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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • POUR CHARLES MAURRAS, IN MEMORIAM Par Yves Morel 

    POUR CHARLES MAURRAS, IN MEMORIAM

     

    Il y a 70 ans de cela, le 16 novembre 1952, Charles Maurras s’éteignait à la clinique Saint-Grégoire de Saint-Symphorien-lès-Tours, dans le département d’Indre-et-Loire, âgé de 84 ans.

    Une grâce arrachée de haute lutte, tardive et conditionnelle

    Il avait été admis dans cet établissement hospitalier à la suite d’une grâce médicale que le président de la République, Vincent Auriol, lui avait enfin accordée le 21 mars de la même année. Enfin accordée, oui, car, depuis cinq ans, de nombreux intellectuels éminents avaient fait le siège de l’Élysée, individuellement ou à plusieurs, pour tenter d’obtenir une telle grâce. Le chef de l’État, socialiste de toujours, ministre de Léon Blum (éreinté à coups d’articles par le maître de L’Action française), « résistant » (de Londres), s’était jusqu ‘alors montré inflexible : Maurras devait expier sa « trahison » et mourir en prison. Il fallut que l’état de santé du condamné se dégradât au point d’exiger son transfert à l’Hôtel-Dieu de Troyes (tout près de la prison de Clairvaux, où il était détenu) pour que Vincent Auriol consentît enfin à lui accorder sa grâce. Encore s’agît-il d’une grâce médicale, et non plénière. Maurras ne recouvrait pas la liberté ; il se voyait placé en résidence surveillée à la clinique de Saint-Symphorien-lès-Tours pour y être soigné, et ne pouvait pas en sortir ; son état l’en aurait empêché de toute façon. Il mourut d’ailleurs dix mois après son transfert.

    Charles Maurras avait été condamné à la réclusion perpétuelle pour intelligence avec l’ennemi par la cour de justice (défense de rire) de Lyon le 27 janvier 1945. Il est dit généralement que le maître de l’Action française fut condamné pour « intelligence avec l’ennemi ». Lorsqu’on songe à la foncière, implacable et définitive germanophobie de Maurras, un tel chef d’accusation donne à sourire, voire, carrément, à rire, et aux éclats.

    Plus exactement, l’auteur de l’Enquête sur la monarchie fut inculpé au titre de deux articles du Code pénal : l’article 75 alinéa 5, et l’article 76 alinéa 3. Le premier vise les personnes (ou les groupes) susceptibles d’avoir, en temps de guerre, entretenu avec une puissance étrangère, des « intelligences » en vue de favoriser les entreprises de celle-ci contre la France. Or, répétons-le, Maurras se montra, toute sa vie durant, un ennemi absolu de l’Allemagne, et n’entretint jamais quelque commerce intellectuel ou politique avec ses écrivains et/ou ses dirigeants, quels qu’ils fussent ; et, il observa la même attitude sous l’Occupation (à la différence d’un Sartre ou d’un Malraux), même s’il dut alors, pour ne pas s’exposer à la répression de l’Occupant, éviter d’exprimer ouvertement sa haine du Reich. Rappelons, en outre, que Maurras et son équipe choisirent, après la conclusion de l’armistice de juin  1940, de se replier à Lyon, donc en zone libre, pour éviter de se trouver sous la férule des Allemands, et qu’en août de la même année, ces derniers saccagèrent les locaux parisiens de L’Action française. Rappelons également que Maurice Pujo, en 1944, fut arrêté par la Gestapo et passa plusieurs semaines en prison.

    L’article 76, alinéa 3, lui, vise les personnes (ou les groupes) accusé(e)s d’avoir participé sciemment à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale. Là encore, l’accusation se révèle plus que discutable : on ne trouve rien, dans les articles, les déclarations verbales et les démarches de Maurras qui soit de nature à démoraliser l’armée ou la population et nuise à l’effort de guerre et à la défense de la France en 1940. Mais les faits ne prouvant rien,  les accusateurs les interprètent. Ainsi, ils présentent, de manière partisane, les articles de Maurras parus au moment de la défaite de 1940 comme des actes de démoralisation et de trahison au motif que leur auteur ne manifeste aucune compassion évidente pour sa patrie vaincue et insiste sur la fatalité du désastre, conséquence naturelle d’un régime républicain gangrené par son incurie foncière. D’autres, comme l’historien américain Eugen Weber cherchent à pallier l’impuissance de la Justice et du Droit à établir la culpabilité juridique de Maurras en chargeant celui-ci d’une culpabilité morale supérieure à cette dernière.

    « Objectivement, sinon intentionnellement, Maurras avait trahi son pays, il avait travaillé du côté de ce qui devait devenir celui de l’ennemi ; il était coupable dans un sens plus élevé que celui de la Loi », écrit notre historien. Belle conception de la justice et de la morale que celle qui les subordonne à un parti pris politique ! À l’évidence, le procès de Maurras est un exemple éclatant d’iniquité, et cela, de nos jours, ne fait pas de doute.

    Les enseignements fondamentaux et pérennes de Charles Maurras

    Cela étant rappelé, il convient  de résumer ce que nous pouvons retenir de la pensée et de l’œuvre de l’illustre martégal. On pourrait dire que la raison essentielle de l’acharnement dont a été victime Maurras, jusqu’à nos jours, est que, plus qu’aucun autre « pestiféré », il est inassimilable par le système__  entendons par là la République et son substrat idéologique et pseudo-éthique, à savoir son aspiration  à une démocratie universelle égalitaire et indifférenciée sous toutes les latitudes, annihilant toutes les identités nationales, née dans les loges et les société de pensée du XVIIIe siècle, et annoncée par notre grande Révolution. A la différence de Barrès, Rochefort, Déroulède, ou même Drumont, pour ne citer que quelques noms, Maurras n’a jamais reconnu la moindre légitimité ni la moindre grandeur à la France contemporaine, issue des « Lumières » et de la Révolution. Il n’a jamais célébré l’héroïsme des soldats de l’An II, entonné le péan en l’honneur de Napoléon, admiré l’essor économique de la grande industrie et de la haute banque sous le Second Empire, loué l’œuvre coloniale de la IIIe République, et n’a jamais succombé à l’envoûtement romantique, baudelairien ou symboliste, à l’ivresse germanique, au culte débridé, déliquescent et mortifère du moi, n’a jamais dit que Zola, Proust, Romain Rolland, Gide, étaient des romanciers de génie nonobstant leur orientation morale et politique. Maurras, c’est l’opposition sans concession à la France contemporaine, sa négation, sa condamnation ; voilà ce qui explique le formidable retour de bâton que celle-ci lui inflige.

    Maurras, c’est le refus de l’abdication de la raison, devant le Sturm un Drang, le cyclone, le maëlstrom, le chaos des sentiments, des passions, des états d’âme, des pulsions préconscientes et inconscientes, des folies de l’âme individuelle ou collective, au motif que toutes ces réalités existent, et que formant le fond de la nature humaine, il convient de leur accorder la prééminence, dans la vie individuelle, la société, les institutions, l’art, la littérature, ou, à tout le moins, de leur accorder une place de choix.

    Le courage puisé dans la raison

    On le sait, Maurras connut les tourments d’une âme blessée, les déchirements et les revendications du moi, la déréliction, la révolte, la tentation nihiliste ou suicidaire, les tendances égocentriques, égoïstes et égotistes, les séductions libertaires, anarchistes, non-conformistes, décadentes et avant-gardistes. Et sa condition physique et psychologique personnelle ne pouvait que l’inciter à y donner libre cours. Il n’en fit rien. Jamais il ne cessa de penser que si les émotions, les sentiments, les pulsions sont l’humus de la création, seule le sens rationnel et supérieur de l’ordre et de l’harmonie opérée par la raison, peut produire de la beauté et élever ainsi l’âme de l’artiste lui-même et de son public, et que l’œuvre d’art, l’œuvre littéraire, s’avilit et avilit celui qui la contemple ou la lit lorsqu’elle est seulement l’expression crue d’un moi chaotique, laid et torturé. Sans doute eût-il pu penser, comme Musset, que « rien ne nous rend grand comme une grande douleur », mais, de là, il ne conclut jamais que l’œuvre d’art dût être le cri strident d’une âme tourmentée.

    Et il eut le même type d’exigence en politique. Constatant, étudiant, analysant, critiquant la décadence de la France contemporaine, il refusa toujours de s’y résigner comme à une fatalité, et, plus encore, de s’y complaire, de la célébrer, de s’en délecter avec cynisme ou masochisme. Et il ne cessa de vouloir la conjurer.

    La première condition, pour cela, fondamentale, était le courage, la force de ne pas céder au pessimisme. « Le désespoir, en politique, est une sottise absolue », écrit-il, dès 1905, dans L’Avenir de l’Intelligence. Et la raison, là encore, est l’attribut le plus précieux de l’homme, celui qui lui permet d’élever une digue salvatrice contre la crue mortelle de l’affectivité, de penser, d’analyser, de comprendre les causes du marasme, et de les abolir, et, par suite, de construire (ou de reconstruire) un ordre politique et social sain et bienfaisant pour l’individu comme pour la communauté.

    La vérité de la Monarchie et le mensonge de la République

    Tout ordre politique et social sain est une construction rationnelle, point sur lequel Maurras s’accorde avec Comte. Mais, à la différence de Comte, il ne récuse pas la notion de cause, et juge même indispensable de découvrir les causes de la situation présente pour édifier un ordre durable. Il prend donc appui sur l’histoire, dont, contrairement à Sieyès, il estime les leçons utiles. Si l’ordre politique est une construction de l’esprit, la communauté qu’il régit ne l’est pas et procède d’une évolution multiséculaire opérée par la mémoire collective, le sentiment  d’un destin commun et la succession des nombreux événements et états qui l’ont marquée. Une nation est une réalité historique qui excède la raison, même si cette dernière est indispensable à l’édification (ou au maintien) de l’ordre politique, de la société. Et tout l’art de la politique consiste à ordonner cette réalité historique afin de faire d’elle une totalité harmonieuse, grâce à l’œuvre civilisatrice de la raison. C’est ce qu’avaient compris nos rois, qui, au fil des siècles avaient graduellement rassemblé le royaume de France et l’avaient gouverné avec fermeté sans le mutiler ou l’étioler en l’étouffant sous une administration centralisatrice, et en laissant vivre les communautés naturelles et historiques, et les corps de métiers, issus du très haut Moyen Age. Ces rois avaient judicieusement, et comme par instinct, autant que par raison, combiné l’autorité de l’Etat pour les questions engageant le destin de la nation, et les libertés fondamentales naturelles pour la vie de leurs sujets, évoluant dans leurs communautés d’appartenance. Et ainsi, la France, riche de ses différences, mais unie pour un destin commun, avançait sans que sa diversité devînt une source de contradictions paralysantes, au contraire.

    Voilà pourquoi Maurras opta de bonne heure pour la restauration de la monarchie. Et voilà pourquoi il devînt l’adversaire irréconciliable de la République. Cette dernière laissa les individus isolés et désarmés face à un Etat jacobin centralisateur, animé par une idéologie égalitaire et matérialiste, et osa se présenter – par, notamment, le vecteur de son école ferryste et de son Université rationaliste et libre-penseuse – comme la continuatrice de l’œuvre d’une monarchie dont le rôle historique aurait consisté, à l’en croire, à préparer – certes inconsciemment – son propre avènement.

    Maurras refusa constamment  cette fallacieuse reconstruction téléologique de notre passé, imposée depuis la fin du XIXe siècle par nos institutions d’enseignement, nos élites et nos médias. A ses yeux, il n’existe, il ne peut exister, de bonne République, dans la mesure même où ce régime est, in essentia, destructeur de tout ce constitue l’être même d’une nation : la foi, le sentiment de son identité, la culture, la famille, l’ancrage dans son contexte géographique, son ère de civilisation, sa langue, ses communautés organiques naturelles. En conséquence, il n’a cessé de combattre pour la restauration d’une monarchie héréditaire et décentralisée forte, vouée à ses tâches régaliennes desquelles dépendent la vie et la prospérité de la nation (administration de l’intérieur, économie générale et finances publiques, diplomatie, défense), cependant que les administrations de proximité et  le social incomberaient, les premières à des institutions régionales, le second à des organismes partenariaux  et professionnels forts, certes encadrés et contrôlés par le législateur, mais autonomes. Au lieu que la République nous condamne in aeternum à dépendre d’un Etat aussi impuissant qu’omnipotent, omniprésent, et constamment sollicité et contesté.

    Il convient de souligner sans relâche l’actualité brûlante de la pensée du maître de l’Action française,  de défendre sa pensée contre toutes les mésinterprétations qu’en ont donné non seulement des adversaires ou des « spécialistes », mais également nombre d’intellectuels de  droite qui prétendent faire l’inventaire de l’œuvre de Maurras – critiquant, notamment ses prétendues tendances antichrétiennes, païennes et nietzschéennes – et procéder à un aggiornamento du mouvement monarchiste.

    (Article paru dans Politique magazine)

  • Action française • A propos d”une affiche qui devint un symbole

    Affiche des rassemblements royalistes de Montmajour, Saint-Martin de Crau, Les Baux de Provence |60 x 75 cm]

     

    Combien ont été collées de ces affiches, connues de tout le Midi dans les années 1970 et 1980 ? Au rythme de 15 à 20 000 par an, au minimum 400 000, sur une vingtaine d'années.  

    Montmajour devint, pour un grand nombre de Provençaux et gens du Midi, synonyme de royalisme, de rassemblement royaliste. Les Baux ont ensuite pris la relève. Le vieil insigne des Camelots du Roi en était le symbole - il s'agissait d'un rassemblement d'Action française - et l'affiche sang et or en lettres bâton dessinées, le signe reconnu ...

    Début mai, mettant à profit les ponts nombreux qui le ponctuent, les affichages démarraient. Simultanément, à Marseille, Nice, Aix-en Provence, Avignon, Montpellier et à l'ouest jusqu'à Perpignan et Toulouse, au Nord jusqu'à Lyon. Chaque ville et région activait ses équipes qui recouvraient villes, routes et carrefours. Si bien que de Menton à Perpignan, de Marseille à Lyon ou Grenoble, le rassemblement royaliste du mois de juin était annoncé. Partout. C'est ce que constataient ceux qui roulaient en voiture dans le Midi. Parfois des équipes de provenance différente faisaient leur jonction au détour d'une route ou d'un village. Occasion de joyeuses retrouvailles.

    Imprimées à Marseille - les premières années en Espagne, grâce au concours d'un ami Valencien, passionné par l'Action française, rencontré en mai 68 dans la multitude carliste du rassemblement de Montejurra - les affiches de Montmajour et des Baux de Provence, par leur esthétique, leur présence massive chaque année, dans les rues et sur les routes du Midi ont été pour beaucoup dans l'écho et la popularité des rassemblements royalistes de Provence ...

    Mais elles s'intégraient à tout un système de communication de divers ordres : communiqués de presse, notamment dans Le Méridional, le grand quotidien régional d'après-guerre, au temps de Gabriel Domenech son rédacteur en chef et de Robert Oberdorff; des distributions de tracts par milliers; des caravanes sonorisées, avec musique et annonces. En bref, une campagne de communication globale tous azimuts d'un mois et demi ...

    fonds-ecran +++.jpgAjoutons qu'il fallait aussi expliquer et, suivant le conseil de Maurras, donner des raisons. Que voulaient bien dire, politiquement, nationalement, ces rassemblements annoncés partout et dont la presse régionale comme nationale disait ensuite le succès dans de nombreux comptes rendus, articles, reportages, du Monde au Nouvel Obs ? Expliquer, donner des raisons, ce fut l'objet du Manifeste de Montmajour [1971], devenu Manifeste royaliste dans une réédition de 1972 [Illustration]... Il est bien possible que nous y revenions .... • 

     

  • Histoire et doctrine de L'Action française - Stéphane Blanchonnet.

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    https://soundcloud.com/user-245860045/histoire-et-doctrine-de-laction-francaise-stephanne-blanchonnet?fbclid=IwAR0h0e7puUX90RygE0N4cfuIzM88SN37gVSyxkq-rJDrRk3MWPa0m1k07sw

  • Action française Mulhouse : histoire et pensée d'AF, par Nicolas Koennig.

    Qui sommes-nous ?
    Que pensons-nous ?
    Que voulons-nous ?
    Réponse dimanche à 17h.
    Renseignements : mulhouse@actionfrancaise.net
  • Action française Mulhouse : histoire et pensée d'AF, par Nicolas Koennig.

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    Renseignements : mulhouse@actionfrancaise.net
  • Histoire et pensée de l'Action française - Stéphane Blanchonnet.

    Auteur du "Petit dictionnaire maurrassien", nous recevions Stéphane Blanchonnet lors du premier confinement sur le serveur discord "Institut d'Action française". Questions/réponses pour s'initier à la pensée de l'Action française, et son influence sur les idées depuis 120 ans.

  • Pourquoi l’Action Française voulait une alliance avec l’Italie de Mussolini... Un commentaire à lire.

    « Le fascisme italien, ses racines dans le passé » Léon Daudet

     

    1417414836 - Copie.jpgL'entretien de Frédéric Le Moal avec Eugénie Bastié à propos du fascisme italien - que nous avons publié hier - a suscité un commentaire riche de remarques et de citations intéressantes. En l'occurrence, celui de François Davin. On le lira avec intérêt.  LFAR  

    Le commentaire de François Davin

    Ceux qui hurlent si volontiers, et si hypocritement, contre le fâchisme oublient volontairement - ou alors ils l'ignorent - que Mussolini était un homme de gauche, venu du parti socialiste, et qu'une idéologie totalitaire, quelle qu'elle soit, n'est jamais pour nous, par définition, qu'une théorie intellectuelle et abstraite ; et donc forcément en opposition avec les réalités concrètes et charnelles, héritées de l'Histoire, dont nous partons toujours. […]

    Aucun accord possible, donc, dans le domaine des idées, entre un totalitarisme (ici le fascisme italien) et le « royalisme » venu du fond des âges et « prouvé par l'histoire » que propose l'Action française ; comme le montre bien Léon Daudet dans le court passage que je vous propose plus bas.

    Ceci étant, et pour en revenir au contexte des années 35, la guerre venant, il fallait chercher des alliés contre la puissance allemande qu'un Pays légal républicain criminel, sabotant la victoire si chèrement acquise en 1918, avait laissé se reconstituer.

    Or, Mussolini, malgré ses bravades et fanfaronnades effectivement, parfois, ridicules, pouvait parfaitement - avec toutes les réserves et les reproches que l'on pouvait par ailleurs lui faire sur le plan doctrinal - être « fréquenté » pour créer un large front d'opposition à un Hitler sans cesse plus agressif : n'est-ce pas Mussolini qui s'opposa à Hitler, et le fit reculer, en mobilisant ses troupes sur le Brenner en 1935 ? Hitler venait de faire assassiner le chancelier Dollfuss, en vue de l’annexion de l’Autriche, l'Anschluss. 

    Le 25 juillet, lorsque Mussolini envoya ses deux divisions sur le Brenner, Hitler recula. 

    C'est dans cet esprit que l'Action française souhaitait que l'on s'alliât avec Mussolini : évidemment pas par affinité ou par proximité idéologique, mais uniquement par pur intérêt stratégique, immédiat et pressant.

    Dans la même optique que François Premier s'alliant avec le Grand Turc après sa déroute de Pavie, au moment où il semblait que Charles Quint et les Habsbourgs allaient écraser la France : il est bien évident qu'en s'alliant avec le Grand Turc […] François premier ne songeait nullement à se convertir lui-même à l'Islam, ni à faire de la France une nation musulmane et à la couvrir de mosquées ! […]

    Mutatis mutandis, c'est dans le même esprit que l'Action française envisageait les choses, vis-à-vis de Mussolini, juste avant la guerre : il nous fallait des alliés, fussent-ils, par ailleurs, loin de nous « idéologiquement » : la République préféra, justement pour des raisons idéologiques, jeter finalement Mussolini dans les bras d'Hitler, alors qu'il avait commencé par le combattre ! […]

    De Léon Daudet, dans « Député de Paris », pages 176-177 :

    « La méconnaissance de l'immense mouvement qu'est le fascisme italien, de ses racines dans le passé, de son animateur, comptera comme une des grandes bévues de la République finissante française.

    Nous sommes séparés du fascisme par l'immense fossé de la religion d'Etat - religion politique, s'entend - dont nous a dispensés le régime le plus souple et le plus évolué de l'Histoire, la monarchie française.

    Nous ne croyons pas, organiquement parlant, à la congestion indéfinie du centre, avec anémie consécutive de la périphérie, ou plutôt nous connaissons les dangers de cette forme du jacobinisme et de la politique du poulpe.
    Une des raisons décisives qui m'ont amené à Maurras, c'est sa formule de décentralisation administrative, si décongestionnante et si claire, dont nous n'avons cessé de nous émerveiller, ma femme et moi, depuis les inoubliables articles de la Gazette de France, de 1902 à 1908. 

    Ce que je redoute dans le Syllanisme fasciste, par ailleurs séduisant, c'est la décompression presque fatale d'un tel système, le jour de la disparition de son chef, comme il arriva précisément pour Sylla. 

    A la centralisation étatiste, même louis-quatorzienne, il faut la main d'un homme de génie. 

    S'il s'en va, on risque le jacobinisme ou l'anarchie, ou un fléau dans le genre de Bonaparte, mêlé d'étatisme et d'insanité.

    Je m'excuse de ces considérations qui, touchant à la politique italienne, aujourd'hui rapprochée de l'Allemagne par notre faute, peuvent sembler accessoires. »

    Il est souvent intéressant et instructif - et, parfois, presque amusant, comme ici - de rapprocher des textes émanant de personnes que tout oppose : ainsi, après avoir lu ce passage de Daudet, peut-on trouver matière à réflexion dans ... « Le Populaire » du 25 octobre 1934, où Léon Blum écrit ceci :

    Blum.jpg« Quand on place avant tout autre l'intérêt de la stabilité gouvernementale, on est monarchiste.

    On l'est consciemment ou inconsciemment, en le sachant ou sans le savoir, mais on l'est ! Seule la monarchie est stable par essence, et encore la monarchie totale, où le roi gouverne en même temps qu'il règne. 
    Les dictatures fascistes ne sont pas stables ; même si le dictateur évite les cataclysmes analogues à ceux qui l'ont porté au pouvoir, il reste une cause d'instabilité majeure qu'il ne peut éluder : sa succession
    . »
     

    « Il n'y a jamais eu autant d'antifascistes depuis que le fascisme a disparu » ... Analyses de L'historien Frédéric Le Moal

  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (58) : Novembre 38, Maurras et Daudet en conférences en Provence...

     

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

     

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    • L'annonce ci-dessus est en "Une" de L'Action française du Jeudi 27 Octobre 1938 (en bas de la cinquième colonne) :

    1. Les compte-rendus des deux réunions de Maurras... :

    - D'abord, la réunion de Toulon, dans le numéro du Lundi 7 Novembre (en "Une", moitié inférieure de la sixième colonne)... :

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    Le "compte-rendu détaillé", annoncé par le Commandant Ollivier, ne viendra que cinq jours plus tard, dans le numéro du Samedi 12, annoncé en plein milieu de la "Une" (en bas de la deuxième colonne) :

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    Dans cette deuxième page, le compte-rendu occupe quasiment toute la cinquième colonne :

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    - ...puis le compte-rendu de la réunion de Manosque (en "Une" de L'Action française du Jeudi 10 Novembre, signé C. Duneau) :

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    2. Le compte-rendu de la conférence de Daudet, en "Une" de L'Action française du Jeudi 17 Novembre suivant (en bas de la première colonne) :

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  • Pour parler encore et toujours plus de Maurras, en cette année 2022, 70ème anniversaire de sa disparition...(1)

    Sur l’antisémitisme de Charles Maurras

     

    Charles Maurras et l’Action française sont souvent voués aux pires gémonies sous couvert d’antisémitisme, allant de pair avec la xénophobie, selon la conception de Michel Dreyfus, pratiquant ainsi l’amalgame avec les totalitarismes du XXème siècle. 

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     Pour chacune des neuf illustrations, cliquez une première fois sur l'image, pour l'agrandir; puis cliquez une seconde fois, et utilisez le zoom...

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    Avant toute chose, à titre préliminaire, on renverra ces autoproclamés « porteurs de la conscience universelle » (cf. Maurice Bardèche, NürembergTome 1 - La terre promise et Tome 2 - Les faux monnayeurs) aux crimes de Joseph Staline qui, lui aussi, déporta et extermina les communautés juives d’U.R.S.S. À titre d’illustration, on citera le Mémorial des Milles d’Élie Chouraqui attestant d’un million de juifs morts en Sibérie par la déportation dans les Goulags. Ce que les guides de ce musée ne précisent pas, en revanche, c’est que ce million de morts est à mettre au débit de l’Union Soviétique, non des (prétendus) régimes fascistes. 
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    Sur l’antisémitisme des régimes dits « fascistes » : On relèvera que l’Italie de Mussolini (seul régime authentiquement fasciste; pour une définition du fascisme, on renverra encore à Maurice Bardèche, Qu’est-ce que le fascisme ?) n’était pas antisémite doctrinalement ; pas plus que ne l’était le national-catholicisme de Franco ou celui de Salazar au Portugal. Pour être complet, on soulignera que Mussolini accepta la condition sine qua non posée par Adolf Hitler pour obtenir son soutien de collaborer clairement à la politique nazie de déportation et, plus tard, d’extermination. 
     
    Aurions-nous pu éviter cette collaboration de l’Italie fasciste aux projets d’Adolf Hitler ? Certainement. Pendant de nombreuses années, Charles Maurras et l’Action française plaidèrent pour une alliance entre la France et l’Italie ; non pas par ralliement aux doctrines fascistes, non par antisémitisme, mais tout simplement pour ne pas donner un allié supplémentaire à Adolf Hitler qui se déclarait dans Mein Kampf comme un ennemi implacable et mortel de la France. Par ailleurs, on soulignera que Charles Maurras avait oeuvré à la traduction de Mein Kampf, demandant à tous les patriotes sincères de lire cet ouvrage afin que tous puissent prendre conscience du danger que représentait pour le pays l’Allemagne nazie. 
     

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    Pendant de nombreuses années, Charles Maurras et l’Action française avertirent sur la guerre dévastatrice que nous promettait Hitler. Jacques Bainville fut l’un des tous premiers - dès 1930 !... - à prophétiser les persécutions des Israélites, et le journal avait tout anticipé, jusqu’au fameux « Service du Travail Obligatoire »…
     
    Voir à ce sujet les deux notes de notre Catégorie Lire Jacques Bainville :
     
    Ces éléments préliminaires étant rappelés, venons en maintenant au coeur du sujet, par des exemples simples : On reprend bien souvent l’exemple de Léon Blum sous prétexte de son appartenance à la communauté israélite. Le mensonge est grossier et ne résiste pas à l’épreuve des faits. Dans son édition de l’Action française du 15 mai 1936, Charles Maurras écrivait qu’ « il ne faudra abattre physiquement Blum que le jour où sa politique nous aura amené la guerre impie qu'il rêve contre nos compagnons d'armes italiens. Ce jour-là, il est vrai, il ne faudra pas le manquer… ». 
     
    Nous n’en dirons pas davantage, il convient pour nos adversaires de tirer les conséquences politiques de ces constatations. 
     
    Bien sûr, on nous renverra à la face le fait que « les juifs » étaient dans la théorie des États Confédérés, théorie prétendument raciste : 
     
    Il est important de préciser que Maurras réfutait et condamnait les théories antisémites raciales comme toute forme de racisme et de racialisme. Ces condamnations, constantes, répétées, univoques, découlent d’abord du constat de Jacques Bainville sur la réalité de la constitution de la Nation française d’une part et sur la condamnation par Maurras de ces thèses racistes n’ayant, selon le Maître, aucun fondement positiviste, ne pouvant dès lors passer l’examen méthodologique, critique et ne pouvant donc ipso facto, prospérer d’une quelconque façon. 
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    L’invalidation des thèses « gobinistes », « hitlériennes » etc… emporte également invalidation et réfutation intégrale des conceptions de Michel Dreyfus considérant que l’antisémitisme est nécessairement combiné à la notion de xénophobie. On relèvera par ailleurs que, dès lors, le postulat de Dreyfus implique et conçoit la communauté juive comme une communauté ethnique, du moins dans l’esprit des antisémites. Désaccord sur la méthode, désaccord sur le fond et sur la définition profonde de la judéité ; de là à en arriver au concept humoristique du juif antisémite développé par Woody Allen, il n’y a qu’un pas… Qui fut allègrement dépassé par les officines du CRIF, de Radio J, du Consistoire, qualifiant Éric Zemmour de « juif antisémite » lorsque ce n’est pas Yannick Jadot qui s’y met à son tour qualifiant Éric Zemmour de «  juif de service faisant le jeu des antisémites », toujours sur Radio J, sans que personne ne s’en émeuve du côté de la LICRA, du MRAP ou de SOS Racisme…
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    Pour continuer sur le registre de Woody Allen, les autorités communautaires lui ont « retiré sa Licence de juif, il n’est plus juif ! ». Incidemment, cela signifierait que pratiquer l’antisémitisme à l’encontre d’Éric Zemmour ne serait donc pas de l’antisémitisme. Il y aurait de quoi en perdre son latin. 
     
    C’est d’ailleurs Éric Zemmour, incarnation du concept humoristique de « juif antisémite », qui nous donne l’une des clefs de compréhension de « l’antisémitisme maurrassien », en reprenant ce que disait Clermont-Tonnerre au sujet de la communauté israélite de France : « Rien en tant que communauté, tout en tant qu’individu ! ». 
     
    Il n’y a rien de plus maurrassien. Pourquoi ? Parce que l’individu doit être avant tout Français, se définir comme Français, se penser Français, se vivre Français ; la pratique de sa religion n’intéressant pas les affaires de l’État. 
     
    Ce dont Charles Maurras et l’Action française ne veulent pas ? Tout simplement ce dont Richelieu ne voulait pas : qu’aucune communauté, quelle qu’elle fût, ne devînt un État dans l’État…
     
    Ce que théorisa Richelieu avec la communauté protestante, Charles Maurras et l’Action française le théorisèrent avec la communauté israélite ; là est toute la substance de la théorie des États confédérés. 
     
     
    Quant à Léon Daudet...
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    Dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, voir les deux photos  :
     
     
     
     
     
    Nous entendons déjà les hurlements de nos adversaires, faisons un peu d’humour pour détendre l’atmosphère…
  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (69)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : La courte "entente" entre Maurras et André Gide...

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    Durant la Grande Guerre, Gide se rapprocha de Maurras, dans le contexte particulier de l’Union sacrée.

    En juillet 1914, il déclare lire "avec le contentement le plus vif la lettre de Barrès invitant au ralliement". Il se réjouit alors de "voir, devant cette menace affreuse, les intérêts particuliers s’effacer, et les dissensions, les discordes."

    Chez Gide comme chez d’autres, le patriotisme se conjugue avec une volonté diffuse de réagir contre le déclin national. En septembre 1916, il évoque par exemple "la lente décomposition de la France", ou encore "l’abominable déchéance où reculait peu à peu notre pays", à laquelle la guerre lui semble pouvoir remédier.

    Avec de telles dispositions, il se réjouit logiquement que les lettres du lieutenant Dupouey, mort au champ d’honneur, lui donnent "enfin l’occasion d’écrire à Maurras". Le 2 novembre 1916, il écrit à ce dernier : "Le temps est venu peut-être de se connaître et de se compter, vivants ou morts", en lui envoyant par la même occasion un mandat destiné à payer son abonnement à L’Action française. Maurras lui répond chaleureusement, le 5, jour où la lettre de Gide est publiée dans L’Action française.

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    Durant la guerre, dans son journal ou sa correspondance, Gide ne cessa de saluer l’excellence des articles de Maurras et plus généralement de L’Action française. Gide déclare ainsi lire "chaque jour" L’Action française "avec une approbation presque constante".

    Par delà le patriotisme, il y a bien adhésion idéologique, Gide célébrant "l’organisation de résistance que travaille à former l’Action française", qu’il présente non comme le meilleur, mais comme le seul rempart possible contre ce danger : "L’Action française est, somme toute, le seul journal en France qui se soit bien tenu pendant la guerre.", écrira Gide...
    Ce sera dans les deux années qui suivent la fin de la guerre, que la position de Gide à l’égard de Maurras et de l’Action française évoluera rapidement, jusqu'à la rupture définitive, mais ce court moment d'entente entre les deux hommes méritait d'être rappelé...

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    C'est en page 2 du numéro du Dimanche 5 novembre 1916 que Maurras donne le contenu de la lettre d'André Gide commençant par "Mon cher  Maurras" et que le Maître annonce ainsi :

    "...Les troisième et quatrième textes arrivés ensemble nous viennent de plus loin. L'un d'outre-tombe. L'autre d'une région philosophique et littéraire où nous n'espérions nullement conquérir cette rare amitié. Un nom propre la définit pour tous les lettrés, il suffit de nommer notre confrère le poète, romancier et moraliste A. Gide. Des cahiers d'André Walter aux Caves du Vatican, la carrière littéraire d'André Gide dessine une courbe brillante mais dont les contacts avec l'Action française ont été jusqu'ici rares ou fugitifs, et  nos relations personnelles, datant de notre plus ancienne jeunesse à l'un et à l'autre, furent aussi clairsemées qu'il était possible. Cependant, à travers les contradictions, ni l'estime ni la sympathie n'ont manquées, et voici la lettre datée du jour des Morts par laquelle l'auteur de La Porte étroite me communique ce témoignage d'un héros de la guerre arrivé du pays de l'ombre :..."

    Vous pouvez lire le court texte de cette lettre dans la première colonne de gauche de la page 2, dont elle occuppe le deuxième tiers, central; elle s'achève par un P.S. : "...Ci-joint un billet pour le meilleur usage, sur lequel vous voudrez bien prélever le montant d'un abonnement à l'AF..."

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7592450/f2.item.zoom

     

    À connaître également, cette très courte lettre de Gide à Maurras, publiée de façon anonyme dans L’Action française du 21 décembre 1917, en page quatre : elle se trouve en haut de la première colonne (de gauche), à la 39ème ligne, après le sous-titre "les timides"

    Maurras la présente ainsi :

    "Immédiatemment à la suite de cette lettre, nous sommes heureux de pouvoir publier les lignes que nous adresse un de nos écrivains les plus subtils et les plus raffinés, que tout, avant la guerre, séparait et même éloignait de l'Action française, mais qui y est venu en toute loyauté et qui, vrai conducteur d'âmes, s'efforce d'y incliner les Français qui suivent ses directions..."

    le texte de cette courte lettre ici :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7596381/f4.item.zoom

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    Pour lire les articles...

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  • Action Française Picardie Lettre N°396 du 14 juillet 2020.

    af.picardie@free.fr 

     

     

    COURRIER N° 396  (14 juillet 2020)

     

     

     

    Toujours ignares et bornés, souvent faméliques et corrompus, voilà les maîtres de la France.  On nous dit qu’on les changera.  Changer le personnel ne servira à rien.  De pareilles institutions corrompent leurs hommes quels qu’ils soient.

     

    Charles MAURRAS

     


     

    14 JUILLET

    Une imposture partisane devenue pseudo fête nationale

     

    Symbole du despotisme et de l’arbitraire selon l’imagerie républicaine, la Bastille ne comptait que sept détenus le 14 juillet. Elle ne fut pas « prise par le peuple » mais déclarée ouverte par son gouverneur Bernard de Launay. C’est l’anniversaire de cette journée de massacre et de guerre civile que l’on nous impose chaque année.      

     

    Prison en voie de désaffection

     

    La Bastille était un vieux bâtiment militaire, dont la destruction était prévue. C’était une ancienne forteresse, édifiée quatre siècles auparavant pour la protection de Paris et devenue prison d’État en voie de désaffectation. Du 1er janvier 1789 au 14 juillet, il n’y était entré qu’un seul prisonnier. Le Grand Larousse du XXe Siècle, en six volumes, précise : « D’autre part, à cause du confort dont les prisonniers étaient entourés et à cause des traitements élevés des officiers de l’état-major, la Bastille coûtait très cher au gouvernement… »

    Le 14 juillet il y avait sept incarcérés en tout, mais aucun prisonnier politique. Quatre détenus de droit commun furent libérés par la populace au milieu des réjouissances, et réincarcérés par la suite. Deux fous, dont un Anglais qui fut porté en triomphe puis renfermé à l’asile de Charenton ; l’autre fou étant transféré cinq jours plus tard dans le même asile d’aliénés. Le septième interné était un jeune noble du Languedoc, dévoyé et débauché, enfermé provisoirement à la demande de sa famille, qui s’empressa de disparaître.

     

    Les «vainqueurs de la Bastille»

     

    La garnison était composée de 82 invalides de guerre, avec un renfort récent de 32 soldats. Le soir du 14 juillet, ces militaires sont menés sous escorte à l’hôtel de ville proche. En chemin, les menaces et les injures pleuvent sur eux. Le gouverneur de la Bastille est assassiné en cours de route. On confie le soin de décapiter son cadavre à un boucher, qui s’escrime d’abord avec un sabre qu’on lui a tendu, mais doit finir à l’aide de son couteau de poche. La tête fixée au bout d’une pique est promenée à travers la ville pendant deux jours. Trois officiers et trois invalides sont également mis à mort par la populace. Les auteurs de ces forfaits se déclarèrent « vainqueurs de la Bastille ».

    Près d’un siècle après, la IIIe République décide d’en faire la fête nationale de la France, que les Américains appellent le « Bastille Day » (le jour de la Bastille). À partir du 14 juillet 1880, cet épisode particulièrement sanguinaire de la Révolution – cette émeute dont l’anniversaire fut déjà stupidement célébré en 1790 sous le nom de Fête de la Fédération – devient la fête nationale avec la paradoxale obligation de service pour les militaires de parader à cette occasion.

     

     

    Bayonne/Agression 

     

    Depuis son lynchage par 4 "français de plastique", il était en état de mort cérébrale. Après une opération de la dernière chance, sa famille lui a courageusement dit au revoir.

     

    La France d'aujourd'hui ? 66 millions de victimes potentielles de la délinquance !  Par la faute du Système, responsable et coupable qui poubellise notre société depuis près d'un demi-siècle, nous sommes tous en danger, nous sommes tous des Philippe potentiels, nous risquons tous de croiser, à tout moment, en tous lieux, en toutes circonstances, des Selim, des Moussa, des Mohamed...

     

    SOURCE :  lafautearousseau

     

     

    Pendaison de la Gueuse par l’AF-Toulouse

     

    Le torchon Libération est choqué par le manque de " diversité" au sein des écoles militaires.  Mais ce même torchon est rédigé par une rédaction avec un taux de diversité proche de zéro.  Hâte que ce journal ne soit plus financé par le contribuable sur lequel il crache à longueur de journée.

     

     

     

    Le contribuable c'est le Français oublié, le #GiletsJaunes méprisé, le soignant sous-payé, l'ouvrier exploité, l'artisan assommé d'impôts, le petit patron qui se démène.  C'est le peuple et le petit peuple de #France, qui n'a pas vos obsessions raciales, et qui ne vous lit pas.

     

    SOURCE : https://www.facebook.com/action.francaise.restauration.nationale

     

    La bourde !!!

     

    Comme Macron en 2017, Castex a parlé de la Guyane comme d'une île !Depuis, il est rentré en Métropole.  Plus précisément, en Île de France.   Pour... nous mener en bateau ?

     

    SOURCE :  Lafautearousseau

     

     

     

     

    VIDEO :  https://www.youtube.com/watch?v=kinlHDJXMsM

  • MARITAIN - MAURRAS : oublier les querelles du passé ?, par Axel Tisserand...

    (Sur le Blog du CRAF)

            Ne conviendrait-il pas de réexaminer à nouveaux frais le « lâchage » par Maritain, de Maurras en pleine condamnation de l’Action française, à Noël 1926 et partant les rapports entre les deux hommes ? Tel est le sens de la démarche d’Yves Floucat, spécialiste internationalement reconnu de Saint Thomas et de Jacques Maritain dans un article, il convient de le préciser, d’une objectivité d’autant plus remarquable que les passions ne sont pas mortes avec leurs protagonistes ou leurs témoins.

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    Yves Floucat, "Maritain adolescent, l’itinéraire politique d’un philosophe thomiste" dans Liberté politique, n°55, décembre 2011, p. 163-190. (83 rue Saint-Dominique - BP 50 455- 75366 Paris Cedex 08 ou http://www.libertepolitique.com/)

    PS, rappel : Axel Tisserand sera à Marseille le samedi 1O mars (où il animera le Café politique de lafauteraousseau : Le royalisme, le Prince, une autre vision du monde) et à Levallois-Perret le vendredi 23 mars (où il animera un Dîner-débat avec Nicole Maurras : Maurras, soixante ans après...)

            C’est justement pour dénoncer le travestissement de l’itinéraire intellectuel de Maritain qu’Yves Floucat a tenu à remettre les choses au point, en critiquant la présentation, dans les Cahiers Jacques Maritain, par Florian Michel, d’un « jeune Maritain » révolutionnaire, en vue de minimiser, au nom d’on ne sait quelle correctness démocrate-chrétienne, son passage par l’Action française et tout ce qui a pu, à un moment donné, rapprocher Maritain de Maurras, voire, tout ce que le premier doit au second. « Il est [...] certain, écrit Yves Floucat, qu’après sa conversion, [Maritain] développera [...] des arguments antidémocratiques philosophiquement précis, et c’est bien ce Maritain qui nous intéresse, car il est déjà l’auteur d’ouvrages majeurs, jamais reniés, et qui marquent à jamais profondément son œuvre ultérieure en même temps que le thomisme du XXème siècle. » Du reste, « c’est sous l’influence de leur parrain Léon Bloy, catholique intransigeant s’il en fut — antidémocrate et antirépublicain selon le témoignage même de Raïssa — que les Maritain sont venus au catholicisme » et « Maritain s’était également très vite lié d’amitié avec le troisième abbé de Solesmes, dom Paul Delatte, lequel était [...] un admirateur passionné de Maurras ».

            L’intérêt de l’article d’Yves Floucat, qu’on ne saurait résumer en quelques mots, est bien de dépasser les oppositions aveuglantes - trop aveuglantes, car elles sont encore douloureuses -, pour aller au fondamental : « Il ne s’agit certes pas de faire de Maurras un thomiste, et de Maritain l’ “idéologue de l’Action française”. Mais « tout lecteur attentif d’ Une opinion sur Charles Maurras et le devoir des catholiques (1926) comme de Théonas (1921), d’Antimoderne (1922) ou des Trois Réformateurs : Luther, Descartes et Rousseau (1925), ne peut pas ne pas y discerner des positions substantiellement communes avec celles de Maurras et qui n’ont rien d’une “collusion contre nature” », Yves Floucat n’hésitant pas à affirmer que Maritain, en dépit des apparences, ne réussit jamais à se déprendre tout à fait de l’influence maurrassienne. 

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    Plon, 1926, 76 pages

     

            Ecartelé entre le désespoir et l’obéissance au Pape, comme le prouve une lettre du 24 décembre 1926 à Henri Massis, Maritain développa par la suite une philosophie de la cité qui ne sut jamais se stabiliser et où il tenta de recouvrer, en vain, la cohérence de la pensée contre-révolutionnaire. « De l’antidémocratisme dressé contre le mythe rousseauiste, Maritain était passé à une forme de démocratisme qui, sans doute, frôlait dangereusement le précipice d’une possible interprétation sécularisatrice, mais sa rigueur spéculative l’en préservait. Avec les Principes d’une politique humaniste et L’Homme et l’État, le politique et son autonomie — parce que, selon la célèbre distinction d’ Humanisme intégral, on y agit alors « en chrétien » et non « en tant que chrétien » (« Maritain est ici plus près de Maurras que de Pie XI » note Poulat) — reprennent pleinement leurs droits ».

            D’heureux rappels de l’abbé Victor-Alain Berto, disciple et ami intime du père Henri Le Floch, lequel, proche de l’Action française sans lui appartenir, dut démissionner, à la demande de Pie XI, de son poste de supérieur du séminaire pontifical de Rome, confirment également le contresens, que nous avons déjà noté ici, de François Huguenin dans sa nouvelle histoire de l’Action française, qui avance gratuitement que « le catholicisme d’un certain nombre de maurrassiens était en grande partie formel ». Au contraire, selon l’abbé Berto, « les neuf dixièmes des adhérents catholiques de l’Action française n’étaient pas seulement de doctrine irréprochable, ils étaient des hommes “religieux”, souvent parmi les meilleurs chrétiens de leur paroisse, parmi les plus fervents, parmi les plus zélés ». Et c’est précisément leur zèle politique et religieux qu’à la fois craignait et voulait récupérer Pie XI. On connaît le gâchis qui s’ensuivit...

            Ne serait-il pas temps, dès lors, d’oublier les querelles du passé pour essayer de discerner ce qui peut être sauvé d’une commune aventure intellectuelle interrompue par les aléas de l’histoire ? « Il est légitime (audacieux, hasardeux ou utopique diront peut-être certains) de se demander si le moment n’est pas venu, pour les disciples du “Paysan de la Garonne” comme pour ceux de l’auteur de l’ Enquête sur la monarchie, de renoncer à tous les apriorismes réciproques et de revisiter avec discernement et un juste esprit critique l’œuvre de leur maître. [...] Face à la dérive subjectiviste et relativiste programmée des démocraties selon un horizon idéologique « droit-de-l’hommiste », ils pourraient trouver, dans le seul souci de la justice sociale et du bien commun, quelques points d’entente essentiels », comme un antilibéralisme et un antidémocratisme conjuguant « harmonieusement » les principes d’autorité et de légitimité. Ils s’accorderaient sur un antilibéralisme et un antidémocratisme « qui, tout en revalorisant les principes d’autorité, de légitimité, de souveraineté, de représentation de la nation dans ses diverses composantes, et d’incarnation du pouvoir, les conjugueraient harmonieusement aux libertés concrètes, attribuant ainsi « comme un Pierre Boutang, authentique disciple fidèle et inventif de Maurras, avait su le faire, sa véritable place au consentement populaire ».

            Un beau programme en perspective : le dialogue avec Yves Floucat ne fait que commencer.

    Axel Tisserand 

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  • Sur la page facebook Action française : magnifique texte de Charles Péguy...

    ⭕️ Hier en 1914, mourrait au champ d'honneur, Charles Péguy, frappé d'une balle en plein le front, au début de la première guerre mondiale. Cette immense catastrophe qui fera perdre à la France et à l'Europe entière, toute une génération, et avec elle bien des génies :

     

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    « Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul devant Dieu.
    Il a ramassé en lui tout ce qu'il y avait de vénéneux dans le temporel, et à présent c'est fait. Par on ne sait quelle effrayante aventure, par on ne sait quelle aberration de mécanisme, par un décalage, par un dérèglement, par un monstrueux affolement de la mécanique ce qui ne devait servir qu'à l'échange a complètement envahi la valeur à échanger.
    Il ne faut donc pas dire seulement que dans le monde moderne l'échelle des valeurs a été bouleversée. Il faut dire qu'elle a été anéantie, puisque l'appareil de mesure et d'échange et d'évaluation a envahi toute la valeur qu'il devait servir à mesurer, échanger, évaluer.

    ▶️ L'instrument est devenu la matière et l'objet et le monde.

    C'est un cataclysme aussi nouveau, c'est un événement aussi monstrueux, c'est un phénomène aussi frauduleux que si le calendrier se mettait à être l'année elle-même, l'année réelle, (et c'est bien un peu ce qui arrive dans l'histoire); et si l'horloge se mettait à être le temps; et si le mètre avec ses centimètres se mettait à être le monde mesuré; et si le nombre avec son arithmétique se mettait à être le monde compté.

    De là est venue cette immense prostitution du monde moderne. Elle ne vient pas de la luxure. Elle n'en est pas digne. Elle vient de l'argent. Elle vient de cette universelle interchangeabilité.
    Et notamment de cette avarice et de cette vénalité que nous avons vu qui étaient deux cas particuliers, (et peut-être et souvent le même), de cette universelle interchangeabilité.
    Le monde moderne n'est pas universellement prostitutionnel par luxure. Il en est bien incapable. Il est universellement prostitutionnel parce qu'il est universellement interchangeable.

    Il ne s'est pas procuré de la bassesse et de la turpitude avec son argent. Mais parce qu'il avait tout réduit en argent, il s'est trouvé que tout était bassesse et turpitude.

    Je parlerai un langage grossier. Je dirai : Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est le maître du curé comme il est le maître du philosophe. Il est le maître du pasteur comme il est le maître du rabbin. Et il est le maître du poète comme il est le maître du statuaire et du peintre.
    Le monde moderne a créé une situation nouvelle, nova ab integro. L'argent est le maître de l'homme d'Etat comme il est le maître de l'homme d'affaires. Et il est le maître du magistrat comme il est le maître du simple citoyen. Et il est le maître de l'Etat comme il est le maître de l'école. Et il est le maître du public comme il est le maître du privé.
    Et il est le maître de la justice plus profondément qu'il n'était le maître de l'iniquité. Et il est le maître de la vertu plus profondément qu'il n'était le maître du vice.

    Il est le maître de la morale plus profondément qu'il n'était le maître des immoralités. »

  • L'Action Française Chalon-Sur-Saône : Résistance !

    Des militants de L'Action Française Chalon-Sur-Saône sont allés à Alise-Sainte-Reine, au nord de la Bourgogne dans l’oppidum d’Alésia. Un lieu important d'une période qui a façonnée notre histoire, symbole de la glorieuse résistance des Gaulois à l'oppression et à l'invasion étrangère.

    Cependant notre histoire de France est très largement rejetée par le système républicain et plus particulièrement par l'éducation nationale et les historiens universitaires. Il faut comprendre que le processus républicain depuis 1789 entend créer un homme nouveau sur une terre nouvelle, avec de nouvelles mœurs, de nouveaux symboles, de nouvelles croyances, de nouvelles peurs, un nouveau Mal et un nouveau Bien.

    Rappelez-vous en 58 avant Jésus-Christ, Jules César a reçu du Sénat romain la mission de conquérir la « Gaule chevelue » (la Gaule non romaine).
    Jouant de la rivalité entre les peuples gaulois, après quatre ans de campagne Jules César soumet la plupart d'entre eux.
    Mais durant l'année 53 avant Jésus-Christ, le jeune Vercingétorix (dont le nom signifie « roi de la guerre »), devient le chef des Arvernes (un peuple du Massif Central), et fomente une coalition secrète de tous les peuples de la Gaule.

    En mai 52 avant Jésus-Christ, le chef gaulois remporte la bataille de Gergovie. Vercingétorix est plébiscité par tous les représentants de la Gaule chevelue et se fait proclamer roi, et projette d'attaquer la Province (la Gaule narbonnaise). Vercingétorix dans sa marche vers la Narbonnaise, lance une attaque de cavaliers gaulois contre l'armée romaine, mais ils sont repoussés par des cavaliers germains alliés à César et battent en retraite.

    Leur fuite oblige Vercingétorix à se réfugier avec 80.000 hommes dans Alésia, un oppidum bien fortifié dans l'est de la Gaule, ici même à Alise-Sainte-Reine au nord de la Bourgogne.
    Jules César organise un siège méthodique, il fait construire une double ligne de fortifications qui relie entre elles les différentes collines qui entoure l'oppidum.
    Cette tactique porte ses fruits, après un affrontement avec les légions, l'armée de secours est obligée de battre en retraite et se fait battre par la cavalerie germaine au service de César. La famine contraint Vercingétorix à se rendre.

    Enchaîné, le chef Gaulois va suivre pendant quatre ans son vainqueur au cours de ses campagnes militaires. Il sera ensuite emprisonné à Rome, et sera étranglé dans sa cellule le 26 septembre de l'an 46 avant Jésus-Christ.

  • Vœux du bureau politique de l’Action française

    Jamais peut-être, dans l’histoire récente, une nouvelle année n’aura été aussi grosse d’incertitudes. Car si, contrairement à ce qu’on croit, le peuple français est un peuple patient, trop peut-être, il ne manque jamais de se révolter lorsqu’un pouvoir, oublieux de ce qui constitue sa légitimité, ne prend même plus les formes pour lui témoigner son mépris.

    La morgue et l’arrogance, la seule recherche de l’intérêt privé et la prévarication, la trahison ouverte de l’intérêt national et la soumission décomplexée aux intérêts étrangers, notamment par la cession aux Américains de nos industries stratégiques, la volonté de brider les libertés fondamentales, dont le droit d’expression, l’abus de pouvoir et une répression qui a franchi les limites du tolérable et ne s’encombre même plus du respect de la légalité, la sottise aussi, puisque le pouvoir ne tient plus que par le soutien d’une police qu’il méprise ouvertement : il aura suffi de moins de trois ans pour que la macronie affiche son vrai visage.

    En provoquant délibérément la haine du pays réel, elle croit pouvoir sortir victorieuse du bras de fer qu’elle a engagée avec les Français, afin de les soumettre à la mondialisation. Et si, pourtant, la macronie n’était qu’un château de cartes ? Si l’histoire n’attendait que l’élément déclencheur de notre libération nationale et les Français l’occasion propice pour éradiquer ce corps étranger du corps de la nation ?

    Parce que le désespoir en politique n’est qu’une sottise absolue, l’Action française adresse ses vœux, en premier lieu, à tous nos compatriotes qui croient définitivement fermées les portes de l’espérance. La France vit, encore pleine de promesses, forte d’une jeunesse qui n’attend qu’un chef pour lui montrer la voie. Ses cadres, ses techniciens, ses savants, son peuple dans son ensemble, chaque jour, assure sa pérennité, en dépit d’un pouvoir qui ne vise qu’à les détourner du Bien commun. Or, ce chef, nous l’avons : il est l’héritier des quarante Rois qui, en mille ans, firent la France. La plus vieille dynastie d’Europe est aussi celle qui n’a jamais démérité de son devoir, même lorsque la République a cherché à couper les liens historiques entre les Français et sa famille royale.

    Nous adressons à Mgr le comte de Paris, au Dauphin Gaston, à Madame et, à travers eux, à la France qu’ils incarnent et aux Français dont ils ont la mission historique d’assurer le Bien commun, tous nos souhaits pour 2020 : que la nouvelle année soit celle de notre renouveau.

    Le bureau politique de l’Action française