UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Discours de Marine Le Pen à Marseille : pas grand chose avec quoi être en désaccord ?

        En écoutant le discours que Marine Le Pen a prononcé, hier, à Marseille, nous pensions qu’Hilaire de Crémiers avait eu raison d’écrire ceci, à son propos, dans le numéro de mars de Politique Magazine : « Marine Le Pen qui a le sens national – et refuser de le reconnaître relève de la mauvaise foi ». 

        Son discours d’hier en a été, effectivement, l’illustration. Et, si l’on s’abstrait de l’ostracisme qui la frappe, à titre tout à fait particulier et trop parfaitement « unanime », par rapport aux autres candidats à la présidentielle, si l’on réfléchit objectivement à l’essentiel de ses propos, il n’y a pas grand-chose, dans l’ensemble, avec quoi l’on doive se trouver en désaccord. A cet ostracisme, donc, nous ne nous associons pas. Nous ne voyons, même, aucune raison honorable de le pratiquer.

        Il y a même, selon nous, dans sa réflexion, ses analyses, son discours d’hier, un courage, un esprit national, un sens, aussi, très profond, de notre tradition française et européenne, qu’on ne peut que saluer, tant il tranche, tant il rompt, même, assez radicalement, avec l’idéologie courante, partagée par toutes les composantes du système. Notre intention, ici, n’est pas de l’analyser, ce que chacun, ce que d’autres feront.

        Mais, en exprimant cette impression d’ensemble, est-ce que notre propos ne serait pas pour déroger au parti que nous avons pris, dans le contexte de l’élection présidentielle, de « ne pas dire pour qui il faudra voter » ?

        C’est tout le contraire. Si nous avons trouvé, dans le discours de Marine Le Pen, les accents, et même le fond, de l’ordre et de la tradition nationale authentiques, c’est, même si l’on trouve cette position paradoxale, précisément, hors tout contexte électoral.

 

republique_francaise_ph_fr0356.jpg

 

        Car, dans cette bataille, Marine Le Pen se heurte à deux impossibilités, dont la seconde est sans remède :

. Première impossibilité : dans cette présidentielle, elle ne peut espérer qu’un bon score au premier tour. Rien de plus. Rêver de davantage n’est pas réaliste.

. Seconde impossibilité : le programme de redressement national en profondeur qui est le sien est incompatible avec les principes de la République française dont elle ne cesse de se réclamer. Elle voudrait même, a-t-elle dit, restaurer à la fois la nation et la République. La nation et ce qui la détruit !

        Les esprits « positifs » voudraient espérer, du moins ceux qui la suivent, que Marine Le Pen sera capable de résoudre cette contradiction de fond. D’en sortir le pays. Nous en sommes désolés : nous ne le croyons pas.

Commentaires

  • Notre républicaine nationale n'a aucune chance d'arriver au second tour,quelles que puissent paraître ses bonnes intentions (dont l'enfer est,paraît-il, pavé).Malgré la sérieuse atrophie de son programme économique et financier,et la dérisoire incertitude qui en résulte pour 65 millions de bouches à nourrir,je suis d'accord pour dire qu'elle a sa place dans ce décor républicain,plus que d'autres.Mais,c'est tout,car tout bulletin de vote en sa faveur est un bulletin perdu,et il ne s'agit pas de se laisser marginalisé par l'un des engrenages"broyeurs" du système.

  • Au risque de choquer, je dirais que cette contradiction que vous relevez n'est peut-être qu'apparente et que notre dette envers 1793, est plus grande que beaucoup d'entre nous n'ont jamais voulu l'admettre.
    Pourquoi en effet, ne pas reconnaitre que l'idée politique de nation est avant tout un legs de la Révolution, car cette idée n'a été acquise que par transfert à un corps politique, la "nation" précisément, des anciennes prérogatives (de souveraineté et d'indivisibilité) de la personne du roi.
    Certes, on peut reprocher à Marine Le Pen d'identifier arbitrairement la patrie avec un régime politique, en l'occurrence la République. Mais n'en faisons nous pas tout autant en identifiant la France au régime monarchique, tombant ainsi sous le reproche que nous adressons à nos adversaires, de "n'aimer qu'un pays conforme à leur idéal " ?
    Souvenons nous de l'éloge paradoxal que faisait Jacques
    Bainville de l'abominable Terreur de 1793 : "Malgré ses atroces folies, ses agents ignobles, la Terreur a été nationale. Elle a tendu les ressorts de la France dans un des plus grands dangers qu'elle a connus. Elle a contribué à la sauver " !
    Je fais partie des esprits "positifs", qui pensent Marine Le Pen capable, de résoudre l'apparente contradiction que vous relevez.

  • Je vous souhaite bonne chance,Parabellum,mais je crains fort que votre bulletin-dont le côté plus optimiste que positif n'a certes pas lieu d'être récusé-n'aille directement au panier.

  • Cher Baphomet,
    Croyez-vous vraiment à ce transfert des prérogatives de la personne du roi au corps politique qu'est ou devrait être la nation ? Avez-vous vraiment le sentiment que sa souveraineté a quelque réalité, sauf formelle ? Que nous la vivons, aujourd'hui ? Je ne peux pas le croire !
    Sur ce sujet, je me fierai plutôt à Maurras qui explique, dans l'Avenir de l'Intelligence, comment le XVIIIème siècle et la Révolution nous ont fait "passer de l'autorité des princes de notre sang, sous celle des marchands d'or". Ce constat me paraît beaucoup plus conforme aux réalités d'aujourd'hui et beaucoup plus réaliste que l'illusion de notre improbable souveraineté !
    Que la Terreur ait été "nationale" au sens de Bainville, qu'elle ait contribué à sauver la France d'un grand danger immédiat, on peut tout à fait l'admettre. Mais, pour autant, cette considération n'a pas fait de Bainville un républicain.
    Nous "identifions" la France au régime monarchique, non par choix arbitraire, mais parce qu'il est constitutif de notre nation; parce qu'il est à l'origine, précisément, de sa "naissance" et de son développement dans l'Histoire. Et parce que la République née de la Révolution a nié cet héritage et s'est constamment dressée contre lui. Ce qui me paraît vrai aujourd'hui, encore, sous les divers angles de la politique que mènent nos gouvernants, toutes nuances confondues ...
    Voilà pourquoi, moi non plus, je ne crois pas que Marine Le Pen puisse concilier son programme de redressement national, très profond, tel qu'elle l'a exposé, hier, à Marseille, et son républicanisme, en définitive assez candide.

  • Compromis nationaliste... votez et faites voter Front National, qu'aurait donc fait Maurras, j'ai vu lors de la réunion publique des royalistes et même pas mal, faisons confiance et même si nous savons que la République n'est pas la France, inutile de rentrer dans des considérations qui ne font pas avancer les choses, votons Front. Nous le savons, et nous le disons que la République est le règne de l'étranger, nous voyons les contradictions dans ce parti républicain, tout cela nous le savons, cependant nous devons voter.
    vive le roi.

  • Pour le carnaval du 22 Avril, à défaut de la Royale, je choisis la Marine!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • "Marine Le Pen ne peut pas être au second tour...faut pas rêver...etc.."
    Attendons le soir du 22 avril pour être péremptoire !
    Ce que le père a fait, la fille peut le refaire.
    Rag me gleu ur voezh, ur voezh douz e laret : dalc'hamb, dalc'hamb fidel, dalc'hamb fidel atao...
    Dalc'h mad, Marinig !

  • Et si elle est au second tour, quid ? Serons-nous bien avancés ? Mais, voyez-vous, là, nous rentrons déjà dans les petits calculs électoraux. Et ça n'est pas très brillant, dans tous les cas de figure !

  • Excusez moi de vous dire que ces discussions sont bien futiles.Il faut voter c'est certain. Mais vous n'allez pas voter Sarkozy ou Hollande .ou alors vous n'êtes pas ce que vous prétendez être.Vous n'avez aucun autre choix que Marine Le Pen . C'est tout.Et encore si elle se présente. J'habite la campagne .Je connais certains maires. Ils me disent avoir des pression insupportables pour qu'ils ne lui donnent pas leur signature.Reste Patrick de Villenoisy mais personne le connait Quant à moi je ne suis pas vraiment d'accord pour qu' un candidat royaliste se présente pour faire un nombre dérisoire de voix

  • À Lussan : il y a aussi N. Dupont-Aignan, s'il le peut (se présenter).....Frustrant, je sais...

  • Je souhaiterais soumettre aux amis de ce blog le commentaire suivant, sur le bouquin de MLP (que je n'ai pas lu) : Nouvelles de France NDF.Fr
    http://www.ndf.fr/poing-de-vue/02-03-2012/pour-que-vive-la-france-un-livre-neo-marxiste

  • A moins que les royalistes de lafautearousseau soient
    partisans de la peine de mort et du droit du sang, Marine le
    Pen a encore beaucoup de chemin à faire pour présenter un
    projet national, digne de ce nom, alors que Nicolas Dupont
    Aignan a démontré qu'il était en mesure d'incarner ce projet,
    pour ces élections.

    La différence entre les deux, est que l'une accomplit le plus
    grand hold up politique de ces dernières années, en tentant
    de donner au Front national une nouvelle virginité, tandis que
    l'autre, s'inscrit dans la légitimité de la résistance nationale,
    en authentique héritier du Général de Gaulle, comme pouvait
    le concevoir feu Monseigneur le Comte de Paris.

    Il faut être rigoureux, de quelle (s) tradition (s) les royalistes
    se reconnaissent-ils historiquement les plus proches ? S'il
    s'agit de celle à laquelle appartient Marine le Pen, alors il ne
    faut pas s'insurger de voir certains royalistes assimilés à des
    extrémistes de droite, ce qui ne sert en aucun cas, la cause
    de la monarchie royale.

  • Je ne suis pas d'accord avec DC qui prend pour argent comptant et reproduit fidèlement ce que tout un chacun se croit obligé de dire et de penser du Front National.
    Je pense que ce blog a raison de refuser cette posture d’inspiration tout à fait "pensée unique" et de vouloir se dégager des propos trop convenus pour être honnêtes. Alors qu’en réalité, ils sont imposés par une sorte de cléricature moralisatrice et toute puissante aujourd’hui.
    Dans le temps, feu le Comte de Paris avait écrit qu'il ne convenait pas "que soient exclus de l'effort national les 25% de Français qui votaient communiste". A mon sens, il avait raison. Mais le même état d'esprit devrait conduire à une attitude comparable à l'égard d'un courant d'opinion, celui du front National, qui doit réunir, aujourd’hui, un nombre de Français à peu près équivalent.
    lafautearousseau a marqué les limites du discours et de l'action de Marine Le Pen. Nous ne sommes pas de ses « partisans ». Mais son discours de Marseille, écouté et relu, aussi objectivement que possible, présentait bien un projet qu'il n'y a pas de raison de ne pas appeler un projet national. On peut en discuter tel ou tel point. On ne peut le disqualifier de façon caricaturale.

  • Chers amis,
    si nous voulons élever le débat,cherchons d'abord ce qui peut nous rapprocher, au lieu de spéculer comme des chiffonniers de la démocratie.
    -nous sommes tous d'accord pour voter,comme Français préoccupés par l'avenir du pays.
    -dans le monde difficile ou en crise que nous traversons,nous avons besoin d'une France forte et unie,face quelquefois à des mastodontes.
    - les 5 républiques que nous avons expérimentées ne nous ont guère donné de satisfaction,au contraire.
    -dans ces conditions,compte tenu du vote à émettre,il est normal que les point de vue divergent.Certains veulent voir Marine Le Pen au second tour,hypothèse à laquelle je ne crois nullement personnellement.(Il serait aussi invraisemblable,selon moi, de prétendre que tous les Français parlent et comprennent le breton !-suivez mon regard-!)Mais en
    supposant que l'invraisemblable arrive,je suis prêt à parier ce que l'on voudra que notre républicaine nationale se ferait tortiller au second tour ,par Hollande,Sarkozy ou même par l'improbable Bayrou.
    -Si nous avons le droit,ou même le devoir, d'avoir des idées, ou plutôt des idéaux,il ne nous est pas interdit d'être aussi réalistes et pragmatiques.L'un ne bannissant pas l'autre.
    -C'est au nom de ce réalisme (que Maurras appelait "empirisme organisateur" ) -et sans effort d'imagination-que j'ose prétendre qu'au second tour,nous retrouverons Hollande et Sarkozy.
    -En ce qui me concerne,c'est sans hésitation que je choisis celui qui me paraît le moins mauvais des deux pour l'avenir de la France,c'est-à-dire Sarkozy,dès le premier tour.

  • Il importe tout de même de ne pas se faire trop d'illusion, quand on parle de la "démocratie", de bien saisir qu’au départ elle a surtout été un moyen d’empêcher le peuple de s’exprimer directement, et que le problème résulte apparemment de ce que le peuple commence à s’en apercevoir.

    La représentation nationale est dans son origine l’exact opposé de la démocratie. Les thuriféraires de la démocratie parlementaire y voient justement le moyen pour l’élite d’exercer en fait, au nom du peuple, le pouvoir qu’elle est obligée de lui reconnaître, mais qu’il ne saurait exercer sans ruiner le principe même de gouvernement.

  • Pour répondre à Jaco, il y a lieu de faire une distinction entre les électeurs, les militants et l'appareil du Front national. Il est en effet fort probable que tous ne partagent pas la totalité des positions de l'appareil Front national, mais aspirent à un projet national. Il n'y a donc pas lieu d'exclure un dialogue constructif avec cette partie de Français, sans pour autant accepter des positions du Front national qui ne seraient pas les nôtres.

    Il ne s'agit pas d'être moralisateur ou caricatural, l'on est pour ou contre la peine de mort, l'on est pour ou contre le droit du sol, par exemple.
    Le Front national peut très bien lever des tabous et poser des questions pertinentes, sans se laisser aller à la xénophobie.

    Dire que son projet n'est pas national, mais nationaliste, c'est dire qu'il n'a pas une conception de la nation qui fait d'un enfant né en France, un Français à part entière, comme notre tradition royale depuis François 1er le conçoit.

    Ce point majeur fait la différence dès lors qu'il divise la société française plutôt que de la rassembler. En cela, il n'est pas national.

    Pour le reste, Nicolas Dupont-Aignan défend tout aussi bien nos intérêts nationaux, sans qu'il soit besoin de s'inscrire dans une tradition politique, qui sans caricature et sans moralisation, vient de fait, pour le Front national, de l'extrême droite. Et rien n'empêche Marine le Pen et son parti, renouvelés par de nouveaux militants, d'effectuer sa mutation "idéologique".

    C'est aux royalistes de faire la différence, car notre tradition est liée depuis toujours, à toute l'histoire de la nation avec toutes ses composantes. C'est pourquoi les positions royalistes devraient être une référence qui ne se laisse pas aller à la facilité ou au raccourci "idéologique".

  • Je lis néanmoins dans le dernier numéro du Figaro Magazine, celui de sameedi dernier, un entretien avec Nicolas Dupont-Aignan a qui il est demandé (hypothèse doublement improbable) :
    - Un premier ministre que vous pourriez choisir ?"
    Réponse :
    - Marine Le Pen.
    L'on me dit qu'elle a répondu "Nicolas Dupont-Aignan" à qui lui posait la même question...

  • mon cher DC,il ne s'agit pas de marquer nos préférences idéologiques-que nous connaissons bien,mais qui n'ont aucune chance d'influencer le scrutin à l'élection du président de la république-mais de voter utile et pragmatique dans le contexte actuel,qui n'est plus celui du XVIIe siècle,que je sache ! Ce n'est plus le moment de couper les cheveux en quatre,ni de parler de Dupont-Aignan dont les chances,sans être devin,sont égales à zéro.

  • Réponse à Parabellum : non la Terreur n’a pas sauvé la France, elle l’a mortellement blessée et s a postérité a inspiré pour deux siècles les fleuves de sang, hélas, et nous ne pouvons que crier grâce, pour tous qui s’en sont inspiré en Russie, en Chine, au Cambodge.etc. ; Et puis la postérité révolutionnaire de la violence non fondatrice. Après tout la violence d’Hollande contre les vieux à exécuter n’est pas si loin de cet héritage empoisonné Ces fleuves de sang ont eu une postérité maléfique et je crois si que sur ce point Jacques Bainville s’est trompé/.
    Qu’on lise Guigliemo Ferrero mort en 1944 -qui n’es t pas royaliste au sens où nous l’entendons en France : il montre lumineusement dans son livre « Reconstruction » que Talleyrand en 1814 en restaurant Louis XVIII a restauré la légitimité et nous a délivré de ombres sanguinolentes de la terreur. Ila fallu le criminel mythe napoléonien ou sa légende pour nous replonger dans les fleuves de sang des guerres du 20 siècle. Que Parabellum lise un peu René Girard et son dernier livre « Achever Clausewitz » il ne dira plus que la Terreur a sauvé la France, mais qu’elle a tenté de la tuer, elle et toute l’Europe, et que son mythe reste toujours aussi carnassier, même en 2011 ou 2012. Qu’il lise aussi un peu Dostoïevski et « les démons «
    .
    Maintenant cet esprit lumineux et si intelligent de Bainville a une excuse : la générosité : de bonne foi : les français se sont imaginés, se sont persuadés, que finalement il y avait eu transfert de légitimité entre le Roi et la grande révolution et ont , bourrage de crane républicain en plus, et aveuglement volontaire, cru servir la France en exaltant cette « maudite » révolution basée sur la Terreur du moins dans son processus de conquête du pouvoir ? . Peut -- être manquait-il à ce grand esprit une dimension mystique chrétienne Il en avait l’intelligence, mais l’intelligence ne suffit pas toujours pour fonder ou refonder, ce qui a été détruit.
    Marine le Pen ne qui est sympathique et intelligente, qui mérite aussi d’être défendue pour des raisons supérieures, cherche à fédérer des sentiments respectables , d’union de patriotes , laissons la faire avec Couteaux , et je dirais -pour le moment nous remettrons cette discussion à plus tard avec elle, ayons à cœur de rester français si possible et d’avoir encore loisir à en discuter et non du nième plan de sauvetage de la zone euro….
    Mais je m’étonne que dans un blog royaliste de tels amalgames puissent être proférés car ils nous aveuglent sur ce qui nous hante notre inconscient, nous ne pouvons , en effet, nous pardonner cette ignominieuse terreur, qui massacre une famille , celle du Roi, et petit à petit tout un peuple, vendéen lyonnais, Toulonnais et j’en passe, qui n’a rien fondé en durée sinon les guerres et continue par résurgence à empoisonner notre inconscient.
    Seule une démarche de conversion spontanée des cœurs , et non une loi mémorielle,-n’est pas Secher - comme les Russes l’ont fait avec leur Tsar et toute sa famille massacrée, et une cérémonie publique et religieuse de réparation pourra nous redonner la paix intérieure et refonder l’unité française, non autour d’un crime, mais d’une conversion des cœurs ; Il faudrait que l’haute Eglise de France l’admette enfin au lieu de bénir sans cesse c e qui ne peut, en conscience être béni, la violence illégitime.
    Si je rejoins paradoxalement -après cette volée de bois vert-, Parabellum pour dire que Marine le Pen pourra éventuellement résoudre cette contradiction entre Français qui de bonne foi croient que la révolution a exalté la France et ceux qui voient bien les dégâts presque irrémédiables qu’elle a causés, elle le devra à ses qualités de cœur de femme qui voit plus loin que bien des hommes, mais cette réconciliation ne pourra se faire qu’en référence à une légitimité qui nous surplombe, elle comme nous et qu’elle devra (à nouveau ) rencontrer.

  • De tout ce fatras plus ou moins illisible se dégage l'éclatante évidence : votons Georges Bombidou !!

Les commentaires sont fermés.