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Gaspard Proust - si on nous "passe" l'expression - "explose" Manuel Bompard, et cela fait du bien ! C'est une sorte d'anti-dépresseur naturel, en somme...
Deux minutes et quarante trois secondes, pour bien commencer la journée : cela ne se refuse pas...
A l’affiche : Rendez-vous à Tokyo, unfilm japonais (VOSTF) de Daigo Matsui, avec Sosuke Ikematsu (Teruo, danseur professionnel), et Sairi Itô (Yo, conductrice de taxi).
Rendez-vous à Tokyo… « Loupez-le », « posez un lapin », fuyez-le… 2h interminables à bâiller...
Sans doute ne suis-je pas « rentré dans le film » et pourtant je savais qu’il remontait le temps… Il y avait d’ailleurs dans ce que j’en avais lu tous les ingrédients pour me plaire. Yo aime son métier de conductrice de taxi parce que « laisser les clients choisir des destinations et les y conduire donne l’impression d’aller constamment quelque part ». Vous dirais-je que je m’étais toujours dit qu’en cas de chômage, en attendant de retrouver un emploi, cela m’aurait tenté d’être, moi aussi, chauffeur de taxi, et particulièrement à Paris !
J’attendais beaucoup surtout de cette date du 26 juillet qui jalonne ce long-métrage (1h55)… Le réalisateur doit ignorer que c’est le jour de la Sainte Anne, que je célèbre religieusement avec une épouse qui, comme ma mère, porte ce prénom.
Encore raté… nous nous sommes, mon épouse et moi-même, profondément ennuyés à voir défiler des images de façon décousue et sans intérêt.
Bref, j’aurais mieux fait de donner rendez-vous à Mitsuhirato dans Tintin et le Lotus bleu.
lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...
Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...
Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...
Aujourd'hui : 1054, la séparation de Rome et de Constantinople...
1239 : Première représentation du Miracle de Théophile, de Ruteboeuf
Si l'on connait relativement bien la vie même de Ruteboeuf, et en tous cas ses moments les plus importants, on ne dispose, curieusement de presqu'aucune date en ce qui le concerne. C'est dans l'exposé suivant - très intéressant malgré son aspect un peu austère - que l'on trouve la date du 8 septembre pour la première représentation publique, à Paris, sur le parvis de Notre-Dame, du Miracle de Théophile, oeuvre commandée au poète par l'évêque de la ville lui-même (ci contre, une partie du vitrail de la cathédrale de Beauvais, racontant le Miracle) :
Et, sur le lien suivant - très technique et sans intérêt pour le grand public et les non-spécialistes - un petit tableau, en haut à droite, qui donne accès à tous les textes de Ruteboeuf :
Bien sûr, pour le grand public, aujourd'hui, Ruteboeuf reste d'abord connu pour sa Griesche d'Hiver, ou Complainte Ruteboeuf (chantée ici par Léo Ferré) :
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Ce sont amis que vent me porte Et il ventait devant ma porte Les emporta
Avec le temps qu'arbre défeuille Quand il ne reste en branche feuille Qui n'aille à terre Avec pauvreté qui m'atterre Qui de partout me fait la guerre Au temps d'hiver Ne convient pas que vous raconte Comment je me suis mis à honte En quelle manière
Que sont mes amis devenus Que j'avais de si près tenus Et tant aimés Ils ont été trop clairsemés Je crois le vent les a ôtés L'amour est morte Le mal ne sait pas seul venir Tout ce qui m'était à venir M'est advenu
Pauvre sens et pauvre mémoire M'a Dieu donné, le roi de gloire Et pauvre rente Et droit au cul quand bise vente Le vent me vient, le vent m'évente L'amour est morte Ce sont amis que vent emporte Et il ventait devant ma porte Les emporta
Vincent Trémolet de Villers a raison : Macron "fonctionne" à coups de... "coups politiques", de gadgets, de poudre aux yeux, mais le résultat est désastreux pour le Pays...
C'est le sujet de l'édito politique sur Europe 1, consacré à "Emmanuel Macron, super ministre de l’Éducation", tâchant de faire oublier le plus que calamiteux Pap Ndiaye :
"Comme, sur le nucléaire, il a mis la moitié de son quinquennat à remettre à l'endroit ce que Nicolas Hulot avait mis à l'envers, Emmanuel Macron s'évertue à faire oublier Pap Ndiaye. Dans les deux cas, on voit le prix mirobolant pour la France de ces coups politiques."
Gageons seulement que l'optimisme de Vincent Trémolet de Villers sur l'action de Macron dans le domaine du nucléaire ne soit pas démenti par le proche avenir : car c'est bien Macron qui a pris la calamiteuse décision d'arrêter le projet Astrid, et c'est lui encore qui n'a pas empêché la calamiteuse fermeture de Fessenheim...
7 septembre 2014 : Première sortie en mer pour la réplique de L'Hermione
1008 : Valenciennes, protégée de Notre Dame du saint Cordon
Cette année-là est dure pour les Valenciennois, décimés par la peste.
Un saint ermite, Bertholin, vivant retiré près des bords de l’Escaut, supplie la Vierge de secourir la ville. Marie lui demande alors de réunir tous les habitants sur les murailles. Elle leur apparaît et fait entourer la ville, par un ange, d’un cordon écarlate. La peste cesse aussitôt, et ceux qui l’avaient contractée sont guéris.
En guise de remerciement, les notables de l’époque s’engagèrent à organiser une procession chaque année, à la date anniversaire de ce miracle : le sept septembre. Aujourd’hui fixée au deuxième dimanche de septembre, le Tour du Saint Cordon est le plus ancien pèlerinage français: il a célébré ses mille ans en 2008.
Il y a, en fait, deux Tours : le premier, ou petit tour le matin; et le grand tour, l’après midi, dans toute la ville :
Elle est consacrée à Rutebeuf, à Jacques Perret et... à Frédéric Mistral.
Vous pourrez écouter Léo Ferré chanter Ruteboeuf, et sa Griesche d'hiver ("Que sont mes amis devenus...") et vous y trouverez la troisième et dernière partie de notre évocation de Frédéric Mistral, chantre des Racines et de la Terre, des Traditions qui entourent l'homme et le protègent (comme des "frontières", dirait Régis Debray ?...), en même temps qu'elles l'ouvrent à l'universel car, comprenant combien sa petite patrie est belle, il comprend tout naturellement, dans le même mouvement d'amour et de respect envers la Création, qu'un Jaune, qu'un Noir, qu'un Indien... aime son pays, ses Racines, sa Culture, ses Traditions... exactement comme lui, le Provençal, les aime...
Oui, la Tradition ouvre à l'universel; oui, notre traditionalisme est un Humanisme...
Entièrement d'accord avec Jean-Paul Brighelli : voir des Belphégor partout,
beurk !
"Deux femmes sur 10 sont arrivées voilées ou en abaya ce matin (ndlr : lundi). J’habite Marseille où on voit de plus en plus de filles s’habiller comme Belphégor et ça devient insupportable..."
France 2, le 3 septembre : BAC Nord, un film français de Cédric Jimenez, avec Gille Lellouche, à partir de faits réels.
BAC Nord… Nous n’avions pas pu voir de film en salle lorsqu’il est sorti il y a deux ans, en plein couvre-feu et sous (l’im)pass sanitaire auquel nous avions refusé de nous soumettre.
Sans doute, le petit écran enlève au film de son intensité et nous avons regretté, surtout en première partie, des dialogues difficiles à entendre.
Inutile, évidemment, d’insister sur l’actualité brûlante de ce long-métrage, et j’avoue, même si je ne me fais aucune illusion, avoir été impressionné par la scène de guerre civile que Cédric Jimenez a eu le « courage » de nous montrer.
Certes il faut admettre un certain encadrement dans les méthodes de la police, mais la scène de la BAC empêchée d’entrer dans un quartier justifie suffisamment son mode d’action ultérieur.
A ceux-là qui refusent la liberté « aux ennemis de la liberté », nous ne devons avoir aucun complexe pour répliquer « pas d’état de droit dans les zones de non droit ».
Ce film doit nous inciter à affirmer publiquement notre solidarité avec la Police et notre soutien aux policiers injustement privés de liberté quand ils ne font que leur métier pour remplir la mission que leur assigne la France (bien avant la République).
Contre le refus d’obtempérer, affirmons le droit et le devoir des policiers de tirer sur le véhicule pour l’obliger à s’arrêter.
Tombeau de Colbert à l'église Saint-Eustache de Paris, par Antoine Coysevox
1683 : Mort de Colbert
Chargé en premier lieu de veiller à la gestion des finances de l'État sous Louis XIV, Colbert, qui meurt à 64 ans, avait exercé peu à peu son pouvoir dans tous les domaines.
De Michel Mourre :
"...C'était un travailleur acharné, épris d'ordre et de méthode, un homme de cabinet, aux dossiers bien tenus, un fonctionnaire sérieux, incontestablement dévoué à l'État..."
..."comme ça", sans la moindre explication/justification, sans que nous n'ayons eu à changer quoi que ce soit, dire ou faire quoi que ce soit, "faire repentance" ou mettre un genou à terre !
Nous avons retrouvé l'intégralité des 36 "groupes" auxquels nous appartenons, et auxquels se sont joints quatre nouveaux, dont les administrateurs avaient pris contact avec nous, en signe d'amitié et de soutien, pendant notre "punition" : nous les en remercions, et partagerons ainsi, dorénavant, dans 40 "groupes" : c'est donc la fin ubuesque de deux mois et demi d'essai de sabotage de la diffusion des idées de salut public que nous nous efforçons de réaliser, au quotidien : il en faudrait, il en faudra, bien plus pour nous museler, nous décourager, nous arrêter !
"L'abaya c'est le symbole de l'échec absolu de l'assimilation et de l'intégration... Une large partie de nos élites s’est contemplée dans l’ouverture des frontières, "la France pour tous" et nous avons maintenant des adolescentes dont beaucoup sont françaises qui portent une frontière vestimentaire et refusent d’intégrer un pays qui ne serait pas à leur image..."
C'est l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers,
sur Europe 1, auquel nous ajouterons juste notre grain de sel : ces adolescentes sont peut-être "françaises", mais "formellement", de plastique seulement, ni de coeur, d'esprit, de raison, de volonté; elles n'ont aucune envie de s'approprier "l'aventure France" et de la continuer avec nous, sur poursuivant sur la lancée des deux millénaires écoulées... :
Arts & Ciné : l’Expérience Almodovar, deux courts métrages de Pedro Almodovar, à savoir Strange Way of Life, avec Ethan Hawke et Pedro Pascal et La Voix humaine, avec Tilda Swinton, adapté de l’œuvre éponyme de Jean Cocteau
Mon épouse aime (aimait ?) particulièrement Almodovar, et elle me cite Volver (2005), où j’ai dû m’endormir… Certes, j’ai apprécié Julieta (2016), mais je me suis à nouveau profondément ennuyé à Douleur et gloire (2019). Pour lui faire plaisir, sans doute, fallait-il refaire L’Expérience.
Il s’agit donc de deux courts-métrages, sans aucun lien entre eux et très différents, d’une demi-heure chacun
Strange Way of Life nous présenteune « histoire » de « deux amis cow-boys», et je n’en dis pas plus pour ne pas tomber sous le coup de la Loi…
La Voix humaine est le monologue d’une femme abandonnée qui attend que son mari (ou son compagnon), vienne chercher ses bagages… Je n’ai ni vu ni lu la pièce de théâtre de Jean Cocteau… et je ne pense pas la lire…
1638 : Naissance du futur Louis XIV (ici, sa statue équestre, en empereur romain, Promenade du Peyrou de Montpellier)
1534 : Jacques Cartier revient de sa première expédition au Canada
Né à Saint-Malo, en 1491, Jacques Cartier, issu d'une modeste famille de pêcheurs terre-neuvas, souhaite trouver la route du Nord pour atteindre les Indes sans passer par la longue et périlleuse route du Sud. Il réussit à convaincre François 1er, et appareille le 20 avril 1534. Après Terre-Neuve, Cartier aborde sur la côte qui longe le golfe du Saint-Laurent.
Il est accueilli par des Indiens avec qui il échange des cadeaux, et plante une croix portant l'écusson du roi de France. L'approche de l'hiver l'oblige à rebrousser chemin: il rentre en France avec deux Indiens qu'il présente à la cour.