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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Présidentielle 2ème tour : voter patriote, contre Macron, antinational de toujours !

    (publiée dès le soir du premier tour, le dimanche 10 à 20h10, sitôt connus les résultats, cette courte prise de position sera re-publiée chaque matin de la quinzaine qui nous sépare du deuxième tour, le dimanche 24...)

     

    lfar flamme.jpgL'élection de ce dimanche 24 ne sera pour nous, royalistes, qu'une péripétie supplémentaire dans notre engagement militant au quotidien; une péripétie qui ne modifie en rien notre combat de tous les instants : travailler sans relâche à la ré-instauration de la Royauté en France, "par tous les moyens, même légaux", comme le disait Charles Maurras.

    Ce n'est pas de changer de président qui sauvera la France : c'est de la débarrasser du Système malfaisant qui la ruine et la déclasse inexorablement depuis 1875, depuis que la République idéologique s'est installée au pouvoir. Cette république idéologique a peu à peu construit un monstre, que nous appelons "le Système", et tant que ce monstre sera là, les meilleures intentions du monde ne prévaudront pas contre sa malfaisance inrinsèque.

    Voilà ce qui fonde notre originalité, et notre légitimité dans le combat des idées : nous sommes les seuls, nous, royalistes, à remettre en cause le Système pour remettre en ordre le Pays.

    Ceci étant dit et redit, à temps et à contre-temps, nous ne sommes pas de purs esprits, et nous ne vivons pas sur Sirius, mais bien en 2022, dans la France d'aujourd'hui :

    avec ce que le Système n'a pas encore réussi à lui enlever de beauté, de grandeur, de talents, de légitimes ambitions en vue du Bien commun et de la reprise de la politique de civilisation qu'ont menée "les quarante rois qui, en mille ans firent la France"...

    mais aussi avec tous les germes de dissolution, de mort, d'effacement que le Système y a semé, et qui la mettent maintenant en danger de disparition, en tant que vraie puissance, dans la fidélité à la richesse de ses héritages fondamentaux, gréco-romain et chrétien...

    C'est pour cela que, même si nous savons et disons que changer la tête de la Présidence du Système ne changera rien à la malfaisance intrinsèque dudit Système, nous ne pouvons, ni ne voulons, nous désintéresser de ce qui se passe autour de nous, ni de ce qui concerne la vie de notre pays.

    C'est dans cet esprit que, naturellement, nous voterons, le 24. 

    Sans donner de "consigne de vote", car tel n'est pas notre rôle. Par ailleurs, nos lecteurs et amis n'ont pas besoin qu'on leur dicte leur conduite.

    Par contre, sans appeler à voter pour un parti ("X" ou "Y"...) enraciné dans le Système, qu'il ne remet pas en cause, nous constatons que, face à l'actuel occupant de l'Élysée, l'alternative d'un vote patriote existe bel et bien. Par honnêteté intellectuelle, et par franchise, la Rédaction de lafautearousseau, unanime, fait savoir que, si elle ne s'arroge pas la prétention de donner une "consigne" à quiconque, elle votera pour la candidate qui incarne ce vote patriote face à Macron, l'antinational de toujours. 

    Elle suspendra juste, pendant quelques minutes - le temps d'aller voter - son activité militante quotidienne, qu'elle reprendra immédiatement après; et elle continuera, sitôt après l'élection, à mener le seul combat qui est essentiellement le sien : proposer aux Français la révolution royale, seule solution pour que notre pays non seulement ne disparaisse pas mais, au contraire, connaisse un nouveau matin français; et retrouve la force, la puissance et la grandeur qui furent les siennes sous la Royauté...

    lafautearousseau

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  • À ”la Liberté” abstraite, nous préférons ”les libertés” concrètes...

    Nous nous opposons à ce Système qui dit et proclame "la LIBERTÉ" mais vit et pratique "l'a-LIBERTÉS".

    Nous sommes soi-disant libres, en république idéologique, mais le Système nous mène vers une Société sur-administrée et sur-réglementée (plus de 420.000 lois, normes, règlements...), et bientôt 50% des choses seront obligatoires, les 50 autres % étant interdites !

    À cette "Liberté" abstraite-là, nous préférons le Régime qui a fait la France et qui en a fait la première puissance du monde : la Royauté, qui remettra l'Autorité, en haut, et, en bas, "les Libertés", avec le Roi, indépendant de toute puissance (Argent, Partis, Groupes de pression (médias...), Étranger...), donc libre, et protecteur des républiques françaises...

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  • Europe, es-tu là ? Par Louis-Joseph Delanglade

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    Le tout récent sondage plaçant le Front National de Mme Le Pen en tête pour les prochaines élections européennes (24% contre 22 pour l’U.M.P. et 19 pour le P.S.) affole les rédactions et les états-majors politiciens. La France risque, selon eux, d’être le principal pourvoyeur en « eurodéputés eurosceptiques ». Beau paradoxe, en effet. Mais, outre que le contexte national explique en grande partie la poussée du F.N., l’« euroscepticisme » fleurit un peu partout sur le vieux continent, de la Grèce au Danemark et de la Hongrie à la Grande-Bretagne. Au vrai, on se demande même comment il pourrait en être autrement.

     

    Sur le papier, l’« Europe » est la première puissance mondiale dans les domaines économique et intellectuel. Dans la réalité, ce n’est qu’une association hétéroclite et cacophonique de boutiquiers. Cornaquée par une commission, à raison d’un commissaire par Etat membre, les mesures qu’« elle » prend le sont toujours (en tout cas, paraissent toujours l’être) au détriment de tel(s) ou tel(s) et sont très mal perçues par les opinions publiques.

     

    D’aucuns – avec M. Guetta comme porte-parole militant sur France Inter - considèrent que, pour se sauver, cette « Europe » doit s’affirmer davantage dans tous les domaines en harmonisant les diverses politiques fiscale, militaire, industrielle…; et que, surtout, la zone euro doit se transformer en union politique avec un « vrai » parlement, un « vrai » gouvernement et un chef de l’Etat. Bref, il faudrait abolir les actuelles entités nationales (devenues, dès lors « provinciales » - avec même des regroupements transfrontaliers) au profit d’une impossible Europe supranationale.

     

    Là où les choses coincent en effet, c’est que le politique viendrait couronner un ensemble de démarches qui lui seraient antérieures. On ne voit donc pas très bien qui pourrait initier lesdites démarches, tant les intérêts nationaux restent divergents. Ne serait-ce pas le contraire qu’il faudrait envisager, c’est-à-dire commencer par une « union » politique ? Mais, nouveau problème, cette « union » peut-elle se décréter ? Qui ou qu’est-ce qui va « faire » l’Europe. Il paraît de toute façon peu probable que les grands pays moteurs (Allemagne et France au premier chef) acceptent de se fondre dans la masse.

     

    On se rappelle comment De Gaulle se gaussait en 1965 des « cabris » européistes. On se souvient moins que, dès 1953, il donnait à sa pensée politique la forme d’un véritable syllogisme : la politique n’est rien d’autre que l’art des réalités ; la réalité c’est que l’Europe se compose de nations ; c’est donc à partir de ces nations qu’il faut organiser l’Europe.

     

    Rien à objecter, sauf à être un « cabri » ou à cultiver le phantasme d’un empire au bois dormant.

  • Des artistes aux motivations incompréhensibles...

              On a vu Emanuelle Béart, Josiane Balasko, le chanteur Bénabar et quelques autres... venir "soutenir" les sans papiers (en bon français: les hors la loi!); mais qu'est-ce que "soutenir" les hors la loi? venir se faire un petit coup de pub gratis, et puis rentrer chez soi, dans sa belle maison, alors que les immigrés, eux, rentreront dans des squats sordides ou des hôtels miteux et délabrés, s'entassant à 80, 100 ou plus dans des endroits prévus de toutes façons, même s'ils étaient en bon état, pour la moitié, et encore...; et, là, ils courront le risque de périr dans un incendie, un écroulement, une explosion ou autre: beau résultat! c'est cela le résultat du "soutien" aux hors la loi? c'est cela la solidarité? cela nous semble relever plutôt de l'inconscience dangereuse, voire criminelle!

              La vraie solidarité c'est de ne pas mentir, de ne pas faire croire à la terre entière qu'elle trouvera ici du travail et des logements que la République est bien incapable de leur fournir, elle qui n'en fournit déjà pas à tous les Français, loin s'en faut! De plus, ces artistes se rendent ils compte qu'en entretenant des illusions ils envoient un message fort -et faux- à celles et ceux qui vivent mal chez eux? Se rendent ils compte qu'ils ruinent le travail des bénévoles et des associations qui luttent courageusement sur le terrain, pour développer l'Afrique, la mettre en valeur, former ses habitants -dont elle a besoin pour se développer- et les retenir sur place? Et veulent-ils que l'on continue à entasser de plus en plus de gens sur des territoires somme toute exigus (la France, en l'occurrence) en siphonnant des pays entiers d'une part importante de leur population? Où s'arrêtera le délire?: quand 90% des habitants de la terre vivront sur 10% des terres disponibles?

              Redevenons sérieux, arrêtons de dire et de faire n'importe quoi et de marcher sur la tête: c'est l'Afrique qu'il faut développer, et non la France qu'il faut remplir comme un oeuf de toute la misère du monde, qui de toutes façons n'y rentrera pas; ils se trompent, ces artistes soi disant généreux, et leur soi disant générosité va à l'encontre du but recherché, elle est anti économique et inhumaine; et -sourions un peu- si elle était aussi, inconsciemment et involontairement,....raciste? En effet, dans leur rage à vouloir faire venir en France la terre entière, ces artistes pensent-ils qu'il n'y a que chez nous qu'on est bien, que "c'est nul" partout ailleurs? comme ce serait laid de penser cela, on n'ose croire que ce soit le cas...Vite, rassurez nous, mesdames et messieurs les artistes: vous n'êtes pas racistes au moins?.....

  • Les Jargonautes...(I).

                Si Molière est mort -hélas ! que n'avons-nous son talent pour les pourfendre à notre tour !...- la race des fats, sots, prétentieux, cuistres et pédants est toujours aussi active, et aussi ridicule. Trissotin a la vie dure, et de nombreux disciples !... Ne les voyez-vous pas, tout autour de vous, présents chaque jour dans un article -écrit ou parlé- une circulaire, un rapport, un débat ? N'entendez-vous pas, ne lisez-vous pas ces phrases ahurissantes qu'ils lâchent de ci, de là pour en imposer -croient-ils...- et pour épater ?

                 N'ayant pas la réalité de l'intelligence ni du savoir, ils dissimulent leur vide intellectuel -parfois abyssal...- sous un jargon d'autant plus incompréhensible que leur pensée est nulle: c'est dire !... Ainsi en est-il de certains "conseillers" (!) et de certains responsables du Ministère de l'Éducation; on est saisi de vertige à la lecture des textes qu'ils rédigent.

                Quelques exemples: vous connaissiez le tableau noir ? il faudra parler dorénavant de "surface scripturale éducative à usage multiple" ! Bigre, il fallait y penser ! Plus fort: que font les élèves quand ils descendent dans la cour de récréation ? vous pensez, simplet que vous êtes, qu'ils descendent dans la cour de récréation ? Vous n'y êtes pas du tout, mais alors pas du tout, du tout: ces élèves entament un processus de "transfert de l'espace éducatif vers l'espace ludique" !

                Bigre de bigre: il fallait là aussi y penser! 

                D'ailleurs, vous avez tout faux car, et d'un, il ne s'agit pas d' "élèves", mais d' "apprenants"; et de deux, il ne s'agit pas de "cour" mais d' "espace de socialisation"...

                Encore plus fort: qu'est-ce que la paresse ? un manque d'ardeur au travail ? mon pauvre ami, comme vous datez ! il s'agit rien moins que d'un "blocage psycho-affectif des potentialités virtuelles" !

               Voilà comment on parle quand on est jargonaute au Ministère: pauvre gens, mais surtout pauvre France et plus encore pauvre élèves ! voilà des "éducateurs" qui n'ont pas dû lire ce mot de La Bruyère: "Je devine enfin, Acis: vous voulez dire qu'il pleut ? Que ne dites-vous: il pleut ! Est-ce un si grand crime, quand on parle, d'être entendu de tous et de parler comme tout le monde ?" 

  • Vrais et faux martyrs. Ou : il ne suffit pas de prononcer le mot pour ”être” la chose...

              On ne sait s'il est vivant ou mort, mais une vidéo circule en ce moment, dans laquelle Ben Laden tient des propos navrants et révoltants sur ce qu'il appelle les "martyrs". Tout est répugnant  dans cette cassette où il démontre sa méconnaissance crasse du sens des mots et de tout ce qui va avec (car c'est par les mots qu'on désigne les idées, et c'est sur les idées qu'on s'entend...); ainsi que son éloignement abyssal du plus élémentaire bon sens et de la plus élémentaire humanité, de ce qui fait qu"on est -ou qu'on n'est plus...- un Homme! De quoi s'agit-il? de l'éloge constant qu'il fait de ceux qui sont -croit il et dit il- des "martyrs", alors qu'il ne s'agit en fait que d'une bande de monstrueux assassins, dont il est, lui, l'un des chefs tout aussi monstrueux!

              Car, soyons sérieux, qu'est-ce c'est qu'un martyr en réalité? Venant du grec "marturos", qui signifie "témoin", ce mot s'emploie pour celles et ceux qui ont souffert la mort pour leur foi religieuse, pour une cause à laquelle ils et elles se sont sacrifiées (historiquement par exemple, les Chrétiens mis à mort ou torturés en témoignage de leur foi, qu'on appelle aussi des "Confesseurs"). Il s'agit donc de quelqu'un à qui on enlève sa vie, mais qui, lui, n'enlève pas celle des autres; de quelqu'un que l'on tue, pas de quelqu'un qui tue (celui là est un assassin, ce qu'est ce pauvre fou de Ben Laden et les non moins fous qui l'entourent...); n'est pas martyr celui qui "fait" violence, est martyr celui à qui "on fait" violence, même s'il l'accepte "joyeusement", d'une joie non pas humaine -bien sûr- mais "spirituelle", comme le Père Maximilien Kolbe, qui s'offre "joyeusement" pour mourir à la place d'un père de famille, qui conservera ainsi sa vie; mais le martyr n'aime pas cette violence, elle lui répugne, et s'il l'accepte c'est par devoir et par esprit de sacrifice; l'autre malade s'en réjouit, c'est comme un nouveau jeu vidéo qu'il vient d'inventer dans son cerveau délabré, et il est tout content de sa trouvaille!

              En parlant comme il le fait, Ben Laden et les siens déforment, défigurent et travestissent le sens des mots, jusqu'à leur faire dire exactement le contraire de ce qu'ils veulent dire en réalité: où trouver l'origine, la "force" qui pousse à cette monstrueuse inversion des idées, des mots et des comportements ?

  • Inadmissible.....!

              Sous le titre: "N'ayez pas peur de la Turquie !", un certain Hugh Pope nous fait la leçon, dans le Figaro (1), à "nous" c'est à dire celles et ceux qui ne veulent pas de la Turquie dans l'Europe. On apprend que ce monsieur est (nous citons) "analyste senior pour l'International Crisis Group", qu'il vient de publier un important rapport sur la Turquie et l'UE; on nous donne même l'adresse électronique: www.crisisgroup.org ! Le Figaro oublie juste de nous préciser que cet illustrissime personnage est, en outre, très connu dans son immeuble (mais si !...) Il connaît aussi monsieur Glandu et madame Trucmuche: cela justifie, on s'en doute, la suffisance dont il fait preuve; et le ton supérieur et exaspérant de son article et de ses conclusions....

              Et la grossièreté dont il use à l'égard de Nicolas Sarkozy: nous avons beau être royalistes, et ne pas trop porter dans notre coeur la classe politique, il n'en demeure pas moins que le Président élu, qui représente la France, ne peut pas être appelé avec condescendance, et un brin de mépris inacceptable, "un homme politique français !". Il y a un minimum de respect à avoir pour la fonction de Chef de l'État, et si monsieur Hugh Pope ne connaît pas les règles élémentaires de la courtoisie et du savoir-vivre, il n'est pas trop tard pour prendre des cours de rattrapage (intensifs, à ce stade là....).

              Quel est le problème ? A vrai dire il n'y en a pas: monsieur Pope -épousant la vision anglo saxonne bien connue- veut que la Turquie intègre l'Europe: c'est son droit le plus strict, et à dire la vérité on s'en fout éperdument; ce monsieur n'intéresse personne, il serait temps qu'il prenne la mesure de son insignifiance...; ce qui est inadmissible et scandaleux, et qui justifie ce billet vengeur, c'est le ton qu'il emploie: il "nous" explique par "a" plus "b" que de toutes façons "c'est comme ça", "ya rien a faire", "circulez, ya rien à voir": voici sa conclusion: "Le processus d'adhésion de la Turquie en Europe n'est pas, contrairement à ce qu'a affirmé un homme politique français, une aventure ou un engagement auxquels on peut mettre fin. Comme deux villes qui ont grandi en se fondant l'une dans l'autre, la Turquie et l'Europe, auparavant deux entités séparées, coïncident aujourd'hui à un niveau qui ne peut plus faire machine arrière."

               Libre à monsieur Pope de le croire: nous croyons exactement le contraire; mais qu'est-ce que c'est que cette idée saugrenue d'une irréversibilité des choses ? S'il en était ainsi, si les "politiques" ne pouvaient plus, justement, faire marche arrière et inverser le cours des choses, y aurait-il encore une Histoire, et une Liberté ? et à quoi servirait-il de continuer à voter pour élire des gens qui, de toutes façons, ne peuvent rien faire ?: autant faire des économies et les supprimer carrément ! Il va loin le senior....

    (1): Le Figaro, samedi 25/dimanche 26 août 2007, page 15 ( débats/opinions).

  • Dont acte : Rousseau n'est pas totalement oublié, du moins en dehors des ”sphères officielles”.....

    rousseau elements.jpg        Suite à notre note "Rousseau ? Connais pas !" du 6 juin dernier, dans laquelle nous relevions l'absence quasi totale de célébration(s) officielle(s) pour le tricentenaire de "Jean-Jacques", nous avons reçu un message fort amical de la Revue Eléments.

            Pascal Eysseric, "en tant que lecteur régulier de votre blog (en désacord sur votre juvénile détestation de Rousseau!)" apporte une petite rectification à nos propos, et nous fait remarquer "que non Jean-Jacques Rousseau n'avait pas été oublié par tout le monde. La revue Eléments dont je m'occupe lui a consacré un dossier (article de Michel Marmin, Alain de Benoist et Eric Werner)" : dans le n° 143, avri/juin 2012;

            Pascal Eysseric pousse la courtoisie jusqu'à nous envoyer un exemplaire du numéro en question ("non pour vous faire changer d'avis, mais pour information", ajoute-t-il). 

            Nous l'en avons, bien sûr, immédiatement remercié, et nous portons donc très volontiers le fait à la connaissance de nos lecteurs. Dans ce numéro 143 d'Eléments, on trouve, en effet, un "Dossier Rousseau parmi nous" : 
    • Introduction, par Michel Marmin
    • Rousseau le littéraire, par Eric Werner
    • Rousseau l’anti-Lumières, par Alain de Benoist
    • Rousseau le révolutionnaire conservateur, par Alain de Benoist

            Il est vrai, comme nous l'avons expliqué à Pascal Eysseric dans notre réponse à son message, que nous visions surtout, dans notre note, ce que l'on pourrait appeler les "autorités officielles", "l'ordre établi" ("les ors de la république"....) : et que nous manifestions notre étonnement devant cette amnésie du Pays légal qui, lui, a bel et bien "zappé" Rousseau pour ce tricentenaire....

            Nous allons donc prendre connaissance, avec intérêt, du "dossier Rousseau" et, pourquoi pas, faire part à nos interlocuteurs des éventuelles réflexions qu'il va nous suggérer.... D'ici là, merci à Pascal Eysseric de nous avoir permis de préciser/rectifier les choses; et merci également pour sa courtoisie et son sens de l'humour, qui changent avec bonheur de tant de grincheux qui sévissent dans la presse écrite ou parlée.....

    PS : puisque nous parlons d'Idées et de courtoisie, profitons-en pour remettre en lumière ce "pur joyau" que nous tenons en permanence à disposition du public : le document d'archive qu'est ce Dîner-débat de Benoist/Thibon,  magistralement nourri par l’immense culture et le grand talent de Gustave Thibon et d’Alain de Benoist :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2011/01/29/debat-de-benoist-thibon.html

     

  • Les ”Maisons des Illustres” ? Chiche ! A quand, celle de Charles Maurras, à Martigues ?...

     Le 13 septembre, Frédéric Mitterrand a présenté le nouveau label « Maisons des illustres », destiné à mettre en valeur des demeures remarquables par leur histoire et par ceux qui les ont habitées.

            En vidéo : Lancement du label Maison des illustres 

            Il est attribué aujourd’hui à 111 demeures sur les 900 maisons recensées par le ministère de la Culture et de la Communication sur l’ensemble du territoire. Ces maisons conservent et transmettent la mémoire des hommes qui les ont habitées et qui se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France.

            Certaines sont des maisons-musée qui conservent objets et mobilier dans leur cadre d’origine ; d’autres des maisons-archives qui présentent et valorisent divers documents et témoignages ; d’autres encore des maisons où l’on a donné carte blanche à un artiste pour imaginer un dispositif qui en évoque l’esprit d’une manière nouvelle ; d’autres enfin sont devenues des résidence d’écrivains, de peintres ou de comédiens. Du domaine au studio, du château à l’appartement, la maison ou l’atelier, ces lieux authentiques sont encore trop rarement connus et visités, le rôle de ceux qui les font vivre insuffisamment reconnu et aidé.

            Un exemple réussi : la maison de Chateaubriand :

            - site officiel : http://maison-de-chateaubriand.hauts-de-seine.net/web/chateaubriand/accueil

            - http://maison-de-chateaubriand.hauts-de-seine.net/web/chateaubriand/la-maison-de-chateaubriand

            Alors, Monsieur le Ministre, très sincèrement, et sans aucune arrière-pensée : bravo pour votre idée, votre initiative et vos actions pour les Maisons des Illustres . Juste une seule toute petite question : que comptez-vous faire, qu'est-ce qui est prévu, pour que la maison de Charles Maurras, à Martigues, devienne, par exemple - comme on vient de le voir avec les deux exemples précédents de la maison de Chateaubriand - un lieu d'où rayonne l'esprit, la culture, la mémoire ?

            Une parcelle de la France, tout simplement....

    maurrasnchateaubriand,maison des illustres

    Et la "vieille maison, que nul âge ne ride..." attend : elle attend de rayonner, d'être un centre de rencontres, de colloques, d'échanges; un lieu de vie et de culture...

    Elle est l'une de ces "Maisons des Illustres" dont parle le Ministre, et doit être traitée comme telle...

  • ”Ce sera le rôle de ma vie” : le Lorant Deutsch nouveau, c'est pour bientôt....

           ....et ce Lorant Deutsch confirme celui qu'on connaît bien, maintenant :

            A la question d'un journaliste (Nathalie Saint-Cricq, pour être précis), Quels sont vos projets ? qui suit un long développement sur le succès de son Métronome (un million cent mille exemplaires vendus !...), il répond, sans hésiter :

     

    lorant deutsch,charette,napoléon,metronome

     

           "Je suis en train d'écrire un nouveau livre sur les routes et les différentes voies de communication de France. Jusqu'au XVIIIème siècle, d'un village à l'autre, c'est à peine si on parlait la même langue, si on se connaissait. Grâce aux routes, les Français se sont découverts les uns les autres, le pays a commencé à s'unifier..."

            Si c'est de la même veine, et dans le même style, que Métronome, cela promet. Pourtant, le plus important n'est pas là. Il vient avec la question suivante, Y a-t-il un rôle dont vous rêvez ?

            Et, là, on se régale de la réponse :

           "Le rôle du Général Charette, héros de la Guerre de Vendée. J'écris en ce moment ce scénario sur les chouans avec Pierre Péan. Ce serait pour la télévision mais, si elle nous ferme ses portes pour des raisons budgétaires, car les films en costume n'ont plus droit de cité et on prend les téléspectateurs pour des abrutis, nous irons au cinéma. C'est un personnage romantique, héroïque. Quand on l'a fusillé, il a refusé qu'on lui bande les yeux. Napoléon l'admirait à tel point que, quand il croisait la veuve Charette qui s'était remariée, il la toisait en lui disant : "Quand on a le nom d'un héros, on le garde !". Sa devise était : "Combattu, souvent, battu, parfois, abattu, jamais." Ce sera le rôle de ma vie. 

    Charette.jpg

      "Notre patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous.  Notre patrie, c'est notre Foi, notre terre, notre Roi... Mais leur patrie à eux, qu'est-ce que c'est ?  Vous le comprenez, vous ?... Ils l'ont dans le cerveau; nous l'avons sous les pieds... Il est vieux comme le diable, le monde qu'ils disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu...

                On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions; faut rire !  Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs !  Sommes la jeunesse de Dieu.  La jeunesse de la fidélité !  Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l'homme intérieur". 

  • Une Europe de patries, de Nations, d'Etats, ou les rêveries mortifères de José Manuel Barroso

    S’il est des institutions et des personnalités qui n’auront pratiquement pas compté dans les difficultés gravissimes que traverse l’Europe, c’est bien la Commission européenne, le Parlement de Strasbourg, Herman Van Rompuy,José Manuel Barroso et consorts. A tel point qu’il n’est pas déraisonnable de se demander si leur suppression ou leur renvoi à leur pays d’origine ne serait pas à mettre au répertoire des économies qu’il ne serait pas préjudiciable de décider. Car tout ce monde ne coûte pas peu … et, tous comptes faits, ne sert à rien.

     

    Il n’empêche : José Manuel Barroso continue de nous faire la leçon et contre toute apparence, tout sens du réel, il vient de déclarer ce qui suit, devant les parlementaires européens :

     

    « Renationaliser les décisions de la zone euro n'est pas la bonne méthode (…) Seule la méthode communautaire européenne permettra de résoudre les problèmes ».

     

    Qu’est-ce donc « la méthode communautaire » ? S’en remettre à la Commission ? Au Parlement ? A Monsieur Barroso soi-même ? Mais qui accorderait crédit à leurs décisions ? Qui obéirait à leurs injonctions dès lors que des intérêts vitaux sont en jeu ? Dès lors, par exemple, qu’il s’agit de payer ?

     

    L’Europe a été bâtie sur les sables de l’idéologie et, dès lors que des situations graves surgissent, les institutions idéologiques qu’elle s’est données finissent pas compter pour moins que rien.

     

    L’Europe historique est constituée de Patries, de Nations, d’Etats et, si grand que soit leur affaiblissement, face aux « Marchés », ce sont les Chefs d’Etat ou leurs ministres qui doivent se réunir pour tenter de prendre les bonnes décisions, lorsqu’il en apparaît de possibles, ce qui, dans toute cette affaire, n’est peut-être déjà même plus le cas.

     

    C’est sur un dialogue institutionnel entre Etats que l’Europe aurait du se construire et c’est le contraire qui a été tenté. Peut-être est-ce un malheur, mais la communauté européenne en soi, n’existe qu’à partir des Etats. Si leur consensus n’existe pas, elle n’a pas plus de réalité que la prétendue Communauté internationale qui n’en a, à vrai dire, aucune.

     

    Pour l’Europe, dans ces heures difficiles, c’est la convergence entre Etats, à commencer par les deux plus grands d’entre eux, qu’il faudrait, si elle est possible, rechercher avec sérieux et réalisme. Les rêveries de José Manuel Barroso sont mortifères.   

  • Plus d’un million par jour ! Très chère « guerre » de Libye…

            Dans les engagements actuels extérieurs de l'Armée française, le pire reste, évidemment, la perte de nos soldats, dont certains ont peut-être, d’ailleurs, été tués - en Afghanistan - par des « français de plastique », comme nous en avons déjà fait la remarque ici-même…

            Cependant, on peut s’interroger aussi, en ces temps de dettes et de déficits incalculables, sur l'aspect matériel des choses. Et, pour ne parler que de la Libye, revenir sur l’urgence qu’il y avait – et qu’il continue, semble-t-il, à y avoir… - à dépenser tant d’argent pour quelque chose qui ne nous concerne pas directement. Ou, si cela nous concerne, qu’on nous dise carrément, et – surtout – clairement, en quoi cela nous concerne, qu'est-ce que nous cherchons là-bas et quels sont nos objectifs concrets….

            Sommes-nous donc si riches ? En 80 jours d'opérations, le coût de la guerre se montait déjà - fin juin - à 87 millions d'euros (coût des primes attribuées aux personnels envoyés sur place, et consommation des munitions : un missile de dernière génération Scalp coûte 500.000 à 800.000 euros l'unité, tandis que l'heure de vol d'un Rafale est évaluée à 13.000 euros).

            C’était à lire dans Le Parisien, du lundi 20 juin :

    http://www.leparisien.fr/intervention-libye/la-lourde-addition-pour-la-france-de-la-guerre-en-libye-20-06-2011-1500491.php

            Ou à écouter sur France info, qui le disait dès le 22 mars (les chiffres diffèrent : pour France info, l'heure de Rafale n'est pas à 13.000 euros mais à... 40.000 !...)

    http://www.france-info.com/chroniques-tout-info-tout-eco-2011-03-22-guerre-en-libye-le-cout-pour-la-france-523551-81-149.html

    PS : on apprenait hier, mardi 5 juillet, de la bouche même de Gérard Longuet, que les parachutages d'armes aux "anti Khadafi" étaient interrompus : c'est toujours ça de pris, et c'est au moins "un" délire dans "le" délire, qui s'arrête..... Le ministre a confirmé le chiffre d'un million par jour pour le coût de cette "guerre" (!) et a espéré qu'elle s'achève le 12 juillet...

  • Les Romans du Mont Saint-Michel, par Patrice de Plunkett

            Les Éditions du Rocher viennent de publier - le 6 juin - Les Romans du Mont Saint-Michel, de Patrice de Plunkett 

            L'auteur y raconte l’aventure authentique de tous ceux qui furent (ou qui sont aujourd’hui) attirés par ce lieu unique au monde. Pourquoi des millions d’hommes et de femmes, depuis plus de mille ans, sont-ils venus ici ? Que cherchaient-ils ? Qu’est-ce qui les fascinait ? L’étrangeté du lieu. La réputation fantastique de son maître, l’archange Michel… 

    mont_saint_michel PLUNKETT.jpg

            Le succès populaire du Mont à travers les siècles a eu des conséquences étonnantes, extravagantes, contradictoires. Autour de lui se sont déchaînées toutes les forces humaines : la guerre, l’argent, la politique, le pouvoir, les intrigues, l’honneur et l’arrogance, le courage et la rapacité. Mais le Mont attire aussi la poésie, les puissances du rêve inspirées par le ciel, la mer et les vents.

            Ce livre-enquête fait découvrir huit façons différentes et contradictoires de vivre un mystère. Chaque chapitre révèle un des faces cachées de l’histoire du Mont Saint-Michel jusqu’à aujourd’hui : par exemple, l’aventure des mystiques qui ont créé le Mont…; l’aventure des guerriers qui l’ont défendu ou attaqué…; l’aventure des extravagants faux abbés du Mont sous l’Ancien Régime…; les aventures rocambolesques des prisonniers politiques (ceux qu'on a forcés à vivre au Mont)…; l’aventure des romanciers, qui - chacun selon sa sensibilité – ont réinventé le Mont…; l’aventure des marcheurs et des scientifiques qui découvrent aujourd’hui l’écologie spirituelle de la baie du Mont…; l’aventure des foules mondiales : les trois millions de touristes qui projettent leurs fantasmes sur ce roc étrange à la fascination inépuisable - et dont certains y vivent une expérience spirituelle…

             Un livre riche en surprises, sur l’un des sites les plus célèbres du monde....

    Patrice de Plunkett, écrivain, journaliste et blogueur (http://plunkett.hautetfort.com/), auteur de dix livres (dont L’Opus Dei : enquête sur le monstre, et L’Écologie, de la Bible à nos jours), a mené dix ans de recherches sur l’histoire du Mont Saint-Michel.

  • ”Frapper” la Lybie ? D'accord avec... Patrice de Plunkett.....

            Lu sur son Blog, le vendredi 18 mars, sous le titre :

            Une guerre "occidentale" en Lybie : avec quels objectifs ?... et dans quels intérêts ?

            La Lybie n'est pas un "pays" : c'est une confédération de clans, soumise à leurs alliances ou à leurs ruptures. D'où la possibilité d'une scission.

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    Certes, il ne s'agirait que de frappes aériennes et pas d'une intervention terrestre, comme en Irak, dont le lamentable fiasco devrait malgré tout faire réfléchir et inciter à la plus extrême prudence : intervenir pour "quoi" ? pour mettre qui, et quoi, à la place ?...

            Kadhafi et les siens règnent sur la Lybie depuis 42 ans : leur argent est en Suisse, en Italie, en Angleterre, aux Etats-Unis, etc... Kadhafi se comporte en piarte : tantôt terroriste (DC 10 d'UTA, Boeing de la Panam, otages étrangers), tantôt "ami" des Européens (filtrage de l'immigration, achat d'armes, vente de pétrole et de gaz).

            Mais qu'est-ce que l'insurrection de Benghazi contre Kadhafi ? Pas simplement une réplique libyenne du « printemps arabe » de Tunis et du Caire... Plutôt la résurgence d'une guerre clanique, sur fond d'intérêts pétroliers. Un groupe a pris le contrôle de Benghazi (clé des gisements du golfe de Syrte), puis de Ras Lanouf et d'Az-Zaouiah (les deux raffineries) ; Kadhafi a reconquis Az-Zaouiah et Ras Lanouf, et il marche sur Benghazi.

            A lire les dépêches, Paris et Londres auraient eu gain de cause en obtenant de l'ONU la « no fly zone » censée sauver Benghazi. La réalité est sans doute moins claire. L'étrange revirement de Pékin, Moscou et Berlin (abstention durant le vote, alors qu'ils étaient contre) semble provenir d'une discussion avec Washington, plus que du charisme de Nicolas Sarkozy et de David Cameron. Les intérêts de Londres étant peu dissociables de ceux de Washington, quel est le but de guerre de Paris ? En a-t-il même un, au delà de la posture ? Est-ce de l'air-sol « humanitaire », sans analyse des répercussions ? Ou simplement du calcul électoral médiatique (« Merci Sarkozy », crie Benghazi devant nos caméras) ?

            Que Kadhafi annonce un cessez-le-feu, ou qu'il décide de continuer sa reconquête sous les frappes aériennes franco-britanniques, la question est de savoir qui contrôlera les champs pétrolifères. En clair : à qui ferait allégeance une Libye-Benghazi, séparée de fait de la Libye-Tripoli... C'est là qu'on verra à quoi répondaient la décision de Washington et le revirement de Mosou, Pékin et Berlin.

            Quant à Sarkozy, sa posture actuelle n'efface pas l'ahurissante réception de Kadhafi à Paris en décembre 2007. Passer d'un extrême à l'autre ne fait pas une politique.

  • Ardisson est content. De lui...

                 On a pu le lire un peu partout: Thierry Ardisson annonce, tout guilleret, qu'il vient de signer  pour une quatrième saison de Salut, les Terriens !, sur Canal +, et que, ma foi, l'emission a "trouvé ses marques", grâce -toujours en toute modestie, bien sûr..- à un "équilibre entre le fun et le fond".

    ARDISSON.jpg           

                Au passage, et en réponses aux questions très consensuelles des différents journalistes qui l'ont interrogé à droite et à gauche, il donne deux petits coups de griffe. A  Eric Zemmour, d'abord ("A l'époque de Tout le monde en parle, on recevait Houellebecq, Shimon Peres, Gorbatchev. Aujourd'hui, à la même heure le samedi soir, on a droit à Zemmour et Nolleau...").

                A Stéphane Bern, ensuite ("Les audiences sont au rendez-vous avec des records à 7,5% de part d'audience. C'est incroyable -toujours très modeste !...- car quand Bern était sur cette case il faisait 3,4%....).

                 Bon, d'accord, puisqu'il est content avec son score, et que cela suffit à son bonheur...

                 Mais il n'y a pas que cela qui compte, cette nouvelle variation sur la culture du chiffre, en quelque sorte. Après tout, qu'un animateur fasse de l'audience, c'est un peu dans la nature des choses, malgré tout... Là n'est pas la seule, ni la vraie question. Le vrai problème, nous semble-t-il, c'est plutôt qu'est-ce qu'il fait de cette audience ? A quoi s'en sert-il, au service de quoi la met-il ? Pour diffuser savoir et culture, élever le public, le tirer vers le haut? Ou bien s'inscrit-il dans ce que Finkielkraut lui avait vertement reproché un jour : le processus de dé-civilisation.

                 Il s'est en effet, par deux fois, fait taper sur les doigts. Par Finkielkraut, d'abord, après le mauvais goût (doux euphémisme !....) d'un de ses épisodes de Salut les Terriens, dans lequel on avait tourné en dérision la mort du cardinal Lustiger. Puis par Luc Ferry, pour sa participation à "l'énorme opération contre Benoît XVI".

                  Mais ça, il a l'air de s'en ficher bien pas mal: seul semble compter, pour lui, son "fun" (comme il dit) et son audimat.

                  Grand bien lui fasse ! Il a peut-être, là, de quoi être content, mais certainement pas de quoi être fier.....