que reprendre les propos du père d'Anne-Lorraine: "... Je n'en veux pas trop à l'individu, j'en veux plus au système qui fait qu'un gars comme ça puisse se promener sans problème dans la nature. Je ne veux pas qu'il puisse récidiver. C'est une question de volonté, pas de moyens." Voilà pour le premier aspect du problème (1).

              Il faut dire un mot, aussi, à propos des origines du violeur, un turc. Que la France s'occupe de ses enfants délinquants, c'est normal; dans tous les pays du monde, et en France comme ailleurs, il y a un pourcentage incompressible de voleurs, d'escrocs, d'assassins etc... et chaque pays doit traiter, selon ses lois, les problèmes que posent ses propres délinquants. Avons-nous besoin "d'importer" en quelque sorte des délinquants supplémentaires? Et, s'ils ont commis un délit chez nous, avons-nous besoin de les garder? L'explosion exponentielle des actes de délinquance devrait, au moins, permettre que l'on pose la question, et que l'on y réfléchisse.....

              Nous en avons assez et plus qu'assez de constater chaque jour que la république a transformé la France en une vaste poubelle, en une immense pétaudière. Non seulement nos rues ne sont plus sûres mais elles sont de plus en plus dangereuses; et devant ce foutoir permanent il serait irresponsable de continuer à tout encaisser, sans jamais rien dire; à laisser les choses aller comme elles vont, c'est à dire de plus en plus mal, sans jamais crier notre "ras le bol"...

              A ne pas dénoncer la folle politique de la république, qui sous couvert d'une fausse générosité accueille n'importe qui, on se fait complice. Et, comme la république, on finit par tolérer l'intolérable, accepter l'inacceptable, et simplement gérer la délinquance. C'est à dire s'en accommoder, vivre avec et, dans le cas qui nous préoccuper, celui de la jeune Anne-Lorraine Schmitt, 23 ans, mourir avec....

              Certes, avec la ferme politique que nous proposons, c'est à dire "Déchoir et Bannir" (1), il y aura encore des violeurs, et donc des viols; mais il y en aura moins. L'horreur restera toujours possible dans nos rues et dans nos trains, mais elle sera revenue à sa fréquence malheureusement incompressible que l'on pourrait qualifier du mot, toujours terrible dans ce cas, de "normale": il n'empêche que ce serait malgré tout moins grave que cette explosion actuelle des violences, et que cela vaudrait toujours mieux que cette croissance exponentielle des atteintes aux biens et aux personnes. La défense et la sécurité des biens et des personnes n'est-elle pas le premier devoir de toute Société et de tout État digne de ce nom? Force est de constater que par sa politique insensée la République non seulement nous protège de moins en moins mais encore nous met en danger de plus en plus, chaque jour un peu plus ("aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain...")

    P.S.: les Français sont-ils d’accord pour payer les frais de justice, de détention et, sans-doute, après, de réinsertion (!) d’étrangers récidivistes ? Ou même primo-délinquants ? A quand un référendum sur ces sujets ?

    (1): quand jugera-t-on les Juges? Est-il normal que cette "catégorie"de citoyens décide souverainement de l'incarcération (qu'on pense à Outreau...) ou de la libération (qu'on pense à notre Turc...) et puisse ainsi "démolir" des vies, des familles entières sans avoir jamais à répondre de ses actes et, en l'occurence, de ses erreurs? Oui, vivement "le jugement des Juges" !.....

    (2): voir les notes de la Catégorie "Déchoir et Bannir".....

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: A Denis Beaupin et Ségolène Royal, qui ont exprimé tous deux la même idée saugrenue: "menacer" la Chine !

              Ils pensent l'une et l'autre avoir trouvé l'idée géniale qui va effrayer l'empire du milliard et demi d'habitants....

              Pour Ségolène Royal il suffira de brandir la menace du boycott. Pas d'annoncer qu'on va boycotter, non. Simplement "menacer", persuadée qu'elle est que son sabre de bois suffira à terroriser les dirigeants chinois ! : "Il est encore temps de menacer de boycotter les Jeux Olympiques",n'a-t-elle pas raint d'écrire dans le JDD.  Elle ne doute pas d'elle et de son aura, Ségolène. Le problème ? son aura n'existe que dans sa tête.....

              Mais voilà qu'elle est concurrencée, et rudement, par Denis Beaupin. Lui pense, tout simplement, que l'on doit retirer les Jeux à la Chine, et qu'on n'a qu'à les organiser ailleurs ! Ben voyons ! Si le CIO "veut sauver l'olympisme" et "restaurer son image", a-t-il déclaré, il peut faire "réellement et visiblement pression sur la Chine" en menaçant de déplacer les JO dans un "site alternatif". Il pense que les Jeux cela s'organise en six mois ? Mais le plus fou est qu'il ne trouve rien de mieux à proposer comme site....qu'Athènes !

              Or on sait qu'après les Jeux les plus chers de toute l'Histoire, la Grèce n'a ré-affecté qu'un tout petit tiers de ses sites olympiques, laissant tous les autres inutilisés et dans un triste état, entre une lente mais inexorable dégradation et l'abandon pur et simple....

              C'est Pierre Dac qui a raison: "Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir".....

             le prix orange:à Alexis Brezet. Dans son édito du "Figaro Magazine" du 5 Avril il revient sur les causes profondes des déficits de l'Etat.  Celui-ci doit impérativement dépenser moins, mais "la bataille de le dépense publique sera rude" et "elle ne fait que commencer".Le Pays légal doit en effet rompre avec des décennies de gabegie, qui s'expliquent en très grande partie par le copinage et le clientélisme inhérents au fonctionnement de nos Institutions républicaines. Mais il y a plus, depuis quelques années....

              ".....mais c'est la logique folle d'un système qui, d'abaissement de l'âge de la retraite en pré-retraites, et de pré-retraites en 35 heures, a fait le choix du non travail. Pour compenser les effets sociaux dévastateurs de ce choix, et éviter qu'une fraction croissante de la population ne s'enfonce dans la pauvreté, l'État accroît ses prélèvements sur les entreprises. Ce faisant il les contraint à se débarrasser de leurs salariés les moins productifs ou à délocaliser leurs productions. Et il accroît par là les besoins sociaux qui justifieront demain de nouveaux prélèvements...."

  • Le 21 mars 1908 paraissait le premier numéro de l'Action Française quotidienne...

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              Un siècle a passé depuis la parution de ce premier numéro de l’Action Française quotidienne et soixante quatre ans depuis sa disparation, en août 1944.

    284943449.jpg          Ce gros tiers de siècle, ne l’oublions pas, est traversé par deux guerres mondiales et, sans doute, l’on ne pourrait rien comprendre aux combats de l’Action Française quotidienne, à leur intensité, si on ne les resituait pas d’abord dans ce contexte que domine de toute sa force la confrontation franco-allemande. Pour une large part, si MAURRAS, BAINVILLE, DAUDET et leurs amis, en ce printemps 1908, veulent la Monarchie, c’est pour éviter à la France la guerre qu’avec une particulière lucidité ils voyaient se profiler. Ou, à tout le moins, pour l’y préparer plus sérieusement que ne le faisait la IIIème république et limiter, autant qu’il se pourrait, les immenses destructions matérielles et humaines que l’on aurait à connaître à peine six ans plus tard. Cette hantise de la guerre et de la guerre perdue, comme on le verrait trente ans après dans l’effondrement de juin 40, est l’une des clés de l’histoire de l’A.F. quotidienne. Pendant 36 longues années, MAURRAS et BAINVILLE n’ont cessé d’en prévenir les Français, de faire la démonstration mille fois répétée des faiblesses de notre système politique, de tenter d’en conjurer les conséquences… « Pourquoi faut-il de tels retours ? » écrira MAURRAS lors de la débâcle de 1940 … Dans l’insouciance tragique de beaucoup, l’A.F., certes avec le style de son temps, et ce qui nous semble aujourd’hui ses excès, était bien cette « pensée qui sauve » dont Pierre BOUTANG parlera plus tard.

              Qui tient un tel rôle aujourd’hui, face aux défis en partie bien différents – mais en partie seulement - que la France moderne a ou aura à affronter ? Il est bel et bon, il est sans doute même nécessaire, d’étudier avec un regard critique l’histoire de l’A.F. quotidienne, mais lorsqu’on considère les niveaux où se complaisent bien souvent nos médias et dont ils vivent au mépris de toute considération supérieure, ne serait-il pas légitime de nourrir une certaine nostalgie de ce que furent les grands combats de l’Action Française ?

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              C’était d’ailleurs l’autre volet essentiel - celui-là plus actuel que jamais - de ce « printemps du maurrassisme » qu’a étudié PAUGHAM, une autre tragique inquiétude : le déclin prévisible de toute une civilisation de l’ordre et de l’esprit, qui avait été la nôtre, la montée en puissance d’un nouvel « âge de fer », d’un nouvel âge barbare, où l’esprit, l’intelligence ne pèseraient plus grand-chose face aux forces matérielles, notamment celles du nombre et de l’argent. De ce déclin de toute civilisation, de cet asservissement de l’esprit, dont nous sommes témoins tous les jours, MAURRAS avait analysé les origines et tracé les sombres perspectives, dans ce maître livre que fut et que reste L’AVENIR DE L’INTELLIGENCE. Et c’est pour conjurer cet âge de fer, éviter ce règne barbare, empêcher ce temps d’inculture et de vulgarité où nous vivons aujourd’hui, que l’A.F. quotidienne rêva, quotidiennement, pendant 36 ans, de refaire un peuple, de rebâtir un Pouvoir politique, dignes de ce nom, de recréer les conditions d’une Civilisation ….

              A tout prendre, et toutes corrections au titre du changement d’époque effectuées, il ne serait sans-doute pas si mal qu’aujourd’hui la France dispose, pour la servir, de jeunes hommes de la trempe de ceux qui, le 21 mars 1908, firent paraître le premier numéro de l’A.F. quotidienne ...

  • Un brûlot : ”France anti jeunes” ...

              Comment expliquer que la France soit aujourd'hui le pays développé dont la jeunesse est la plus pessimiste au monde ? Un jeune fonctionnaire du ministère des Finances, lassé de constater partout la précarité des" vingtenaires " a voulu comprendre à quel point notre système économique défavorisait la jeunesse. "Ce livre est le fruit d'une colère"déclare Grégoire Tirot, citant Jacques Chirac, en exergue de son avant-propos intitulé "Petit guide pédagogique à l'attention de ceux qui ne comprennent pas les jeunes".

              On se souvient que Jacques Chirac, lors d'un débat télévisé avait dialogué avec des jeunes en avril 2005 : on était en pleine campagne pour le référendum "européen", on sentait bien monter l'exaspération du public et le "vote Non", et Chirac tenta, mais en vain, d'inverser la tendance et de retourner l'opinion. Entre autres, au moyen de ce débat avec des jeunes. Mais rien ne marcha comme il l'avait escompté, et ce fut même le contraire de ce qu'il souhaitait qui se produisit. Tout au long d'un échange parfois ennuyeux, parfois tendu, l'incompréhension entre le Président et son auditoire ne fit que croître : il devint à un moment tellement lourd, tellement palpable que Chirac, découragé, lança d'une façon presque poignante :"Votre pessimisme, je ne le comprends pas. Ca me fait de la peine".....

              Le constat de Grégoire Tirot est accablant : en neuf chapitres, il brosse le portrait d'une France anti-jeunes "avec des aînés dont l'irresponsabilité peut se résumer à cet état d'esprit : après moi le déluge!". Il étrille les soixante-huitards et n'épargne pas les générations qui les suivent. Pour lui, tout ce beau monde a décidé de survivre en "se payant sur la bête", c'est à dire sur les jeunes : retraites par répartition, ancienneté au détriment du mérite..., les "vieux" ne veulent pas lâcher la place ! Et ils ont institutionnalisé un modèle économique : le CDD contre le CDI. "Certains ont des emplois surprotégés et tous les jeunes, de Bac + 8 à Bac -3, ont connu des périodes d'instabilité"..... On notera juste que Grégoire Tirot n'est pas le seul à dresser ce type de constat : d'autres déjà ont employé l'expression "nos enfants nous haïront..."

              Chiffres et exemples à l'appui, Grégoire Tirot démontre qu'en France toutes les conditions sont réunies pour qu'éclate une guerre des générations qui ne dit pas encore son nom. Les privilèges des papy-boomers, la banalisation du chômage chez les moins de 30 ans, l'état de servitude que subissent trop souvent les stagiaires, les clichés sur la " bof génération " ou encore les monopoles de la " génération 68 "... L'auteur examine à la loupe des questions qui attestent que la France est en train de revenir à un régime archaïque dans lequel la naissance et le milieu l'emportent sur le mérite ou l'envie de réussir.

              Mais des mesures sont possibles, urgentes, et ce livre trace les grandes lignes de ce qui pourrait devenir un contrat social équitable entre les générations, pourvu que les politiques aient le courage de s'attaquer aux privilèges de la vraie classe dominante : les plus de 50 ans et les retraités.

     

    (1):"France anti jeune" sous-titré "Comment la société française exploite sa jeunesse". Éditeur: Max MILO, prix 17,10 euros. Marié et père de deux enfants, Grégoire Tirot est né en 1977 à Nantes. Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et titulaire d'un mastère en histoire, il travaille au ministère des Finances, après avoir été pendant deux ans attaché parlementaire à l'Assemblée Nationale auprès d'un ancien ministre.

  • Nouvelles du Blog: de la semaine ecoulée à celle qui vient...

                Deux temps forts dans les Ephémérides cette semaine. Dimanche 29, à l'occasion de l'anniversaire de la signature de la Paix perpétuelle, on rendra hommage au million de Suisses qui, en trois siècles et demi, ont servi la France et la Monarchie .

                Et jeudi -le 3 décembre- on rappellera le discours fondateur des Totalitarismes modernes: celui prononcé par Robespierre lors de l'ouverture du Procès (!) de Louis XVI: Il faut que Louis meure, car si Louis est innocent, la révolution est coupable.

                C'est imparable ! Les contre-révolutionnaires en Russie, les Juifs en Allemagne sont coupables et doivent mourir, car sinon ce qu'on fait les Soviets et ce qu'a fait la race aryenne est condamnable, diront -un siècle et demi plus tard- les enfants marxistes et nazis de Robespierre, dignes héritiers de La Convention, les uns tout autant que les autres.....

                 Sinon, voici ce que vous trouverez sur le Blog, sauf modification de dernière minute, imposée par l'actualité:

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Après le discours de Sarko sur la terre....
    • Lundi : Le regard vide, extraits n° 14, 15 et 16.
    • Mardi : Argent-Dieu, Argent-Roi.....
    • Mercredi : Instructif: comment marche le Système, si l'on en croit Georges Frêche (vidéo).
    • Jeudi : Christine Boutin contre de Villiers.
    • Vendredi : Des députés contre Yazid Sabeg.
    • Samedi : Nouvelles du Blog....

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Les temps changent...).
    • Lundi: Critiques en Allemagne contre l'immigrationnisme....
    • Mardi: A propos du dernier livre de Jean-Marie Petitclerc.
    • Mercredi:Et si on refilait la Halde à Mugabe ?
    • Jeudi:  Ribery a choisi son camp...
    • Vendredi: Pour mieux connaître Lorant Deutsch...
    • Samedi: Prêt à affronter les défis: Jean, duc de Vendôme....

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Sacre de Saint Louis. Mort de Philippe le Bel. Paix perpétuelle entre la France et les Cantons suisses.

    ·       Lundi  : Mort de saint Tugdual. Pose de la première pierre des Invalides. Mort de Maurice de Saxe. Mort d'Hélène Boucher.

    ·       Mardi : Entrée du roi anglais Henri V à Paris. Naissance de Mme Tussaud. Assassinat de Charles de Foucauld. Inauguration du Musée d'Orsay. Première jonction dans le Tunnel sous la Manche.

    ·       Mercredi :  Mort de Pierre Puget. Sacre de Napoléon. Austerlitz.

    ·       Jeudi :  Ouverture du Procès de Louis XVI. Georges Claude présente sa Lampe à néon.

    ·       Vendredi : Charlemagne, seul roi des Francs. Mort de Richelieu. Décès: Maurice Barrès.

    ·       Samedi : Mort de François II. Départ de l'expédition de Bougainville. Première exécution de la Symphonie fantastique. Record de vitesse pour le TGV Atlantique. Naissance du Franc.

  • Les Jargonautes. Ou : Pendant une ”Journée Pédagogique” ordinaire à l'Education Nationale...

                On était prévenus: le thème de la "Journée" était: Les mécanismes cognitifs, métacognitifs et psychologiques en permanente intrication dans l'apprentissage" (!!!!!!!!!).

                Et de fait, d'emblée, en entrant dans la salle de formation (?) ça démarrait très fort: un appareil projetait déjà sur un tableau blanc interactif un grand Métacognitions négatives (on appréciera le pluriel !...).

                Sur les quelques feuillets, traînant sur les tables, et qui présentaient la formation, il était précisé que celle-ci était "construite en modules à intégration progressive" (!): en volapuk dans le texte !....

                A partir de là, tout était à l'avenant: Décrochage attentionnel (bien !), Distorsion des attributions causales (pas mal non plus, il fallait le trouver....), sans oublier un tout à fait inattendu Temps d'apports théorico-cliniques (!!!!!!!!!!!!), et un très savoureux (n'ayons pas peur des mots) "Comment enrichir son questionnement cognitif ?".

                C'est promis-juré: on n'a strictement rien inventé, on s'est contenté de recopier (et encore, pas tout: ça a duré six heures !). A noter: il y aura trois Journées comme celle-ci, pour l'ensemble des professeurs de l'Etablissement (Ecole-Collège-Lycée). Ca promet !

                Le thème de la Journée était sérieux, pourtant, et non dénué d'intérêt. Il était valable, puisqu'il s'agissait de l'échec scolaire et de la souffrance des enfants et des ados qui y sont confrontés.

                Deux rapides commentaires.

                1 : Comment s'étonner qu'une Education nationale qui marche à ce point sur la tête, des-éduque les enfants et les ados qui lui sont confiés ? Le Ministère gaspille scandaleusement l'argent public pour des "trucs" pareils, gâchant en sornettes pernicieuses des moyens importants et un argent précieux qui seraient mille fois mieux employé ailleurs, où tant d'urgences ne sont pas satisfaites....

                2 : Quant aux enfants et aux ados -puisqu'ils étaient en un certain sens à la base de cette mascarade mi prétentieuse mi ridicule, baptisée Journée pédagogique- eh bien, justement, parlons-en. Et si leur décrochage attentionnel -et son corrollaire logique, l'absentéisme scolaire- étaient, au fond, leur réponse à eux, leur variable d'ajustement à eux, la seule solution qui leur reste, pour répondre à la violence qui leur est faite par l'idéologie du tous à l'école, et le plus longtemps possible ?

                 Alors qu'ils n'ont ni le goût, ni les moyens de faire des études théoriques longues ? Et alors que le Système les brime, en les obligeant à passer de longues années, sans réel profit, dans une école où ils ne peuvent pas réussir, plutôt que d'acquérir un vrai métier qui leur permettrait de s'épanouir.....

  • Des nouvelles de la Défense : la France va exporter pour 7 milliards d'euros en 2009....

               L'indépendance nationale passe aussi par la maîtrise des technologies militaires, et par la fabrication d'armes performantes, pour lesquelles nous ne sommes tributaires de personne. Voilà pourquoi -alors que l'on a appris les deux mauvaises nouvelles que l'on sait (surcoût et retard importants) à propos de l'Airbus militaire...-deux informations qui se sont telescopées ces dernières semaines méritent d'être relevées....

                La France aura exporté pour 7 milliards d'euros de matériels de défense en 2009 et "cette croissance se poursuivra en 2010, certainement grâce au Rafale", a déclaré le délégué général pour l'armement Laurent Collet-Billon, dans un entretien au Monde, courant novembre.

    Un avion Rafale

                Laurent Collet-Billon observe que le marché mondial de l'armement est "en croissance continue, à 70 milliards d'euros cette année" et que la France "reste le quatrième exportateur mondial".

                "On retrouve les chiffres d'affaires de la grande époque... ", mais "avec la crise, on voit réapparaître des acteurs extrêmement agressifs au plan commercial, Chinois, Russes, Américains", ajoute-t-il.

                Il rappelle que les commandes passées par la Délégation générale pour l'armement (DGA) dans l'industrie et la recherche se seront montées à 20 milliards d'euros en 2009.

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    Laurent Collet-Billon

                "Nous sommes prêts à participer au grand emprunt avec des projets de technologie duale civile et militaire", dit le délégué général pour l'armement, en citant comme exemple "un hélicoptère militaire de 4 à 5 tonnes à l'horizon 2020, pour plusieurs centaines de millions d'euros à parts égales entre industrie et grand emprunt".

                Interrogé sur le programme d'avion de transport militaire A400M qui a pris du retard, mais qui a volé comme prévu fin 2009, M. Collet-Billon précise qu'un "audit financier sur les comptes A400M d'EADS est disponible". "A partir de là, nous allons attaquer la négociation financière... En France, nous maintenons la quantité d'appareils commandés".

                Sur le dossier de la vente de Rafale au Brésil, il affirme que "tout ce qui est dit sur le prix et sur la réduction du prix est faux... Il est comparable à celui d'un Rafale français avec tous ses équipements... Nous espérons arriver à un accord le plus vite possible, début 2010", déclare-t-il.

                Rappelons que la DGA est le maître d'ouvrage des programmes d'armement, responsable de la conception, de l'acquisition et de l'évaluation des systèmes qui équipent les forces armées.

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    16 juin 2009: Hervé Morin arrive sur l’espace Défense du salon du Bourget, accompagné du délégué général pour l’armement, Laurent Collet-Billon (à sa droite) et du général Jean-Marc Denuel, sous-chef de la division « Plans » à l’état-major des armées (à sa gauche).