Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Nous maintenons notre premier jugement : "la forme" est ce qui importe le moins, et si beaucoup nous disent qu'ils n'ont pas tout aimé, loin de là, nous reconnaissons tous que l'essentiel est ailleurs; qu'il est dans "le fond". Et, là, force est de constater que ces quatre émissions transmettent fidèlement, honnêtement et positivement ce que des personnes ignorantes de leur Histoire (elles sont légion aujourd'hui) doivent apprendre et savoir. Et que la série reprend, d'une façon très classique et très traditionnelle, une Histoire de France normale, loin des billevesées, contre-vérités et mensonges éhontés auxquels nous a habitué une République idéologique menteuse et falsificatrice d'Histoire...
Ainsi, par exemple, avant-hier, le "Charlemagne" était, tout simplement, une reprise et acceptation totale de l' "Aristote au Mont Saint-Michel", de Gouguenheim (1), ce qui est loin d'être insignifiant ! Quand on se souvient que cet inculte de Chirac osait parler des "racines musulmanes de la France" ! Là, il a bien été dit et montré que c'est par nos moines copistes, dans nos monastères et abbayes, et leurs scriptorium, que le Savoir, la Sagesse de l'Antiquité gréco-latine ne s'est jamais perdue, et est arrivée jusqu'à notre si fécond Moyen-Âge, explosant telle une belle fleur dans la Renaissance, comme le montre Léon Daudet dans notre 51ème Grand Texte...
Vraie aussi, dans ce Charlemagne, la fine analyse du premier texte de notre littérature nationale : La Chanson de Roland (loin des images d'Épinal, fausses et bécassonnes, et du récit "rose bonbon/bisounours, ce que l'histoire de France n'a jamais été...);
Vrai enfin (pour s'arrêter là) : Charlemagne est bien Roi des Francs, Roi de France, et les cartes le montrent bien : sa puissance réelle, il la tire de ses territoires situés sur la rive gauche du Rhin - l'actuelle France - le reste, ce sont des conquêtes. Les Allemands qui le considèrent comme "leur", et l'appellent "Karl der gross" commettent bien, comme le dit notre immense Jacques Bainvile, "un énorme contre-sens"...
Dans le Saint Louis, ce qui nous a paru le plus utile, et le meilleur, c'est cette excellente défense et justification, et réhabilitation des Croisades, "à la Jean Sévillia" : non, les Croisades ne furent pas une agression des Chrétiens contre l'Islam mais bien au contraire, après des siècles d'une longue patience, un coup décisif porté à l'expansionnisme et au fanatisme terroriste de l'Islam, "sûr de lui et dominateur" pour reprendre le mot de de Gaulle;
Ont été aussi "dits" et exaltés la grande figure et le rôle positif de Blanche de Castille; le "beau Treizième siècle"; la très juste explication du rôle des Templiers (positif à leurs débuts, avec leur ingénieux système des "lettres de change", permettant de déposer dans une Commanderie, en France ou ailleurs en Europe, la somme que l'on voulait, et l'on obtenait en échange un "reçu" permettant d'utiliser la même somme en Terre Sainte; puis leurs chute, une fois les Croisades terminées...); mais, surtout, le bon rôle du bon Roi justicier : c'est à Louis IX que l'on doit la possibilité de l' "appel" après toute décision du Tribunal, l'écoute obligatoire de tous et de tous les témoins, "à charge et à décharge" l'enquête de voisinage (comme on dit aujourd'hui) obligatoire aussi, la restitution aux petits de ce qui leur avait été pris indûment...
Bref, même si l'on peut tout à fait ne pas apprécier "la forme", "le fond" est une très bonne et très utile, et très bienvenue vulgarisation. Pour éviter le pléonasme, nous ne dirons pas "de masse", mais c'est tout à fait cela... Visionnage à conseiller à tous, pouvant aider grandement à se laver le cerveau et passer du mensonge à la vérité, de l'obscurité à la lumière, de l'ignorance au savoir...
(1) Pour ceux que le sujet intéresse, voir notre note du Dans notre Éphéméride de ce jour : avec son "Aristote au Mont Saint Michel", la mise au point définitive de Sylvain Gouguenheim sur les prétendus apports de l'Islam à la culture européenne...













