Solidarité Kosovo !
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DELENDA EST GERMANIA !
Nous n'avons pas fini de payer la faute colossale de 1918, quand Clemenceau et le Pays légal ont trahi le France et ses intérêts supérieurs en ne démembrant pas l'Allemagne (ce qui était parfaitement possible puisque, dans le même temps, ils démembraient l'Autriche-Hongrie); en la laissant intacte, nous devions la retrouver "dans vingt ans", prévenaient Bainville, l'Action françaises et tous les patriotes lucides; et nous la retrouvons encore aujourd'hui, "derrière", cette fois et heureusement, du point de vue militaire (grâce à notre arme nucléaire) mais toujours "devant", du point de vue économique (malgré ses immenses problèmes, annonciateurs - espérons-le !... - de sa chute prochaine...) et toujours animée de la même volonté de puissance, et pratiquant toujours le même expansionnisme hégémonique; d'une autre manière, tout simplement, et sous d'autres formes...
Écoutez Guillaume Bigot, qui parle aujourd'hui, sur le fond, comme parlaient Bainville, Maurras, Daudet et l'Action française : on a juste perdu cent ans avec la "paille" (excusez du peu !) du nazisme, de la défaite de 40 et tout ce qui s'en est ensuivi...
"...L'Allemagne réarme face à une France en pleine déliquescence. Cela ne vous rappelle rien ?..."
(extrait vidéo 2'02)
https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1738470650593919429?s=20
Demain lundi, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de l'Assomption...
"À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.
Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261).
Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?
Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.
Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une EÉcole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.
Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...
Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :
"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.
Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...
...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...
...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...
...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."
Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :
"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."
Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges à partir de Clovis et de son baptême.
Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France" en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...
"Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle).
Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...
À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !
1879 : Naissance de Gustave Cohen
Historien médiéviste, Gustave Cohen est né à Saint-Josse-ten-Noode le 24 décembre 1879 et mort à Paris le 10 juin 1958
En octobre 1912, il est nommé professeur au tout nouveau Département de français de l'Université d'Amsterdam, mais en 1914, il quitte ses étudiants pour faire la guerre.
À partir de la fin de la guerre, Cohen occupe des postes à l'Université de Strasbourg et à la Sorbonne. Il crée le groupe théâtral Les Théophiliens (nommé ainsi après la représentation du Miracle de Théophile de Rutebeuf en mai 1933, salle Louis Liard à la Sorbonne) dont René Clermont a été metteur en scène. C'est également en 1933 qu'il fonde, à Amsterdam, la Maison Descartes. À l'Institut français se trouve un buste pour honorer son fondateur.
En exil aux États-Unis pendant la seconde Guerre Mondiale, époque durant laquelle il rédige et publie La grande clarté du Moyen-Âge, Cohen y fonde, avec l'historien de l'art Henri Focillon l'École libre des hautes études (New York) et il anime les entretiens de Pontigny à Mount Holyoke College.
D'origine juive, il se convertit au catholicisme à 64 ans.
Voici l'Avant dire et l'Après dire de son magnifique "La grande clarté du Moyen-Âge", qui - dans notre Catégorie Grands Textes - constituent le 44ème :
GRANDS TEXTES (44) : La grande clarté du Moyen-Âge, par Gustave Cohen
Avant-dire
Ce jour d'hui, premier juillet 1940, dans l'affreux malheur de la patrie écrasée et déchirée, foulée aux pieds par l'envahisseur barbare, je voudrais commencer ce livre à l'honneur de la France qui ne peut pas mourir. L'affliction du présent nous invite à chercher un refuge dans un passé lointain dont les deuils, les ruines, les misères et les tristesses se sont effacées dans la nuit des temps et dont ne survivent que les gloires, non point les gloires militaires, car rien n'est plus fragile, mais gloires littéraires, artistiques et philosophiques, qui seules sont éternelles. C'est dans une guerre de croisade pour le droit, la foi, la liberté que le pays vient de succomber. Il en connut d'autres, jadis, où il succomba avec honneur dans l'essai de reprendre, d'une façon durable, à l'Infidèle, le Saint-Sépulcre, mais dont lui reste le titre impérissable d'avoir tenté l'oeuvre vaine, haute et désespérée et d'y avoir donné les meilleurs et les plus braves de ses fils. En allant vers le Moyen-Âge nous sommes sûrs de retrouver l'âme même de la France, en son état pur, au moment de sa Genèse, sortant, vierge, blanche et nue, du chaos du destin. Non pas née de rien, mais issue de l'âme gréco-romaine entée sur l'âme celtique dans le plus beau terroir sous le ciel, là où les formes sont naturellement harmonieuses, les nuages pommelés et nuancés, le sol fertile, porteur de vigne et donneur de vin, paré de la blondeur des blés ou du vert des prairies et des forêts, ni trop sec ni trop pluvieux, ni trop brûlé de chaleur ou glacé de frimas, tout en douceur, en raison et en équilibre, pour la perfection et le classicisme. Terre élue de la fécondation sans pullulation, de la réflexion sans âpreté, de la foi sans fanatisme, et surtout de l'amour.
Mais pour que ce miracle se produisît : la naissance de l'amour courtois (au XIIème siècle) et du culte de la femme, il fallait qu'à l'âme celtique, pénétrée par l'âme gréco-romaine s'alliât encore l'âme chrétienne, venue d'un plus lointain Orient, où la spiritualité autoritaire du judaïsme, et son monothéisme absolu se trempaient de la suavité de Jésus, fils de la Vierge.
Ce n'est qu'ici que pouvait naître, se développer et s'épanouir le culte de Notre-Dame, où la religion et le dogme s'attendrissent de féminité et où l'amour humain se sublime dans l'amour divin avec lequel il arrive à se confondre.
Avant partir
Ce livre a été commencé sous le signe du désespoir, mais pour témoigner des permanences françaises, je le termine ici deux ans après sur des paroles d'espérance et de certitude. La leçon du Moyen-Âge, de ses malheurs, de sa constance dans l'épreuve, de sa foi d'airain est une leçon de réconfort. Profitons-en. En le quittant évoquons une dernière fois Jeanne "la bonne Lorraine", qui sauva le royaume de France, la cathédrale qui dressa cette foi vers le ciel comme une offrande et une imploration, le mystère qui la fit résonner sur la place publique, la littérature courtoise par qui naquirent l'amour absolu et le culte de la femme. Les ténèbres du Moyen-Âge ne sont que celles de notre ignorance. Une clarté d'aurore baigne les âges lointains de notre genèse pour qui sait y porter le flambeau de la connaissance, de l'amour et de la confiance dans les destinées de la patrie.
New-York, 18 juin 1942
Cannes 2023 : Perfect days, un film allemand (VOSTF) de Wim Wenders, avec Koji Yakusho (Hirayama).
Perfect days… Le sujet de ces « journées parfaites » ( ?) est, nous dit-on, de savoir contempler « la beauté… (ou) la poésie du quotidien »…
De qui se moque-t-on ?
Les ¾ de ce très long-métrage (2h03) consistent à nous montrer un homme en train de briquer les cuvettes, robinetteries et miroirs des toilettes publiques de Tokyo…
Alors, certes, ce « héros », pratiquement muet (ce qui est un atout en VOSTF), lève beaucoup les yeux au ciel pour sourire aux rayons du soleil qui filtrent à travers les branches des arbres… Tout cela aurait, peut-être, pu faire l’objet d’un court-métrage qui aurait mis en valeur le travail consciencieux dans les tâches les plus humbles. « Fais bien ce que tu fais »… nous faisait écrire mon professeur de 7ème en exergue de tous nos devoirs, et je pense à ce tailleur de pierres qui disait « bâtir une cathédrale ». M. Wim Wenders veut nous parler de la beauté mais ne sait malheureusement pas que la beauté se trouve aussi dans la concision.
Evoquant son discours de réception à l’Académie Française, Ferdinand de Lesseps disait « Ne pouvant faire bien, j’ai fait mieux : j’ai fait court ».
Retenons la leçon en concluant sur le seul aspect qui m’a paru intéressant à savoir – et on est aux antipodes de la beauté - les nombreuses vues de la ville de Tokyo.
1761 : Naissance de Jean-Louis Pons
Ayant intégré l'Observatoire de Marseille en 1789, comme simple concierge, il y obtient le poste d'astronome adjoint en 1813, et reste, pour l’Histoire, celui des astronomes qui a découvert le plus grand nombre de comètes : 37, entre 1801 et 1827, plus que n'importe qui d'autre dans toute les annales de l'astronomie.
https://pg-astro.fr/grands-astronomes/le-grand-siecle/jean-louis-pons.html
L'Académie des beaux-arts contre le remplacement des vitraux de Notre-Dame... :
Lien pour signer la pétition (que lafautearousseau a, naturellement, signée) :
https://www.change.org/p/conservons-%C3%A0-notre-dame-de-paris-les-vitraux-de-viollet-le-duc
Arras, aujourd'hui
1482 : La Bourgogne et la Picardie deviennent françaises
Par le Traité d'Arras, Louis XI et Maximilien de Habsbourg se partagent l'État bourguignon, à la mort de Marie de Bourgogne.
C'est la fin sans gloire de cette orgueilleuse Maison, qui a plus d'une fois semblé être sur le point de l'emporter face aux rois de France...
Une autre entité que la nation française aurait pu, en effet, se créer autour des Grands Ducs d'Occident. Malheureusement pour eux, ceux-ci sont tombés (à tous les sens du terme !) sur... Louis XI !
Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Acquisitions de Louis XI"
Voir aussi, sur les causes profondes de cette guerre entre la France de Louis XI et la Maison de Bourgogne, l'Éphéméride du 24 juin et l'Éphéméride du 3 octobre...
Évidemment d'accord avec Guillaume Bigot, sur ces prétendues "valeurs de la République"... :
"...Les fameuses valeurs de la république consistent à privilégier l'intérêt d'un étranger dangereux au détriment de l’ensemble du peuple français !..."
(extrait vidéo 1'47) :
https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1737741964185866471?s=20
(à noter - mais c'est un autre débat, et on en reparlera... - que le terme même de "valeurs", qui est économique et qui renvoie au "matériel" ne convient pas pour parler de ce que propose un courant de pensée : c'est de "principes", d' "idéaux" qu'il faut parler, et non de "valeur", qu'on emploie par exemple dans "Combien vaut cet appartement ?"...)
1876 : Naissance d'Augustin Cochin
La famille d’Augustin Cochin est catholique et royaliste. Son père, député royaliste, sera même ministre durant la Guerre de 14...
Major de l’École des Chartes, Augustin Cochin se spécialisa dans l’histoire de la Révolution française. Monarchiste, il collabora à la Revue grise de l’Action française dès 1904. Mobilisé, Capitaine d’infanterie, il mourut au front, le 8 juillet 1916.
Ses deux principaux ouvrages sont Les sociétés de pensée et la démocratie moderne et La Révolution française et la libre pensée, tous les deux inachevés, à cause de sa mort brutale et prématurée.
Pour Maurras, "il est le premier qui aura fait voir et sentir avec clarté, avec intelligence, selon les règles de la méthode rationnelle et critique, la part que prirent les sociétés secrètes, les "sociétés de pensée" au mouvement de 1789".
Comme le Taine des Origines de la France contemporaine (voir l'Éphéméride du 5 mars), Cochin réfute l'histoire officielle idéologique et jacobine, car, comme Taine (ci contre) et, plus tard, un François Furet, il veut s'en tenir aux faits et aux seuls faits.
Pour autant Taine - d'après Cochin - se contente de l’histoire psychologique, celle qui pénètre dans la pensée et les réflexes profonds des révolutionnaires. S’il analyse remarquablement les aspirations profondes du jacobin, Taine ne s’attache pas à distinguer les causes réelles de la Révolution, ni sa mécanique. Taine décrit à merveille la société révolutionnaire, il n’explique pas sa gestation.
Cochin propose, lui, de recourir à l’histoire sociologique pour saisir les causes profondes des événements de la Révolution française. Il n'occulte pas les autres causes de 1789 (fiscales, naturelles…) mais il les considère comme secondaires par rapport aux mécanismes sociaux qu’il décrit.
Pour Cochin, la cause profonde de la Révolution réside dans les sociétés de pensée. Ces clubs, loges et associations diverses se développèrent à partir de 1750, sur tout le territoire, en un étroit maillage. Elles vont rapidement constituer non un État dans l’État, mais bien une nation dans la nation : en 1789 elles se voudront la nation contre l’état royal. En attendant, pendant toute la seconde moitié du XVIIIème siècle, elles diffusent la pensée des soi-disant Lumières, et agissent au nom d’une liberté abstraite. Cochin démontre également qu’un tel mouvement présupposait que la France soit un État prospère et riche, assurant la tranquillité publique et le fleurissement des arts, lettres et sciences : la France des Bourbons.
Ces sociétés de pensée sont, malgré leur diversité, soumises à des principes de fonctionnement communs : unité de direction, discipline interne, interdépendance, centralisation. Les sociétés de pensée et leur sociabilité sont donc à l’opposé des communautés naturelles. Elles ne sont pas fondées sur la solidarité du lieu (commune, province), du sang (famille) ou du métier (corporation) mais sur le seul exercice de la discussion : elles sont en tout point coupées du réel. L'homme qui les compose, "c’est la société qui a orienté son esprit à l’inverse du réel, elle encore qui le lie à ses frères de toute la force de son intérêt; comme elle a formé son intelligence, elle tient sa volonté".
François Furet (ci contre), dans son magistral Penser la Révolution française rendit la place de premier plan qui lui revenait à Augustin Cochin dans l’historiographie de cette période capitale et tragique...
http://philitt.fr/2016/09/05/augustin-cochin-lhistorien-oublie-de-la-revolution-francaise/
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• Dans la "Une" de L'Action française du Lundi 10 juillet 1916, l'hommage de Maurras à Augustin Cochin, tombé au Champ d'honneur deux jours plus tôt, le 8 Juillet... :
• ... et, dans son numéro du lendemain, Mardi 11 Juillet, Maurras consacre les deux premiers paragraphes de "La Politique" à Augustin Cochin :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k759129h/f1.image.zoom
Tout ceci est résumé et repris dans notre Grande "Une" (numéro du Mardi 11 Juillet 1916) :
Sully, portrait, par Quesnel
1641 : Mort de Sully
De Michel Mourre :
"...Il mena une politique d'économies et de remise en ordre, réduisit les tailles, supprima les charges inutiles, poursuivit partout les abus et les prodigalités, et réussit par sa gestion rigoureuse à faire entrer dans les caisses de l'État de 12 à 13 millions de livres entre 1600 et 1610.
Pour relancer l'économie, il donna la liberté aux exportations de blé et de vin, abolit un grand nombre de péages, fit construire des routes, des ponts, des canaux (canal de Briare).
Il encouragea surtout l'agriculture, soutint les efforts d'Olivier de Serres pour l'élevage des vers à soie et proclama que "labourage et pastourage sont les deux mamelles dont la France est alimentée..."
Vous êtes désireux d'en apprendre plus sur les chrétiens d'Orient, leur histoire et leurs traditions liturgiques ?
Venez les découvrir à Voiron au cours de l'exposition
La Grande Aventure des chrétiens d'Orient, 2000 ans d'histoire"
Du 2 au 22 décembre 2023
tous les jours de 9h à 17h
Église Saint Bruno, place de la République, 38500 Voiron.
Entrée libre
Le 13 décembre 2023 à 20h
Maison Saint Pierre à Voiron
"L'affaire Jeanne d'Arc" : un grand et magnifique moment de télévision sur France 2 !
Ce mardi soir, à 21h10, la chaîne a proposé le merveilleux "Docu fiction inédit" d'Antoine de Meaux et Sarry Long (2023, 1h35).
Pour une fois, "l'odieux sévice public" (l'expression, on le sait, est de Goldnadel) a été à la hauteur, et même plus que très largement à la hauteur.
C'est assez rare pour être signalé, et salué...
(ndlr : ce docu fiction sera consultable en rediffusion jusqu'au 25 Juin 2024).
Voici le synopsis de cette petite merveille - un vrai bijou - pour vous donner... "l'envie d'avoir envie" d'aller sur le site de France 2, au rayon "rediffusion" (rien à redire, à part l'inepte "cold case", qui n'a rien à faire là et n'apporte rien, mais c'est tellement peu par rapport à la grandeur et à la beauté du reste !...) :
"1456. Vingt-cinq ans après la mort de Jeanne d'Arc sur le bûcher, un procès en réhabilitation est ouvert. En véritable détective, l'inquisiteur Jean Bréhal, à la tête de la justice de l'Eglise de France, va reconstituer le puzzle de la courte vie de Jeanne, en partant à la recherche des témoignages de ses amis d'enfance, de ses compagnons d'armes et de ses juges. Une enquête haletante, de Domrémy à Rouen, en passant par Orléans et Reims, entre intrigue religieuse et manipulation politique : "L'affaire Jeanne d'Arc", à la fois cold case médiéval et film d'animation, dénoue les fils d'une épopée tragique, et dessine, derrière le mythe, le portrait d'une jeune femme à l'incroyable destin."
Cannes 2023 : Vincent doit mourir, le premier long-métrage de Stephan Castang, avec Karim Leklou (Vincent Borel) et Vimala Pons (Margaux).
Vincent doit mourir, et l’on regrette qu’il ne meure pas très vite après le début du film, ce qui nous ferait gagner du temps.
Vincent doit mourir traite, ou plutôt veut traiter, du sujet très à la mode, très récurrent, de la violence de et dans notre société. Chacun s'en plaint mais ils sont les mêmes qui la dénoncent et veulent la sacraliser en inscrivant l'avortement dans la constitution et l'euthanasie dans la loi. Permettez-moi de ne pas hurler avec les loups et ne pas manifester contre le feu - je l'ai déjà dit - avec les pyromanes.
Les faits divers regorgent de ceux qui tuent "pour un regard" et l'on comprend qu'il s'agit du regard de la victime.
Dans Vincent doit mourir - " Si tu ouvres les yeux, tu me regardes, et si tu me regardes tu m'agresses" - le "mauvais regard » est, comme dans la chanson, celui du tueur :
« Elle a les yeux revolver
Elle a le regard qui tue ».
Après Acide et Le règne animal, Vincent doit mourir, est le 3ème film en deux mois qui commence de façon passionnante et haletante en mettant à l'écran un sujet original dont malheureusement le réalisateur ne sait très vite plus quoi faire et se perd dans.le farfelu et le grandguignolesque.
Pourtant les yeux qui tuent, ça nous rappelle de bons souvenirs, ceux du fakir des Cigares du pharaon qui ordonnent au Professeur Philémon Siclone de tuer Tintin, et l’égyptologue, victime du « Radjaïdjah, le poison qui rend fou », de se mettre à chanter « Non, mes yeux ne te verront plus ».
Plutôt que voir Vincent, relisez Hergé.