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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 104

  • Éphéméride du 26 décembre

    La Comédie Française joue L'École des Femmes

     

     

     

    1662 : Molière crée L'École des Femmes

     

     

    26 décembre,moliere,stendhal,la chartreuse de parme,de seze,convention,louis xvi,tempete 1999La comédie, en 5 actes, est jouée au Palais-Royal à Paris.

    Très appréciée, et en même temps très critiquée par les jaloux, Molière en écrira la critique (ci dessous), pour répondre à ses détracteurs.

    On y trouve cette réplique de Dorante (scène VI) : 

    "Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n'a pas suivi un bon chemin."

      

     

     
     

    26 décembre,moliere,stendhal,la chartreuse de parme,de seze,convention,louis xvi,tempete 1999

     

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  • JOYEUX NOÊL !

    La crèche de Paris Match :

    Paris Match » affiche la crèche de Vincent Bolloré en Une, la rédaction  s'insurge

     

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    Andrea Bocelli chant l'Adeste, fideles...


    1- Adeste, fideles, læti triumphantes.
    Venite, venite in Bethlehem.
    Natum videte Regem angelorum.

    R- Venite, adoremus
    Venite, adoremus
    Venite, adoremus
    Dominum.

    2- En grege relicto,
    humiles ad cunas,
    Vocati pastores approperant,
    Et nos ovanti gradu festinemus.

    3- Æterni Parentis splendorem æternum,
    Velatum sub carne videbimus,
    Deum infantem pannis involutum.

    4- Pro nobis egenum et fœno cubantem
    Piis foveamus amplexibus ;
    Sic nos amantem quis non redamaret ?

     

    Ce qui donne, en français :

     

    1- Accourez, fidèles, joyeux, triomphants :
    Venez, venez à Bethléem.
    Voyez le Roi des Anges qui vient de naître.

    R- Venez, adorons,
    Venez, adorons,
    Venez, adorons,
    Venez adorons le Seigneur.

    2- Dociles à la Voix céleste,
    Les bergers quittent leur troupeau
    Et s'empressent de visiter Son humble Berceau
    Et nous aussi, hâtons-nous d'y porter nos pas.

    3- Nous verrons Celui qui est la Splendeur éternelle du Père,
    Caché sous le voile d'une chair mortelle ;
    Nous verrons un Dieu enfant
    Enveloppé de langes

    4- Embrassons pieusement ce Dieu devenu pauvre pour nous
    Et couché sur la paille ;
    Quand Il nous aime ainsi,
    Comment ne pas L'aimer à notre tour ?

  • Éphéméride du 25 décembre

    496 : Baptême de Clovis à Reims

     

     

    Âgé de 32 ans, vainqueur des Alamans à Tolbiac, marié à une princesse chrétienne, Clotilde, Clovis - païen lui même - va se convertir au catholicisme...
     

    Les autres Rois, Burgondes ou Wisigoths, plus romanisés que lui, sont acquis à l'hérésie arienne. Clovis reçoit donc l'appui des évêques, rallie à lui la masse des fidèles gallo-romains, et apparaît comme le seul légitime des rois "barbares".

     

    L'empereur d'Orient, Anastase, lui décerne les titres de Consul et de Patrice. Malgré une dernière tentative des Burgondes et des Wisigoths, qu'il brise net, le royaume franc est fondé, du Rhin aux Pyrénées, et Clovis choisit Paris pour capitale.

     

    Même s'il faudra attendre encore un demi-millénaire pour voir entamer réellement l'oeuvre de construction de la France, au sens où on l'entend aujourd'hui, et qui sera l'oeuvre des Capétiens, il n'en demeure pas moins qu'avec Clovis et son baptême commence la grande aventure...

     

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    Certains historiens placent le baptême de Clovis en 498, voire 499, mais toujours un 25 décembre :

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  • Solidarité Kosovo !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     
    J-4 avant le convoi de Noël 2024
     

     

     
     
    Chaque don compte !
     
     
    Le départ au Kosovo approche pour les sept bénévoles de Solidarité Kosovo qui feront partie de la nouvelle édition du convoi d’hiver. Pour la 19e année consécutive, Solidarité Kosovo distribuera des colis cadeaux aux familles des enclaves du Kosovo-Métochie pour que la joie de Noël se partage cette année encore.

    Un temps d'amitié et de partage instauré depuis 2004

    C’est un rendez-vous traditionnel pour l’association française qui fidèlement depuis 2004 apporte à la veille de la Nativité des vivres humanitaires et du réconfort aux plus démunies du Kosovo-Métochie. L’occasion de partir à la rencontre de familles chrétiennes que les fêtes de fin d’année ont oublié pour partager avec elles un temps d’amitié et de solidarité.

    Arnaud Gouillon est venu prêter main forte à l’entrepôt isérois

    Rituel tout aussi immuable à l’approche de ce convoi : les préparatifs sur lesquels repose une bonne partie du succès des convois. A l’entrepôt isérois de Solidarité Kosovo, les bénévoles y travaillent depuis des mois dans un élan impressionnant qui réveille les bonnes volontés. Une grande partie a été achevée. Reste encore quelques palettes avant le départ du convoi de Noël. Pour les terminer, la valeureuse équipe est aujourd’hui encore sur le pont !
    "Chaque année, on met la barre plus haut" confie Arnaud Gouillon, Président de Solidarité Kosovo, tout spécialement revenu de Serbie pour prêter main forte aux bénévoles, chaussures de sécurité aux pieds. "Il nous reste encore beaucoup de travail et peu de temps pour terminer toutes les pochettes-cadeaux prévues. On a le cœur à l’ouvrage, je nous doute pas qu’on y arrive !" prévoit-il, sourire visé aux lèvres.

    Il reste encore les frais de transport inhérents au convoi à financier

    Nous avons besoin de votre soutien pour boucler notre budget et vous invitons à envoyer sans plus attendre vos dons à l’adresse suivante : Solidarité Kosovo, BP 1777, 38220 VIZILLE (chèque à l’ordre de «Solidarité Kosovo») ou directement par Internet en cliquant ici.

    Nous rappelons aux bienfaiteurs de Solidarité Kosovo que les dons versés avant le 31 décembre 2023 ouvrent droit à une réduction d’impôt égale à 66 % de leur montant. À titre d’exemple, un don de 100 euros ne vous coûte en réalité que 34 euros après déduction fiscale.

    Pour tous ces foyers serbes que vous aiderez, Solidarité Kosovo vous remercie du fond du cœur et vous souhaite de joyeuses et saintes fêtes de Noël !
     
     
    Solidarite Kosovo
     
     
    Solidarite Kosovo
     
     
    NOUS SUIVRE, C'EST AUSSI AGIR !
        
     
     
     
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    Solidarité Kosovo
    BP 1777
    38220 Vizille
    FRANCE
    contact@solidarite-kosovo.org
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    DELENDA EST GERMANIA !

    Nous n'avons pas fini de payer la faute colossale de 1918, quand Clemenceau et le Pays légal ont trahi le France et ses intérêts supérieurs en ne démembrant pas l'Allemagne (ce qui était parfaitement possible puisque, dans le même temps, ils démembraient l'Autriche-Hongrie); en la laissant intacte, nous devions la retrouver "dans vingt ans", prévenaient Bainville, l'Action françaises et tous les patriotes lucides; et nous la retrouvons encore aujourd'hui, "derrière", cette fois et heureusement, du point de vue militaire (grâce à notre arme nucléaire) mais toujours "devant", du point de vue économique (malgré ses immenses problèmes, annonciateurs - espérons-le !... - de sa chute prochaine...) et toujours animée de la même volonté de puissance, et pratiquant toujours le même expansionnisme hégémonique; d'une autre manière, tout simplement, et sous d'autres formes...

    Écoutez Guillaume Bigot, qui parle aujourd'hui, sur le fond, comme parlaient Bainville, Maurras, Daudet et l'Action française : on a juste perdu cent ans avec la "paille" (excusez du peu !) du nazisme, de la défaite de 40 et tout ce qui s'en est ensuivi...

    "...L'Allemagne réarme face à une France en pleine déliquescence. Cela ne vous rappelle rien ?..."

    (extrait vidéo 2'02)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1738470650593919429?s=20

     

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  • Demain, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau...


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    Demain lundi, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de l'Assomption...

     

     

    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

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    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une EÉcole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Gustave Cohen et "La grande clarté du Moyen-Âge"...

    1879 : Naissance de Gustave Cohen

     

    Historien médiéviste, Gustave Cohen est né à Saint-Josse-ten-Noode le 24 décembre 1879 et mort à Paris le 10 juin 1958

    En octobre 1912, il est nommé professeur au tout nouveau Département de français de l'Université d'Amsterdam, mais en 1914, il quitte ses étudiants pour faire la guerre.

    À partir de la fin de la guerre, Cohen occupe des postes à l'Université de Strasbourg et à la Sorbonne. Il crée le groupe théâtral Les Théophiliens (nommé ainsi après la représentation du Miracle de Théophile de Rutebeuf en mai 1933, salle Louis Liard à la Sorbonne) dont René Clermont a été metteur en scène. C'est également en 1933 qu'il fonde, à Amsterdam, la Maison Descartes. À l'Institut français se trouve un buste pour honorer son fondateur.

    En exil aux États-Unis pendant la seconde Guerre Mondiale, époque durant laquelle il rédige et publie La grande clarté du Moyen-Âge, Cohen y fonde, avec l'historien de l'art Henri Focillon l'École libre des hautes études (New York) et il anime les entretiens de Pontigny à Mount Holyoke College.

    D'origine juive, il se convertit au catholicisme à 64 ans.

     

     Voici l'Avant dire et l'Après dire de son magnifique "La grande clarté du Moyen-Âge", qui - dans notre Catégorie Grands Textes - constituent le 44ème :

    GRANDS TEXTES (44) : La grande clarté du Moyen-Âge, par Gustave Cohen

     10 juin,chartres,sacré coeur,saint louis,terreur,convention,robespierre,directoire,oradour sur glane,division das reich,ss,nazis,montmartre

     

    Avant-dire

    Ce jour d'hui, premier juillet 1940, dans l'affreux malheur de la patrie écrasée et déchirée, foulée aux pieds par l'envahisseur barbare, je voudrais commencer ce livre à l'honneur de la France qui ne peut pas mourir. L'affliction du présent nous invite à chercher un refuge dans un passé lointain dont les deuils, les ruines, les misères et les tristesses se sont effacées dans la nuit des temps et dont ne survivent que les gloires, non point les gloires militaires, car rien n'est plus fragile, mais gloires littéraires, artistiques et philosophiques, qui seules sont éternelles. 1A.jpgC'est dans une guerre de croisade pour le droit, la foi, la liberté que le pays vient de succomber. Il en connut d'autres, jadis, où il succomba avec honneur dans l'essai de reprendre, d'une façon durable, à l'Infidèle, le Saint-Sépulcre, mais dont lui reste le titre impérissable d'avoir tenté l'oeuvre vaine, haute et désespérée et d'y avoir donné les meilleurs et les plus braves de ses fils. En allant vers le Moyen-Âge nous sommes sûrs de retrouver l'âme même de la France, en son état pur, au moment de sa Genèse, sortant, vierge, blanche et nue, du chaos du destin. Non pas née de rien, mais issue de l'âme gréco-romaine entée sur l'âme celtique dans le plus beau terroir sous le ciel, là où les formes sont naturellement harmonieuses, les nuages pommelés et nuancés, le sol fertile, porteur de vigne et donneur de vin, paré de la blondeur des blés ou du vert des prairies et des forêts, ni trop sec ni trop pluvieux, ni trop brûlé de chaleur ou glacé de frimas, tout en douceur, en raison et en équilibre, pour la perfection et le classicisme. Terre élue de la fécondation sans 1A.jpgpullulation, de la réflexion sans âpreté, de la foi sans fanatisme, et surtout de l'amour.

    Mais pour que ce miracle se produisît : la naissance de l'amour courtois (au XIIème siècle) et du culte de la femme, il fallait qu'à l'âme celtique, pénétrée par l'âme gréco-romaine s'alliât encore l'âme chrétienne, venue d'un plus lointain Orient, où la spiritualité autoritaire du judaïsme, et son monothéisme absolu se trempaient de la suavité de Jésus, fils de la Vierge.

    Ce n'est qu'ici que pouvait naître, se développer et s'épanouir le culte de Notre-Dame, où la religion et le dogme s'attendrissent de féminité et où l'amour humain se sublime dans l'amour divin avec lequel il arrive à se confondre. 

          

    Avant partir

    1A.jpgCe livre a été commencé sous le signe du désespoir, mais pour témoigner des permanences françaises, je le termine ici deux ans après sur des paroles d'espérance et de certitude. La leçon du Moyen-Âge, de ses malheurs, de sa constance dans l'épreuve, de sa foi d'airain est une leçon de réconfort. Profitons-en. En le quittant évoquons une dernière fois Jeanne "la bonne Lorraine", qui sauva le royaume de France, la cathédrale qui dressa cette foi vers le ciel comme une offrande et une imploration, le mystère qui la fit résonner sur la place publique, la littérature courtoise par qui naquirent l'amour absolu et le culte de la femme. Les ténèbres du Moyen-Âge ne sont que celles de notre ignorance. Une clarté d'aurore baigne les âges lointains de notre genèse pour qui sait y porter le flambeau de la connaissance, de l'amour et de la confiance dans les destinées de la patrie.

    New-York, 18 juin 1942 

  • Au cinéma : Perfect days, par Guilhem de Tarlé

    Perfect Days - film 2023 - AlloCiné

     

    Cannes 2023 : Perfect days, un film allemand (VOSTF) de Wim Wenders, avec Koji Yakusho (Hirayama).

    Perfect days… Le sujet de ces « journées parfaites » ( ?) est, nous dit-on, de savoir contempler « la beauté… (ou) la poésie du quotidien »…


    De qui se moque-t-on ?

    Les ¾ de ce très long-métrage (2h03) consistent à nous montrer un homme en train de briquer les cuvettes, robinetteries et miroirs des toilettes publiques de Tokyo…

    Alors, certes, ce « héros », pratiquement muet (ce qui est un atout en VOSTF), lève beaucoup les yeux au ciel pour sourire aux rayons du soleil qui filtrent à travers les branches des arbres… Tout cela aurait, peut-être, pu faire l’objet d’un court-métrage qui aurait mis en valeur le travail consciencieux dans les tâches les plus humbles. « Fais bien ce que tu fais »… nous faisait écrire mon professeur de 7ème en exergue de tous nos devoirs, et je pense à ce tailleur de pierres qui disait « bâtir une cathédrale ». M. Wim Wenders veut nous parler de la beauté mais ne sait malheureusement pas que la beauté se trouve aussi dans la concision.

    Evoquant son discours de réception à l’Académie Française, Ferdinand de Lesseps disait « Ne pouvant faire bien, j’ai fait mieux : j’ai fait court ».


    Retenons la leçon en concluant sur le seul aspect qui m’a paru intéressant à savoir – et on est aux antipodes de la beauté - les nombreuses vues de la ville de Tokyo.

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  • Éphéméride du 24 décembre

    1761 : Naissance de Jean-Louis Pons 

     

    Ayant intégré l'Observatoire de Marseille en 1789, comme simple concierge, il y obtient le poste d'astronome adjoint en 1813, et reste, pour l’Histoire, celui des astronomes qui a découvert le plus grand nombre de comètes : 37, entre 1801 et 1827, plus que n'importe qui d'autre dans toute les annales de l'astronomie.    

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    https://pg-astro.fr/grands-astronomes/le-grand-siecle/jean-louis-pons.html

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    L'Académie des beaux-arts contre le remplacement des vitraux de Notre-Dame... :

    https://www.latribunedelart.com/l-academie-des-beaux-arts-contre-le-remplacement-des-vitraux-de-notre-dame

    Lien pour signer la pétition (que lafautearousseau a, naturellement, signée) :

    https://www.change.org/p/conservons-%C3%A0-notre-dame-de-paris-les-vitraux-de-viollet-le-duc

     

     

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  • Éphéméride du 23 décembre

    Arras, aujourd'hui 

     

     

    1482 : La Bourgogne et la Picardie deviennent françaises 

     

    Par le Traité d'Arras, Louis XI et Maximilien de Habsbourg se partagent l'État bourguignon, à la mort de Marie de Bourgogne.

    C'est la fin sans gloire de cette orgueilleuse Maison, qui a plus d'une fois semblé être sur le point de l'emporter face aux rois de France...

    Une autre entité que la nation française aurait pu, en effet, se créer autour des Grands Ducs d'Occident. Malheureusement pour eux, ceux-ci sont tombés (à tous les sens du terme !) sur... Louis XI !  

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    Ci-dessus, le document du Traité d'Arras 
     
     

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Acquisitions de Louis XI"

    Voir aussi, sur les causes profondes de cette guerre entre la France de Louis XI et la Maison de Bourgogne, l'Éphéméride du 24 juin et l'Éphéméride du 3 octobre...

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Évidemment d'accord avec Guillaume Bigot, sur ces prétendues "valeurs de la République"... :

    "...Les fameuses valeurs de la république consistent à privilégier l'intérêt d'un étranger dangereux au détriment de l’ensemble du peuple français !..."

    (extrait vidéo 1'47) :

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1737741964185866471?s=20

    (à noter - mais c'est un autre débat, et on en reparlera... - que le terme même de "valeurs", qui est économique et qui renvoie au "matériel" ne convient pas pour parler de ce que propose un courant de pensée : c'est de "principes", d' "idéaux" qu'il faut parler, et non de "valeur", qu'on emploie par exemple dans "Combien vaut cet appartement ?"...)

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Augustin Cochin, à la découverte des causes profondes de la Révolution...

    1876 : Naissance d'Augustin Cochin

     

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcg

     

    La famille d’Augustin Cochin est catholique et royaliste. Son père, député royaliste, sera même ministre durant la Guerre de 14...

    Major de l’École des Chartes, Augustin Cochin se spécialisa dans l’histoire de la Révolution française. Monarchiste, il collabora à la Revue grise de l’Action française dès 1904. Mobilisé, Capitaine d’infanterie, il mourut au front, le 8 juillet 1916.

    Ses deux principaux ouvrages sont Les sociétés de pensée et la démocratie moderne et La Révolution française et la libre pensée, tous les deux inachevés, à cause de sa mort brutale et prématurée.

    Pour Maurras, "il est le premier qui aura fait voir et sentir avec clarté, avec intelligence, selon les règles de la méthode rationnelle et critique, la part que prirent les sociétés secrètes, les "sociétés de pensée" au mouvement de 1789".

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcgComme le Taine des Origines de la France contemporaine (voir l'Éphéméride du 5 mars), Cochin réfute l'histoire officielle idéologique et jacobine, car, comme Taine (ci contre) et, plus tard, un François Furet, il veut s'en tenir aux faits et aux seuls faits.

    Pour autant Taine - d'après Cochin - se contente de l’histoire psychologique, celle qui pénètre dans la pensée et les réflexes profonds des révolutionnaires. S’il analyse remarquablement les aspirations profondes du jacobin, Taine ne s’attache pas à distinguer les causes réelles de la Révolution, ni sa mécanique. Taine décrit à merveille la société révolutionnaire, il n’explique pas sa gestation.

    Cochin propose, lui, de recourir à l’histoire sociologique pour saisir les causes profondes des événements de la Révolution française. Il n'occulte pas les autres causes de 1789 (fiscales, naturelles…) mais il les considère comme secondaires par rapport aux mécanismes sociaux qu’il décrit.

    Pour Cochin, la cause profonde de la Révolution réside dans les sociétés de pensée. Ces clubs, loges et associations diverses se développèrent à partir de 1750, sur tout le territoire, en un étroit maillage. Elles vont rapidement constituer non un État dans l’État, mais bien une nation dans la nation : en 1789 elles se voudront la nation contre l’état royal. En attendant, pendant toute la seconde moitié du XVIIIème siècle, elles diffusent la pensée des soi-disant Lumières, et agissent au nom d’une liberté abstraite. Cochin démontre également qu’un tel mouvement présupposait que la France soit un État prospère et riche, assurant la tranquillité publique et le fleurissement des arts, lettres et sciences : la France des Bourbons.

    22 décembre,sully,henri iv,mourre,colbert,academie des sciences,observatoire de paris,racine,calmette,guérin,bcgCes sociétés de pensée sont, malgré leur diversité, soumises à des principes de fonctionnement communs : unité de direction, discipline interne, interdépendance, centralisation. Les sociétés de pensée et leur sociabilité sont donc à l’opposé des communautés naturelles. Elles ne sont pas fondées sur la solidarité du lieu (commune, province), du sang (famille) ou du métier (corporation) mais sur le seul exercice de la discussion : elles sont en tout point coupées du réel. L'homme qui les compose, "c’est la société qui a orienté son esprit à l’inverse du réel, elle encore qui le lie à ses frères de toute la force de son intérêt; comme elle a formé son intelligence, elle tient sa volonté".

    François Furet (ci contre), dans son magistral Penser la Révolution française rendit la place de premier plan qui lui revenait à Augustin Cochin dans l’historiographie de cette période capitale et tragique...

     

     http://philitt.fr/2016/09/05/augustin-cochin-lhistorien-oublie-de-la-revolution-francaise/

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    • Dans la "Une" de L'Action française du Lundi 10 juillet 1916, l'hommage de Maurras à Augustin Cochin, tombé au Champ d'honneur deux jours plus tôt, le 8 Juillet... :

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    • ... et, dans son numéro du lendemain, Mardi 11 Juillet, Maurras consacre les deux premiers paragraphes de "La Politique" à Augustin Cochin :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k759129h/f1.image.zoom

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    Tout ceci est résumé et repris dans notre Grande "Une" (numéro du Mardi 11 Juillet 1916) :

    • Grandes "Une" de L'Action française : l'hommage de Maurras à Augustin Cochin, tombé au Champ d'honneur le 8 Juillet 1916...

  • Le Centre Lesdiguières vous propose...

    La vocation des Chartreux, par Philip Boyer ( conférence donnée ce mois de décembre)

  • Éphéméride du 22 décembre

    Sully, portrait, par Quesnel

     

     

    1641 : Mort de Sully 

     

    De Michel Mourre :

    "...Il mena une politique d'économies et de remise en ordre, réduisit les tailles, supprima les charges inutiles, poursuivit partout les abus et les prodigalités, et réussit par sa gestion rigoureuse à faire entrer dans les caisses de l'État de 12 à 13 millions de livres entre 1600 et 1610.

    Pour relancer l'économie, il donna la liberté aux exportations de blé et de vin, abolit un grand nombre de péages, fit construire des routes, des ponts, des canaux (canal de Briare).

    Il encouragea surtout l'agriculture, soutint les efforts d'Olivier de Serres pour l'élevage des vers à soie et proclama que "labourage et pastourage sont les deux mamelles dont la France est alimentée..." 

     

     
     

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