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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Grandes ”Une” de L'Action française : 10 Décembre 1919, Marcel Proust obtient le Prix Goncourt, grâce à la campagne de L

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    Ce fut le 10 Décembre 1919 que l'Académie Goncourt attribua son Prix à Marcel Proust, en très grande partie grâce à la campagne vigoureuse de Léon Daudet en sa faveur.

    • Dès le lendemain, dans le numéro du Jeudi 11, sous une signature dont la fin est illisible, Alain MELL... annonçait simplement la chose, en page deux du journal, dans la moitié inférieure de la première colonne : 

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    • Et le vendredi onze - deux jours après, donc... - c'est Léon Daudet en personne qui annonça la nouvelle et la commenta ainsi, dans le

    numéro du  Vendredi 12 Décembre 1919 :

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    suite de la première colonne :

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    (ici, bien entendu, on remonte à la deuxième colonne de la première image...)

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    Et maintenant, deux points d'histoire, pour prolonger cet article de Daudet...

     

    1. La bataille du "Goncourt 1919"...

    Ce sacre d'un génie de la littérature fut, pourtant, très critiqué à l'époque. Et la "bataille" du Goncourt 1919 - ainsi que l'action énergique de Léon Daudet en faveur de Proust - mérite qu'on y revienne quelques instants...

    À l’ombre des jeunes filles en fleurs est le deuxième volume de À la Recherche du Temps perdu, ensemble magistral et sans précédent. 

    • D'abord, il ne s'agit nullement du couronnement d’une carrière, car, à cette époque, Marcel Proust - malgré ses 48 ans - n'a encore que très peu publié : c'est ce que dit Daudet dès les premières lignes de son article élogieux, lorsqu'il parle d' "une élite de lecteurs attentifs" et dit que "Par l'attribution du Prix Goncourt, le grand public va connaître le nom de Marcel Proust...". D'ailleurs, déjà candidat au Goncourt, en 1913, Proust n'avait obtenu aucune voix !

    • C’est tout le mérite de l’Académie Goncourt - "travaillée" et "secouée" par Léon Daudet - que d’avoir décelé dans À l’ombre des jeunes filles en fleurs l’oeuvre d’un écrivain au talent différent de tous ses compétiteurs, et qui est en train d’édifier un monument unique dans la littérature française.

    • En cette fin de l’année 1919, la Première Guerre mondiale, ses tragédies et ses conséquences, occupent tous les esprits et le rival le mieux placé de Proust était Roland Dorgelès, romancier qui venait d’apporter son témoignage sur la guerre, intitulé Les Croix de bois, récit magnifique d’un homme qui s’était engagé dans l’infanterie dès le début des hostilités et avait combattu près de quatre ans dans les tranchées...

    • Les critiques vont pleuvoir sur Proust dès qu’on apprend que ce n’est pas Dorgelès qui a le prix Goncourt; on va tout lui reprocher : son âge, sa fortune, de n’avoir pas fait la guerre (il avait été réformé), la vanité du milieu qu’il décrit, son style aux phrases si longues qu’il faut parfois s’y prendre à deux fois pour les lire, le trop grand nombre de pages de son livre... 

    • Si Proust se représente à l'Académie Goncourt, en 1919, c'est d'abord parce que, entre 1915 et 1918, l’Académie n’avait choisi que des œuvres patriotiques liées à la guerre, provoquant une certaine lassitude du public. Mais, surtout, parce qu'il sait qu'il peut compter, dès le départ, sur le soutien de Léon Daudet, frère de Lucien Daudet, grand ami de Marcel Proust. 

    • Mais Proust a aussi des ennemis, dont l'un des pires, Noël Garnier, n'hésite pas à écrire (dans Le Populaire) : "Nous, les anciens soldats, avons élu Dorgelès. Marcel Proust doit son prix à la reconnaissance de six hommes dont il a flatté l’estomac." Et les Anciens Combattants se déchaînent, reprochant à Proust de décrire un monde en décalage total avec les souffrances de la France héroïque et de l’après-guerre...

    • Cependant, le reproche le plus grave fait à l’ Académie Goncourt est d’avoir élu le candidat de Léon Daudet. Le Journal du Peuple ne craint pas d'écrire cette insanité, aussi méchante qu'insensée :

    "Il n’est pas inutile de signaler que Monsieur Marcel Proust est réactionnaire, comme tous les hommes de lettres, amateurs ou professionnels, qui, pour imposer leur oeuvre, comptent sur les relations mondaines et le suffrage des "salonnards" plus que sur leur travail et sur leur talent. M. Marcel Proust était, dit-on, le favori et le protégé de M. Léon Daudet. Et M. Daudet, depuis qu’il n’a plus en face Mirbeau, qui lui faisait peur, se flatte de mener l’ Académie Goncourt à la cravache. " 

    Raymond Lefebvre, lui, sombrera carrément dans le ridicule, lorsqu'il osera écrire, dans Clarté :

    "L’homme bien élevé, bien habillé et bien pensant, l’homme qui ne s’est pas aperçu de la guerre, n’a pas entendu la guerre et qui continue son XIXème siècle en 1919... Parlons cru : M. Proust n’écrit pas. Son genre est à gifler.... Le Prix Goncourt 1919 marque un succès de plus pour le Bloc National. On vote bien en France cette année. En politique, tous les Rothschild triomphent. En littérature aussi. On pavoise "Du côté de chez Swann "... 

    • Encore ne parle-t-on ici que de quelques excités/enragés, et sans aucun goût littéraire. Ce goût littéraire si fort, justement, chez Léon Daudet, et si puissant qu'il lui permettait de s'extraire des vaines modes et querelles, et de s'en tenir au seul plaisir que procurent le talent et la littérature...

    Léon Daudet, découvreur de talents : il était bien connu, à l'époque, que l'article littéraire de L'Action française était le seul qui fît vendre...

     

    2. Comment le républicain Daudet, d'abord farouchement antisémite, se "détacha" (c'est son expression) peu à peu de l'antisémitisme, une fois qu'il fut devenu royaliste...

    On le voit dans notre Feuilleton Qui n'a pas lutté n'a pas vécu : Léon Daudet : la vie de Daudet (issu d'une famille royaliste) se partage, en gros, en deux parties presqu'égales; il commence d'abord dans le camp républicain, où il est - comme une large part de la gauche, on l'oublie volontairement, aujourd'hui, dans "la vérité officielle"... - furieusement antisémite; puis, à la moitié de sa vie, environ, il rencontre Maurras, devient royaliste et entre à L'Action française.

    À partir de ce moment-là, et très certainement, en partie, grâce à l'influence de Jacques Bainville, avec qui il partageait le même bureau et la même table de travail "en bois blanc", cet antisémite forcené se "détacha" (à nouveau, pour reprendre sa propre expression) lentement de l'antisémitisme...

    Comment ? Dans notre Album "Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet", consultez les deux photos suivantes :

    1. Daudet, détaché de l'antisémitisme

    2. Daudet, détaché de l'antisémitisme : genèse d'un rejet...

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite...

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  • Médias • « Au secours, Maurras revient ! » s'alarme l'Obs... Mais un misérable Maurras forgé par la haine et la bêtise

    A l'auteur du Voyage d'Athènes 

     

    C'est la jeune Action française Provence qui nous a fait découvrir, sur sa page Facebook, la merveille qui suit. Une vidéo où l'Obs prétend révéler, définir, enseigner (?) ... qui était vraiment Charles Maurras. « Oncle Obs vous raconte tout. Regardez », nous dit-on sur le site de l'Obs. Regardez et vous trouverez un portrait de Charles Maurras - dressé, comme un procès-verbal, par un journaliste assez inconnu et passablement inculte, nommé François Reynaert - un portrait qui est une pièce d'anthologie, un condensé de tous les poncifs, une exposition de tous les réductionnismes, tous les mensonges, tous les tics de langage, l'expression mécanique de tous les clichés, tous les pauvres éléments de vocabulaire dont il est d'usage obligé de se servir pour évoquer l'un des grands penseurs, écrivain, poète et journaliste français du XXe siècle. « Charles Maurras, idéologue antisémite, concepteur d'un nationalisme absolu et nauséabond, collabo, est l'idole de Patrick Buisson... et semble inspirer de plus en plus les discours à droite. » Rassurez-vous, sulfureux est utilisé plus loin - aussi obligatoire que nauséabond (supra) : « Pourquoi faut-il s’inquiéter du retour en grâce de ce sulfureux idéologue ? Oncle Obs plonge dans les eaux troubles de l’histoire de l’extrême droite pour vous expliquer ça. ». Ni les eaux troubles, ni l'extrême droite n'auront manqué. 

    Deux observations : la première s'adresse au lecteur inconnu, à qui n'a pas lu Maurras, le connaît peu, mal, ou pas du tout, pour lui conseiller de passer son chemin, d'aller chercher ailleurs qui fut l'auteur d'Anthinéa, du Voyage d'Athènes, de l'Avenir de l'Intelligence, de Kiel et Tanger, le poète de la Musique et de la Balance intérieure, du Chemin de Paradis et des Quatre nuits de Provence ... Il y a, sur lui, par delà son œuvre même, cent ouvrages sérieux, de grande qualité. Oubliez l'obscur Reynaert. A ce dernier s'adresse notre seconde remarque : si la gauche s'alarme de perdre son hégémonie idéologique, sa suprématie intellectuelle, comme s'en inquiète incessamment votre distingué confrère Raphaël Glucksmann, le fils d'André, continuez sur cette voie et il aura eu raison de vous mettre en garde. Vous perdrez tout. Ce n'est pas ainsi que l'on combat ses adversaires dans l'ordre de l'esprit et de l'intelligence. Sur l'importance de la pensée de Maurras, consultez donc Edgar Morin et, pour l'heure, l'indignité de votre portrait de Maurras vous intime l'obligation de vous taire.   Lafautearousseau         

      

     

    A titre en quelque sorte de réponse et d'explication, Action française Provence a eu la bonne idée - il faut l'en féliciter - d'accompagner cette indigne vidéo d'un beau texte de Pierre Boutang. On commémore cette année son centenaire. Il est, sans-doute, le principal disciple de Charles Maurras de la période contemporaine et fut l'ami de George Steiner, grand intellectuel européen juif. Il fut aussi le successeur d'Emmanuel Levinas à la chaire de métaphysique de la Sorbonne. Ce dernier, métaphysicien et juif, commentant le choix controversé de Pierre Boutang pour lui succéder, avait dit à ses étudiants : « vous êtes dans de bonnes mains. » Dédié au très indigent François Reynaert.  LFAR  

     

    Boutang1.jpg« La présence de Maurras étonne ; la séduction qu'il recommence d'exercer sur les jeunes esprits, ce second printemps de la génération spirituelle, plonge les puissants et les habiles dans la plus lourde, et plaisante, stupeur. De lui, de sa méthode, des belles harmonies qu'il a instituées, il recommence de naître un grand murmure, moins audible dans les lâches assemblées publiques ou les timides salles de rédaction, que dans les petites réunions, les pauvres chambres, où les étudiants se rassemblent, et se demandent : qu'en sera-t-il de nous, de la vérité et du pays ? »

    Pierre Boutang

    Les Abeilles de Delphes 

    L'Obs

    Action Française - Provence

  • L'Action Française - Mulhouse communique...

    Action Française - Mulhouse
     
    En avant pour une cinquième année d'idées et de combats. "Pour le Roi souvent pour la Patrie toujours" (Colbert).
     

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  • Provence : Rassemblement d'extrême-gauche contre l'Action Française ? « On s'en fiche, on combat pour la France »

     

    Samedi dernier, 19 mars, l'extrême-gauche appelait à manifester contre l'Action française à Aix en Provence. Résultat ? Un écho médiatique supplémentaire pour les dynamiques groupes de jeunes militants d'Action française de la région Aix-Marseille. De fait, le PS et ses amis n'acceptent pas d'être contestés, contredits ou chahutés. Encore moins d'être mis en cause et traités de voleurs alors même qu'ils ont été poursuivis pour corruption, et que leur corruption ne fait guère de doute pour la majorité de la population ... Le quotidien régional La Provence, en position de quasi monopole en PACA, s'est spécialisé dans les comptes rendus en défense de la gauche PS et en relai des protestataires d'extrême-gauche. Non sans donner la parole, cette fois-ci au moins, aux militants d'Action française, comme on le lira ci-dessous. Hormis le langage automatique, la culture mécanisée, le vocabulaire obligé (groupuscule, extrême-droite, violence physique, etc.) le reportage signé C.R. [Caroline Richard] est intéressant et les réponses des jeunes d'Action française sont pertinentes. De fait, elle est plutôt sympathique cette jeunesse intelligente et turbulente qui combat pour la France et prolonge l'œuvre de ses aînés.  LFAR   

     

    La_Provence_(logo).svg.pngLA RÉACTION DE MILITANTS DE L'ACTION FRANCAISE

    Pas d'impair. À l'Action française, on est du genre à respecter les consignes à la lettre, comme à l'année. Posté en observateur de la manif contre la loi El Khomri le 9 mars près de la Rotonde, Kama ('C'est mon surnom", dit-il, refusant de décliner sa vraie identité), carrure de rugbyman et sweet à capuche, a vite botté en touche à notre approche : 'Pas d'interview. il faut voir ça avec les chargés de communication'. La "cellule corn'', et seulement elle, est habilitée à gérer les relations avec les médias. Elle rappelle sur le portable, fixe les rendez-vous et répond aux questions des journalistes, le dictaphone sur 'on" pour tout enregistrer. À la section d'Aix, c'est Luc, 24 ans, étudiant en droit. et Elie. 21 ans, inscrit à la fac d'économie, qui endossent le costume de porte-parole. À l'étage d'un bar aixois, devant un verre de cidre, ils assument haut et fort les coups d'éclat enchaînés ces derniers mois. Menaces crachées dans le mégaphone le 2 décembre à l'IEP, intimidations, bousculade musclée et échanges de coups de poing le 25 janvier aux vœux du député PS Jean-David Clot, traité au passage de voleur, tout a été calculé et soigneusement préparé. 'Ce n'est pas le genre d'actions qu'on est capables de mener du jour au lendemain. C'est le fruit de tout un travail en amont et d'un effort d'organisation, se félicite Luc, entré à l'AF il y a trois ans après un déclic intervenu au moment de la Manif pour tous. Chaque section gère le militantisme comme elle l'entend. Dans k Sud on est un peu plus sanguins, nos actions sont plus médiatiques qu'ailleurs' Plus médiatiques parce que basées sur la violence physique. Cette singularité locale a valu au groupuscule plusieurs plaintes déposées depuis décembre et l'ouverture de deux enquêtes par le commissariat d'Aix.

    Pour autant, Luc et Elie disent ne pas avoir eu connaissance "de militants approchés ou entendus par la police' Au PS comme au PC, on a bien compris que les opérations de ces activistes d'extrême droite - qualifiés 'd'exemplaires' par le sénateur-maire FN dur 7e secteur à Marseille Stéphane Ravier - étaient plus assimilées à "du chahut' qu'à de véritables démonstrations de force passibles de sanctions pénales. Pour éviter de franchir la ligne, la soixantaine d'activistes de la section Aix-Marseille "sont tous formés intellectuellement' à l'école des Maurras, Bainville et autre Léon Daudet. Avec pour devise : 'tout ce qui est national est nôtre".

    "Le rassemblement ? Il ne va rien changer"

    Le rassemblement contre les violences de l'extrême droite en général et celles de l'Action française en particulier ? 'Sincèrement on s'en fiche, ça ne va rien changer, sourit Elle. Ceux qui ont appelé à cette manifestation, le parti communiste en tête, essayent d'exister à travers nous. Aujourd'hui, on impose un rythme politique et ils sont obligés. par réaction. de s'accrocher à nous. Ils ont tous entre 50 et 60 ans, il n'y a plus aucun souffle." Eux sont jeunes, de 18 à 30 ans. Et réfutent l'idée qu'ils puissent défendre une idéologie passéiste et xénophobe. 'Nous n'avons pas un ennemi en soi. On combat pour la France. On est dans l'amour de la patrie et la volonté de la défendre". Avec le rêve de voir un jour naître en France une nouvelle monarchie : "Il faut s'ôter de la tête l'idée que l'histoire va dans un sens et que c'est irrémédiable Il y a 40 ans, en Espagne il y avait une dictature, on est passé à la monarchie". Hier après-midi, l'Action française n'a tenté aucune intrusion dans k rassemblement. "À quoi ça aurait servi ? À se faire agresser!". Contrairement aux autres samedis, ils n'ont pas non plus proposé leur journal à la vente, place des Prêcheurs. "À quelques heures de la manif. ça aurait pu étre pris pour de la provocation". La consigne a été bien suivie là encore : ne pas dépasser la limite.  C.R. 

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    Le 2 décembre 2015, les jeunes d'Action française Provence perturbent une réunion PS à l'IEP d'Aix en Provence. Ils ne l'ont pas digéré ...

  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (59) : 23 Novembre 38, Charles Maurras est à Avignon...

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

     

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    L'annonce ci-dessus paraît en "Une" de L'Action française du Mercredi 16 Novembre 1938 (tout en bas de la première colonne).

    Ce n'est que dans le numéro du Lundi 28 Novembre 38 que le journal donnera le compte-rendu de cette réunion, en page trois, sur la plus grande partie de la première colonne :

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  • Nouvelle section d'Action française : Vexin.

    L'Action française s'implante dans le Vexin
    Terre d'Histoire, Terre agricole, Terre de culture, Terre vivante.
    Le Vexin est une Terre que nous aimons, une Terre que nous défendons.
    Motivés, nous avons à cœur de nous rencontrer et de nous organiser pour la défense des intérêts de notre territoire et des Vexinois, au même titre que ceux de notre si belle Nation.

    Formations intellectuelle et sportive, actions de terrain, réseau d'entraide font parties de nos nombreuses activités.
    Alors n'attendez plus et rejoignez le mouvement !
    Pour que vivent le Vexin et la France, vive le Roi
  • Charles Maurras ”présente” Gustave Thibon...

    De Charles Maurras (L’Action française, 10 juin 1942, page 2)  :

    "Gustave Thibon est sans conteste le plus brillant, le plus neuf, le plus inattendu, le plus désiré et le plus cordialement salué de nos jeunes soleils !"

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  • L'Action française Limoges communique...

     Samedi 12 octobre nous aurons le plaisir de vous accueillir lors de notre réunion de rentrée pour marquer le début d'une nouvelle année militante en Limousin !  
     
    Au programme : prises de parole, conférence, stands associatifs et camaraderie !
     
     À très vite !

     

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  • Aujourd'hui, dans notre Éphéméride... : 1908 : Premier numéro de L’ Action française quotidienne

    1908 : Premier numéro de L’Action française quotidienne

     

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    La première "Une" de l'AF, 21 mars 1908...

              

    Voir "Samedi 21 mars 1908 : premier numéro du journal", les trois photos précédentes et les huit suivantes, dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet 

    1. Du site Maurras.net :

     

    "Outre le premier article du premier numéro, article collectif traitant du nationalisme intégral et co-signé par ceux qui seront les principales figures du journal, Maurras signe le 22 une revue de presse sous son pseudonyme bien connu de Criton. Même chose le lendemain 23... Il faut donc attendre le 24 mars 1908 pour trouver un article signé « Charles Maurras » dans L’Action française quotidienne, premier d’une très longue liste : « Le Bien de tous »

     

    2. Et la courte réflexion que nous avons publiée dans lafautearousseau à cette occasion : 

     

    premier numero de l'action francaise quotidienne.pdf

            

    L'aventure qui commence ce 21 mars durera 36 ans et cinq mois : le dernier numéro sortira le 23 août 1944; préparé, le numéro du 24 août ne paraîtra pas, les communistes ayant fait main basse sur l'imprimerie de Lyon d'où sortait le journal, et Yves Farge, nouveau Préfet qui allait présider, dans la région, à la sinistre "Epuration", s'opposant à sa publication. Peu de temps après, les bureaux de L'Action française - réfugiée depuis longtemps à Lyon - furent pillés, et Charles Maurras et Maurice Pujo entrèrent brièvement en clandestinité...

    Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet on peut suivre les principales étapes de cette extraordinaire aventure humaine que fut L'Action française quotidienne (le journal) et L'Action française (le mouvement, qui devait être, lui, dissous à la suite des obsèques de Jacques Bainville, en 1936, après une évidente provocation de la police politique pour le faire disparaître); par exemple :

    l'amitié indéfectible, que seule la mort vint interrompre, de Bainville, Daudet et Maurras....;

    le numéro du 20ème anniversaire;

    les sièges du mouvement, du Café de Flore  - avant même sa création - à l'immeuble de la rue du Boccador, le dernier siège...;

     les premiers dirigeants, à partir d'Henri Vaugeois (et les neuf photos suivantes) etc... 

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    Que trois hommes aussi différents et, chacun, d'une personnalité aussi affirmée aient pu durant toute leur vie - à partir du moment où ils se sont rencontrés - être et rester amis au quotidien, dans le même mouvement et les mêmes locaux, sans la moindre "dispute" notable, voilà qui constitue une exception remarquable dans l'histoire politique...

    Une amitié que Jacques Bainville a magnifiquement évoquée dans les quelques mots de remerciements qu'il prononça au siège du journal, à l'occasion de son élection à l'Académie française : Vertu de l'amitié

    Lorsqu'on parle de L'Action française, de Charles Maurras, de Léon Daudet et de Jacques Bainville, c'est  peut-être la première chose qu'il convient de signaler (voir l'Éphéméride du 20 avril - naissance de Charles Maurras; l'Éphéméride du 1er juillet - mort de Léon Daudet; et l'Éphéméride du 16 novembre - naissance de Léon Daudet et mort de Charles Maurras)...

     

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     Nous évoquons l'iniquité et la falsification de l'Histoire que représente la "mise à mort" de L'Action française en 1945, lors de la sinistre Epuration - qui dénatura et souilla la libération du territoire national - dans nos Éphémerides du 28 janvier (condamnation de Maurras, du 3 février (publication par Maurras de son poème "Où suis-je ?") et du 11 mai (loi de "Dévolution des biens de presse", en fait, vol légal de l'imprimerie ultra-moderne de L'Action française par le Parti communiste, qui avait commencé la guerre en approuvant l'alliance Hitler-Staline : voir les Éphémérides des 25 août et 28 août)...
    C'était l'époque où les premiers "collabos" - qui avaient tant à se faire pardonner et tant à faire oublier !... - liquidaient les premiers résistants...

    Voir - publié sur Boulevard Voltaire - la mise au point éloquente de Laure Fouré, juriste et fonctionnaire au Ministère des finances et d'Eric Zemmour :

    Oui, l'Action française a toujours été anti nazi
     

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  • Action française : les royalistes gigotent aussi à Perpignan.

    En 2021, on en est encore à "Vive le roi". 

    Haine, populisme et extrême-droite parfument le caniveau de la politique ces dernières années. Les royalistes du mouvement Action Française, le nez au vent, semblent suivre ce fumet dont ils sont friands.

    A Toulouse, le 25 mars dernier, le groupuscule s’est introduit de force dans l’Hôtel de Région avec une banderole dénonçant « l’islamo-gauchisme », ce nouveau terme à la mode pour cracher sur toute forme d’antiracisme. La présidente de Région Carole Delga annonce qu’elle portera plainte. Mais des clowns s’agitent aussi à Perpignan. On a pu voir ces derniers jours une bataille d’affichages dans notre cité catalane avec des « Vive le roi » qui ont été ensuite recouverts de blanc pour y inscrire « DéROItisez votre ville », ce que les amoureux du monarque n’ont guère apprécié. Qui sont ces militants d’Action Française, ces créatures fragiles semble-t-il dévorées par un besoin d’appartenance et ne supportant pas de n’être qu’eux-mêmes ? La poignée de Perpignan tient une page Facebook, où elle invite le prétendant à participer à ses « cercles », et relaie sans surprise des messages pro catholiques, islamophobes ou anti immigration entre deux appels à la restauration d’une monarchie. Le mouvement, historiquement pétainiste, antisémite et antidémocratique (s’étant aussi illustré sur des positions anti-avortement), propose également de rejoindre un « camp de formation royaliste ». Ils auraient participé ce début d’année à une messe royaliste à Perpignan en l’honneur de Louis XVI (Louis croix vé bâton, pour ceux d’entre eux qui nous lisent), organisée par l’association « Tradition Roussillonnaise », où auraient également navigué des sympathisants RN et autres représentants de la Manif pour tous. Que d’amour.

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    L’Action française avait une chouette revue.

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    La section Action française de Perpignan utilise ce blason pour sa page Facebook. Les grands esprits se rencontrent !

    Source : https://www.lasemaineduroussillon.com/

  • Noël : Communiqué de L'Action française

    Noël en France 

    Alors que le gouvernement laisse pourrir la grève pour disqualifier ses opposants, alors que les antifas témoignent chaque jour qu'ils sont les idiots utiles de la mondialisation, le peuple français s'apprête à fêter Noël.

    Un Noël inquiet car la France est appauvrie et divisée. Macron et son gouvernement, exécuteurs des commandements du bloc élitaire, s'efforcent chaque jour d'arracher la France à son histoire et les Français à leur terre.

    Les prétendues réformes s'enchaînent sans que la France soit mieux soignée, mieux desservie, mieux défendue. Au contraire, et malgré des déclarations ronflantes et quelques centaines de millions jetés comme des aumônes, les Français voient leur horizon se refermer. Au-delà des statistiques, la vérité est qu'il y a moins d'emplois, moins d'hôpitaux, moins de revenus – et surtout moins de libertés.

    La république encadre tout, contrôle tout, décide de tout et, sous prétexte d'émanciper les citoyens, elle les asservit toujours plus étroitement à son contrôle, tout en laissant les banlieues faire sécession et en encourageant l'extrême-gauche à vandaliser les villes et terroriser les prétendus "fachos" qui ne sont que les opposants légitimes au pouvoir.

    Les Français vont donc fêter Noël, le cœur lourd, et peut-être sans espoir. Mais Noël est un message d'espoir. Il n'est pas une fête mercantile, il est la manifestation d'un amour divin, et non pas jupitérien, qui s'incarne chez les pauvres, au lieu de leur dire de traverser la rue.

    Quand les Français fêteront Noël, qu'ils se rappellent cette culture chrétienne qu'on veut éradiquer : voilà la vraie fraternité, qui ordonne de tout partager avec ses proches ; voilà la vraie égalité, qui propose à tous la même loi, sans exception, passe-droit ni haut-commissariat ; voilà la vraie liberté, qui propose à chacun d'aimer les autres.

    Noël peut être rempli de l'espoir que les choses peuvent changer : que les Français se souviennent qu'ils détiennent un pouvoir qui fait trembler l'État, celui de ne pas être servile, et qu'ils se rappellent que l'enfant qui est né a engendré un mouvement qui a transformé le monde.


    Qu'ils mettent leur espoir en eux-mêmes plutôt que dans les partis, et qu'ils deviennent, sans l'aide du gouvernement, artisans de fraternité comme sur les ronds-points.

    L'Action française souhaite à tous les Français un joyeux Noël. 

  • Communiqué de l'Action française

    Paris, le 2 août 2023

     

    Soutien inconditionnel aux bouquinistes parisiens

     

    Pour organiser les J.O. en toute sécurité, faudrait-il raser Paris ?

    Les bouquinistes parisiens, plus grande librairie du monde à ciel ouvert, présents depuis 450 ans sur les quais de Seine, refusent d’être déplacés par les autorités pour assurer la sécurité de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.

    Pour la première fois de l’histoire olympique, la cérémonie d’ouverture se déroulera à l’extérieur d’un stade, sur la Seine, au cœur de la capitale, le 26 juillet 2024. Dans un courrier adressé aux bouquinistes le 25 juillet 2023, la préfecture de police de Paris estime « indispensable »pour sécuriser l’événement que les boîtes dans lesquelles ils commercialisent des livres d’occasion et qui sont situées dans le périmètre de la cérémonie soient « enlevées ».

    L’Association culturelle des bouquinistes de Paris, qui regroupe plus de 80% de l’ensemble de ces professionnels, assure qu’ils n’ont « nullement l’intention de bouger ». « Lors d’une réunion organisée le 10 juillet à la mairie, l’adjoint à la Seine nous a clairement expliqué que nous allions gêner la vue le jour de la cérémonie », fustige le président de cette association, Jérôme Callais. « On est un symbole majeur de Paris, ça fait 450 ans qu’on est là. Vouloir nous gommer du paysage alors que la célébration de ces Jeux doit être la célébration de Paris, ça paraît un peu fou ».

    On pourrait aussi retirer la Tour Eiffel et le Trocadéro pour mieux voir la Seine ajouterons nous, pour rester dans la cohérence des petits hommes gris de la préfecture et de la ville de Paris. Paris regorge en effet de bizarreries gênantes et inutiles, comme le Pont Neuf par exemple, on ne devrait pas s’embarrasser de ces fadaises pour les Jeux olympiques 2024.

    Si l’on enlève les bouquinistes, c’est une partie de l’âme de Paris que l’on va soustraire aux regards des touristes, comme si on en avait honte. On savait que nos instances officielles cachent derrière leur arrogance une misère culturelle affligeante, mais on n’osait envisager qu’ils passent aussi vulgairement à l’acte.

    L’Action française soutient sans réserve la résistance des bouquinistes et se joindra à eux le cas échéant, dans leur juste combat.

  • ”1791”, cette date ”oubliée” de l'histoire sociale française..., par Jean-Philippe Chauvin

    Les nouveaux manuels scolaires, désormais entre les mains des professeurs avant d’être entre celles des élèves de lycée dans quelques jours, sont toujours révélateurs des tendances idéologiques du moment comme de la plus ou moins grande implication du Pouvoir en place dans la formation des esprits et des intelligences, mais aussi des « tabous » de celui-ci.

    396556_jean-philippe-chauvincorr.jpgEvidemment, la période de la Révolution française, « matrice » de notre contemporanéité, attire l’œil des royalistes tout autant que celles des républicains et de la République elle-même, en tant que système idéologico-politique dominant et forme actuelle du Pouvoir en France. Or, alors que les programmes de Première (l’année d’étude de la Révolution dans les nouveaux programmes) y consacrent les premières heures d’étude de l’histoire, et qu’ils accordent une place un peu plus importante que les années précédentes aux question sociales (ouvrières comme paysannes) à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, il est frappant de constater que ce même thème est absent des cours sur la période des années 1789-99, et cela est, tout compte fait, dans la logique de l’Education nationale héritée des « Jules », Ferry et Michelet. Car la Révolution française, c’est aussi la « naissance du prolétariat », en tant que « situation sociale » et, en conséquence, de « classes », souvent considérées comme « dangereuses » au XIXe siècle par les pouvoirs politiques comme par les possédants qui vivaient largement de leur asservissement et exploitation.

     

     

     

    S’il est quelques dates « révolutionnaires » évoquées dans les manuels, il en manque donc une, d’ailleurs « double » : celle de « 1791 ». Non que le départ malheureux de la famille royale soit oublié, ni les débuts pratiques de la première constitution écrite de la France sous la forme d’une monarchie constitutionnelle (éphémère), mais les deux actes fondateurs de la « grande question sociale en France » sont purement et simplement effacés, dans une sorte de « mémoricide social » qui pose tout de même quelques questions. Car le décret d’Allarde de mars 1791 et la loi Le Chapelier, votée en juin de la même année, sont les textes qui déconstruisent le modèle social français original fondé sur l’organisation corporative du royaume et de ses « métiers », modèle qui valorise le travail et sa qualité avant même le profit financier, à l’inverse du modèle anglosaxon libéral et « franklinien » qui ne compte le temps qu’en argent ; ce sont bien ces deux textes qui, par leur esprit et leur pratique, asservissent le travail comme les travailleurs (qu’ils soient simples ouvriers ou « maîtres ») aux seules nécessités du profit, sous l’argument de la « liberté du travail » qui n’est rien d’autre que la liberté de l’argent sur le travail et la mainmise presque totale du premier sur le second, au détriment des producteurs et de la qualité même de leurs production et produits. C’est la victoire d’un libéralisme qui ne sera jamais aussi total (mais pas forcément le plus efficace, en définitive, y compris pour ses objectifs financiers) qu’à cette période et durant une bonne partie du XIXe siècle, avant que, peu à peu et sous la pression des catholiques royalistes sociaux, des « syndicalistes » et des socialistes, il soit « tempéré » par quelques lois sociales et « conquis sociaux » (formule sans doute plus appropriée et plus exacte que celle d’acquis sociaux, aujourd’hui devenue presque péjorative pour une large part de l’opinion publique), qui ne sont, en définitive, que la récupération de ce qui a été perdu par le monde des producteurs en 1791…

    La Révolution française a bien été le triomphe du libéralisme le plus sauvage et le moins encadré, et elle a désarmé les ouvriers au moment même où le processus d’industrialisation (déjà amorcé en France depuis le règne de Louis XV) aurait nécessité, au contraire, la prise en compte des nouvelles problématiques économiques et sociales posées par le décollage industriel rendu possible par la maîtrise des techniques énergétiques et l’abondance des ressources qui permettaient de les mettre en pratique, des cours d’eau et torrents au charbon bien présent dans le sous-sol du Nord français. « 1791 » est la date la plus « libérale » de l’histoire de France, jamais « égalée » dans le domaine économique et social depuis, et il n’est pas sûr que cela ait été une bonne chose, ne serait-ce qu’au regard de la suite…

    Car, en détruisant les corporations de métiers (décret d’Allarde) et en interdisant toute association de producteurs dans leur branche d’activité (loi Le Chapelier) ainsi que toute grève et contestation de « la liberté du travail » (formule piégée, en fait, qui, sans citer le nouveau maître du travail, l’argent, en établit la tyrannie), les lois d’Allarde et Le Chapelier livrent ouvriers, artisans et métiers eux-mêmes, à la toute-puissance des financiers, et condamnent les salariés (et les « travailleurs libres ») à subir sans pouvoir les contester vraiment (par peur du chômage ou du renvoi) les conditions posées par les possesseurs des moyens d’investissement et de production : ainsi, comme le signalait Maurras à la suite des royalistes sociaux du XIXe siècle, la liberté du travail équivalait à la liberté de mourir de faim pour l’ouvrier s’il n’obéissait pas à la contrainte du détenteur des capitaux, de l’usine et de ces machines. Drôle de liberté, effectivement ! Terrible liberté en fait que seules la bonne volonté de quelques patrons « sociaux » et l’action législative permettront d’adoucir et, peu à peu, d’apprivoiser à défaut de la dominer…

     

     

    L’on comprend mieux ainsi pourquoi l’Education nationale n’a guère envie que « 1791 » soit évoqué, elle qui a pour vocation, comme le rappelait Ferry et s’en moquait Pagnol, de « faire de bons petits républicains dociles », y compris sur le plan social et à l’heure où les (re)conquêtes sociales des XIXe et XXe siècles sont de plus en plus attaquées par une mondialisation libérale dont la République n’est, en définitive, que la dupe en s’efforçant d’en être la promotrice à travers ses multiples réformes « moins sociales »…

    Mais il se trouvera bien, cette année et les suivantes, quelques professeurs d’histoire plus scrupuleux et peut-être moins oublieux (ou moins républicains) pour rappeler que la grande question sociale française qui agite notre pays après la Révolution française, et d’une certaine manière jusqu’à aujourd’hui, en est une des immédiates et terribles conséquences…

  • Colloque du Cercle de Flore, ”Maurras, 60 ans après...” : I. relation et photos

    Il faut se rendre à l’évidence : Maurras intéresse toujours... 60 après sa mort, à l’aube du 16 novembre 1952, à la clinique de Saint-Symphorien-lès-Tours. Nous n’en donnerons pour preuve que le très grand succès du colloque organisé, samedi dernier 27 octobre, à Paris, à la Maison des Mines, par le Cercle de Flore, un succès auquel a également contribué une impeccable logistique. 

     

     De gauche à droite : Jean-Marc Joubert sur Charles Maurras et sa "déférente amitié" pour Auguste Comte, Axel Tisserand, modérateur, Rémi Soulié, sur Maurras et Evola, latinité et romanité, et Charles Saint-Prot, sur Nation et humanisme chez Maurras.

     

    De gauche à droite : Gérard Leclerc sur Romantisme et classicisme chez Maurras, Jean-François Mattéi sur Maurras, entre Shakespeare, Baudelaire et Edgar Poe, l’abbé Guillaume de Tanoüarn sur Le paganisme de Charles Maurras dans Anthinéa

     Jean-François Mattéi sur Maurras, entre Shakespeare, Baudelaire et Edgar Poe

     

    De gauche à droite : Martin Motte sur Maurras vu par Louis Denis-Valvérane, Antoine Foncin sur Charles Maurras et Léon Daudet et Arnaud Teyssier sur Un dialogue silencieux, Maurras, De Gaulle et la question des institutions.

     Stéphane Blanchonnet sur Charles Maurras et le néoclassicisme

     Emile Poulat sur Le Saint-Siège et l’Action française

     Dominique Paoli sur Maurras et Jeanne d’Arc

     De gauche à droite : Emile Poulat, Dominique Paoli et Frédéric Rouvillois concluant sur L’Avenir de l’intelligence

    De 9 heures 45 à 18 heures, après le message introductif de Michel Déon, de l’Académie française (voir encadré), la salle, toujours comble, a écouté avec un intérêt sans cesse renouvelé — comme en ont témoigné les questions posées aux intervenants — les communications successives qui, en dehors de tout préjugé, visaient à révéler les aspects multiples et variés de la pensée du Martégal (voir le programme). C’est pourquoi, aucune thématique autre que « Maurras, soixante après » n’avait été imposée. Cette liberté initiale était en effet la mieux à même de laisser surgir, à travers l’arbitraire du choix des intervenants, tous de très haute qualité, la richesse d’une œuvre — littérature, politique, philosophie, poésie, histoire : Maurras aborda tous les domaines de la pensée —, une œuvre dont l’auteur voulut toujours assumer le risque intégral.

    A celui qui avait « [...] rêvé de t’offrir, ô Rose de l’Idée,/ Ce ruisseau d’une flamme immortelle : mon sang »,

    on ne prit que la liberté. Ou du moins le crut-on, car il l’avait en lui-même, ce qui lui permit d’échapper jusqu’à la fin au péché du désespoir.

    « Je ne conduis vers mon tombeau/ Regret, désir, ni même envie,/ Mais j’y renverse le flambeau/ D’une espérance inassouvie »,

    une espérance qu’ont renouvelée ces quelques heures passées en compagnie « d’un homme qui, cinquante ans de sa vie, a honoré les lettres et le génie français » (André Fontaine, Le Monde du 18 novembre 1952).

    Les actes seront bientôt publiés, permettant à ceux qui n’ont pas pu assister au colloque d’en retirer toutefois la substantifique moelle.

    Axel Tisserand, président du Cercle de Flore.

    Blog du CRAF (Centre Royaliste d'Action Française) 

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (69) : Le 18 Novembre 1929, Maurras, annoncé à Marseille, est re

     

    Une histoire de l'Union Royaliste Provençale... en lisant L'Action française !

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...

     

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    Voici le lien conduisant au numéro du Mercredi 20 Novembre 1929 : en page deux, moitié inférieure de la quatrième colonne, l'article rendant compte de la réunion est signé de Lazare de Gérin-Ricard :

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    Quelques explications sur ce "remplacement" de dernière minute...

    Cette période de la fin novembre/début décembre 29 fut marquée - entre autres... - par la mort de Clemenceau et le 16ème Congrès d'Action française.

    Le hasard voulut que, à ce moment-là, Maurras prit aussi un temps de repos dans sa Provence et son "Martigues plus beau que tout..."; chez lui, dans sa chère Bastide du Chemin de Paradis, où il résidait, finalement, si peu...

    C'est G. Larpent qui assura donc "La Politique", du Vendredi 15 Novembre inclus jusqu'au Dimanche 1er Décembre, où Maurras la signa, de nouveau...

    Entre ses activités privées, chez lui, et des activités publiques prévues, malgré tout - comme la réunion de Marseille - Maurras passa des "vacances" marquées par une très grande activité, et aussi - ceci expliquant cela... -  quelques moments de grande fatigue, qui motivèrent en partie son désistement de dernière minute pour la conférence qu'il devait donner à Marseille (né en avril 1868, Maurras va alors sur ses soixante-deux ans, mais il mène une vie trépidante...).

    Maurras, quittant Paris le 14, ne réapparaîtra dans le journal que dans le numéro Du Samedi 30 Novembre, avec son discours au Congrès; puis, le lendemain, en signant, de nouveau, "La Politique"...

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