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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Notre XIXème Album : Maîtres et témoins (II) : Jacques Bainville...

    Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville.

    Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville.

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    Parce que "d'un tel esprit, à qui était inné et toujours présent LE PARFAIT, aucun vestige n'est sans prix : tout vaut, tout compte..." écrit Maurras, dans sa Préface aux Lectures, recueil publié juste après la mort de Bainville, et composé de notes, pensées et réflexions éparses écrites par lui tout au long de sa vie.....

    Parce que, comme le dit Abel Bonnard, "...Comment auraient-ils vieilli, ces écrits du Sage, puisque la sagesse est de dire précisément à propos des choses qui passent des choses qui ne passent pas ?"

    Mais aussi parce que, tel qu'on est, on voit, on croit, on imagine les autres : si Jacques Bainville a écrit de Paul Bourget - à propos de son livre Sensations d'Italie - qu' "il fait des lecteurs reconnaissants"; et s'il a écrit de Gaston Boissier - à propos de ses Promenades archéologiques - qu'il avait "l'érudition intelligente", c'est tout simplement parce que lui-même, Jacques Bainville, était un familier, un pratiquant au quotidien de l'érudition intelligente, et qu'il faisait chaque jour, lui, Jacques Bainville, des lecteurs reconnaissants; c'est parce que ces deux grandes qualités lui étaient familières, intimes, qu'il savait les reconnaître chez les autres...

    Pour ces raisons, et tant d'autres encore, voici un Album qui n'a d'autre prétention que d'offrir à ceux qui ne le connaissent pas une première approche d'une étoile incontesté de l'Intelligence française, stupidement ignorée et bannie par les tenants de l'Histoire officielle du Système idéologique qui nous gouverne, et par une Université qui ne s'honore pas en ne donnant pas à celui qui la mérite avec une telle évidence, la place qui lui revient : l'une des toutes premières, sinon la première....

    Avec notre Album Mistral, cet Album Bainville a toute sa place dans la catégorie "Maîtres et témoins", référence au titre de l'ouvrage de Maurras, "Maîtres et témoins de ma vie d'esprit".
    Si Bainville ne fut pas un "maître" pour Maurras - qui le reconnaissait, cependant, "maître" en ses domaines - historique, économique, diplomatique... - Bainville fut bien, de toute évidence, "témoin" de la vie d'esprit de Charles Maurras :
    "...Au bon temps, nous nous voyions tous les jours..." écrit celui-ci, dans la préface émouvante des Lectures, livre publié juste après la mort de Bainville; une préface dans laquelle apparaît, d'une façon profondément humaine et aux accents bouleversants, l'amitié profonde qui unissait les deux hommes.....

    Illustration : Collection particulière Hervé Bainville, portrait de Jacques Bainville par Marie-Lucas Robiquet; couverture de "Jacques Bainville, La Monarchie des Lettres, Histoire, Politique et Littérature", Edition établie et présentée par Christophe Dickès, Bouquins, Robert Laffont (1.149 pages).

  • Voter, puisque vote il y a; mais pas en partisans et sans se passionner pour autre chose que ce qui est notre raison d'ê

            La plupart d’entre nous iront voter, ce dimanche. Chacun le fera selon ce qui, après réflexion, lui paraîtra le meilleur choix pour la France – ou, plutôt, pour les plus sages, le moins mauvais choix. Nous ne nous désintéressons donc pas de l’avenir système,republique,royauté,electionsimmédiat du pays. Et pourtant, cette consultation pour l’élection du Chef de l’Etat est, pour nous, beaucoup plus un piège qu’une étape qui serait décisive pour résoudre tout ou partie des problèmes français.

            Nous nous en tiendrons donc à notre décision de ne pas donner ce qu’il est convenu d’appeler, d’une expression d’ailleurs présomptueuse, une « consigne de vote ». De ne pas appeler à voter pour tel ou tel candidat, considérant que ce n’est pas notre rôle, que notre utilité est tout à fait d’un autre ordre, tout à fait dans une autre perspective. Nos amis sont assez grands, ont assez de jugement pour décider par eux-mêmes.

            Il ne nous paraît pas, en tout cas, souhaitable, que les royalistes se passionnent pour ce choix, encore moins qu’ils se disputent à son sujet.

            Les deux candidats susceptibles d’être élus – et dont les politiques sont, en réalité, fort peu différentes – ont toutes chances de décevoir très vite leurs partisans, ceux qui auront cru en leurs promesses. Et si François Hollande devait être élu, ce qui semble fort possible, ce sont tout simplement ses électeurs qui, cette fois-ci, seront trompés. Nous ne courons aucun risque à avancer cette prévision.

            Voter pour un candidat qui ne peut être élu, selon l’objet théorique du premier tour, peut présenter l’intérêt de manifester une volonté politique déterminée. En aucun cas de sauver le pays des dangers qui menacent, en effet, son indépendance et son identité. Car il est parfaitement faux que de tels votes, quelle que soit leur légitimité, puissent être, en quoi que ce soit, réellement sauveurs. Inutile d’entretenir cette illusion. système,republique,royauté,elections

           Nous serons plus réservés, encore, sur l’idée que d’une recomposition de la majorité parlementaire, après la présidentielle, pourrait sortir un bien pour la France. L’Histoire nous apprend, en effet, ce qu’ont produit, dans le passé, les « meilleures » majorités parlementaires.

            Notre rôle, celui qui nous est propre, celui qui ressort d’un véritable esprit d’Action française, est de rappeler qu’il n’y a pas d’avenir national dans le « Système ». Et d’exhorter chacun, une fois les échéances électorales passées, à cesser, si tel a été le cas, de militer pour tel ou tel candidat afin de se consacrer au seul combat qui vaille …  

  • Discours de Marine Le Pen à Marseille : pas grand chose avec quoi être en désaccord ?

            En écoutant le discours que Marine Le Pen a prononcé, hier, à Marseille, nous pensions qu’Hilaire de Crémiers avait eu raison d’écrire ceci, à son propos, dans le numéro de mars de Politique Magazine : « Marine Le Pen qui a le sens national – et refuser de le reconnaître relève de la mauvaise foi ». 

            Son discours d’hier en a été, effectivement, l’illustration. Et, si l’on s’abstrait de l’ostracisme qui la frappe, à titre tout à fait particulier et trop parfaitement « unanime », par rapport aux autres candidats à la présidentielle, si l’on réfléchit objectivement à l’essentiel de ses propos, il n’y a pas grand-chose, dans l’ensemble, avec quoi l’on doive se trouver en désaccord. A cet ostracisme, donc, nous ne nous associons pas. Nous ne voyons, même, aucune raison honorable de le pratiquer.

            Il y a même, selon nous, dans sa réflexion, ses analyses, son discours d’hier, un courage, un esprit national, un sens, aussi, très profond, de notre tradition française et européenne, qu’on ne peut que saluer, tant il tranche, tant il rompt, même, assez radicalement, avec l’idéologie courante, partagée par toutes les composantes du système. Notre intention, ici, n’est pas de l’analyser, ce que chacun, ce que d’autres feront.

            Mais, en exprimant cette impression d’ensemble, est-ce que notre propos ne serait pas pour déroger au parti que nous avons pris, dans le contexte de l’élection présidentielle, de « ne pas dire pour qui il faudra voter » ?

            C’est tout le contraire. Si nous avons trouvé, dans le discours de Marine Le Pen, les accents, et même le fond, de l’ordre et de la tradition nationale authentiques, c’est, même si l’on trouve cette position paradoxale, précisément, hors tout contexte électoral.

     

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            Car, dans cette bataille, Marine Le Pen se heurte à deux impossibilités, dont la seconde est sans remède :

    . Première impossibilité : dans cette présidentielle, elle ne peut espérer qu’un bon score au premier tour. Rien de plus. Rêver de davantage n’est pas réaliste.

    . Seconde impossibilité : le programme de redressement national en profondeur qui est le sien est incompatible avec les principes de la République française dont elle ne cesse de se réclamer. Elle voudrait même, a-t-elle dit, restaurer à la fois la nation et la République. La nation et ce qui la détruit !

            Les esprits « positifs » voudraient espérer, du moins ceux qui la suivent, que Marine Le Pen sera capable de résoudre cette contradiction de fond. D’en sortir le pays. Nous en sommes désolés : nous ne le croyons pas.

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : Dans les Ephémérides, cette semaine....

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire"... :

    Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf

    Table des Matières Ephémérides - Premier semestre.pdf

     Table des Matières Ephémérides - Second semestre.pdf

        Musique dans les Ephémérides.pdf

     

           Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :       

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    · Dimanche : 1328 : Avènement de Philippe VI. 1565 : les premiers poissons d'avril. 1753 : Naissance de Joseph de Maistre. 1834 : Naissance de François-René de La Tour du Pin. 1933 : Naissance de Claude Cohen-Tannoudji.

    · Lundi : 1791 : Mort de Mirabeau. 1810 : Napoléon épouse Marie-Louise d'Autriche. 1938 : Léopold Senghor élu à l'Académie française.

    · Mardi : 1367 : Du Guesclin prisonnier du Prince noir. 1369 : Apparition du Tir sportif. 1559 : Traité de Cateau-Cambrésis. 1711 : Découverte de l'île de Clipperton. 1987 : Cérémonie d'ouverture du Millénaire Capétien.... 2007 : Nouveau record de vitesse pour le TGV.

    · Mercredi : 1323 : Arrivée en France de Venceslas de Luxembourg. 1609 : Mort de Jules-Charles de l'Ecluse. 1791 : Le Panthéon transformé en Temple civique. 1807 : Mort de Lefrançois de Lalande. 1826 : Naissance de Zénobe Gramme. 1896 : Aux origines du cinéma parlant : le graphophonoscope. 1931 : Mort d'André Michelin.

    · Jeudi : 1732 : Naissance de Fragonard. 1794 : Danton guillotiné. 1725 : Naissance de Pascal Paoli. 1820 : Naissance de Nadar. 1822 : Mort de Le Play.

    · Vendredi : 1768 : Bougainville débarque à Tahiti. 1804 : Mort de Pichegru. 1814 : Abdication de Napoléon. 1896 : Premiers Jeux Olympiques modernes (suivis par Charles Maurras). 2010 : Première en France et dans le monde, pour un objet d'histoire naturelle: une fluorite du Mont Blanc est acquise par le Muséum d'Histoire naturelle.

    · Samedi : 1699 : Lettres Patentes pour l'édification de la Place Vendôme. 1780 : Inauguration du Grand Théâtre de Bordeaux. 1795 : Adoption du Système métrique. 1823 : Début de l'expédition d'Espagne (les "100.000 fils de Saint Louis). 1930 : Saint Exupéry chevalier de la Légion d'Honneur.

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  • Sarkozy ? Dupont-Aignan ? Le Pen ? un(e) autre ?.....

            Nous l'avons dit : nous ne donnerons pas de consigne de vote, préférant consacrer toute notre énergie à la tâche qui est la nôtre en propre, et que personne d'autre que nous ne fera à notre place si nous ne le faisons pas : expliquer, à temps et à contre-temps, que ce n'est pas d'un changement d'homme - ou de femme... - dont la France a besoin, mais d'un changement d'Institution : c'est beaucoup moins gratifiant, mais c'est beaucoup plus profond, et - au sens fort du terme - c'est beaucoup plus politique....

           Ceci ne veut pas dire que nous nous désintéressons de l'avenir immédiat de notre Pays et que nous nous réfugions sur Sirius. Nous suivons la campagne, analysant les programmes et les propositions de chacun, à la lumière de l'intérêt général et du Bien commun.

           Pour le reste, nous voyons bien que se dessinent, chez les royalistes, certaines tendances, et nous ne trouvons pas choquant que les royalistes débattent entre eux : nous pouvons même faire écho, ici, à leurs arguments...

           On sait, par exemple, que la NAR (Nouvelle Action Royaliste)  appelle à voter pour Nicolas Dupont Aignan. Il suffit de lire les commentaires pour voir que certains de nos lecteurs voteront, eux, Sarkozy : c'est le cas de P.H. qui nous demande si nous serions d'accord pour passer un texte, écrit par Jean Marichez, chercheur à l' École de la Paix de Grenoble, et a priori - ce que ne laisserait pas deviner ce "papier"... - "plutôt à gauche". 

            Ce Blog étant ouvert à tous nos amis, nous passons bien volontiers ce texte, en ayant pris soin de prévenir P.H. qu'il devait s'attendre à une pluie de "commentaires", et en rappelant ce par quoi nous avons commencé : pour nous, la tâche essentielle n'est pas de vivre au rythme du Système, ni d'entrer dan son jeu, ni d'y dépenser notre énergie, mais de proposer à nos compatriotes de renouer avec l'Institution royale qui a "fait" la France, et sa grandeur.....

            Voici le texte envoyé par P.H, qui, n'en doutons pas, va "faire pleuvoir"..... :

           Les_resultats_de_Sarkozy.pdf

  • ”Résistance ecclesiale” ? : sur KTO, le Père Michel-Marie Zanotti Sorkine...

           ..... à propos de son ouvrage Homme et prêtre :

          http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/l-esprit-des-lettres-l-esprit-des-lettres/00059396

          "...il faut que l'Eglise de France se remette en cause avec ses systèmes et sorte une bonne fois pour toutes de la sécularisation..."  

          ( le Blog du Père Zanotti : De l'amour en éclats...) 

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    Éditions Ad Solem, 460 pages, 30 euros.

    Le père M.-M. Zanotti-Sorkine, curé de l'Eglise des Réformés, à Marseille, témoigne de son expérience dans cette paroisse. Il évoque également son parcours, sa jeunesse et la naissance de sa vocation.

    Quatrième de couverture

    Homme et prêtre

    En quelques années, le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine a Transformé l'église Saint-Vincent-de-Paul en une des paroisses les plus fréquentées de Marseille. La foule se presse pour prier dans la beauté et faire rayonner la lumière du Christ autour d'elle. Conversions et baptêmes se multiplient, les vocations aussi, et les non-chrétiens franchissent les portes de l'église pour découvrir quel mystère se cache dans ce lieu. Comment expliquer un tel phénomène dans une Église dont on stigmatise les faiblesses et prédit constamment la disparition ?

    Michel-Marie Zanotti-Sorkine répond à toutes ces questions dans cet entretien avec Jean-Robert Cain, membre de l'Académie de Marseille et officier des Arts et des Lettres. Après avoir évoqué sa jeunesse et les différentes étapes qui l'ont conduit à la vie religieuse, puis au sacerdoce, il dévoile ce qui est pour lui le secret de son ministère : le primat de la prière, la disponibilité du prêtre dans son église, la vigueur de la prédication, l'attention à la dignité de tout ce qui touche à Dieu. Beauté et vérité sont mises ensemble au service de la sainteté dont le prêtre doit éveiller le désir, par son attitude, par son habit aussi. Et derrière tous ces moyens, on trouve la présence discrète et forte de Marie, à qui le père Michel-Marie a confié la fécondité de son ministère, et toute sa vie. Un livre exceptionnel.

     Ci dessous, en haut de la Canebière, la paroisse Saint Vincent de Paul, plus couramment appelée "Les Réformés". C'est là que, le 21 janvier 2010, le Père Zanotti a reçu le Prince Jean, la princesse Philomena et le prince Gaston : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2010/01/24/z.html

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  • Demain, sur France 2 : Stéphane Bern apporte une pierre de plus au processus de ré-écriture positive de notre Histoire..

    Accédez à la bande-annonce

            Bien sûr, Francois Premier c'est Chambord, et la réception de Charles Quint, qui eut, pour l'occasion, ce compliment flatteur : "Chambord est un abrégé de l'industrie humaine". C'est aussi 1515, cette date "amie de la mémoire" comme le dit plaisamment Jacques Bainville, et cette victoire de Marignan à laquelle nous devons cette Paix perpétuelle avec nos voisins et amis suisses, qui ne sera abolie qu'à la Révolution, et à cause d'elle.

     

    françois premier

            Ce sont aussi les femmes, et ce souvenir qu'a tout écolier du nostalgique "Souvent femme varie, bien fol est qui s'y fie..." gravé par le Roi, selon ce qu'on dit, sur un carreau d'un des châteaux de la Loire, un soir de mélancolie.... Ou, plus politiquement, l'action de sa mère, Louise de Savoie, qui fut l'une de ces six femmes - dont quatre étrangères... - auxquelles notre Royauté a confié la totalité des pouvoirs, en les faisant Régentes du Royaume. Se montrant en cela, soit dit en passant, bien en avance et vraiment de progrès, si on la compare aux Systèmes qui l'ont suivie...

            Mais François Premier c'est aussi, et Claude Hagège est formel là-dessus, le roi de "la cohésion nationale", avec la célébrissime Ordonnance de Villers-Cotterêts, prescrivant que tout acte officiel devra désormais être rédigé en français "et non autrement"....

            François Premier c'est encore celui qui a créé le Dépot Légal et qui est à l'origine de L'Imprimerie nationale. C'est le Collège de France, toujours florissant et prestigieux aujourd'hui...

            Voilà qui justifiat bien que Stéphane Bern s'emparât de cette personnalité si attachante pour la restituer dans sa simple vérité, à l'occasion de son Secrets d'Histoire (1), débarrassée des scories et déformations diverses, plus ou moins intentionnelles, dont certains l'ont encombrée. En s'attachant, entre autre, à ce Roi bâtisseur, qui a tant contribué à enrichir le Patrimoine de la France, Stéphane Bern nous ramène à ce que disait Guitry :

            "On nosu dit que nos Rois dépensaient sans compter, / Qu'ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils. / Mais, quand ils construisaient de sembllables merveilles, / Ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté ?"

    (1) : Mardi 8 août, France 2, 20h35 (1h40) : François Premier, le Roi des rois.  

  • (Presque) cent-trentenaire d'un discours : extraits, mais sans commentaires, qui seraient tout à fait superfétatoires !

    Notre République idéologique adore donner des leçons de morale : à la terre entière, à l'extérieur comme à l'intérieur; elle adore juger, moraliser, condamner (1); mais si elle balayait un peu devant sa porte, au lieu de ne pas être gênée du tout par ses profondes contradictions internes ?  Si elle regardait un peu ce qu'ont dit - et fait ... - ses grands hommes, ses grands ancêtres ? Car c'est, plus que souvent, très édifiant !

     Ainsi, on ne compte plus les Rues, Places, Lycées, Bâtiments et Edifices divers portant le nom de Jules Ferry; un "grand ancêtre" qui, pourtant, dans les extraits du texte suivants, explique, développe, justifie tranquillement rien moins que... le colonialisme et le racisme !

    De Jules Ferry, Discours sur la colonisation (28 juillet 1885, extraits) :

    "...On peut rattacher le système (d'expansion coloniale, ndlr) à trois ordres d’idées : à des idées économiques, à des idées de civilisation... à des idées d’ordre politique et patriotique". 

    (1) : le cas le plus emblématique étant la condamnation de Maurras pour "Intelligence avec l'ennemi", alors qu'un Otto Abetz déclarait : "L’Action Française est l’élément moteur, derrière les coulisses d’une politique anti-collaborationniste, qui a pour objet, de rendre la France mûre le plus rapidement possible, pour une résistance militaire contre l’Allemagne".

    Ce qui manque à notre grande industrie... ce qui lui manque le plus, ce sont les débouchés… La concurrence, la loi de l’offre et de la demande, la liberté des échanges, l’influence des spéculations, tout cela rayonne dans un cercle qui s’étend jusqu’aux extrémités du monde… Or, ce programme est intimement lié à la politique coloniale… Il faut chercher des débouchés. 

    Il y a un second point que je dois aborder… : c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question… Les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je dis qu’il y a pour elles un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. 

    Il n’y a pas de compensation pour les désastres que nous avons subis… Mais est-ce que le recueillement qui s’impose aux nations éprouvées par de grands malheurs doit se résoudre en abdication ? … je dis que la politique coloniale de la France s’est inspirée d’une vérité sur laquelle il faut rappeler votre attention : à savoir qu’une marine comme la nôtre ne peut se passer, sur la surface des mers, d’abris solides, de défenses, de centres de ravitaillement. 

    Rayonner sans agir, en regardant comme un piège, comme une aventure toute expansion vers l’Afrique ou vers l’Orient, vivre de cette sorte pour une grande nation, c’est abdiquer..." 

    (Jules Ferry, alors Président du Conseil, prononce ce discours devant les députés français. Chargé des affaires étrangères depuis 1883, il a entraîné la France dans une politique de conquêtes coloniales. Quelques mois après la défaite de Lang-Son, en Indochine (28 mars 1885), qui a grossi le camp des adversaires de sa politique coloniale, Ferry s’exprime donc à l’Assemblée dans le but de convaincre les députés de la nécessité de poursuivre l’expansion coloniale).

  • Re-découverte de l'Etat : D’accord avec… Patrice de Plunkett

    Lu sur son Blog (note du 02/09/2011)

     

    Sous les coups de la crise, l'Europe redécouvre... l'Etat. Ce qui revient (en quelque sorte) à se foutre de nous :

             Souvenez-vous...  année 1992, ivresse dans le monde atlantique ! Il se persuade que son ultralibéralisme (idéologie artificielle) est la cause de la chute de l'URSS (société artificielle). En Europe, cette ivresse enveloppe le référendum du 20 septembre sur  le traité de Maastricht. Référendum qui ne sera pourtant pas un triomphe pour le supranational (51,04 % seulement, contre près de  49 %) – et cela malgré les médias, unanimes dans un  déferlement de propagande ultralibérale contre « les Etats nations ». On n'ose plus se rappeler aujourd'hui la grossièreté de cette propagande : c'était l'époque où BHL nous expliquait que l'artifice abstrait était le Bien, et que le concret charnel était le Mal.  Armé de ce type de pensée, l'exécutif européen devait – quoique non élu – déclasser les Etats (tous intrinsèquement pervers).

            En 2011 il ne reste déjà plus rien de ces délires. Le casino financier s'est retourné contre l'Europe (qui le vénérait) et commence à la détruire. Il y est incité par la facticité de la zone euro qui couvre des économies disparates. Notamment en Grèce : évasion fiscale généralisée, économie souterraine à 40 %, déficit à 160 % du PIB. Et impossibilité avérée de réformer le pays... Pourquoi ? Parce que la Grèce n'a pas d'Etat. Les organes dirigeants de l'UE s'en offusquent. Débarquant à Athènes, les envoyés de la Commission et de la BCE déclarent : « Nous avions cru que la Grèce était un pays normal, nous avons eu tort, son problème ne se réglera pas en un ou deux ans. Il faut l'aider à bâtir un Etat qui fonctionne et cela prendra du temps... »

            C'est se foutre du monde – passez-moi l'expression – si l'on se souvient de 1992, quand les propagandistes de Maastricht martelaient que l'existence même des Etats nations était archaïque, obsolète, bientôt anormale dans le nouveau monde transfiguré par la dérégulation économique et financière.  En 2011, voilà les résultats !  Alors on oublie ce qu'on disait il y a vingt ans.

            Le système occidental est une machine amnésique. On l'a vue fonctionner hier dans les médias à propos de la Libye, on la voit aujourd'hui fonctionner à Bruxelles à propos d'Athènes. Comme dit Elwood P. Dowd (James Stewart) dans Harvey, merveilleux film des années 1950 : « depuis trente-cinq ans je livre une bataille contre la réalité »... « Je crois pouvoir dire que je l'ai gagnée », ajoute le personnage. Bruxelles ne peut pas en dire autant. Il est vrai que la bataille d'Elwood P. Dowd consiste à croire à l'existence d'un lapin invisible de deux mètres de haut ; c'est plus facile que de réformer la Grèce.

  • Retour sur la descente d'un Mirage 2000 en Bosnie, ou : nos excellents amis, les Etatsuniens.....

                Sur France info, ce mercredi 18 août, dans leur rubrique Le vrai du faux, Matthieu Aron et Franck Cognard livrent une excellente chronique de ce qui s'est réellement passé en Serbie, lors des bombardements de ce pays par l'Otan, en 1995.

                Notre gouvernement nous avait embringué dans cette affaire, nous mettant ainsi à la solde des États-Unis, dans un conflit qui ne nous concernait pas directement. et pour bombarder un peuple européen, qui avait été plusieurs fois notre allié.

                On va voir, avec cette chronique de France info, que les Etats-Unis nous ont - commercialement - récompensés d'une drôle de façon. Amis militaires, mais ennemis commerciaux; loyaux au combats, mais déloyaux aux contrats, ils étaient, en fait, en coo-pétition avec nous pour les ventes d'armes (en l'occurrence, Mirage 2000 contre F16)

                Le bilan de leur coup tordu se lit dans les chiffres: vente de Mirage 2000 : 601 appareils; de F16 : 4300 ! une illustration du dicton : fai de bèn a Bertrand, te lou rènd en... 

                Mais, écoutez plutôt... :

    Mirage-2000-1.jpg
    Le Mirage 2000 de Dassault Aviation (vendu à 601 exemplaires).....

    La descente d'un Mirage en Bosnie. Le 30 août 1995, l’Otan engage des opérations aériennes au-dessus de la Bosnie.

                Un Mirage 2000N K2 de l’Escadron de chasse 2/3 Champagne bombarde la région de Pale, fief des Serbes de Bosnie, durant la campagne de bombardement de la Bosnie-Herzégovine. Alors qu’il reprend de l’altitude le Mirage essuie des tirs de missiles. Le pilote et le navigateur parviennent à s’éjecter, et leur descente en parachute est filmée en partie par un second avion.

                Très vite la rumeur court : si le Mirage a été touché c’est que le système de défense antimissile n’a pas fonctionné correctement. Une rumeur que Dassault ne peut pas démentir à l’époque.

    http://www.france-info.com/chroniques-le-vrai-du-faux-2010-08-17-la-descente-d-un-mirage-en-bosnie-476916-81-478.html

    F 16.jpg
    ...et son rival états-unien, le F16 (vendu à 4.300 exemplaires).
    Merci, qui ?....
  • A propos de l'article de Libé sur le Prince Jean....

    La dernière page de Libération, toute entière consacrée au Prince Jean, le 14 juillet dernier, a suscité de nombreux commentaires et réflexions.

    Parmi ceux-ci, l’article, particulièrement bienvenu, pour donner une exacte définition du positionnement des Princes par rapport à la pensée maurrassienne, de Michel FROMENTOUX, dans Action Française 2000 d’août 2010.

    Nous croyons utile de le publier ici :

    prince jean libération.jpg
    La photo qui illustre l'article de Libé

    « Le 14 juillet dernier, alors que la République célébrait la Fédération, le quotidien Libération nous a surpris en consacrant une page au prince Jean de France, duc de Vendôme. Aperçu.

    Pour son numéro daté du 14 juillet, Libération a offert à ses lecteurs un cadeau que certains ont pu trouver insolite mais qui offrait une excellente cure de « libération » des esprits intoxiqués par les « nuées » conformistes. Christophe Forcari, semblant, un tel jour, jouer au farceur, s’est tout simplement entretenu avec le prince Jean, duc de Vendôme, héritier du trône de France.

    Aussitôt réglées les questions d’étiquette, on est passé au « portrait presque dynastique » : le prince, posant avec son fils le petit prince Gaston, montre « son ambition de réintroduire la famille de France », et non un individu épris d’aventure politique, « dans le débat public ». Il se veut le porteur de « valeurs que certains peuvent effectivement juger anachroniques, au-delà des clivages politiques ». Il s’agirait d’incarner « une France rassemblée » et « des repères dans une société qui n’en a plus ». Christophe Forcari commente avec justesse : « Des principes qui font du souverain le garant de l’unité nationale, le visage de tous les Français et la conscience morale contre certaines dérives de la société… »

    Le prince ajoute : « la royauté, oui mais pas la monarchie », se défendant, dit Christophe Forcari, « de mener le combat d’un Charles Maurras ». Des esprits trop systématiques seront peut-être étonnés par ce propos, mais à qui viendrait-il l’idée de se demander si Hugues Capet, Philippe Auguste, saint Louis, Charles V, Henri IV, Louis XVIII étaient maurrassiens ? Ce sont eux et les autres rois de la lignée qui, sans plan ou système préétabli, ont réalisé autour d’eux l’unité et la continuité nationales. Et c’est en étudiant leur pratique éprouvée que Maurras a dégagé les grandes lois du salut de la France, notamment celle de l’empirisme organisateur. L’actuel héritier de la couronne recueille dans son héritage même sa formation ; la question de savoir s’il se réfère à une doctrine n’est pas l’essentiel. Il lui suffit d’être, et d’être à la place où il est, pour être bienfaisant, parce qu’alors il agira au seul nom du bien commun et dans l’intérêt de sa descendance qui se confond avec celui de l’avenir de la France. Cela dit, Maurras reste essentiel pour créer un état d’esprit royaliste dans la France d’aujourd’hui, mais lui-même n’aurait pour rien au monde revendiqué un roi qui fût celui des maurrassiens.

    Michel FROMENTOUX »

    Action Française 2000 n° 2799 d’août 2010

     

  • Dénoncer argent-roi, court-termisme, société anxiogène..., c'est bien: mais on peut aussi poser la question du ”pourquoi

                Ce sont les faits eux-mêmes, et l'actualité elle-même, qui nous donnent très régulièrement ces chiffres, ces tendances, ces évolutions qui montrent d'évidence, sans qu'il soit besoin d'y ajouter le moindre commentaire, l'échec du merveilleux système. Nous ne faisons que constater ces faits, ces évènements, ces chiffres, ces tendances, et nous nous bornons à les relever, en remarquant simplement que la moisson est abondante.....

                C'est notre rôle, même s'il n'est pas toujours facile, de proposer à l'opinion de ne pas se contenter de recevoir ces informations, mais de chercher leur explication politique.

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                Aujourd'hui c'est à propos des apéros géants organisés sur et par Facebook qu'on nous redit -pour la énième fois...- que notre actuelle société est "anxiogène". Hier, nous avons donné une place importante aux discussions sur cet aspect néfaste s'il en est qu'est le court-termisme. Avant-hier, nous avons relévé qu'un Patrice de Plunkett dénonçait -avec raison- l'argent partout....

                Tout cela est bel et bon, et il est normal que l'on dénonce ce qui ne va pas. Mais, après ? Si l'on ne se pose pas la question du "pourquoi", si l'on ne cherche pas à remonter aux sources, aux causes lointaines, on se condamne à subir. La génération spontanée, on le sait bien, cela n'existe pas. Rien ne se produit sans cause, en politique pas plus qu'ailleurs. Une société qui génère l'argent-roi, le court-termisme, l' "anxiogène"... est une société qui ne fonctionne pas bien. Or, on sait d'où vient la nôtre, et sur quels postulats elle a été établie. A partir de quelles promesses mirobolantes elle a été peu à peu façonnée. Sur quelle idéologie elle repose, idéologie méthodiquement appliquée depuis plus de 130 ans maintenant....

                Et l'on est bien obligé de constater -et ce sont encore une fois les faits qui le disent- que les promesses des origines n'ont pas été tenues.

                Pour en revenir à la société anxiogène, dénoncée à l'envi par la journaliste de France info ce vendredi 14 mai, on pourrait justement proposer à la-dite journaliste un sujet de reportage -et de réflexion...-: comment, à partir d'une société où, au XVIIIème siècle, l'optimisme régnait en maître, en est-on arrivé à une "société anxiogène", alors même qu'on lui applique depuis si longtemps les principes réputés immortels d'une Révolution elle aussi réputée immortelle ? 

                Et, accessoirement, on pourrait lui proposer d'expliciter la sentence fameuse "Tu jugeras de l'arbre à ses fruits..."

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  • En marge du Festival : protestation, à Cannes, contre le film de Bouchareb...

                  Le 21 mai, à 10 heures, Lionel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes, sera devant le Monument aux morts de Cannes, non loin du Palais des Festivals. Il sera accompagné du maire de la ville, Bernard Brochand, et de Christian Kert, député UMP de Salon. Leur but est de protester contre le film Hors la loi, projeté au cours du Festival de Cannes. Un film, dit Lionel Luca, qui "risque d'attiser la haine des jeunes français d'origine algérienne contre la France et son armée". Ce qui est "irresponsable", selon lui (1).

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                 Lionel Luca, lorsqu'il évoque le massacre de Sétif du 9 mai 1945 -sujet du film de Bouchareb- note d'abord que le Service historique des Armées "a relevé des erreurs factuelles dans le scénario"; fait valoir aussi, à juste titre selon nous, que ce massacre -aussi horrible soit-il, et que nul ne conteste- a eu lieu au lendemain de l'assassinat d'un millier de personnes favorables à la France ("musulmans" et "européens" confondus)  et qu'il s'agissait là, dans ce massacre qui fut le prélude (la cause, le prétexte... : qu'on prenne le mot qu'on voudra....) du massacre de Sétif, non pas d'une "démonstration anticoloniale et nationaliste, mais déjà d'une manifestation islamiste organisée par des proches des Frères musulmans et du mufti antisioniste et pro-nazi de Jérusalem."

                 Lionel Luca ajoute -citant de Gaulle, qui évoque très brièvement cela dans ses Mémoires... (2)- que ce massacre est à "replacer dans le contexte d'un soulèvement des arabes anti-français à Damas, soutenus par les Anglais."

    (1) : On sait ce que nous pensons de ces Français de plastique (qu'ils soient de la première, deuxième ou troisième génération) à qui l'on a donné une nationalité qu'ils n'ont pas forcément toujours souhaitée, que parfois même ils n'ont pas demandé, et qu'ils éxècrent bien souvent. La république idéologique en a fait des français légaux, "sans avoir l'esprit ni le coeur français", pour reprendre la formulation du père de Foucauld. Mais nous rendons compte, ici, de la démarche de Lionel Luca, député, qui est membre du Pays légal, et qui doit donc bien se battre à l'intérieur du Système: pas forcément facile....

    (2) : «  En Algérie, un commencement d'insurrection survenu dans le Constantinois et synchronisé avec les émeutes syriennes du mois de mai a été étouffé par le gouverneur général Chataigneau. » (Mémoires de Guerre). Le communiqué du Gouvernement Général le 10 mai est plus direct: « Des éléments troubles, d'inspiration hitlérienne, se sont livrés à Sétif à une agression armée contre la population qui fêtait la capitulation de l'Allemagne nazie. La police, aidée de l'armée, maintient l'ordre et les autorités prennent toutes décisions utiles pour assurer la sécurité et réprimer les tentatives de désordre. »

  • Education : Une grève de plus… pour rien

                SOS Education a publié hier, lundi, un communiqué relatif aux deux jours de grève décidés par le Snes en cette période de rentrée scolaire : deux jours, puisque la grève de lundi a précédé la journée d'action d'aujourd'hui. 

              Tout le monde a relevé le fiasco complet que fut cette journée (!) d'hier dans les Collèges et Lycées; un fiasco total, que les manifestations d'aujourd'hui vont probablement permettre de faire oublier....

              Il n'empêche : sur le fond du problème, la réponse de SOS Education à la démagogie du SNES est pertinente : ce n'est pas de plus d'argent que l'école a besoin (de l'argent que les syndicats enseignants gèrent en partie eux-mêmes : on comprend pourquoi ils en demandent toujours plus !...); c'est de retrouver le sens de sa mission (retrouver les intuitions de ses origines, pour parler comme Jean-Paul II...), et d'avoir le courage - à tous les niveaux... - de mener une politique d'effort(s).....

    Collèges et lycées: une grève pour réclamer plus de moyens ne changera rien.

    A l’heure où le système éducatif échoue de plus en plus dramatiquement à instruire correctement les élèves pour qu’ils s’en sortent, le SNES, syndicat d’enseignants présent dans les collèges et les lycées, appelle une fois de plus à la grève ce lundi 6 septembre 2010. Il est fort à parier que cette grève sera peu suivie. Parents et professeurs ont d’autres revendications que de réclamer toujours plus d’argent.

    En effet, en cette rentrée des classes 2010/2011, c’est un appel de bon sens que parents et professeurs qui soutiennent SOS Éducation souhaitent lancer. Ils tiennent à rappeler que : aucune grève, aucune ligne budgétaire ne règlera les problèmes qui minent nos écoles en profondeur.

    Nos collèges et nos lycées manquent avant tout de moyens réglementaires pour faire respecter la discipline dans les classes d’une part, et d’autre part de concentration des élèves sur le travail à fournir et les efforts à produire pour réussir.

    Se centrer sur ces valeurs fondamentales, voilà un programme de base pour nos gouvernants et nos écoles pour la réussite de tous les élèves dans les années à venir. Il n’est besoin d’aucune grève pour l’appliquer mais de courage à tous les niveaux de la hiérarchie : du ministre aux professeurs en passant par les chefs d’établissements, les recteurs et les inspecteurs.

  • Emeutes à Grenoble : ce n’est pas seulement Grenoble qui est devenu Chicago, c’est toute la France. Une seule solution :

               Alors qu'il est bien établi que les policiers ont été attaqués à balle réelle, suite à la mort d'un braqueur multi-récidiviste (un accident du travail, en quelque sorte ?...), voici que l'on bascule dans le tragi-comique avec la mère de la victime qui affirme vouloir porter plainte !

               On en est là, dans la France qu "ils" nous ont concoctée : les braqueurs braquent, mais s'ils se font tuer, leurs potes, les "jeunes", cassent tout....

                Mais d'abord, petit rappel des faits :grenoble.pdf

    violences grenoble 17 JUILLET 2010 2.jpg

                Il n'est que trop évident qu'on ne doit pas attendre de solution de fond de la part du Système : c'est lui qui a, délibérément et méthodiquement, installé en France cette bombe à retardement qu'est l'immigration; qui laisse se développer - sans la combattre en aucune façon - cette tartufferie du soi-disant anti racisme et de la diversité bidon; qui tolère et encourage la police de la pensée (quitte à ce qu'elle lui retombe dessus, parfois, n'est-ce pas Brice Hortefeux ?...); qui prête activement la main à  cette entreprise anti nationale de mille manières (subventions, discrimination positive...) etc... etc.....

                La solution au problème ne peut donc pas venir des pompiers (?) pyromanes qui nous gouvernent. Rappelons, s'il en était besoin, qu'il n'y a pas une semaine Brice Hortefeux annonçait qu'on ne publierait plus les statistiques des violences et des voitures brûlées ! Pour ne pas donner des idées "aux autres" !...

                La seule solution est dans le durcissement des lois, un durcissement proportionnel à l'extrême gravité d'une situation, qui ne fait qu'empirer de jour en jour. Il s'agit de savoir si le peuple français et les gouvernants seront, ou non, en mesure de répondre à un état de fait devenu ingérable en l'état, et qui ne relève plus des lois laxistes actuelles. Celles-ci permettaient peut-être de répondre à une violence qui se maintenait tant bien que mal à son taux incompressible, et que l'on pouvait qualifier de normale ou d'habituelle, avant, mais se trouvent totalement inadaptées à la situation actuelle.

                Les choses en sont arrivé à un tel point que la déchéance d'une nationalité octroyée à des gens qui ne s'en montrent pas digne, et leur expulsion immédiate sont désormais la seule réponse au problème. Et cela, sur une grande échelle.

                Le reste n'est que (mauvaise) littérature....