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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Propos va-t-en-guerre et boutefeux de BHL sur la Syrie : le sot périlleux...

            En une seule et même déclaration, qu'il a voulu mi-larmoyante, mi-théâtrale, BHL nous apprend à la fois qu'il est déçu par Hollande ("J'ai voté pour lui..."), ce dont on se fiche éperdument : de toutes façons, il n'est pas le premier - et il ne sera pas le dernier... - à se rendre compte qu'il s'est fait avoir.

            Mais aussi et surtout - et là on ne s'en fiche plus du tout, car "cet homme est dangereux", comme le disent les placards de police - il nous assène qu'il faut que ce soit la France, et un Français, qui prennent l'initiative de mettre à bas Bachar.

             Et, sur un ton comminatoire, qu'on le fasse maintenant. La Libye ne lui suffit plus, il veut mettre la Syrie à son tableau de chasse ! 

    bhl,syrie,libye,iran,ben laden

    En posant à Cannes, avec deux soldats syriens (?), BHL est bien en accord avec son action : quel meilleur endroit que cette capitale du film pour y faire son... cinéma ! 

            Il ne semble tout simplement pas se rendre compte que, la Syrie, c'est une autre paire de manche que la Libye : s'il a pu gesticuler à peu de frais, et se faire croire à lui-même qu'il existait, en "attaquant" le moulin à vent Khadafi, avec Bachar el Assad, c'est autre chose. Là, en Syrie, on a un pouvoir qui regroupe plusieurs minorités, certes, pas forcément d'accord entre elles sur tout, mais surtout désireuses de ne pas laisser une autre minorité, les radicaux sunnites, s'emparer d'un pouvoir que, depuis des lustres, ils n'ont pas. Et Assad est moins vieux, moins usé que Khadafi. Et, derrière lui, il a l'Iran, la Chine et la Russie. Ce n'est tout de même pas rien, et cela donne un tableau qui n'est nullement comparable à la situation libyenne !

            Souffler sur les braises, attiser le feu, pousser à la guerre, comme le fait BHL, est dramatique. N'exagérons rien : il serait probablerment excessif de parler de "troisième guerre mondiale", mais d'une grande guerre régionale, oui. Et le problème des déstabilisations, c'est qu'on sait quand elles commencent, mais qu'on ne sait jamais où, ni comment, elles s'arrêtent...

            Si Guillaume II et si les Français avaient su, en 14, auraient-ils, les uns et les autres, laissé se déclencher un conflit pour lequel ils sont partis "la fleur au fusil", "A Berlin !" ou "Nach Paris !" mais, dans l'esprit de tous, pour quatre ou cinq mois maximum, six tout au plus. On sait comment cela a fini...

            BHL n'en a cure. Il ne voit pas, ou il ne veut pas voir, que les "anti Assad" sont financés par les monarchies pétrolières sunnites du Golfe. Grandes conservatrices à l'intérieur, elles achètent leur paix politique - voire leur survie physique tout court ! - en payant grassement les islamistes radicaux (ne jamais oublier d'où vient un Ben Laden...). Renverser Assad, pour mettre à la place un régime islamiste dur, charia à la clé, et titiller ainsi l'ours de l'Iran chiite, c'est aberrant et dangereux.

            Il y eut un temps où la France travailla pour le Roi de Prusse. Aujourd'hui, BHL veut la faire travailler pour le roi d'Arabie et ses compères; les monarques pétroliers du Golfe, grands financeurs et grands pourvoyeurs devant l'Eternel du terrorisme islamique ! Au moins l'Iran, réputé excessif, fou, dangereux et tout ce que l'on voudra, n'exporte pas de terrorisme. Les monarchies pétrolières du golfe, réputées pacifiques, raisonnables et grandes amies de l'Occident (?), si. A coup de milliards versés aux islamistes purs et durs. Il conviendrait de voir les choses comme elles sont.

            Prétendre faire le jeu de ces monarchies qui sont l'une des causes principales du terrorisme islamiste, il faut le faire ! Il faut l'oser : BHL l'ose. 

            Il a entamé une sorte de danse du scalp autour d'un énorme baril de poudre, et jette sur lui des allumettes enflammées : cet homme est dangereux.

            La Folie est grande, et BHL est son prophète ! 

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  • Rions-en encore un peu (beaucoup...) : suite du bêtisier autour du propos de Claude Guéant : une annonce sensationnelle

           Puisque la caste auto-proclamée donneuse de leçons morales et censeuse universelle a continué, ce lundi 6, à déverser ses flots d'absurdités, continuons à nous en amuser : mieux vaut en rire ....

           La réaction de Delanoë sur le propos "douloureux" de Claude Guéant mérite évidemment, par sa niaiserie, de figurer dans le bêtisier.

           Cependant, l'information sensationnelle du jour est venue d'ailleurs, et de plus haut, de beaucoup plus haut : de Michel Sapin soi-même, responsable du programme de François Hollande (excusez du peu...). Sur Europe 1, le lundi 6 février, et si on l'a bien compris, Michel Sapin a déclaré qu'il ne fallait plus chanter la Marseillaise, ni lire les grands auteurs tels que Blum, Ferry ou Jaurès... Quelle évolution/révolution dans le programme socialiste !

            Michel Sapin, parlant des propos de Claude Guéant, a en effet - sans craindre le ridicule - parlé de "xénophobie" (bonjour, ceux qui chantent La Marseillaise, et "le sang impur" qu'on doit faire couler pour qu'il "abreuve nos sillons..." !...). Et il a continué - toujours sans craindre le ridicule - en exhortant Claude Guéant à "lire Paul Valéry", plutôt qu'une "littérature nauséabonde sur les civilisations supérieures". Donc, à moins que les mots n'aient plus de sens, et à moins qu'on n'ait rien compris, on en conclut, comme nous le disions plus haut, que Michel Sapin renonce, en bloc, à La Marseillaise, à Blum, à Ferry et à Jaurès (1) : ça, c'est un programme électoral ! C'est du lourd.....

            On se demande bien pourquoi Martine Aubry a dit que François Hollande était "mou", et Mélenchon qu'il était un "capitaine de pédalo" !..... 

    (1) qui, eux, n'ont pas craint de faire dans le "nauséabond", avec des phrases du genre de celle que nous citions hier (et encore, la liste est, évidemment, bien loin d'être exhaustive : il ne s'agit que de trois des meilleurs "morceaux" !...). Allez, on les remet, c'est tellement bon... : 

    * de Jules Ferry : "Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai ! Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis à vis des races inférieures. Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont un devoir de civiliser les races inférieures." (Jules Ferry, devant l’Assemblée nationale, le 28 juillet 1885). 

    * de Léon Blum : "Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation. (Léon Blum, discours devant l’Assemblée nationale sur le budget des colonies, 9 juillet 1925). 

    * de Jean Jaurès : "...la France a d'autant le droit de prolonger au Maroc son action économique et morale qu'en dehors de toute entreprise, de toute violence militaire, la Civilisation qu'elle représente en Afrique auprès des indigènes est certainement supérieure à l'état présent du régime marocain." (Jean Jaurès, Discours à la Chambre des Députés, 1903).

  • La Dizaine de MAGISTRO...

                 * MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf

    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)  

                 - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude)  


    * Roland HUREAUX, Essayiste : Réflexions sur la monnaie - Ethique
    * François-Xavier BELLAMY, Professeur agrégé de philosophie : C'est maintenant
    * Roland HUREAUX, Essayiste : Réflexions sur la monnaie
    * Philippe BILGER, Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés, Ancien avocat général près la cour d'appel de Paris : Quelque chose dans l'air...
    * Basile de KOCH, Journaliste : "And the winner is..."
    * François JOURDIER, Officier, contre amiral (2S) : Bêtise
    * Maxime TANDONNET, Haut fonctionnaire : Présidence normale ?
    * Ivan RIOUFOL, Journaliste politique : Hollande sera-t-il l'obligé de son électorat musulman ?
    * Jacques BICHOT, Economiste, Professeur émérite à l’université Lyon 3 : Quelle relance ?

    Texte du Tandonnet, Présidence normale ? :

            La notion de "présidence normale" me laisse perplexe.
            A quoi pourrait bien correspondre la normalité d’une présidence de la République ? En effet, dans la Vème République où le chef de l’Etat dispose de responsabilités considérables, aucune présidence ne ressemble à une autre et d’ailleurs, chacune comporte des séquences extrêmement distinctes les unes des autres.
            Les paramètres du déroulement d’un mandat présidentiel sont multiples :
            D’abord, le caractère du président :  de Gaulle autoritaire, Pompidou méticuleux, Giscard d’Estaing monarchique, Mitterrand machiavélien, Chirac  adaptable, Sarkozy hyper actif.
            Ensuite ses liens avec le Premier ministre : aux personnalités énergiques de Chaban Delmas, Michel Rocard, Alain Juppé, correspondent souvent des présidences en retrait alors que la relative discrétion d’un Debré, Mauroy, Fillon, ouvrent un champ d’action présidentielle actif et  étendu.
            Les circonstances, les événements contribuent à forger profondément une présidence : la guerre d’Algérie, mai 1968, la crise de 1973-1974, celle de 2008, les guerres du Golfe arabo-persiques, la chute du mur de Berlin, ont eu pour effet de chambouler en profondeur le déroulement des mandats présidentiels correspondants.
            La situation politique intérieure exerce une influence considérable sur une présidence : que le chef de l’Etat dispose d’une majorité favorable ou non (cohabitation) détermine le style de la présidence.
    Alors qu’est-ce qu’une présidence normale ? Sous la IIIème République et sous la IVème, il existait bien une norme présidentielle tout à fait claire et admise : celle d’un président discret, neutre, déléguant ses pouvoirs au Président du Conseil  (Premier ministre) et largement soumis à lui. Sous la Vème, dans la mesure où le chef de l’Etat est à la barre du pays, il n’y a aucune normalité possible : il est un souverain et forcément au-dessus de la normale.
            Une présidence normale ne pourrait être qu’un quinquennat d’immobilisme, où rien ne se passerait. Or nous allons vers des temps profondément troublés. Il faut s’attendre à de profondes secousses sur l’Europe, le risque d’une explosion de la zone euro, des violences, des mouvements de révoltes dramatiques, des crises liées à l’immigration, ou des événements encore plus inattendus et imprévisibles. Dans la tourmente, la France n’attendra sûrement pas de son président qu’il soit "normal", mais au contraire qu’il impose son autorité de chef et de héros de la nation.

  • Activités France entière : à tous, et qu'on se le dise !.....

            Les habitués du Blog le savent, et ceux qui nous découvrent le découvrent en même temps : nous publions chaque jour une chronique "Activités France entière", dans laquelle nous annonçons tout ce qui est activités royalistes proprement dites, ou qui, sinon, va dans le sens de notre action (comme des Expositions, des manifestations culturelles etc...).

            Cette rubrique est actualisée quotidiennement et ouverte à tous : pour y figurer, il n'y a que deux impératifs:

    1. Que toute activité soit le fait de personnes ou de groupes en plein accord avec la Famille de France et du Dauphin, le Duc de Vendôme : la personne du Prince Jean, pour nous, n'est pas négociable...

    2. Qu'il s'agisse d'un royalisme "sans nostalgie ni folklore", comme le disait Pierre Debray au Rassemblement royaliste des Baux. D'activités qui ne riment pas avec activisme brouillon ou inconséquent, nous fourvoyant dans des impasses et donnant une image négative, mais qui procèdent au contraire, pour reprendre l'expression de Perceval, d'un "royalisme intelligent".

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            A ces deux conditions, tout le monde est bienvenu dans cette Rubrique, et tout le monde peut constater que, loin de l'esprit de chapelle, et avec au contraire un réel esprit d'ouverture, nous annonçons aussi bien les activités de la Nar que de la Restauration nationale et du Craf, ainsi que toutes les activités de Fédérations royalistes provinciales.

            Du moins, celles dont nous avons connaissance : car, là est le sujet de cette note, nous constatons, après coup, et parfois incidemment, que diverses réunions ou activités se sont passées, sans que nous l'ayons su, et, donc, sans que nous l'ayons annoncé. Alors que nous l'aurions fait bien volontiers.

            Si cela vient de groupes ou de personnes qui ne souhaitent pas - quelles que soient leurs raisons... - être présentes sur notre Blog, là, nous n'avons rien à dire, et nous ne souhaitons pas nous imposer, à qui que ce soit.

            Par contre, si cela provient d'un simple oubli, ou d'une simple négligence, nous trouvons que cela est dommage pour tout le monde. Et nous redisons que nous ne demandons pas mieux que d'annnoncer un maximum de choses, et faire servir la caisse de résonance qu'est devenue lafautearousseau à un maximum d'entreprises.

             Nous n'avons ainsi pas annoncé une réunion d'Hilaire de Crémiers à Vannnes, ou pas donné le programme d'un Cycle de formation organisé par Bernard Pascaud à Bordeaux, tout simplement parce que nous n'avons rien su de l'un ni de l'autre : or, il s'agit dans les deux cas d'amis, que nous ne demandons qu'à aider....

            Dans pas si longtemps, maintenant, ce sera le 21 janvier, dénonciation de l'acte fondateur des Totalitarismes modernes. Comme nous le faisons régulièrement, nous annoncerons toutes les activités organisées dans la France entière à cette occasion : encore faut-il que, de toutes les villes où il se passera quelque chose, nous arrivent les informations...

            Voilà, c'est dit, et nous pensons avoir été clairs : sauf, encore une fois, pour ceux qui ne veulent pas se commettre avec nous, la caisse de résonance de lafautearousseau est à votre disposition (aux deux conditions émises plus haut), profitez-en ! Profitez-en plus, profitez-en mieux !...

     

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  • La Dizaine de MAGISTRO...

        MAGISTRO ... Droite ? Gauche ? Au milieu ?  ... l'important, ce sont les fondamentaux !

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008


    *Liens : -  http://www.henrihude.fr/ 

                  - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)    


    - Philippe BILGER,  Avocat général  : Droit de mort à Bayonne ?   Le médecin urgentiste Nicolas Bonnemaison ...
    - Bertrand GALIMARD FLAVIGNY,  Journaliste, écrivain  : La pauvreté des propos sur les riches  Le monde économique s’affole.
    - Ivan RIOUFOL,  Journaliste :  L'épreuve de verité, toujours repoussée...  Pour la présidentielle, la gauche a "le vent en poupe" assure, ...
    - Jacques BICHOT,  Professeur d'économie à l'université Lyon 3 :  Plaidoyer pour une Constitution stable  Voté en dernière lecture le 11 juillet 2011 ...
    - Ivan RIOUFOL, Journaliste :  Quand le bon sens gagne la gauche...   La droite et la gauche font tout ...
    - Arnaud TEYSSIER,  Historien : Eloge de la prévoyance et de l'action par le cardinal de Richelieu  De nombreux ouvrages ont été publiés sur "l’homme rouge".

    - François JOURDIER,  Officier, Contre amiral (2S) :  Nous n’avons rien à faire en Somalie  Depuis quelques temps ...
    - Denis TILLINAC,  Ecrivain, chroniqueur :  Poncifs à gogo  La crise n’est pas un mythe et nos compatriotes ...

    Voici le texte de François Jourdier, Nous n'avons rien à faire en Somalie....

            Depuis quelques temps, une campagne dans les médias est lancée pour nous apitoyer sur la Somalie. Les Européens ne sont pour rien dans ce désastre et l’intervention des "humanitaires" est contreproductive.
            La Somalie est en guerre clanique depuis plus de 30 ans, et aucun chef de clan n’a envie d’en sortir, il en résulte, massacres, famines et épidémies. En 1992 une     intervention militaire américaine se termina en fiasco.
            Mais il n’y a plus d’état, le Gouvernement fédéral de transition tient à  peine Mogadiscio.
            Les Shebabs viennent de quitter la ville mais les islamistes contrôlent la plus grande partie du pays.
            Les ONG occidentales, peinent à intervenir étant considérées comme des "croisés", l’aide alimentaire fournie par la PAM est acheminée par des cargos qui doivent être escortés car soumis à la piraterie somalienne.
            Une grande partie de l’aide est détournée et on va légitimer les islamistes en négociant avec eux.
            Une des causes de la famine est une croissance démographique démentielle, indice de fécondité de 6,76 par femme. De plus on cultive le maïs qui exige beaucoup d‘eau et qui a souvent remplacé le sorgho bien mieux adapté au climat.
            Seules les organisations affiliées à l’OCI, l’Organisation de coopération islamique, peuvent à peu près librement intervenir, elles sont une vingtaine d’organisations venant du Koweit, du Qatar ou de Turquie. On en est à envisager de cacher l’origine des dons occidentaux avant de les distribuer et les dons en espèce de l’Union Européenne sont gérés et distribués par les organisations islamiques.
            Ne continuons pas à arroser le sable du désert et à entretenir la guerre tribale qui de toute façon va amener à de nouveaux déferlements par Lampedusa ou d’autres portes de l’Europe.
            N’oublions pas pour finir cet officier français prisonnier depuis deux ans des milices somaliennes sans que ça émeuve grand monde, n’étant pas journaliste.

  • C'était dans ”La Revue critique des idées et des livres”...

               Paul Gilbert nous adresse un message amical. Il nous demande de signaler que son billet sur le Soliloque du prisonnier - que nous avons publié avant-hier - est paru sur le site de "La Revue critique des idées et des livres", dont, comme demandé, nous communiquons bien volontiers le lien :   http://lebulletincritique.over-blog.fr/ 

               Dans la même ligne d'une amitié d'esprit que nous constatons réciproque, nous avons aussi apprécié une note de Paul Gilbert, parue dans la même Revue critique, à propos d'une surprenante déclaration de Martine Aubry sur la problématique du Quinquennat, exprimant sa préférence pour le Septennat.

                Si Martine Aubry devait en effet persister dans cette opinion, il y aurait là matière à semer un trouble profond non seulement dans le petit monde socialiste, comme l'indique Paul Gilbert, mais plus encore dans toutes les composantes du Système, ce qui nous intéresse bien davantage...

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    Quinquennat

               Quand Mme Aubry s'interroge

            Est-ce la lucidité ou l'odeur de la victoire et la perspective des postes à prendre qui stimulent l'intelligence des politiques ? On préférerait évidemment la première option mais il existe après tout des grâces d'Etat et l'espoir du succès n'est pas toujours le plus mauvais conseiller. Mme Aubry a dressé ce soir, dans un entretien accordé au site Médiapart, un procès sans complaisance du quinquennat. Peu importe ce qui a motivé cette condamnation.  Elle est claire, sans bavure et le fait qu'elle émane de la principale responsable de l'opposition lui donne une force particulière.

            Que nous dit Mme Aubry ?  "Je pense qu'il est bien difficile de changer une société en étant élu pour cinq ans", observe-t-elle. "Il faut donner le temps pour que la réforme soit comprise et que les gens se l'approprient. Pour moi, être à la tête d'un pays, c'est faire en sorte de le projeter dans  l'avenir. Le temps actuel est un temps qui ne permet pas de prendre en considération la complexité de la société, le temps de la démocratie et le temps de l'action", analyse-t-elle. Du coup, on est obligé de faire les choses rapidement et brutalement, car la visée électorale est plus importante que la visée politique".

            Il n'y a rien à rajouter ni à retrancher à ces propos. On pourrait même dire qu'ils tombent sous le sens. Combien de Français percoivent aujourd'hui, au travers de la désastreuse expérience du sarkozysme, l'erreur monumentale que nous avons commise en réduisant le mandat présidentiel à 5 ans. On ne pointera jamais assez la responsabilité de Lionel Jospin et de quelques socialistes ivres de pouvoir dans cette décision calamiteuse. La "divine surprise" est que ce soit aujourd'hui la première secrétaire du PS qui mette ce sujet au coeur des débats.

            Le diagnostic est bon, il faut maintenant agir. Les socialistes sont-ils prêts à revenir sur la décision prise il y a 10 ans, à susciter un nouveau référendum, à l'inscrire en bonne place dans leur plateforme présidentielle ? "La réflexion n'est pas officiellement ouverte au sein du PS", nous précise Mme Aubry, "et ce ne sont là que des réflexions personnelles". Dont acte et l'on imagine les réactions et les oppositions que cette prise de position va susciter au sein de la maison socialiste, et singulièrement chez les "républicains orthodoxes" comme MM. Montebourg, Peillon ou chez les partisans du régime présidentiel, comme MM. Strauss Kahn ou Fabius. Tant mieux: si la décision est difficile à prendre, c'est précisément qu'elle est importante et attendue. Sur ce sujet capital, Mme Aubry joue sa crédibilité.

       Paul Gilbert.

  • Les Roms comme la Shoah ? On demande un peu de décence, SVP !.....(1/2).

                 Eh, oui, tout arrive ! : pour une fois, on va prendre le parti d'Eric Besson, sur ce Blog. Comme quoi, on n'est pas rancunier...

                 Son parti contre le député villepiniste Grand et toutes celles et tous ceux qui, comme lui, osent sans vergogne comparer l'action des forces de l'ordre pour faire cesser des occupations illicites et.. les rafles de la Seconde Guerre mondiale !.... 

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               Ne reculant ni devant l'outrance, ni devant l'indignité du propos, le député villepiniste Jean-Pierre Grand a, en effet, osé déclarer, le lundi 16 août, à propos de la politique du gouvernement à l'égard des Roms : "C'est une politique de rafle. C'est inacceptable".

                Ce qui est inacceptable, c'est ce qu'il fait lui, et les tristes sires en compagnie desquels il tient ces propos, dégradants, pour lui, et pour eux (et pour elles).

                 Et voilà qu'Eric Besson l'a mouché, comme il convenait : 

                 "J'aimerais beaucoup que le vocabulaire spécifique de la Seconde Guerre mondiale, avec ce qui a été son atrocité - l'extermination industrielle, systématique des Juifs et des tsiganes - ne soit pas utilisé", a réclamé le ministre de l'immigration sur RTL mardi, au lendemain, donc, de la déclaration scandaleuse du sieur Grand.

                "Les personnes sont interpellées, leur identité est vérifiée, on leur propose de l'argent pour retourner dans leur pays d'origine: j'aimerais bien qu'on m'explique quel est le lien avec les rafles de la Seconde Guerre mondiale", a-t-il ajouté . "La France ne s'en prend pas aux Roms, contrairement aux bêtises, aux anachronismes (et aux) absurdités"entendus depuis que Nicolas Sarkozy a demandé le démantèlement de tous les campements illégaux en France, a assuré Eric Besson. 

                 Le ministre a également critiqué l'éditorial du quotidien américain New York Times, pour qui la France mène une politique xénophobe pour des raisons électoralistes. "Cela prouve que même un grand quotidien de référence peut au milieu de l'été raconter et écrire des bêtises",a dit le ministre de l'Immigration, qui doit se rendre cette semaine aux États-Unis. "La question qui était posée et qu'a voulu trancher le président de la République, (c'était) oui ou non en France a-t-on le droit... d'occuper illégalement un terrain public ou privé ? La réponse est non."
     
    PS : décidémment, le New York Times aime bien fourrer son nez dans nos affaires. Et toujours dans le même sens, et avec le même esprit : à gauche, toutes ! Nous remettons ici notre réaction des 23 et 24 septembre 2009 à un article particulièrement angélique (!) sur la douceur de la maghrébisation de Marseille ! Édifiant ! Surtout quand on sait ce qui se passe, et de plus en plus, et de plus en plus violemment, dans les banlieues. Disons simplement qu'on est désolés, sur ce point précis, que les évènements nous aient donné raison, contre le quotidien doux-rêveur.....

               

                new york times.pdf

  • Encore et toujours : Il faut dissoudre la Halde !...

                Le mauvais feuilleton de la Halde continue.

                D'abord, et tout juste après la prise de fonction de Jeannette Bougrab, il y a eu cette accusation du Canard, le démenti de la présidente qui, peu après, a porté plainte.

                Plus grave, il y a cette affaire - toujours en cours - de la Crèche Baby Loup, de Chanteloup-les-Vignes. Une affaire sur laquelle revient Elisabeth Lévy dans le numéro du Point de cette semaine.

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    La directrice de la Crèche, en conflit avec l'une de ses employées,
    qui veut imposer "son" voile.....

                Le mauvais feuilleton de la Halde continue.

                D'abord, et tout juste après la prise de fonction de Jeannette Bougrab, il y a eu cette accusation du Canard, le démenti de la présidente qui, peu après, a porté plainte.

                Plus grave, il y a cette affaire - toujours en cours - de la Crèche Baby Loup,de Chanteloup-les-Vignes. Une affaire sur laquelle revient Elisabeth Lévy dans le numéro du Point de cette semaine.

                Pour résumer à grands traits : le dernier acte de Louis Schweitzer, avant de quitter - enfin !... - son poste, a été de donner raison a une employée de cette crèche qui vient y travailler voilée. Bonjour l'intégration ! Et ne parlons même pas de l'assimilation.... Or, al directrice de la crèche refuse la présence du voile dans son établissement. D'où, conflit : et on attend la décision des prud'hommes, en octobre. D'ici là, les islamistes de la banlieue plastronnent : merci, Schweitzer !.....

                L'article d'Elisabeth Lévy - à notre très humble avis, excellent... - est accompagné de deux petits billets.

                L'un de Maître Richard Malka, qui ne mâche pas ses mots : la Halde ".. s'est discréditée en se comportant comme le fossoyeur de la laïcité et le cheval de Troie du communautarisme"; et "..les décisions prises sous la présidence de Louis Schweitzer dessinent une espèce d'abstraction juridique et sociétale consistant à défendre inconditionnellement le droit des minorités, considérées comme ontologiquement victimes. Au final, cela revient à faire prévaloir le communautarisme sur les valeurs communes qui inspirent notre modèle de société". On ne saurait mieux dire, ni être plus clair....   

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    La crèche Babyloup est devenue au fil du temps, l’arrêt obligé de toutes les femmes de pouvoir...
    le 17 juin, c’était le tour de Mme Elisabeth Badinter, philosophe et écrivaine.
     Par la suite, elle est devenue la « Marraine » de la crèche Babyloup !
     
     

                Le second billet est une courte interview d'Elisabeth Badinter. Une seule citation : (la décision de la Halde) "c'est le triomphe du communautarisme à l'anglo-saxonne".

               Elisabeth Lévy termine son article en expliquant le dessous des cartes, les difficultés de Jeannette Bougrab, les pressions de la Halde dont "les décisions...exercent sur les tribunaux un effet d'intimidation".

                Le fond du problème, en ce qui concerne la Halde, n'a donc pas changé : il s'agit d'une entité  nuisible, pernicieuse et –encore plus en nos temps de déficits cataclysmiques, où les économies s'imposent – inutile. Une entité superfétatoire, et militante active de la police de la pensée, que nous voulons voir disparaître, car elle est un instrument de guerre civile, qui  - de fait -pousse les immigrés, à se replier sur eux-mêmes et à intenter des actions contre la société qui les accueille....

                Cette disparition de la Halde ne devra être, certes, qu’un premier pas : des lois (Gayssot…) devront également être abrogées…

                La tâche est grande : raison de plus pour commencer tout de suite par l’acte I…..

  • Affaire Battisti : Y aurait-il un ”droit à tuer”, un ”droit à la Terreur” ?...

            Lula a surpris tout son monde. Plutôt sympathique, en tant que personne; plutôt raisonnable, en tant que Chef d'Etat; et plutôt positif, dans son bilan (si l'on met à part la persistance de ces deux plaies endémiques que sont la violence et la misère, auxquelles il s'est malgré tout attaqué....), voilà quelqu'un qui partait pour ne laisser qu'un bon souvenir après son départ des affaires.

            C'est peu de dire que l' "affaire Battisti", c'est-à-dire sa décision controversée de ne pas extrader celui que l'Italie demande, pour le juger, a jeté une ombre sur ce tableau frisant l'idyllique..... 

    LulaBattisti.jpg

             On ne va pas redire ici ce que l'on trouve partout ailleurs, ni re-expliquer par le détail une "affaire" que tout le monde connaît, du moins en gros, dans ses grandes lignes. On va plutôt se demander s'il y a quelque chose derrière ce refus d'extrader quelqu'un sur qui pèsent de très lourdes charges; qui plus est, non pas vers une dictatures féroce et sanguinaire, où la notion même de Droit n'existe pas, ou plus, mais vers un pays "normal", civilisé, dans lequel règnent toutes les garanties accordées à la Défense, et où le sieur Battisti n'aurait de toutes façons aucun mal à prouver ses dires ni son innocence, si elle était avérée.

            Mais, rien à faire, il ne veut pas y aller, en Italie. Et Lula le couvre, par une décision surprenante qui ne l'honore pas, et qui vient mettre comme une  sorte de tâche indélebile sur sa fin de mandat.

            Alors, oui, on est en droit de se poser des questions. Car, de fait, l' "affaire Battisti" n'est rien d'autre qu'une banale affaire de Justice, de droit commun, comme il y en a tant de par le vaste monde, et, à dire la vérité, en tant que telle, elle n'existe pas. Du moins, elle ne devrait pas exister. Ce qui la crée, cette "affaire", c'est ce passe-droit ahurissant accordé à un terroriste de la pire espèce. Tout le monde doit répondre de ses actes, encore plus quelqu'un qui a tué. Qu'il déguise ses crimes en ce qu'il voudra (action politique ou autre...), c'est son affaire : il n'empêche, il doit passer devant la Justice. Or Battisti compte bien - et c'est Lula qui l'aide, du moins pour l'instant... - ne pas y passer, devant la Justice, lui qui a déjà été condamné par contumace à la perpétuité pour 2 assassinats et pour complicité dans deux autres, commis en 78 et 79.

            Voilà à qui Lula a offert l'asile politique. Cela signifierait-il donc que, pour lui, Lula, tuer est un acte politique, si c'est de la part d'un révolutionnaire ? Mais alors, qu'il le dise franchement, et qu'il assume jusqu'au bout.

            Après tout, "on" nous a inventé des droits à beaucoup de choses, à presque tout, en fait, alors, pourquoi pas celui-là : le droit à la Terreur, le droit de tuer ? Mais, attention, pas pour n'importe qui, ce droit-là. Uniquement pour les terroristes de gauche et d'extrême-gauche, dûment repertoriés et estampillés révolutionnaires purs et durs. Genre Battisti. Sinon, vous ne les intéressez pas. Qui çà ? Mais les journalistes, intellos, penseurs et autres gourous de la bien-pensance et de la cléricature médiatique auto-proclamée, diseuse du Vrai et donneuse de leçons. Eux qui ont réussi à mettre en place cette immense dictature tentaculaire des "correct" en tous genres : c'est cette pieuvre-là qui protège des gens comme Battisti, et qui le fera tant qu'elle n'aura pas été mise à terre....

  • Quel est le « problème » que pose la condamnation des policiers de « Bobigny » ?

            En théorie, aucun....

            Bien qu’occupant une fonction particulière, les policiers sont évidemment, aussi, des citoyens comme les autres, soumis aux mêmes lois et règlements que les autres. Pas plus que d’autres, et probablement moins que d’autres, ils ne peuvent tricher ni mentir. S’ils enfreignent les lois, ils doivent, évidemment, eux aussi, être sanctionnés. Ce n’est donc pas le fait que le Tribunal de Bobigny ait condamné sept policiers qui est choquant et qui, comme on dit dans le jargon, « pose problème ».

            Ce qui pose problème, et qui a été dit et ressenti un peu partout, c’est la disproportion des choses, et le « deux poids deux mesures »....

           On ne compte plus – et surtout, comme c’est curieux, au Tribunal de Bobigny… - les annulations de procédures, les relâchements de criminels avérés et les mille et une mansuétudes (!) surprenantes de magistrats très prompts à débusquer le vice de forme - qui sera dans  99,99% des cas favorable au criminel... - lequel sera donc, purement et simplement remis en liberté….. 

            Et dans cette marée, cet océan, cet Himalaya de mansuétude, tout d’un coup : la sévérité ! Mais pas contre de dangereux délinquants, non, contre… des policiers !

            C’est cette échelle des valeurs qui « pose problème ». Pourquoi, et comme par hasard, les magistrats - et, surtout, on l'a vu et revu, à Bobigny... - ont-ils la main si légère pour les malfrats, et si lourde pour les policiers ? Qui, encore une fois, méritent une sanction, le problème, on l’a dit, n’est pas là….. Le problème est bel et bien dans la tête de certains magistrats, qui n’hésitent pas à cogner dur, sur les uns, alors qu’ils laissent quasiment tranquilles les autres.

            En cette période où se déroule le procès du violeur-récidiviste, meurtrier d’Anne-Lorraine Schmittt, écoutez cette instructive communication de l’Institut pour la Justice (1)….:  bien qu’un peu longue et un peu ennuyeuse, elle a le mérite, dans sa première partie, de bien présenter l’état ahurissant, et scandaleux, des choses, tel qu’il est vécu aujourd’hui…. :

            http://www.institutpourlajustice.com/video/

     

    (1)     : Précisons que, ne pouvant « couper » ce document, nous n’en « relayons » absolument pas la deuxième partie, consacrée au(x) don(s) à faire à l’Institut. Que celui-ci ait besoin d’argent, c’est une évidence, et qu’il explique clairement ce qu’il a fait et ce qu’il fera avec les sommes qui lui seront envoyées, c’est la moindre des choses. Mais il ne saurait être question pour nous de laisser penser que nous demandons à nos lecteurs - majeurs et parfaitement capables de savoir ce qu’ils doivent faire – de participer financièrement à tel ou telle action…  Nous ne communiquons ce document, redisons-le, que pour sa première partie, qui pose bien la vraie question : alors que, théoriquement, « la sécurité des biens et des personnes » est reconnue, dans la terre entière, comme étant le premier devoir de tout Etat digne de ce nom, notre Système idéologique se révèle défaillant dans l’application de ce principe vital pour toute société….

  • Mardi 29, mercredi 30 mars : les deux conférences du Prince Jean, à Pau et à Neuilly...

            Le Prince Jean était à Pau, ce mardi 29 mars, et à Neuilly, le lendemain, mercredi 30.       

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            (Lu sur La Couronne) A Pau, le duc de Vendôme a participé à la conférence organisée par le docteur Fernando Cuévas sur le management des entreprises et la vision capétienne.

             Le prince Jean a articulé son intervention autour de huit piliers de la vision capétienne :  le service rendu, la durée et la continuité, les principes,  le sens de la mesure, l’indépendance, la fidélité, le bien commun et la justice à l’égard de tous.

             Le prince a dressé une parallèle entre « l'entreprise France » et le monde de l’entreprise. A l’issue de la conférence qui avait débuté à 18h30, un échange s’est établi entre l’assistance et le prince Jean qui a dédicacé son livre « Un prince français » pour plusieurs personnes. Un cocktail fut servi dans l’une des salles de l’ESC de Pau afin de permettre des rencontres entre les organisateurs et l’assistance.  La duchesse de Vendôme était également présente. Le prince Gaston était quant à lui bien du voyage à Pau mais était resté auprès d’amis du couple princier pour la soirée.

             Le lendemain, mercredi 30 mars, le Prince évoquait à Neuilly, en compagnie de Mgr. Brizard, les Chrétiens d'Orient. 

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            (Lu sur Noblesse et Royautés) Ce mercredi 30 mars, Monseigneur Brizard, ancien directeur de l’oeuvre d’Orient et le prince Jean de France, duc de Vendôme donnaient une conférence sur les Chrétiens d’Orient à l’Espace Saint Pierre à Neuilly. Le duc de Vendôme est arrivé en compagnie de ssa mère Madame la duchesse de Montpensier, née duchesse Marie Thérèse de Wurtemberg, suivi de Monseigneur Brizard.

            Christian Franchet d’Esperey, secrétaire de l’Association « Gens de France » a introduit la conférence. Monseigneur Brizard a pris alors la parole en premier. Il a dressé un tableau historique, puis actuel des Chrétiens d’Orient, faisant part de son expérience et donnant son avis sur l’action à mener.

            Le prince Jean a ensuite pris la parole. Il a rappelé le lien entre les communuatés chrétiennes de cette région et les Rois de France, notamment ce devoir de protection qu’a la France vis-à-vis de ces chrétiens. Le duc de Vendôme a particulièrement souligné le rôle des monarchies telles que celle de Jordanie qui favorisent un équilibre et garantissent une liberté religieuse. Il a fait part de ses différents voyages, notamment au Maroc (rencontre avec le roi Mohammed VI) et principalement au Liban. Dans le cadre de l’Association « Gens de France », le prince visite régulièrement ce pays et rencontre à chaque fois le patriarche. Il a assisté dernièrement avec la duchesse de Vendôme au Bal des débutantes organisé par l’épouse du président de la République libanaise.

            Les bénéfices de cette soirée ont permis d’acheter une ambulance pour la Croix Rouge Sud-Liban. Fidèle à sa mission, le prince Jean de France a d’ailleurs pu faire entre sa voix dans un numéro de « Valeurs actuelles ».  Après avoir répondu à plusieurs questions (à tour de rôle avec Monseigneur Brizard), le prince Jean est allé à la rencontre du public venu en nombre. De son côté, la duchesse de Montpensier a rencontré de nombreuses personnes en toute simplicité et avec sa disponibilité habituelle. L’assemblée était variée et nombreuse, certains venus en voisins, d’autres du Portugal . Beaucoup ont évoqué la défunte comtesse de Paris. L’assistance a pu entendre un prince Jean bien décidé à assumer toute la charge de son héritage.

  • Un peu de politique-fiction : d'un dialogue bien réel, à un autre qui, même si l'on peut aisément l'imaginer, restera hé

                Au Printemps du Livre de Montaigu, le Prince Jean a pu dialoguer avec Eric Zemmour.

                Ensemble, ils ont parlé de la France, évidemment, de l’héritage romain et –comme nous le faisions remarquer récemment- du fait que, si les rois de France se voulaient effectivement héritiers de la politique de civilisation des empereurs, et porteurs comme eux d’une sorte de message universel – de ce point de vue de la Civilisation - les rois ont, dès la troisième dynastie (celle des Capétiens) rompu avec ce que Bainville appelle « la chimère impériale » dans laquelle s’étaient « épuisées » - ajoute-t-il encore - les deux premières : la Mérovingienne (fondée par Clovis) et la Carolingienne (de Charlemagne)…

                  Ce dialogue Prince Jean/Eric Zemmour fut courtois, intéressant et positif…

                  Il fait regretter qu’un autre dialogue, qui serait lui aussi fort intéressant, n’ait pas lieu, sur un sujet tout à fait différent, certes, mais non moins important : un dialogue entre le Prince et Martine Aubry sur le quinquennat et, bien au-delà, sur les Institutions, au sens large…

                   Cette rencontre et ce dialogue relevant de l’utopie (hélas…) on est donc réduit à inventer le débat possible, en rapprochant les propos de l’un et de l’autre.

                     De Martine Aubry, d’abord (soyons galants…le Prince, descendant direct d’Henri IV, le Vert galant, ne nous en voudra pas de faire passer les femmes d'abord !…) :

                    « Je pense qu’il est bien difficile de changer une société en étant élu pour cinq ans », observe la Première secrétaire du PS. « Il faut donner le temps pour que la réforme soit comprise et que les gens se l’approprient. Pour moi, être à la tête d’un pays, c’est faire en sorte de le projeter dans l’avenir… Le temps actuel est un temps qui ne permet pas de prendre en considération la complexité de la société, le temps de la démocratie et le temps de l’action …Du coup, on est obligés de faire les choses rapidement et brutalement, car la visée électorale est plus importante que la visée politique ».

                      L’analyse est juste et fine. Même s’il ne faut pas se leurrer –Martine Aubry ne va pas crier Vive le Roi ! demain matin…- elle mérite qu’on la relève…

                      Le Prince Jean pourrait lui répondre en face ce qu’il lui a de toutes façons répondu : vous avez d’autant plus raison -lui dirait-il (1)- qu’il ne s’agit même pas de quinquennat, mais de... trois ans :

                   « Le quinquennat n’a pas arrangé les choses car il oblige à faire une politique à court terme : trois ans. Il n’y a qu’un règlement des affaires courantes et pas de projet politique à long terme. Le roi, lui, peut se projeter dans l’avenir ».

                   Il ne serait pas passionnant, ce débat ?

                   Il est bien dommage que l’on ne puisse que l’imaginer…

    (1) : ajouterait-il « chère Martine » ? cela se fait beaucoup actuellement, dans le microcosme, mais le Prince Jean n’est pas le microcosme !…

  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient....

               Cette semaine, Yvan Blot nous a fait l'amitié de nous transmettre, avec ses encouragements, le texte d'une très intéressante conférence qu'il a prononcée à l'INSO, à Paris, sur Les faux prophètes, et dont Freud est l'objet. Nous la publierons incessamment sous peu, et nous nous réjouisssons, bien sûr, de ce lien qui se renforce ainsi avec une personnalité aussi attachante et aussi positive qu'Yvan Blot.

               Et, dans la Catégorie "Débat avec nos lecteurs ou de nos lecteurs entre eux...", nous avons reçu un commentaire d'Ariane, avec qui nous avons commencé à dialoguer hier, afin de préciser le point qu'elle soulève, et qui est d'importance....

               A noter enfin qu'on est bien partis pour dépasser encore ce mois ci nos trois chiffres précédents de visiteurs uniques, de visites et de pages consultées. Merci à vous....

               La semaine prochaine, nous commencerons, dans notre Catégorie "Racines", par évoquer le traditionnel Pélerinage des Gitans et de la Nation gardiane aux saintes Marie de la Mer, en l'honneur de sainte Sara et de Marie Jacobé et Marie Salomé (le dimanche 24)...

               Puis, dans une note double un peu longue (jeudi et vendredi), nous parlerons de la "mal charité" et de ces "mal généreux" qui nous fatiguent, avec leur prétention à se mettre toujours en avant et à donner des leçons de morale et de bonté aux autres. Il y a plein de gens vraiment généreux en France, qui ne sonnent pas de la trompette lorsqu'ils aident : nous critiquerons donc le mauvais goût d'Augustin Legrand, peut-être sincère mais certainement comédien (ce qu'il est, du reste...).

               Nous parlerons aussi des prisons (mercredi) et des inconséquences des personnels de la pénitentiaire, qui demandent eux aussi des moyens, comme Gérard Aschiéri, sans voir que, pas plus qu'à l'école, le problème des prisons n'est pas avant tout un problème financier ni de moyens, mais un problème de volonté politique.... 

               Lundi, avec Eric Zemmour, nous creuserons un peu  le personnage de Julien Dray, et l'action éminnemment perverse et fondamentalement néfaste qu'il a eue, avant d'être maintenant rattrapé par ses sordides affaires, lui qui a prétendu moraliser la vie politique !...

               Enfin, mardi, nous nous étonnerons de la grande générosité du gouvernement français pour un citoyen algérien, libéré de Guantanamo. Le seuil des huit millions de pauvres vient d'être dépassé en France, et voilà que notre gouvernement va se mettre en quatre pour faire vivre ici (avec sa famille qui vient le rejoindre !...) un citoyen d'un pays qui croule sous les pétrodollars ! Les huit millions de pauvres apprécieront...

               Voilà pour les notes longues. Bien entendu, en cas d'évènement majeur imprévu, l'ordre pourrait être un peu bouleversé....

               Dans la rubrique Ainsi va le monde, nous parlerons du peintre Georges Mathieu; de Yazid Sabeg qui veut, au fond, une promotion au faciés et à l'ethnie; du dossier du Point sur les Reines de France; de la scandaleuse manifestation des amis de Youssef Fofana, en plein Palais de justice de Paris; d'Hervé Bourges, qui veut promouvoir "leur" fausse diversité, alors que nous voulons, nous, la vraie diversité, la diversité France; du drole de comportement pro rap d'une adjointe à la Mairie de Nice; et nous sourirons un peu (c'est utile de temps en temps...) en considérant l'évolution de l'enseignement.

               Là aussi, ce programme pourrait être modifié au cas où...

  • Adieu Darcos (1/3) : I, La chute de la maison Darcos…

                C’est peu de dire que Xavier Darcos a déçu. Les lecteurs habituels de ce blog savent que nous avons soutenu plusieurs de ses décisions, allant même jusqu’à écrire, entre autres, que c’était décidemment un ministre à soutenir (il suffit de lire les notes le concernant dans notre Catégorie Education).

                Il  est malheureusement bien loin, le bon temps de celui qui signait de si bons articles dans la revue des Agrégés, et qui avait, de fait, si bien commencé son ministériat.... "Que les temps sont changés !..." comme dirait Racine....

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                On l’avait bien vu reculer, devant les syndicats, mais on voulait se rassurer en pensant que c’était peut-être une tactique voulue par l’Elysée, du type reculer pour mieux sauter, après avoir évité de donner à l’opposition du grain à moudre en la prenant trop directement à rebrousse-poil. Du moins, on l’espérait (c’était d’ailleurs, aussi, l’analyse d’Eric Zemmour…)

                Ensuite il y a eu d'autres atermoiements, d'autres reports, d'autres concessions. La ligne claire des débuts est devenue, en permanence, floue, voire franchement vaseuse, sur un nombre de plus en plus grand de sujets. Puis il y a eu cette réforme des Lycées, mal préparée, mal annoncée, mal ficelée, et son retrait, piteux et sans gloire. Sans compter que, quelques semaines après, l'Elysée demandait -pour l'accepter, à peine était-il remis- le rapport Descoings, ce qui augurait mal de la pérennisation de la présence de Xavier Darcos au Ministère....

                Mais surtout, enfin, et comme si tout cela ne suffisait pas, il y a eu cette scandaleuse déclaration sur les propos du pape, dont l’action était traitée, tout simplement, de criminelle ! Et, là, on est bien obligé de dire qu'on a atteint le point de non-retour.

                Comment veut-on que celui qui est en charge d’éduquer les jeunes remplisse sa mission s’il donne lui-même l’exemple du mensonge, comme il l’a fait en déformant odieusement les propos du pape ? Quand il parle comme il le fait, il éduque ou il des-éduque les jeunes dont il a la charge ? Il éduque, ou il des-éduque, quand il travaille lui-même au rejet et à la destruction de toute autorité, dans des propos qui, eux, sont pour le coup littéralement scandaleux et criminels, et où le mensonger le dispute au diffamatoire ?

                Et comment ne s’est-il pas rendu compte qu’en démolissant ainsi le pape, c’est bien sûr l’autorité d’un responsable religieux qu’il démolissait mais aussi et surtout, à travers elle, l’image de toute autorité ! Lui qui est en charge, précisément, de l’autorité, et du respect qu'on lui doit ! Hilaire de Crémiers a très bien répondu à cette folie de Xavier Darcos –et de ses semblables….- en leur adressant cette admonestation :

                « …Toutefois, ceux qui prétendent diriger la société, feraient bien de se méfier. La victoire finale ne leur appartient pas. À force de se prêter au mensonge, c'est leur propre autorité qui en pâtira. On ne porte pas atteinte ou on ne laisse pas porter atteinte impunément à la plus haute autorité religieuse et morale en ce bas monde, sans que l'autorité publique n'en supporte les conséquences. Ce sont toutes les autorités qui seront sapées. Ces gens y ont-ils jamais réfléchi dans leur superbe : pourquoi un homme obéirait-il à un autre homme ? Le pouvoir est un mystère qui leur échappe. Il s'en croient maîtres. Par un juste retour des choses, ils peuvent en devenir victimes. » (à suivre...)

     

     

  • Sur la HALDE et sur RESF, deux députés UMP ont très bien parlé. Mais, à quand les actes ? (1/2).

                    jean marc nesme.jpg                              Oui, ces deux députés UMP -Jean Marc Nesme et Pierre Cardo- ont dit chacun quelque chose de très bien. Le premier, contrela Halde, et le second, contre RESF. Mais, a quand les actes, puisque la majorité a laquelle ils appartiennent gouverne le pays ? 

                 Au point où en sont les choses, il ne s'agit plus seulement de critiquer l'action de ces deux entités, mais de réclamer la suppression pure et simple, pour la première, et la dissolution, pour la seconde. Dénoncer un scandale, c’est bien; le régler, c’est mieux, non ?.....

                Le député Jean-Marc Nesme dénonce la Halde :

                "De quoi se mêle la Halde en jugeant discriminatoire le refus donné à l'adoption d'un enfant par une personne homosexuelle par le Conseil général du Jura ? La Halde se croit au dessus de la loi et des représentants des citoyens lorsqu'elle affirme le caractère discriminatoire d'une telle mesure.

                Faut-il lui rappeler, qu'en France, l'adoption d'enfants par des personnes de même sexe est interdite ? Faut-il lui rappeler qu'encore récemment, de nombreux députés ont refusé d'avaliser un texte qui sous couvert de donner des droits aux beaux-parents essayait de faire un pas supplémentaire vers l'adoption par des personnes homosexuelles ?

                La Halde est chargée aussi de respecter les lois votées par le Parlement. Sous prétexte de lutter contre une discrimination, entre adultes hétérosexuels et homosexuels, la Halde en crée une autre entre les enfants. Il serait acceptable pour la Halde que certains enfants pourraient grandir dans une famille composée d'un père et d'une mère et que d'autres seraient privés de cet atout consacré par le Code civil et la Convention internationale des droits de l'enfant de 1989."

                 Jean-Marc Nesme a raison. Ce n'est pas nous qui le contredirons, notre position étant bien connue, et depuis les origines: il faut supprimer la Halde ! Elle en donne elle-même le motif, puisqu'elle se croit "au dessus de la loi et des représentants des citoyens", comme le remarque justement le député Nesme.

                  Jusqu'à présent, en France, l'origine du pouvoir n'a connu que deux fondements: le droit divin des rois, ou la souveraineté populaire. Louis Schweitzer veut-il en inventer un troisième: son propre jugement, sa propre estimation des faits, choses et des gens ? Se prend-il pour Dieu le père ?

                  Le député Jean-Marc Nesme relève l'énormité du propos. C'est un premier pas. Il faut aller jusqu'au bout:

                  Delenda est la Halde ! (à suivre...).