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Action Française Picardie Lettre N°396 du 14 juillet 2020.

af.picardie@free.fr 

 

 

COURRIER N° 396  (14 juillet 2020)

 

 

 

Toujours ignares et bornés, souvent faméliques et corrompus, voilà les maîtres de la France.  On nous dit qu’on les changera.  Changer le personnel ne servira à rien.  De pareilles institutions corrompent leurs hommes quels qu’ils soient.

 

Charles MAURRAS

 


 

14 JUILLET

Une imposture partisane devenue pseudo fête nationale

 

Symbole du despotisme et de l’arbitraire selon l’imagerie républicaine, la Bastille ne comptait que sept détenus le 14 juillet. Elle ne fut pas « prise par le peuple » mais déclarée ouverte par son gouverneur Bernard de Launay. C’est l’anniversaire de cette journée de massacre et de guerre civile que l’on nous impose chaque année.      

 

Prison en voie de désaffection

 

La Bastille était un vieux bâtiment militaire, dont la destruction était prévue. C’était une ancienne forteresse, édifiée quatre siècles auparavant pour la protection de Paris et devenue prison d’État en voie de désaffectation. Du 1er janvier 1789 au 14 juillet, il n’y était entré qu’un seul prisonnier. Le Grand Larousse du XXe Siècle, en six volumes, précise : « D’autre part, à cause du confort dont les prisonniers étaient entourés et à cause des traitements élevés des officiers de l’état-major, la Bastille coûtait très cher au gouvernement… »

Le 14 juillet il y avait sept incarcérés en tout, mais aucun prisonnier politique. Quatre détenus de droit commun furent libérés par la populace au milieu des réjouissances, et réincarcérés par la suite. Deux fous, dont un Anglais qui fut porté en triomphe puis renfermé à l’asile de Charenton ; l’autre fou étant transféré cinq jours plus tard dans le même asile d’aliénés. Le septième interné était un jeune noble du Languedoc, dévoyé et débauché, enfermé provisoirement à la demande de sa famille, qui s’empressa de disparaître.

 

Les «vainqueurs de la Bastille»

 

La garnison était composée de 82 invalides de guerre, avec un renfort récent de 32 soldats. Le soir du 14 juillet, ces militaires sont menés sous escorte à l’hôtel de ville proche. En chemin, les menaces et les injures pleuvent sur eux. Le gouverneur de la Bastille est assassiné en cours de route. On confie le soin de décapiter son cadavre à un boucher, qui s’escrime d’abord avec un sabre qu’on lui a tendu, mais doit finir à l’aide de son couteau de poche. La tête fixée au bout d’une pique est promenée à travers la ville pendant deux jours. Trois officiers et trois invalides sont également mis à mort par la populace. Les auteurs de ces forfaits se déclarèrent « vainqueurs de la Bastille ».

Près d’un siècle après, la IIIe République décide d’en faire la fête nationale de la France, que les Américains appellent le « Bastille Day » (le jour de la Bastille). À partir du 14 juillet 1880, cet épisode particulièrement sanguinaire de la Révolution – cette émeute dont l’anniversaire fut déjà stupidement célébré en 1790 sous le nom de Fête de la Fédération – devient la fête nationale avec la paradoxale obligation de service pour les militaires de parader à cette occasion.

 

 

Bayonne/Agression 

 

Depuis son lynchage par 4 "français de plastique", il était en état de mort cérébrale. Après une opération de la dernière chance, sa famille lui a courageusement dit au revoir.

 

La France d'aujourd'hui ? 66 millions de victimes potentielles de la délinquance !  Par la faute du Système, responsable et coupable qui poubellise notre société depuis près d'un demi-siècle, nous sommes tous en danger, nous sommes tous des Philippe potentiels, nous risquons tous de croiser, à tout moment, en tous lieux, en toutes circonstances, des Selim, des Moussa, des Mohamed...

 

SOURCE :  lafautearousseau

 

 

Pendaison de la Gueuse par l’AF-Toulouse

 

Le torchon Libération est choqué par le manque de " diversité" au sein des écoles militaires.  Mais ce même torchon est rédigé par une rédaction avec un taux de diversité proche de zéro.  Hâte que ce journal ne soit plus financé par le contribuable sur lequel il crache à longueur de journée.

 

 

 

Le contribuable c'est le Français oublié, le #GiletsJaunes méprisé, le soignant sous-payé, l'ouvrier exploité, l'artisan assommé d'impôts, le petit patron qui se démène.  C'est le peuple et le petit peuple de #France, qui n'a pas vos obsessions raciales, et qui ne vous lit pas.

 

SOURCE : https://www.facebook.com/action.francaise.restauration.nationale

 

La bourde !!!

 

Comme Macron en 2017, Castex a parlé de la Guyane comme d'une île !Depuis, il est rentré en Métropole.  Plus précisément, en Île de France.   Pour... nous mener en bateau ?

 

SOURCE :  Lafautearousseau

 

 

 

 

VIDEO :  https://www.youtube.com/watch?v=kinlHDJXMsM

 

 

 

https://www.actionfrancaise.net/evenement/universite-dete-cmrds/ 

 

  

https://lebiencommun.net/kiosque/le-bien-commun-n20/

 

Fin de régime ?

 

Hilaire de Crémiers

POLITIQUE Magazine  -  Juillet-Août 2020

 

 

N’y aurait-il pas quelque Aristophane pour tourner en dérision de si grotesques politiques ?

 

 

Emmanuel Macron ne peut que continuer sa dérive. Le remaniement ministériel ne saurait en lui-même apporter une réponse à son problème existentiel. Et quel est-il donc ? C’est tout simple : il n’a plus qu’un but, quelles que soient les circonstances, c’est de gagner l’élection présidentielle de 2022. Sinon, sa vie qui ne se résume en fait qu’à une captation à son profit de l’appareil du pouvoir, n’a plus de sens. Un deuxième mandat lui est impérativement nécessaire pour faire croire, comme pour se persuader lui-même, que sa présidence qu’il a voulu dès le départ exceptionnelle, a fait avancer ce « nouveau monde » dont il caresse le rêve et qu’il a promis, au-delà de ses affidés, à la France.

LIRE LA SUITE :

https://www.politiquemagazine.fr/politique/les-analyses-hilaire-de-cremiers/fin-de-regime/ 

 

Deux poids deux mesures

 

Pour les Gaulois, pas plus de 20 personnes à un enterrement, y compris le personnel des pompes funèbres, le prêtre et ses officiants. Pour un caïd musulman de la drogue abattu par des "confrères courroucés", 100 personnes sous la protection des polices municipale et nationale. Voilà la France d'aujourd'hui, résultat pitoyable de 50 années de gouvernance honteuse par des politicards véreux et corrompus qui ont fait le choix de notre dilution pour nous couper de nos racines et de notre identité, puis à terme de notre remplacement, par l'entremise d'une immigration africaine musulmane débridée !

 

 

A Sète, les obsèques en grande pompe d’un dealer musulman

 

Ceux qui refusent encore de croire que la crise du Covid-19 aura été l’occasion pour le gouvernement d’officialiser la bipartition de notre pays, entre des Français de souche soumis à un confinement strict et mis à l’amende et des banlieues ethniques bénéficiant d’un régime allégé et de nombreuses exemptions, devraient méditer sur l’affaire scandaleuse mais ô combien révélatrice des obsèques du dealer musulman Ayoub à Sète. En effet, alors que les restrictions imposées par le confinement interdisent quasiment aujourd’hui à des milliers de familles françaises d’enterrer dignement leurs morts et de leur rendre un dernier hommage, ce multirécidiviste, lui, aura eu droit à une cérémonie funéraire musulmane en bonne et due forme, rassemblant au moins une centaine de personnes équipées de masques par la mairie et sous protection policière !

 

Ayoub, Sofiane, Abdelkrim et les autres

 

Rappelons d’abord que le défunt, qui habitait le quartier ethnique de Thau et était « très défavorablement connu de la justice pour des affaires de stupéfiants », a perdu la vie le 29 avril lors d’un règlement de comptes entre trafiquants de drogue. Ce jour-là, en effet, Ayoub avait d’abord été passé à tabac par deux frères, prénommés Sofiane et Abdelkrim, mais avait réussi à prendre la fuite à bord d’une BMW pour aller chercher son beau-frère Kamel. Il avait cependant été rattrapé par ses poursuivants qui, embarqués dans un véhicule conduit par Nordine, un de leurs proches, l’avaient abattu de 23 coups de feu. Rapidement identifiés par la police, les tireurs, qui avaient dans un premier temps pris la fuite, avaient fini par se rendre aux forces de l’ordre dimanche soir. Quant à leur complice Nordine, il était toujours en fuite à l’heure où nous écrivions ces lignes.

 

Un « deux poids, deux mesures » inacceptable

 

Quoi qu’il en soit, les obsèques du dealer Ayoub, célébrées samedi matin au quartier de la Plagette à Sète, n’étaient pas celles de monsieur Tout-le-monde en ces temps de confinement. En effet, alors que les restrictions imposées par l’Etat depuis mi-mars aux Français endeuillés sont on ne peut plus sévères et appliquées avec un zèle tout particulier, Ayoub, lui, aura eu droit à la Salat al-Janazah et à une cérémonie funéraire musulmane en bonne et due forme, rassemblant au moins une centaine de personnes auxquelles, selon des témoins, la mairie DVD aurait même fourni des masques ! Le tout sous la protection des polices nationale et municipale… Un viol manifeste des règlements en vigueur, avec la complicité des autorités publiques, qui, non seulement a été scandaleusement passé sous silence par les grands médias, mais n’a en outre suscité aucune réaction de la part de la classe politique. A l’exception du RN qui, rappelant dans un communiqué que « des dizaines de Sétois sont morts ces deux derniers mois sans que leurs proches puissent les accompagner », s’est fort justement indigné de « ce “deux poids, deux mesures” inacceptable » appliqué par le maire de Sète, François Commeinheis, qui « prouve une nouvelle fois sa propension à soutenir le communautarisme et le clientélisme ».

 

Franck Deletraz

 

Article paru dans Présent daté du 5 mai 2020

 

 

Versailles,

 cultivons la grandeur de la France !

 

 

VIDEO :

 

https://www.youtube.com/watch?time_continue=107&v=jYAAC2BpqVw&feature=emb_logo

 

Intouchables juges politisés

 

« Ces gens ne sont pas des élus du peuple et n’ont aucune légitimité populaire. Et cependant, ils sont amenés à vous juger en vous mettant de lourdes amendes, voire des peines de prison, voire même des peines d’inéligibilité pour de simples paroles que vous auriez été amené à prononcer. Ils peuvent relaxer un criminel, même si cela scandalise tout le monde, uniquement pour flatter leur ego démesuré et montrer à quel point ils sont puissants. C’est une caste d’intouchables. Certains sont corrompus, beaucoup agissent par copinage et idéologie, bien entendu presque tous sont de gauche (…).

 

Pour devenir magistrat du siège ou juge, même s’il y a de plus en plus de voies d’accès facilitées, il faut en général passer par l’Ecole nationale de la magistrature (ENM) dont le siège est à Bordeaux. (…) Après, cela peut aider de faire partie du Syndicat de la magistrature, qui est une structure de juges gauchistes qui s’était distinguée dans la célèbre affaire du Mur des cons, en 2013, où ils insultaient des parents qui, comme moi, ont perdu un enfant dans ces circonstances barbares.

 

C’est comme cela que l’on obtient des idéologues qui libèrent les criminels « parce qu’ils ont eu une enfance malheureuse », qui n’expulseront pas les migrants parce que la France est généreuse, mais qui n’hésiteront pas à envoyer des patriotes en prison pour avoir osé critiquer le « vivre-ensemble » (…) Les magistrats ne peuvent être jugés que par d’autres magistrats sortant du même moule. Donc, lorsqu’un d’entre eux dérape, ses pairs lui pardonnent très facilement. Par contre, si ces mêmes juges sont amenés à vous juger, vous citoyen lambda, vous en prendrez plein la tête, surtout si vous avez été amené à critiquer le système, ou pire le gouvernement, ou l’immigration sauvage qui permet l’invasion de notre pays.

 

Dans ces cas-là, il s’agit bien de gens qui n’ont tué personne, n’ont volé personne, et n’ont violé personne, mais ces juges collabos s’acharnent sur eux, et ces mal-pensants sont régulièrement condamnés. C’est ainsi que ce salopard de logeur musulman qui a mis à l’abri les terroristes des attentats de Paris, au lieu de passer comme il aurait dû aux assises, est passé en correctionnelle. Il a été RELAXÉ en premier instance, mais rejugé en appel, et finalement condamné à quatre ans de prison (pour avoir aider des terroristes qui ont tué 130 personnes, dont ma fille Nathalie) (…) Les circonstances atténuantes – les policiers sont insultés, menacés et agressés toute la journée par des racailles et des clandestins relâchés par des juges pourris – c’est bon pour les crapules et les voyous, mais cela ne vaut pas pour les policiers. À remarquer le silence assourdissant de Castaner, de Nunez, qui laissent leurs hommes se faire humilier par la justice, et celui des syndicats de policiers, qui devraient être en première ligne pour défendre leurs collègues. Donc vous voyez, avec trop de magistrats politisés, il y a bien une justice pour les « étrangers » et une autre bien plus répressive pour les patriotes. C’EST INADMISSIBLE ! Et le bouquet c’est bien évidemment leur chef, notre sinistre Belloubête, qui elle s’ingénie à libérer 10 000 prisonniers, dont 130 djihadistes complètement radicalisés, dont certains ont déjà récidivé ! Ceci pour démontrer que beaucoup trop de magistrats, en prenant ces décisions gauchistes et collabos, mettent en danger les Français et les policiers. Ils agissent toujours dans le sens du vent. Actuellement, le sens du vent, c’est le vivre-ensemble, donc ils agissent dans ce sens-là. » Fin de citation.

 

Patrick Jardin (Père de Nathalie, assassinée au Bataclan par des islamistes, le 13 novembre 2015). Sur le site Riposte laïque le 8/5/2020

 

NOUS Y ARRIVONS !

 

Le Meilleur des mondes

Un roman d’anticipation écrit par Aldous Huxley en 1932

 

 

L'histoire débute à Londres, en l’« an 632 de Notre Ford » (2540 selon le calendrier grégorien), dans un bâtiment gris nommé « Centre d'incubation et de conditionnement de Londres-Central ». Dans le monde décrit par l'auteur, l'immense majorité des êtres humains vit au sein de l'État mondial – seul un nombre limité de « sauvages » est encore regroupé dans des réserves. L'enseignement de l’Histoire est jugé parfaitement inutile dans ce monde, on apprend que les sociétés anciennes ont été détruites par un conflit généralisé connu sous le nom de « Guerre de Neuf Ans ». C'est l'unique garde-fou motivé par tous les aspects de l'individualisme ou de la culture, ardemment combattus par la société.

 

LIRE LA SUITE : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondes

 

Pendant le confinement,

les émissions de CO2 n’ont cessé d’augmenter !

 

Un constat : la majorité des avions cloués au sol, une circulation automobile quasi inexistante, des industries à l’arrêt, tout cela durant deux mois, dans les 69 pays les plus développés de la planète, responsables de 97 % des émissions, dites anthropiques, de dioxyde de carbone (CO2). Cette diminution a été évaluée à 58 % en Europe, selon static.climato-realistes.fr, durant le confinement. De ce scénario rêvé par les écologistes, on pouvait donc s’attendre (naïvement) à voir les courbes d’émissions s’effondrer ou, au moins, se stabiliser, ces courbes dont on nous rebat les oreilles à la veille de chaque grand-messe sur le climat, le GIEC estimant que l’augmentation de la concentration en CO2 atmosphérique de ces dernières années est presque exclusivement déterminée par les émissions anthropiques, et qu’elle est responsable de la hausse globale des températures au cours de l’ère industrielle.

 

Seulement voilà, les enregistrements de la station de Mauna Loa, située à 3.400 m d’altitude, sur l’île de Hawaï, et dont l’historique datant de 1958 fait référence pour justifier le réchauffement climatique, montrent que le taux de CO2 dans l’atmosphère a continué d’augmenter durant les mois de mars et avril, comme si rien ne s’était passé !

 

Comment expliquer ce phénomène et cette information importante dont les médias ont consciencieusement évité de parler jusqu’à présent ? Il faut avoir à l’esprit que le gaz carbonique est un gaz rare dans l’atmosphère. En un siècle, sa proportion est passée, globalement, de 300 à 400 ppm, soit de 0,03 à 0,04 %, rappelle Le Figaro. Cette augmentation de 0,01 %, soit environ 2 ppm/an en moyenne, ces dernières décennies, est attribuée par le GIEC aux activités humaines et elle serait responsable de tous nos malheurs. Sauf que les océans et toute la vie végétale ou animale absorbent et libèrent également du CO2, et en bien plus grande quantité.

 

Deux publications scientifiques sorties presque simultanément, en juin 2019, et reprises par le site Science, climat et énergie, tenu par des scientifiques belges, professeurs ou professeurs émérites, nous démontrent que le modèle prôné par le GIEC pour expliquer l’augmentation du taux de CO2 ne tient pas la route face aux observations comme la courbe de Mauna Loa.

 

En fait, selon le professeur Hermann Harde, à l’origine d’une des publications, la part anthropique dans l’augmentation de 2 ppm par an serait inférieure à 15 % et c’est la température, en particulier les températures de surface des océans, qui serait responsable de l’augmentation et de la grande variabilité annuelle (entre 0,5 et 3,5 ppm) des émissions de CO2. Il n’y a, alors, plus rien d’étonnant à ce que son taux ait continué d’augmenter durant le confinement.

 

Ces publications, bâties sur des mesures réelles, montrent qu’il est possible d’expliquer ce qui est observé par une autre théorie que celle du GIEC, qui avait déjà été prise en défaut dans un papier datant de 2017. Cependant, ces trois entailles dans la muraille ne sont pas près de faire vaciller l’édifice des idées reçues, des investissements colossaux et des plans de relance verts de l’après Covid-19.

SOURCE : https://www.bvoltaire.fr

 

La convention citoyenne pour le climat.

Une convention manipulée et contrôlée

 

 

 

La Convention « citoyenne » sur le climat a, dès le début, été fortement encadrée et contrôlée par un Comité de Gouvernance essentiellement vert et rouge, afin que les propositions aillent dans le sens de l’idéologie climat/énergie, celle de l’écologisme.

 

Des « commissaires politiques » verts et rouges, en quelque sorte. Ils ont en un premier temps procédé à un lavage de cerveau des 150, afin de bien leur faire comprendre ce qu’est la « Ligne du Parti » de l’écologisme, pour qu’ils restent dans sa droite ligne, sans déviationnisme pervers, puis ils ont surveillé les travaux avec le plus grand soin, afin d’éviter toute dérive, toute proposition idéologiquement incorrecte.

 

Après neuf mois de débats instrumentalisés et savamment encadrés par cette technostructure triée sur le volet, la convention citoyenne pour le climat a rendu le 21 juin ses conclusions. Ce n’est rien d’autre qu’un répertoire de ce que prône l’écologisme qui en est sorti, ce qui était prévisible dès le départ. Les techniques de manipulation quasi-staliniennes ont parfaitement fonctionné avec ces pauvres 150 citoyens tirés au sort, nous dit-on…

 

 

Présidence :

 

1) Laurence Tubiana : ancienne militante de la Ligue communiste révolutionnaire, puis conseillère pour l’environnement de Lionel Jospin et signataire de l’appel des économistes en soutien au candidat François Hollande, enfin ambassadrice auprès de Laurent Fabius

2) Thierry Pech : conseiller de la CFDT auprès de Nicole Notat, membre fondateur du think tank PS Terra Nova, un des plus éminents soutiens pro-migrant de l’“Aquarius”

 

Rapporteur :

 

Julien Blanchet : ancien président de la Fage, syndicat étudiant de gauche

 

« Experts » :

 

Michel Colombier : conseiller principal de Ségolène Royal, ministre de l’Energie

Anne-Marie Ducroux : consultante de la Ligue de Protection des Oiseaux

Jean Jouzel : candidat sur la liste PS-Place publique, conseiller climat de Benoît Hamon, membre du GIEC

Loïc Blondiaux : président de Démocratie Ouverte une association adhérente de l’OGP une ONG liée aux démocrates américains et à la gauche brésilienne de Dilma Roussef

Jean Michel Fourniau : dirige le GIS Démocratie et Participation et membre du GSPR de l’EHESS (un fief de gauche !)

Mathilde Omer : elle aussi coprésidente de Démocratie Ouverte !

Dominique Gillier : Secrétaire Général de la Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie CFDT (FGMM CFDT), membre du Bureau National Confédéral de la CFDT, membre du Comité Directeur de Industriall European Trade Union (Fédération syndicale européenne de l’industrie)

Jean Grosset : Directeur de l’Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès, Secrétaire général adjoint de l’Unsa, puis conseiller social du premier secrétaire du PS, Jean Christophe Cambadélis.

 

Les 149 propositions sont dans la droite ligne d’une certaine vision de l’écologie portée depuis plus de quarante ans par les ayatollahs verts. L’idéologie qui l’inspire est par nature punitive et liberticide : elle considère l’homme comme un nuisible dont il convient de limiter drastiquement le champ des possibles.

 

A l’instar de la taxe carbone ayant conduit à la crise des gilets jaunes, le « nouveau monde » présente aujourd’hui la limitation à 110km/h de la vitesse maximale autorisée sur les autoroutes comme la mesure phare capable de sauver notre planète. Qui peut raisonnablement le croire, alors que la Chine et les Etats-Unis n’ont jamais autant émis de CO2 et que, cerise sur le gâteau, l’action du CO2 sur la TMAG (température moyenne annuelle globale) n’est qu’une hypothèse « idéologico/politique » préconfigurée dans les statuts du GIEC avant le début de ses travaux, mais non scientifiquement prouvée.

 

Soit les propositions de la Convention vont dans le sens que nos gouvernants ont déjà décidé en catimini, et alors on va à la catastrophe si elles sont majoritairement adoptées par le Parlement, soit la rouerie macronienne utilise les 149 propositions pour torpiller l’idéologie vert/rouge en montrant aux citoyens que ce que proposent les idéologues est liberticide, taxatoire, contraignant, délirant, irrationnel, sans aucune analyse des conséquences sociales, économiques et financières, bref, une amorce de Big Brother. Cela étant, compte tenu du fait que, au cours du confinement, Mme Borne a sournoisement signé le décret de la PPE, qui va dans la droite ligne de l’idéologie vert/rouge climat/énergie, je penche pour la première hypothèse, et alors, pôvres de nous, peuchère !

 

Quand un gouvernement fait des choix qui va à l’encontre des intérêts supérieurs du pays, il n’est plus digne d’avoir les rênes du pouvoir. Notre gouvernement fait des choix qui vont à l’encontre des intérêts supérieurs du pays, et donc ….

 

Jean-Pierre Bardinet

(Breizh-Info)

 

La patrie trahie par la république

(Jean Raspail)

 

 

« J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé. Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité. D’autant plus qu’en 1973, en publiant Le Camp des saints, j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites.

 

Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié la plus âgée de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.

 

La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment , mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme… Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les frais et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.

 

Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français et pas nécessairement tous de race blanche qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.

Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive, c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte je cherche un terme approprié d’une communauté de la pérennité française. Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.  Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ?

 

Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.

 

Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné. Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr…

 

Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’éternelle qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.

 

Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République. Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde.

 

Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République… ».

 

Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure :

 

« Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie » (Président Boumediene, mars 1974).

 

Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : « Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée ».


Jean Raspail
 

 

(Extrait tiré du Figaro du 17 juin 2004)

 

 

Catholique, française et royaliste

 

Philippe Ménard

POLITIQUE Magazine Juillet-Août 2020

 

 

 

Sainte Jeanne d’Arc est bien sûr un symbole universel. Nombre d’héroïnes nationales, guerrières d’occasion se révélant pour défendre leur pays, sont qualifiées de Jeanne d’Arc, Mulan étant devenue la plus célèbre, grâce à Disney. C’est d’ailleurs un curieux paradoxe que les Anglais et les Américains connaissent mieux Jeanne d’Arc que les Français. On nous enseignait pourtant que Jeanne d’Arc est la sainte de la patrie : la patrie l’a oubliée. La France a oublié sa sainte et, second paradoxe, ceux qui entretiennent son souvenir tiennent souvent à la présenter sous un jour universel. Catholique, bien sûr, mais bien plus que ça : péguyste, socialiste, humaniste… Française, bien sûr, mais bien plus que ça : femme, figure de vertus excédant notre pays… Royaliste, sans doute, mais circonstancielle et bien plus que ça : républicaine, universaliste…

 

Mais il nous semble que Jeanne est catholique, et très catholique, si catholique que l’Église elle-même a jugé bon de se déjuger à une époque où la repentance n’était pas de mise. Que Jeanne est française, et très française, et si française qu’elle a refait surgir une France qu’on croyait dissoute, si française qu’elle a toujours expliqué que sa mission était précisément de secourir le royaume de France. Que Jeanne, enfin, est royaliste, et d’un royalisme politique pointilleux et précis.

 

Grand bien fasse aux humanistes et aux républicains de s’approprier Jeanne d’Arc : on peut espérer que sa lumière perce sous les oripeaux dont on l’affuble. Les admirateurs étrangers de Jeanne d’Arc ne s’y trompent pas, eux : elle est la sainte catholique française par excellence, et tous voient dans sa trajectoire fulgurante le signe de l’élection, par Dieu, de cette terre si spéciale, mystérieux projet divin sans cesse contrarié.

 

Ce dossier, qui vient après tant d’autres saluer le centenaire de la canonisation, veut rappeler que le vrai sens de la vie et de la mort de Jeanne d’Arc est bien plus précis, et donc bien plus fort, que de rassembler sous une bannière indistincte tous ceux que l’héroïsme transporte. Inexplicablement douée pour la guerre, fermement attachée à la France et au Roi, fille de l’Église, mystique, sainte Jeanne d’Arc propose un message radical pour qui veut vraiment l’entendre.

 

Charles Huet :

 

«Le Made in France

 est une réponse à la désindustrialisation française»

 

ENTRETIEN – Le Made in France revient plus que jamais sur le devant de la scène. Mais qu’en est-il réellement ? Entretien avec Charles Huet, co-créateur de la Carte française, une carte cadeau dédiée au produit Made in France et auteur du Guide des produits Made in emplois (2013).

 

Qu’est-ce que le Made in France ?

 

Le code de l’Union européenne définit précisément le “Made in”. Cette définition est issue du Gatt (1947) et des accords de Marrakech (1994). Il fallait attribuer et définir une nationalité à un produit en vue de lui affecter un niveau de droit de douane dans le cadre de ces accords. Cela se règle au niveau européen. Le code des douanes précise pour chaque type de produits le critère à remplir pour pouvoir se prévaloir du Made in France ou du Made in UE. Il y a autant de critères que de produits. Dans plus de 80% des cas, ce sont des doubles critères.

 

Le premier critère concerne la transformation et l’assemblage en France : c’est lorsque le produit a changé de code entre ce qui a été acheté par l’entreprise et ce qui a été vendu par l’entreprise après sa transformation. Le deuxième critère est un critère de valeur ajoutée. C’est à dire que plus de 45% de la valeur ajoutée du produit doit être effectué dans le pays dont il revendique le “Made in. Ces deux critères sont cumulatifs. L’origine des différents composants et matières qui rentrent dans la fabrication du produit peut être d’origine variée mais dès lors que l’assemblage est en France, entre le personnel et les machines, vous arrivez systématiquement à 45% de la valeur ajoutée. Pour la mode, c’est l’étape de confection qui est retenue et pour les autres ce sont les dates d’assemblage car tout produit n’est finalement que l’assemblage d’autres sous-produits.


Made in France” est une tournure anglaise. L’expression “Fabriqué en France” ne serait-elle pas plus appropriée ?

 

La tournure française est strictement équivalente au niveau légal. C’est la pure traduction de l’un et l’autre. Cette distinction a deux origines : l’une parce que l’anglais est la langue des affaires et l’autre pour une raison historique.

 

Le marquage d’origine des produits naît en Grande-Bretagne à la fin du XIXème quand les Allemands commencent à exporter leurs produits manufacturés en Angleterre. Les industriels britanniques ont eu le réflexe bien classique de se plaindre auprès de leur gouvernement de la concurrence déloyale d’industriels étrangers. À la fin du XIXème, la Grande-Bretagne décide de rendre le marquage d’origine obligatoire en imposant un logo Made in Germany sur les produits manufacturés allemands. L’idée est de miser sur la germanophobie britannique. Manque de chance, comme on le verra dans toute l’histoire de la consommation et des échanges internationaux, le consommateur recherche le meilleur rapport qualité/prix. A cette époque, à chaque fois que les Britanniques voient un produit où est inscrit « Made in Germany”, ils s’aperçoivent que c’est un produit très fiable, de très bon rapport qualité/prix. Le marquage donne ainsi naissance au marketing national.

 

Cette histoire prouve que le marquage d’origine n’a pas pour effet mécanique de discriminer le produit étranger mais d’informer le consommateur et de faire naître un sentiment par rapport aux attributs et qualité d’un produit d’une certaine origine.

 

Nous connaissons tous des marques comme Le Slip français, Saint-James, ou encore 1083 qui font la promotion de la production nationale. Peut-on dire que le Made in France se porte bien ?

 

Le Made in France ne se porte pas bien sinon on ne serait pas obligé d’en faire la promotion contrairement au Made in Germany qui lui se porte bien. L’appel à soutenir la production nationale est un réflexe de crise. La crise de 2008 a été une étape très importante de désindustrialisation. Le Made in France est un phénomène de réponse à cette crise-là. L’objectif est de réveiller les consommateurs français qui n’en tiennent pas compte. C’est une spécificité très française puisque les Britanniques, Italiens et Américains par exemple sont naturellement plus patriotes dans leur habitude de consommation. Le Made in France est à l’origine de belles histoires et certaines marques se portent très bien comme Saint James, 1083 ou encore le Slip français mais cela varie d’une entreprise à l’autre.

 

  Au niveau global, on constate deux choses. D’un côté, une forte poussée de cette nécessité de patriotisme et de localisme des consommateurs sur les réseaux sociaux, mais qui a du mal à se concrétiser en acte d’achat concret. De l’autre, on constate une fragilité globale car la France se désindustrialise de manière continue depuis le tournant des années 2000 jusqu’aux alentours de 2016. On a touché le fond de la piscine dans les années 2017-2018 et là avec le coronavirus on est reparti pour un tour.

 

Une majorité de Français se dit prête à acheter des produits fabriqués en France mais évoquent le prix plus élevé pouvant être un frein à l’achat. Le Made in France est-il cher ?

 

Le Made in France n’est pas toujours plus cher. Cela dépend des secteurs et des niveaux de gammes. L’alimentaire et le cosmétique sont deux secteurs dans lesquels la France a une industrie très puissante avec des acteurs qui se positionnent aussi bien dans le luxe que dans l’entrée de gamme. La marque Dop est le shampoing le moins cher du marché et est fabriqué à Rambouillet. Un tiers des marques de distributeurs alimentaires est fabriqué en France.

 

En revanche, le Made in France est généralement plus cher dans le secteur de la mode et dans l’équipement. Cela s’explique par les structures de coûts de notre modèle sociale. La France a le record du monde de dépense publique, de prélèvement obligatoire et de réglementation. On le paye. Acheter français est un des rares moments pour le consommateur pour percevoir très concrètement le poids de la fiscalité sur les entreprises dans notre pays. Avec à peine le revenu médian depuis 8 ans, je consomme à 98% du Made in France. C’est aussi une question d’arbitrage de son budget.

 

En termes de coût, un aspect important est la qualité et la durabilité des produits. Il faut considérer que l’on n’a pas les moyens du bas de gamme. Acheter chinois, c’est acheter 10 fois alors qu’acheter français, c’est acheter une fois. Il faut sortir de la lobotomie des soldes et du consumérisme, faire de la France périphérique un paradis fiscal pour les entreprises, baisser les impôts … Grâce à cela, nos ingénieurs et entrepreneurs retrouveront naturellement de la compétitivité et proposeront plus de produits.

 

Depuis plusieurs mois, on observe sur la scène politico-médiatique un retour du souverainisme. Cette volonté de produire en France est-elle une forme de souverainisme ?

 

Pour moi le souverainisme est un mot valise. Ce que je sais c’est que nous sommes tous souverains de notre budget.

 

Au niveau de la souveraineté européenne, la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) a considéré de manière absurde et infondée que le marquage d’origine des produits dans l’UE ne devait pas être rendu obligatoire par les états. Cela est incompréhensible. Ils ont considéré que cela était un frein à la circulation des biens et des marchandises. L’exemple historique du Made in Germany en Grande Bretagne prouve le contraire car le marquage d’origine obligatoire n’a pas généré de discrimination mais la naissance d’une marque pays. Dans un modèle de marché pur et parfait, il est nécessaire pour son bon fonctionnement qu’une des 5 conditions soit remplie à savoir l’information la plus complète de tous les produits pour le consommateur. L’information complète du produit ne peut être un frein au fonctionnement d’un marché.

 

Au niveau de la souveraineté, on a clairement un abus de la CJCE qui est infondé. Dans les années 1980, la France et l’Irlande ont été condamnées pour avoir voulu rendre obligatoire le marquage d’origine.

 

La relocalisation sur le territoire national est considérée par les entreprises comme difficile car très coûteuse. Est-ce que cette production doit se limiter à une simple volonté entrepreneuriale ou celle-ci doit-elle tendre vers une véritable politique nationale digne de ce nom ?

 

Aujourd’hui, il faut comprendre les raisons des délocalisations pour trouver des solutions pour une relocalisation. Les délocalisations sont dues à l’enfer fiscal et à un manque de compétitivité qui a appauvri notre pays et à rendu notre marche intérieur moins dynamique.

 

Je veux bien que l’État adopte un rôle stratégique sur l’origine de ces achats stratégiques garant de son autonomie mais il doit réduire la voilure et remettre en question son domaine d’intervention pour se consacrer aux aspects essentiels de souveraineté. Il doit se retirer sur un certain nombre d’autres sujets pour pouvoir réduire la pression fiscale. Pour relocaliser, il faut arrêter la délocalisation qui s’accélère et préserver les usines encore présentes en France. Pour relocaliser, il faut attirer des investisseurs et on ne les attire pas avec de l’ISF ou avec un niveau d’imposition sur la production 5 fois plus élevé que nos voisins européens.

 

Je préfère un état paternel, musclé et sec qui s’occupe de peu de choses mais qui frappe fort quand il le faut sur le régalien et sur certains aspects stratégiques en matière économique qu’un état maternel obèse qui s’occupe de tout et qui est complètement impotent.

 

SOURCE : https://www.billetdefrance.fr/

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