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Quel est le « problème » que pose la condamnation des policiers de « Bobigny » ?

        En théorie, aucun....

        Bien qu’occupant une fonction particulière, les policiers sont évidemment, aussi, des citoyens comme les autres, soumis aux mêmes lois et règlements que les autres. Pas plus que d’autres, et probablement moins que d’autres, ils ne peuvent tricher ni mentir. S’ils enfreignent les lois, ils doivent, évidemment, eux aussi, être sanctionnés. Ce n’est donc pas le fait que le Tribunal de Bobigny ait condamné sept policiers qui est choquant et qui, comme on dit dans le jargon, « pose problème ».

        Ce qui pose problème, et qui a été dit et ressenti un peu partout, c’est la disproportion des choses, et le « deux poids deux mesures »....

       On ne compte plus – et surtout, comme c’est curieux, au Tribunal de Bobigny… - les annulations de procédures, les relâchements de criminels avérés et les mille et une mansuétudes (!) surprenantes de magistrats très prompts à débusquer le vice de forme - qui sera dans  99,99% des cas favorable au criminel... - lequel sera donc, purement et simplement remis en liberté….. 

        Et dans cette marée, cet océan, cet Himalaya de mansuétude, tout d’un coup : la sévérité ! Mais pas contre de dangereux délinquants, non, contre… des policiers !

        C’est cette échelle des valeurs qui « pose problème ». Pourquoi, et comme par hasard, les magistrats - et, surtout, on l'a vu et revu, à Bobigny... - ont-ils la main si légère pour les malfrats, et si lourde pour les policiers ? Qui, encore une fois, méritent une sanction, le problème, on l’a dit, n’est pas là….. Le problème est bel et bien dans la tête de certains magistrats, qui n’hésitent pas à cogner dur, sur les uns, alors qu’ils laissent quasiment tranquilles les autres.

        En cette période où se déroule le procès du violeur-récidiviste, meurtrier d’Anne-Lorraine Schmittt, écoutez cette instructive communication de l’Institut pour la Justice (1)….:  bien qu’un peu longue et un peu ennuyeuse, elle a le mérite, dans sa première partie, de bien présenter l’état ahurissant, et scandaleux, des choses, tel qu’il est vécu aujourd’hui…. :

        http://www.institutpourlajustice.com/video/

 

(1)     : Précisons que, ne pouvant « couper » ce document, nous n’en « relayons » absolument pas la deuxième partie, consacrée au(x) don(s) à faire à l’Institut. Que celui-ci ait besoin d’argent, c’est une évidence, et qu’il explique clairement ce qu’il a fait et ce qu’il fera avec les sommes qui lui seront envoyées, c’est la moindre des choses. Mais il ne saurait être question pour nous de laisser penser que nous demandons à nos lecteurs - majeurs et parfaitement capables de savoir ce qu’ils doivent faire – de participer financièrement à tel ou telle action…  Nous ne communiquons ce document, redisons-le, que pour sa première partie, qui pose bien la vraie question : alors que, théoriquement, « la sécurité des biens et des personnes » est reconnue, dans la terre entière, comme étant le premier devoir de tout Etat digne de ce nom, notre Système idéologique se révèle défaillant dans l’application de ce principe vital pour toute société….

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