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Un impôt "pour les riches", l'ISF ?.....

          Ou un impôt soi disant "pour les riches", payé de plus en plus par ceux qui ne le sont pas ?.... 


          Quand se décidera-t-on enfin à supprimer purement et simplement l'ISF ? Comme l'ont d'ailleurs déjà fait les pays qui "marchent" bien mieux que nous ? On a lu et entendu, ces derniers jours, que l'ISF allait rapporter plus que prévu cette année, (avec une progression d'environ 15% sur les prévisions....). Fort bien, mais regardons-y d'un peu plus près: un journal télévisé d'une chaîne privée présentait un fonctionnaire, gagnant 3.000 euros par mois; cette personne n'est pas, à proprement parler, quelqu'un de "riche" mais représente bien plutôt ces fameuses "classes moyennes" qui font, qui ont toujours fait, la force et la solidité de la société française (on dira peut-être bientôt "faisait", on va voir pourquoi...); le fonctionnaire en question ayant hérité d'un appartement, qu'il occupe comme résidence principale, il se trouve assujetti, par la simple flambée des prix de l'immobilier, à l'ISF: non parce qu'il est soudainement devenu "riche" (il ne gagne toujours "que" trois mille euros...), mais parce que son capital est devenu important...La belle affaire!: il va donc devoir payer 1.000 euros "sur la fortune" !


          Ceci est d'autant plus aberrant et choquant que nous sommes, à terme, extrêmement nombreux à être concernés; il suffit d'avoir hérité de ses parents (est-ce un crime?) et bientôt la moitié des français, pourtant "non riches" seront eux aussi assujettis à l'impôt ! On l'avait vu aussi, récemment, avec ces habitants de l'Ile de Ré, aux revenus très modestes, mais disposant d'un simple cabanon: ces cabanons représentant, malgré tout, un certain nombre de "mètres carrés", qui là-bas valent de l'or..., l'Administration leur demandait une contribution, au titre de l'ISF, qu'ils étaient bien incapables de payer !...

          Mais on marche sur la tête car, dans le même temps, les vrais "riches", eux, s'expatrient, au rythme d'un foyer fiscal par jour! Absurdité du système!: la république ruine ainsi deux fois la France: parce qu'elle elle fait fuir les vrais "riches", qui vont aller investir, créer, travailler, produire ailleurs, et faire profiter un autre pays de leurs talents; et parce qu'elle surtaxe indistinctement les citoyens aux revenus moyens, voire modestes; et cela tout simplement parce que des idéologues ont voulu créer un impôt destiné à "faire payer les riches" (1).


          Si tel était le cas, si "les riches" payaient, (et si nous restions dans la moyenne de prélèvements de nos partenaires, car il ne faut bien sûr pas confondre impôt et matraquage, lequel pousse à l'exil...), il n'y aurait pas de problème; mais les faits sont là, et ils ne sont pas contestables: l'ISF est payé par de moins en moins de personnes vraiment "riches" et par de plus en plus de personnes relevant des classes moyennes: là réside l'erreur, et le mal: à ce stade de l'aberration, il et urgent d'arrêter les frais! Une caricature royaliste célèbre, sous la Terreur, montrait une guillotine avec cette inscription: "Ci-gît toute la France....". Ne mettra-t-on pas bientôt, au bas d'un formulaire de l'ISF, "Ci-payent tous les contribuables (pas assez riches pour s'en aller), sauf les vrais riches, qui -eux- sont partis depuis belle lurette..." Bravo, la république !....

(1): entendons-nous bien: il est bien sûr tout à fait normal que les personnes aisées "contribuent" d'avantage que les personnes aux revenus modestes; et il est bien sûr parfaitement naturel que "plus on aie plus on paye"; et il ne s'agit bien sûr pas d'exonerer les "riches" de toute participation: il s'agit de ne pas tomber dans l'aberration, et de ne pas obtenir le contraire de ce que l'on souhaite au départ; c'est tout le sens de notre critique, qui est est "technique": l'ISF est un impôt raté, qui aboutit souvent à l'inverse de ce à quoi il prétend; qui pénalise de plus en plus les classes moyennes, et même les petites gens!; il a faux sur toute la ligne. Donc, qu'on le supprime, et que nos chers fonctionnaires des impôts (qui nous coûtent très cher....) nous en inventent un autre; à 150.000, ils devraient bien arriver à nous "pondre" un truc qui marche, non ?.....

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