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Révolution - Terrorisme - Totalitarisme - Page 245

  • Chateaubriand contre Villepin (3/3, extrait : texte intégral de la seule première partie)

         De Buonaparte et des Bourbons.

         François-René de Chateaubriand.

         1 : De Buonaparte.

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  • Chateaubriand contre Villepin... (2/2).

    ...Il faudrait tout citer, écrivions nous plus haut ? Eh bien, citons tout: nous avons choisi, en réponse à Dominique de Villepin, de publier "in extenso" la première partie de cette brochure (1), et de la mettre ainsi à la disposition de nos lecteurs; un peu de courage !: il s'agit certes d'un texte un peu long (440 lignes) mais on peut le lire en plusieurs fois; on aura ainsi une vision claire et documentée de ce qui s'est vraiment passé à ce moment-là, loin des mensonges et des travestissements de la vérité officielle.

    Nous espérons donc que vous lirez ce grand texte, fût-ce en plusieurs fois; et vous serez saisis par sa force et sa puissance; et vous constaterez qu'il n'a rien perdu ni de l'une ni de l'autre, après tant de temps; on n'a rien écrit de mieux depuis sur le sujet, à part le "Napoléon"de Jacques Bainville, dans lequel celui-ci écrit cette phrase qui nous parait si juste -et nous oppose radicalement et définitivement à Villepin-: "Sauf pour la gloire, sauf pour l'Art, il eut probablement mieux valu que cet homme n'eût jamais existé." On se rappellera -comme en écho de cette phrase de Bainville- que Napoléon lui-même, en visite sur la tombe de Rousseau, s'était laissé aller à cette confidence: "L'Histoire dira s'il n'eût pas mieux valu pour l'humanité que ni lui ni moi n'eussions jamais existé...."

    Pour nous, c'est clair: il aurait mieux valu, et de beaucoup !...; maintenant, lisez Chateaubriand, écoutez le témoin, et faites vous votre opinion par vous-même; ne vous laissez pas dicter ou imposer une "vérité officielle", un prêt-à-penser falsifié, "revu et corrigé" par les héritiers et continuateurs  de la révolution et leurs amis (ici, en l'occurrence, un ex-premier ministre de la république, mouillé jusqu'au cou dans les sordides remugles des "affaires" nauséabondes entourant le chiraquisme....). Bon courage, bonne lecture !.....; voici le texte...: (à suivre....)

     

    Chateaubriand.pdf

     

    (1) : il s'agit d'une brochure divisée en trois parties: la première est de loin la plus longue (presque les deux tiers), la plus féroce et, disons-le, la plus réussie; elle traite "De Buonaparte et des Bourbons, et de la nécessité de se rallier à nos princes légitimes pour le bonheur de la France et celui de l'Europe."; la deuxième et la troisième parties - nettement plus courtes, donc - traitent respectivement "des Bourbons" et "des Alliés".

  • Chateaubriand contre Villepin... (1/2)

    On connait les embarras judiciaires de Dominique de Villepin, liés à la peu ragoûtante "affaire Clearstream"; la littérature semble être, pour lui, une échappatoire à ses soucis, et l'on connaît son enthousiasme pour Napoléon: le voilà qui publie -après d'autres ouvrages sur le même personnage- un nouveau livre intitulé "Le soleil noir de la puissance". On a vu sur les plateaux télé Dominique de Villepin s'enthousiasmer pour son héros préféré, et s'enflammer à un point tel que certains journalistes lui accolent même l'épithète de "flamboyant"; quand on connaît le bilan de Napoléon, l'effroyable gâchis humain et matériel qu'il a causé (non seulement à la France mais à l'Europe entière....) on peut être dubitatif sur les raisons d'un tel engouement, mais après tout c'est le droit du ci-devant Villepin de s'aplatir devant le continuateur et le "sabre" de la révolution....

    Nous sommes bien évidemment d'un avis totalement opposé au sien sur ce personnage. Et puisqu'il choisit de publier encore un ouvrage sur Napoléon, nous avons choisi, nous, de lui répondre: non pas par une polémique qui pourrait se révéler vaine et stérile; mais en produisant à la barre un témoin oculaire des faits, quelqu'un qui a vu, qui a vécu cette période: Chateaubriand. Quelle meilleure façon, en effet, de répondre à Villepin que de laisser la parole à Chateaubriand, à travers sa brochure "De Buonaparte et des Bourbons", publiée le 31 mars 1815 :

     

    "l'avenir doutera si cet homme a été plus coupable par le mal qu'il a fait que par le bien qu'il eût pu faire et qu'il n'a pas fait....Il a plus corrompu les hommes, plus fait de mal au genre humain dans le court espace de dix années que tous les tyrans de Rome ensemble, depuis Néron jusqu'au dernier persécuteur des chrétiens....Né surtout pour détruire, Bonaparte porte le mal dans son sein...."

                

    Comme d'habitude avec Chateaubriand, il faudrait tout citer, tant il dit tout magnifiquement, y compris lorsque c'est féroce comme ici; au moins, les "rêves d'un fou et d'un furieux", qui osait affirmer cette monstruosité: "J'ai trois cent mille hommes de revenu!" (et Villepin admire un type pareil !....), reçoivent-ils dans ce texte la volée de bois vert qu'ils méritent ! Louis XVIII déclara que cette "brochure", comme l'appelait Chateaubriand, lui avait plus profité qu'une armée de cent mille hommes...                 (à suivre)

  • "Criminels bienvenus" / "Si pas extrême gauche s'abstenir"...

              La république est vraiment accueillante pour les assassins et les criminels étrangers; à la seule condition, toutefois, qu'ils soient dûment estampillés "extrême gauche" et "révolutionnaires"...(sinon, la mansuétude ne joue pas...). On ne sait toujours pas comment va finir "l'affaire Battisti" ( cet assassin italien, coqueluche des bobos-trotskos, "invité" en France pendant plusieurs années par François Mitterand, et qui a fini par s'enfuir au Brésil....); on vient d'apprendre que Marina Petrella, ex brigadiste rouge italienne, qui a assassiné un commissaire de police et grièvement blessé son chauffeur, vivait elle aussi le plus légalement du monde à Argenteuil, et travaillait comme assistante sociale dans le Val d'Oise!

              On croit rêver !: est-il normal que la république française, et des organismes officiels et publics, fassent un si bon accueil à des assassins étrangers ? Leur trouvent un logement et du travail (beaucoup d'étudiants galèrent pour trouver un local exigu, à des prix exorbitants; et beaucoup de français sont au chômage: la république est-elle si riche en logements et en postes de travail ? qu'elle les procure donc aux français si elle en a tant en réserve...!).

               Que dirait-on, en France, si un assassin quittait le territoire national après son ou ses forfaits et partait vivre normalement ailleurs ? Quel (s) exemple (s) de vertus privées et publiques la république donne-t-elle en agissant ainsi ? La vérité est que, peu à peu mais d'une façon continue, le pays légal transforme la France en une vaste poubelle... Mais l'affaire se corse, si l'on peut dire: plutôt que de faire profil bas, l'intéréssée, c'est un comble !, a fait part à l'Humanité (évidemment !) de sa "rage" (ben voyons !); elle aurait dit quelque chose comme "c'est presque comme si ma vie allait s'arrêter...".

              Il vaut mieux entendre ça que d'être sourd !: la vie du commissaire de police qu'elle a froidement et lâchement assassiné, sans jamais exprimer le moindre remords, ce n'est pas "comme si" elle allait s'arrêter: elle s'est arrêté pour de bon, et d'un coup, pour lui, pour sa femme et pour ses enfants; mais ça l'Humanité s'en fout: il n'était pas révolutionnaire !......

  • A propos de Nathalie Ménigon...

              Nous ne sommes pas des charognards; et pour nous la Justice n'est pas la vengeance. Nous ne sommes donc pas choqués, à priori, par le régime de semi liberté qui vient d'être accordé à Nathalie Ménigon après vingt ans d'incarcération: la mesure -humanitaire- n'est ni scandaleuse ni révoltante en soi, et elle peut parfaitement se comprendre en théorie.

              Notre première réserve vient du fait que Nathalie Ménigon (pas plus que ses quatre assassins de complices) n'a jamais exprimé le moindre remords ni le moindre regret; elle s'y est même catégoriquement refusé, et elle n'a donc jamais demandé pardon pour les deux assassinats de Georges Besse et de René Audran. On veut bien pardonner: encore faut-il que l'assassin demande le pardon, qu'il reconnaisse sa faute et la regrette. Comment pardonner à celui ou celle qui ne demande pas à l'être, et qui nie donc la faute, de ce fait même...?.

              La deuxième réserve que nous pouvons émettre est qu'il s'agit de membres (1) d'un groupuscule révolutionnaire armé d'extrême gauche, "Action Directe". Nous aimerions être tout à fait sûrs que les autorités auraient agi de même pour des personnes d'une sensibilité politique différente, voire opposée; et que celles et ceux qui ont oeuvré pour cette mesure humanitaire auraient agi de même pour deux hommes et une femme "d'en face"; malheureusement, nous n'en sommes pas sûrs.

              Souvenons-nous du cas de Cesare Batisti, il n'y a pas si longtemps: les intellectuels de gauche et d'extrême gauche qui ont hurlé à la mort pour le défendre, et jusqu'à Mitterand lui même qui lui a assuré un asile en France, auraient-ils agi de même, par exemple, si au lieu d'un révolutionnaire italien d'extrême gauche, il s'était agi d'un ancien combattant franquiste qui aurait assassiné des républicains espagnols...? Soyons sérieux: rien n'est moins sûr ! Or, si l'on peut admettre les mesures "humanitaires", peut-on admettre le "deux poids, deux mesures" ?....

    (1) la deuxième femme, Joëlle Aubron est décédée; seuls restent en prison Nathalie Ménigon, Jean Marc Rouillan, Georges Cipriani et celui qui est considéré comme l'artificier du groupe, Max Frérot.

  • Vrais et faux martyrs. Ou : il ne suffit pas de prononcer le mot pour "être" la chose...

              On ne sait s'il est vivant ou mort, mais une vidéo circule en ce moment, dans laquelle Ben Laden tient des propos navrants et révoltants sur ce qu'il appelle les "martyrs". Tout est répugnant  dans cette cassette où il démontre sa méconnaissance crasse du sens des mots et de tout ce qui va avec (car c'est par les mots qu'on désigne les idées, et c'est sur les idées qu'on s'entend...); ainsi que son éloignement abyssal du plus élémentaire bon sens et de la plus élémentaire humanité, de ce qui fait qu"on est -ou qu'on n'est plus...- un Homme! De quoi s'agit-il? de l'éloge constant qu'il fait de ceux qui sont -croit il et dit il- des "martyrs", alors qu'il ne s'agit en fait que d'une bande de monstrueux assassins, dont il est, lui, l'un des chefs tout aussi monstrueux!

              Car, soyons sérieux, qu'est-ce c'est qu'un martyr en réalité? Venant du grec "marturos", qui signifie "témoin", ce mot s'emploie pour celles et ceux qui ont souffert la mort pour leur foi religieuse, pour une cause à laquelle ils et elles se sont sacrifiées (historiquement par exemple, les Chrétiens mis à mort ou torturés en témoignage de leur foi, qu'on appelle aussi des "Confesseurs"). Il s'agit donc de quelqu'un à qui on enlève sa vie, mais qui, lui, n'enlève pas celle des autres; de quelqu'un que l'on tue, pas de quelqu'un qui tue (celui là est un assassin, ce qu'est ce pauvre fou de Ben Laden et les non moins fous qui l'entourent...); n'est pas martyr celui qui "fait" violence, est martyr celui à qui "on fait" violence, même s'il l'accepte "joyeusement", d'une joie non pas humaine -bien sûr- mais "spirituelle", comme le Père Maximilien Kolbe, qui s'offre "joyeusement" pour mourir à la place d'un père de famille, qui conservera ainsi sa vie; mais le martyr n'aime pas cette violence, elle lui répugne, et s'il l'accepte c'est par devoir et par esprit de sacrifice; l'autre malade s'en réjouit, c'est comme un nouveau jeu vidéo qu'il vient d'inventer dans son cerveau délabré, et il est tout content de sa trouvaille!

              En parlant comme il le fait, Ben Laden et les siens déforment, défigurent et travestissent le sens des mots, jusqu'à leur faire dire exactement le contraire de ce qu'ils veulent dire en réalité: où trouver l'origine, la "force" qui pousse à cette monstrueuse inversion des idées, des mots et des comportements ?

  • Virtus...à la façon corse

              Illustrant à merveille la phrase de Sénèque: "Ce n'est pas parce que nous avons peur que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas que nous avons peur", Lucien Benvenuti, restaurateur corse de Saint Florent, a révélé la tentative d'extorsion dont il a été victime de la part du FLNC. Un "courageux" voyou, bien à l'abri derrière le lâche anonymat du téléphone l'a menacé lui, sa femme et sa fille et l'a mis à l'amende: 100.000 euros! ("il faut que tu aides le Front"...). Face aux Mafias, aux voyous, aux crapules, il convient de saluer le courage de ce restaurateur et de sa famille; un courage et une "Virtus" probablement contagieux puisqu'il il semblerait que le geste soit apprécié sur l'île et que d'autres victimes, enhardies par la fermeté de Benvenuti, se soient manifestées elles aussi pour briser l'omerta: voilà un beau et noble signal qui nous vient de Corse....

              Une société qui fonctionne bien, une société saine, c'est une société qui a un minimum de lois et un maximum de moeurs: les citoyens n'ont pas besoin -pour être de bons citoyens- qu'on leur ponde des tonnes de pages, à tout bout de champ, sur tout et sur n'importe quoi (ce qui est, reconnaissons-le, une des tendances actuelles, et un signe de mauvaise santé morale...); le bon sens, la bonne éducation et la transmission (par la famille, l'école...) du respect des préceptes élémentaires de la loi naturelle: voilà ce qui fait qu'on sait très bien où est son devoir en cas de guerre, de crise, de violence(s) -comme c'est le cas ici avec cette tentative d'extorsion...

              Lucien Benvenuti prouve le mouvement en marchant; ce n'est pas par des textes et des discours, encore moins par des théories, mais par des actes concrets qu'on se bat, au quotidien; dans la simplicité du geste (et son courage aussi, car il faut oser le faire....on connaît les voyous!), il y a de l'épique et de la grandeur; il y a quelque chose de cette Virtus antique dont est remplie l'histoire de la république romaine; si la Virtus ce sont les qualités qui font la valeur d'une personne, moralement et physiquement, le mot est formé sur cet autre mot "Vir", c'est à dire "Homme", et la filiation est plus évidente en latin qu'en français. elle permet mieux de saisir le sens profond du mot (un peu plus abstrait en français...) la Vertu, être vertueux, c'est appliquer et vivre au quotidien l'ensemble des comportements et des attitudes qui font qu'on est, vraiment, un Homme...Bonne chance, donc, et bravo au restaurateur de Saint Florent, un Homme debout.....

  • Alter- révolutionnaires...

    Les anti mondialistes ont eu le nez creux il y a quelques temps, lorsqu'ils ont décidé de changer leur nom et de s'appeler désormais "alter mondialistes"; en effet, au delà du simple changement de mot, c'est une vision plus conforme à la réalité et surtout plus dynamique qu'ils mettaient en place; avant, lorsqu'ils étaient "anti-mondialistes", ils faisaient en fait du "suivisme", ils semblaient toujours courir après les autres, qui eux (à Davos et ailleurs...) proposaient quelque chose; les anti mondialistes ne proposaient pas, ils étaient "contre"; "contre" une mondialisation qui, de toute façon -pour le meilleur ou pour le pire- avançait inexorablement, conquérante et déferlante; ils attendaient presque de savoir ce que disaient leurs adversaires, puis ils contestaient et rejetaient: même lorsqu'ils émettaient des idées justes ils avaient toujours un temps de retard; le mouvement ne venait pas d'eux, ils se plaçaient toujours sur le terrain de leurs adversaires, et toujours d'une façon négative, pour refuser et critiquer...

    Tous les stratèges et tous les tacticiens savent que c'est précisément ce qu'il ne faut jamais faire; alors ils ont changé, et radicalement: en s'appelant "alter mondialistes", ils devenaient en quelque sorte les "égaux" de ceux qu'ils combattaient jusqu'à présent d'une façon vieillote et rétrograde, passéiste et inefficace; même si ce n'était pas du point de vue de la richesse, de la puissance (telle n'était d'ailleurs pas leur prétention), ils devenaient leurs égaux du simple fait qu'ils devenaient eux aussi une force de propositions; et  parce que, dorénavant, ils allaient changer de posture intellectuelle: ils devenaient dynamiques, ils ne proposaient plus "d'être contre", ils proposaient "autre chose"; cela pouvait sembler peu, ou un simple artifice, un "jeu de mots"; pas du tout; le changement était profond, et substantiel...on en voit d'ailleurs les effets positifs, pour eux et pour leur mouvement, depuis qu'il s'est produit....

    Ne devrions-nous pas nous inspirer de cet exemple, nous qui traînons depuis des décennies ce terme peu et mal compris de "contre-révolutionnaires", de "contre révolution", mot par ailleurs lourd et compliqué; et si nous nous appelions plus simplement "alter révolutionnaires"?  La Révolution nous a apporté un abaissement de la France stupéfiant, un "grand bond en arrière" dont l'Histoire n'offre pas d'autre exemple, en même temps qu'elle a crée les Totalitarismes qui ont fait du XX° siècle le plus "riche" de tous en horreurs et en barbarie. Comme la mondialisation dont nous parlions plus haut, cette Révolution est -malheureusement- bien installée, c'est un fait; elle est là, bien présente, et elle poursuit son oeuvre de destruction; et elle se moque de notre opposition; quand bien même répéterions nous mille fois que nous sommes "contre", en quoi cela aura-t-il fait progresser nos idées? en quoi cela aura-t-il ouvert les yeux de nos concitoyens?

    Alors que nous sommes les seuls -et c'est là notre force et notre originalité profonde, et irremplaçable- à proposer aux Français une "autre" voie, qui serait une vraie révolution par rapport à celle qui est installée: plutôt que de nous "opposer" nous devons "proposer", tout simplement parce que nous sommes les seuls à pouvoir le faire puisque les seuls à être porteurs d'une "autre" vision; et si nous ne le faisons pas, qui le fera? nous pensons qu'il faut "arrêter les frais", et que de cette révolution vraiment funeste il n'y a, a proprement parler, rien à conserver, à cause de "sa désolante pourriture": le mot est de Pierre Boutang, qui exprimait clairement cette idée, à la fin de son ouvrage "Reprendre le Pouvoir" lorsqu'il écrivait : 

    "Notre société n'a que des banques pour cathédrales; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel "appel aux conservateurs"; il n'y a d'elle proprement dite rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle et serviteur de la légitimité révolutionnaire sera le Prince chrétien".

  • De Guy Môquet à... Louis XVII !

              Réunir toutes les Frances ! c'est ce que semblerait peut-être vouloir faire notre nouveau Président ? La tâche est exaltante, et n'est-elle pas d'ailleurs la seule réellement valable et positive, après la rupture radicale et l'amputation due à la révolution ? mais comment croire qu'un tel service rendu au Pays pourrait venir de la république, qui a précisément cassé la France en deux, ou plus, en tuant le fédérateur ? 

              Or, il n'y a pas de fédération sans fédérateur, on le sait bien...; on voit donc des gens partagés entre le scepticisme et l'intérêt curieux face à ce nouveau président; au moins donnons lui acte de sa rupture avec l'ancien, Chirac, qui n'en avait -lui- que pour les repentances et l'anti racisme, mais sans jamais remonter aux sources, c'est à dire à 1792/1793, "invention" et début du totalitarisme, et l'une des sources loinatines du racisme sans ses formes modernes...

              Que fera donc Sarkozy ? Il est clair qu'il souhaite faire bouger les choses, mais dans quel sens, et a-t-il une (ou des) idée(s) derrière la tête? seul l'avenir infirmera ou confirmera les hypothèses que l'on échafaude aujourd'hui...Ira-t-il jusqu'au bout ? L'y laissera-t-on d'ailleurs aller ou la république l'en empêchera-t-elle ? Pour nous, de toutes façons,  le combat ne change pas: l'environnement semble nous devenir plus favorable, l'esprit public se tourner davantage vers des thèmes et des positions qui nous sont proches, et évoluer dans le bon sens; notre rôle reste le même, il n'en est que plus d'actualité: c'est de proposer le Prince Jean; si Sarkozy réoriente la France "du bon côté" tant mieux; et de toutes les manières, qu'il réussisse ou qu'il échoue dans son "entreprise" -ce que seul l'avenir nous dira- il n'en demeure pas moins qu'il nous faut pousser à la roue, afin de "clôturer le cycle" ouvert par la révolution, et redonner le Roi aux républiques françaises, afin qu'il nous garantisse un exercice serein et apaisé de la démocratie (comme nous le voyons dans les royautés européennes...).

              Pour l'instant on en est aux symboles: oui, par exemple, à la lecture de la lettre de Guy Môquet, jeune résistant communiste assassiné à 17 ans; mais alors que l'on soit logique et juste jusqu'au bout; que l'on intègre ou réintègre dans la mémoire collective tous ceux qui ont souffert et qui ont été assassinés:  justice pour les Vendéens et les 800.000 morts de la Révolution, pour qu'ils ne soient plus des morts "occultés"; et donc  reconnaissance du génocide, et fin du mémoricide; reconnaissance du massacre d'un petit enfant de sept ans, Louis Charles, duc de Normandie, Roi de France; Edmonde Charles-Roux -de l'Académie Goncourt- en parle en ces termes: "L'enfant emmuré tel un cadavre au sépulcre, tenu dans un total isolement affectif et social, rongé par la vermine, ses articulations déformées et semées de tumeurs, passa seul sa dernière nuit en ce monde, sans avoir jamais cessé de croire que sa mère était encore présente à l'étage au-dessus de lui."...

              Lui n'est même pas arrivé à ses 17 ans et n'a même pas pu écrire à ses parents: ils avaient déjà été massacrés eux aussi: alors Monsieur Sarkozy, encore un effort: vous avez bien dit que c'était toute l'histoire de France que vous aimiez: dire enfin la vérité sur ce qui s'est passé pendant la Révolution, cela permettrait de réconcilier une fois pour toutes les Français entre eux, et avec leur Histoire; ce serait un acte de réconciliation vraie, car on ne se réconcilie que dans la vérité; un acte qui permettrait en quelque sorte une refondation et un nouveau départ de l'amitié entre les Français (car la Nation est une Amitié...): bien loin de demander vengeance, réparation ou "repentance", nous demandons simplement la justice et la vérité, et la France s'en portera mieux...

  • Ségolène parle d'Olympe..

    On savait que Ségolène Royal avait un gros problème avec la langue française: le plus bel exemple n'étant pas la savoureuse " bravitude" mais bien plutôt la "spiritualité" d'Arnaud Montebourg. Cherchant à excuser ce dernier d'un jeu de mot douteux, Ségolène a bien voulu lui pardonner, en martyrisant au passage la langue française, et en se couvrant une fois de plus de ridicule, puisqu'au lieu de parler de son humour ou de sa drôlerie, elle a évoqué sa "spiritualité", croyant évoquer par là un être "spirituel", c'est à dire drôle, maniant un humour délicat et raffiné, tel un Guitry par exemple; c'était évidemment "humour" qu'il fallait employer, le terme de "spiritualité" se référant bien sûr à des auteurs traitant de spiritualité ou de religion, comme Saint Augustin ou Pascal, dont on conviendra que Monsieur Montebourg est malgré tout assez éloigné...

    On vient de découvrir que Madame Royal a également un problème avec l'Histoire: durant la campagne électorale, elle s'est lancée dans un vibrant éloge d'Olympe de Gouges, et n'a pas hésité à demander le transfert de ses cendres au Panthéon !

    Bigre ! Sait-elle vraiment qui fut Marie Gouze, plus connue de nos jours sous son pseudonyme d'Olympe de Gouges (nettement plus flatteur, on en conviendra...); et surtout comment et pourquoi elle mourut, à 45 ans, guillotinée par Maximilien et sa bande de fous furieux ?

    Ségolène se moque bien de l'Histoire, et préfère nous sortir  son vernis culturel, selon le principe bien connu: la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale ! Elle pense donc que notre chère Marie/Olympe fut simplement une féministe, et c'est au moment de la Journée des Femmes que Madame Royal a fait cette proposition saugrenue de transfert de cendres au Panthéon.

    Pourquoi saugrenue ? Tout simplement parce que Marie/Olympe, royaliste, adopta les idées de la révolution au moment où, pour tout le monde, cette révolution semblait n'être que l'évolution nécessaire dont avait rêvé, par exemple, un Mirabeau... Mais assez vite, par la suite, révoltée et effrayée par les horreurs dont Danton, Robespierre et consorts se rendirent coupables, et lucide sur les conséquences de ce qui ne pouvait plus que déboucher sur le Totalitarisme, Marie/Olympe redevint la royaliste qu'elle avait été. Elle eut le courage, la noblesse de coeur et la grandeur d'âme de défendre Louis XVI et de rédiger des pamphlets contre Marat et Robespierre. Un tel courage ne pouvait bien sûr pas rester impuni: Robespierre la fit guillotiner le 3 novembre 1793, trois semaines après Marie Antoinette, à qui elle avait crânement adressé le préambule de sa "Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyennne".

    Alors, Madame Royal, de grâce: si vous voulez vous servir chez nous, piller nos auteurs et encenser nos grandes figures, surtout ne vous gênez pas, faites comme chez vous et allez-y de bon coeur ! soyez juste honnête, intellectuellement s'entend, et citez vos sources; citez-les complètement; et n'omettez pas, dans le cas de Marie/Olympe, de dire la simple vérité: elle a été assassinée par vos amis, ceux qui ont instauré le Totalitarisme; ceux qui ont mis la France, l'Europe et le monde à feu et à sang;  ceux qui ont pratiqué le premier génocide, dont tous les autres découlent, de Hitler et Staline à Mao et Pol Pot; ceux qui avec leurs Colonne Infernales ont inventé et préfiguré les Waffen SS, et qui en Vendée ont réalisé le premier Oradour sur Glane...   

  • Le premier Résistant de France...

    Contrairement à ce que pensent certains, la révolution française ne fut pas seulement, et peut être d'ailleurs pas essentiellement, anti royale: elle fut également, et au moins autant, anti-chrétienne, anti-catholique: Louis XVI avait accepté, et était prêt à accepter, beaucoup de réformes; et les partisans de ces réformes (Mirabeau par exemple...) n'imaginaient pas un instant les horreurs qui allaient suivre; une Royauté constitutionnelle, avec un Roi (Louis XVI en l'occurence) ayant de grands pouvoirs, mais présidant une Assemblée Nationale qui aurait, elle aussi son rôle -nouveau- à jouer: tel était le destin tout tracé, semblait-il, du "grand mouvement de 1789". Mais ce qui, au fond, intéressait le plus les idéologues, ces durs petits esprits, tout enivrés de leurs soi disant Lumières, c'était la mise à bas d'un ordre qui, dans ses fondements même, reposait sur la Transcendance, puisqu'il admettait et acceptait l'existence de Dieu, le Dieu du Décalogue, donnant des Lois aux hommes et intervenant donc dans la vie concrète des gens; et représenté sur terre par son "Lieu-Tenant", le Roi.

    Bien avant de penser à la mort du Roi, les révolutionnaires cherchèrent à proclamer et à organiser "la mort de Dieu": on eut très vite la preuve de cela, lorsque -après que Louis XVI eut accepté maints changements de taille- les révolutionnaires s'assignèrent comme tâche ce qui n'était en fait rien d'autre que le viol des consciences: sous prétexte de réorganiser les "affaires religieuses", on en arriva à imposer la Constitution Civile du Clergé, finalement condamnée par le Pape, et que Talleyrand lui même -qui, pourtant siégeait à l'Assemblée Constituante- devait appeler "la plus grande faute politique de l'Assemblée": elle divisait irrémédiablement, en effet, l'Église de France; elle était rejetée par une très large part de l'opinion publique; enfin, elle ouvrait la voie à une coupure définitive entre Louis XVI et l'Assemblée: l'obligation de "prêter serment", véritable machine de guerre , véritable bombe destinée à "casser" l'Eglise fut ce par quoi le nouveau venu, Danton, piégea Louis XVI, en cherchant à l'obliger à prendre parti pour la Constitution Civile, donc pour les Jureurs contre les Réfractaires; et c'est par là, en effet, que Louis XVI perdit vraiment et définitivement son trône, puis sa vie et celles des siens, car dès lors il cessa d'accepter: il eut conscience que, à partir de ce moment là, et dans ce domaine là, il n'y avait plus de concessions, mais des compromissions: alors il résista...

    Il résista puisqu'il n'était plus libre de ses opinions; il résista à cette Assemblée qui cherchait à lui dicter ses opinions, alors qu'elle proclamait la "Liberté"; il résista à ces idéologues durs et froids, qui voulaient régenter les consciences, comme le firent plus tard leurs "dignes" successeurs, Hitler et Staline, chacun dans son style, chacun dans ses camps, mais tous deux deux cherchant soit à ré-éduquer soit à anéantir celles et ceux qui osaient refuser le paradis sur terre que l'état nazi ou communiste avaient imaginé pour eux ("le Reich pour mille ans" ou "la société sans classe, si belle que nul ne peut l'imaginer"). Oui, l'assassinat de Louis XVI fut bien l'acte fondateur des Totalitarismes modernes, dont la France, le Monde et la Civilisation ont payé le prix fort; mais cet acte fondateur fut précédé par l'acte courageux et lucide de celui qui le premier osa se lever contre la barbarie, en sachant qu'il perdrait tout dans ce combat: mais, comme les martyrs des Camps nazis ou des camps du Goulag, c'est dans cette apparente défaite  humaine que se trouve la victoire de l'Esprit contre le Mal...

  • Tout ça pour "ça" ?...

    On s'est fait avoir il y a deux cents ans...: on était les premiers, on n'est pas les derniers, mais presque; on était les plus riches, on accumule dettes et déficits; on donnait le ton au monde entier, qui nous copiait et nous imitait; tout le monde parlait français, on construisait Washington sur le modèle des villes "à la française": aujourd'hui la France n'intéresse et n'influence plus grand monde, et si on nous regarde, c'est le plus souvent avec commisération: nous faisions envie sous les Rois, nous faisons presque pitié sous la République; bien sûr, nous avions des problèmes sous Louis XVI, mais nous étions dans la situation des USA aujourd'hui, nous étions "LA" superpuissance, avec ses problèmes, mais superpuissance malgré tout et numéro un incontesté, faisant la course en tête dans tous les domaines ou presque...

    Aujourd'hui, il ne nous reste que les difficultés, et la France ne cesse de s'étioler, de s'affaiblir: un jour viendra où toutes les réserves auront été épuisées, et la France tout simplement, sortira de l'Histoire, du moins en tant que grand peuple qui compte... Ne voit-on pas les signe alarmants qui se multiplient: 2000 milliards de dette; 5 millions de  fonctionnaires, et plus, qui stérilisent une grande part de notre richesse; une démographie chancelante et une armée d'immigrés, imposée par le gouvernement républicain sans que le Peuple ait été associé (ni même informé!) de cette décision; un empilement et une superposition de lois et de règlements, tatillons et très souvent inefficaces, qui étouffe et décourage l'entreprise et l'initiative privée, créatrices de richesse; 2.500.000 français (la plupart  jeunes...) partis travailler à l'étranger par déception et lassitude devant les blocages de la société...

  • «LA » question de fond...

     

    Comment en sommes-nous arrivés là ? La République a pris une France en bon état, elle nous laisse une France au plus mal....

    Nous étions le pays le plus peuplé d'Europe sous Louis XV et Louis XVI, nous avons été rattrapés puis dépassés par les autres, notre vitalité démographique a été brisée par les saignées effroyables directement liées à la Révolution et à la République: 800.000 morts (Révolution); 1.500.000 morts (folles guerres napoléoniennes); 500.000 habitants perdus en 1815 à cause des 100 jours, dernier mauvais coup porté à la France par l'orgueil délirant de Napoléon; I.5OO.000 morts en 14/18 et 600.000 en 39/45; total: 4.900.000 français «évaporés», disparus, sortis de l'Histoire par les conséquences directes ou indirectes de l'irruption des idées révolutionnaires et des politiques aberrantes des différentes républiques. Quel pays pourrait-il supporter de tels traumatismes à répétition ? La France y a perdu une part importante de sa substance, au sens fort du terme (physique, pourrait-on dire) ...

    Et que dire du rayonnement de la France, de l'attrait universel que sa culture, ses Arts, sa civilisation exerçaient sur l'Europe entière, et bien au-delà: tout le monde nous enviait et nous imitait sous Louis XV et Louis XVI: le Roi de Prusse commandait ses armées en français; Mozart commençait ses lettres à son père par «Mon cher père»; les écrivains russes parsemaient leurs ouvrages de mots français, et parfois de phrases entières; on construisait Washington (symbole d'un pays nouveau) en s'inspirant ouvertement du classicisme architectural français; presque tous les dirigeants européens se sont fait construire leur petit Versailles; dans tous les domaines, c'était la France qui donnait le ton, c'était vers Paris que convergeaient tous les regards: la France royale avait su amener la société à son plus haut degré de raffinement, et nous connaissions alors ce qu'était «la douceur de vivre»... : la France en est-elle toujours là aujourd'hui? Séduit-elle toujours autant ? Tient-elle la même place, ou d'autres que nous donnent-ils le ton... ?

    Comment ne pas être frappé par la dégradation effarante du moral des français, de leur « mental » ? Nous étions optimistes sous Louis XV et Louis XVI, car avec nos 29 millions d'habitants nous étions le mastodonte démographique de l'Europe, dont nous étions également, et de très loin, le pays le plus étendu: cette double sécurité nous rendait foncièrement optimistes, et c'est de cette époque que date ce dicton selon lequel «en France, tout finit par des chansons»: aujourd'hui nous sommes un peuple frileux, qui doute, et qui est le champion d'Europe incontesté de la consommation d'antidépresseurs; et que dire de notre situation économique et de notre richesse: entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique a été détruit par la Révolution; notre pays ne cesse de reculer au classement mondial des performances, cependant que l'appauvrissement et la précarité ne cessent de s'étendre parmi nos concitoyens; la violence et l'insécurité (dans tous les domaines) ont littéralement explosé et sont devenus des réalités tristement quotidiennes; la classe politique est très largement discréditée - même si un grand nombre d'élus ne méritent pas de reproches particuliers - et l'opinion publique se détache de plus en plus de la «chose publique», n'ayant plus d'espoir en l'avenir et se laissant aller à un pessimisme nouveau dans notre Histoire...

    Comment se fait-il donc, qu'en partant du pays le plus riche et le plus puissant d'Europe on en soit arrivé à un résultat aussi catastrophique et aussi désolant ? Puisqu'on a appliqué à ce pays-là plus merveilleuse des constructions intellectuelles qui soient, puisqu'on l'a régi en fonction des meilleurs principes qui aient jamais été inventés, en toute logique ce pays n'a pu que passer du stade de super puissance qui était le sien à celui de super puissance démultiplié ! Nous devons donc nager dans le bonheur...sinon : cherchez l’erreur ! Il est vrai qu'avec le conformisme que fait régner la république, un conformisme qui n'a jamais été aussi fort chez nous et qui confine à l'étouffement de la pensée, nos concitoyens ont du souci à se faire : dire que nous vivons sous le règne du politiquement correct, de la police de la pensée, du conformatage de l'opinion ne relève même plus du constat mais de la banalité...Qu'on se souvienne de la grande liberté de ton, de parole, d'action dont nous jouissions sous Louis XV et Louis XVI, et une seule question vient à l'esprit: tout ça, pour ça? Avec, si rien n'est fait, l'effacement continu, la disparition progressive de la France, sa sortie prochaine de l'histoire, du moins en tant que grande puissance, voire puissance tout court...