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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 108

  • Grandes "Une" de L'Action française (6/13 - 1/2): Espagne, 18 Juillet 1936, la Tradition se soulève contre la Révolution...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Vendredi 24 Juillet 1936  :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7664048

    Ce jour-là, c'est quasiment toute la "Une" qui est consacrée à l'Espagne !

    • Maurras y consacre quatre des cinq paragraphes de "La Politique", soit quasiment l'intégralité des deux colonnes centrales de la "Une" : il le fait dans l'esprit de Pujo et de son article de la veille, accusant - à juste titre - Blum de vouloir nous entraîner dans la guerre...

    • Pujo, justement, dénonce "Blum la guerre à l'oeuvre" sur toute la sixième colonne (son article commence dans la partie supérieure de la cinquième colonne et se termine dans la partie supérieure de la première colonne, en page deux)...

    • Léon Daudet propose un "La radio et les fausses nouvelles" débutant par ces mots : "Voici l'Espagne en plein Goya - les Horreurs de la guerre civile - et aussi en pleine fausses nouvelles..."; lui, qui nous apprend "j'ai séjourné à deux reprises à Gibraltar...la clé de la Méditerranée occidentale" n'a pas assez d'un article pour parler de la situation espagnole, et conclut donc par un amusant : "...Je m'aperçois que, chemin faisant, je ne vous ai point parlé des fausses nouvelles de la guerre civile. Ce sera pour la prochaine fois." (Sic ! Du Daudet tout pur !)...

    • Enfin, les nouvelles de la guerre elle-même sont renvoyées en bas des deux premières colonnes, les deux juste sous les deux colonnes de l'article de Daudet, avec un "lire la suite en 3ème page", où elles occuperont l'intégralité des colonnes deux, trois et quatre, puis la moitié supérieure de la colonne cinq...

    • Et, pour être complet : en page quatre, Pierre Tuc consacre à l'Espagne le premier des onze sujets de sa Revue de Presse...

    La virulente manchette "anti-Blum" du jour : il faut se souvenir qu'il y a à peine plus de cinq mois, Blum, après une provocation et une machination grossières ("crime de lèse-majesté", titra l'AF), perturba le cortège des obsèques de Bainville, ce qui lui permit de faire croire qu'il avait été attaqué, alors que, au contraire, les Camelots du Roi le tirèrent du guêpier où il s'était lui-même fourré ! Il en profita pour demander, et obtenir, la dissolution de la Ligue d'Action française et des Camelots du Roi (1) !

    Pour bien comprendre la virulence de cette manchette, il faut donc bien se remettre dans le contexte de l'époque, et comprendre la fureur de ceux qui, après avoir vu Blum faire ce qu'il avait fait lors des obsèques de Bainville, voyaient le même Blum, cinq mois après, non seulement ne pas faire ce qu'il fallait pour armer la France contre un Hitler qui, lui, sur-armait l'Allemagne, mais trahissait les intérêts supérieurs de la nation en livrant à ses confrères du "Frente popular / Frente crapular" le peu d'armes et d'avions dont nous disposions...

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    (1) sur la misérable machination de Blum lors des obsèques de Bainville, voir notre Grande Une du 14 Février et les quatre suivantes...

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    P.S : les articles sur l'Espagne étant trop nombreux dans ce numéro, nous diviserons cette livraison en deux partie : Daudet, Maurras et Pujo, pour aujourd'hui, et la Revue de Presse, ainsi que les nouvelles militaires, demain...

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour... : la Nouvelle religion républicaine contre nos Racines chrétiennes...

    1905 : Séparation de l'Église et de l'État

     

    Voulue par Émile Combes (ci dessous), et après 9 mois de débat houleux, la Loi sur la séparation de l'Église et de l'État est votée par le Sénat à 179 voix contre 103.

    Le président de la République, Émile Loubet, proclame la nouvelle loi et le Journal Officiel la publiera dès le lendemain.   

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    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XXI, La Troisième République. :   

    "...Le ministre des Affaires étrangères de Waldeck-Rousseau, Théophile Delcassé, était d'origine radicale. Il gardait l'ancienne tradition du parti, opposé aux aventures lointaines et au rapprochement avec les vainqueurs de 1870. Il liquida l'affaire de Fachoda, et la France fut réconciliée avec le gouvernement britannique. Cette réconciliation nous associait aux intérêts de l'Angleterre et, si elle nous donnait une garantie contre l'Allemagne, nous ramenait au danger d'une guerre continentale. Telle était la situation au lendemain des agitations de l'affaire Dreyfus, quand le gouvernement de défense républicaine, placé sous la dépendance de l'extrême gauche, cédait à la démagogie anticléricale et antimilitaire.

    À Waldeck Rousseau succéda, en 1902, Émile Combes, qui, appuyé sur la nouvelle majorité radicale-socialiste et socialiste sortie des élections, passa de la défense républicaine à l'offensive. Waldeck avait poursuivi les congrégations, mais non l'Église. Combes alla jusqu'au bout de l'anticléricalisme, jusqu'à la rupture des relations avec le Saint-Siège, jusqu'à la séparation de l'Église et de l'État, depuis longtemps inscrite au programme des républicains avancés et toujours différée.

    Cette guerre religieuse troublait et divisait le pays en faisant renaître le délit d'opinion et en créant une catégorie de suspects, écartés des emplois et mal vus des autorités, parmi les Français qui ne partageaient pas les idées du gouvernement La politique s'introduisait dans l'armée elle-même, tenue jusque-là hors des discordes civiles. La délation des "fiches" s'organisa contre les officiers qui allaient à la messe.

    En même temps, les propagandes les plus démagogiques s'exerçaient librement, même celle qui attaquait l'idée de patrie. Le pouvoir, les places, tout était entre les mains d'un petit nombre d'hommes et de leurs protégés, tandis qu'Émile Combes, fanatique désintéressé, couvrait ces abus et ces désordres. Dans la majorité elle-même, quelques républicains commencèrent à s'inquiéter. Chose remarquable : ce fut Alexandre Millerand qui conduisit la lutte contre un régime qu'il appela lui-même "abject". Un socialiste annonçait le retour vers la modération..."

     

     Dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet , voir la photo "Waldeck l'expulseur"

     

     

    1AA.jpg  En réalité, ce triste et douloureux épisode montre bien la nature réelle de ce que l'on appelle "République française", et qui n'est nullement une république, au sens qu'a ce mot partout ailleurs dans le monde, mais une république idéologique, qui se pense et qui se veut une nouvelle religion messianique, avec l'universalité de ses soi-disant Droits de l'Homme, elle qui est "assise" sur le Génocide vendéen !...

    Cette Nouvelle Religion Républicaine est, certes, anti-royaliste, mais elle est avant tout, d'abord et surtout anti-chrétienne. Son but profond, permanent et premier est d'anéantir la religion chrétienne traditionnelle de la France, et de se substituer à elle.

    On se reportera aux deux dernières photos de notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet :

     

    et

     

     

    Ainsi qu'à notre Éphéméride du 16 février, sur le Ralliement à cette République follement demandé aux catholiques français par un Léon XIII aussi aveugle que naïf, et qui devait d'ailleurs déclarer, plus tard, mais dans l'intimité, "ils nous ont bien eu"...

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  • Éphéméride du 9 décembre

    Université d'Aix hier, IEP aujourd'hui 

     

     

    1409 : Fondation de l'Université d'Aix-en-Provence 

     

    C'est une Bulle du Pape Alexandre V qui fonde officiellement cette Université. Selon la volonté du comte de Provence,  Louis II d'Anjou, elle est sise au coeur de la ville, face à la cathédrale Saint Sauveur, dans l'hôtel actuellement occupé par l'Institut d'études politiques (IEP).

    Le comte se voit ainsi récompensé de sa fidélité, lui qui a été l'un des premiers soutiens du Pape.

    On y enseigne alors le droit civil, le droit canonique et la théologie.

    En 1679, sur ordre exprès de Louis XIV, les enseignements qui étaient dispensés jusque là en latin sont donnés en français.

    Paul Cézanne, Frédéric Mistral, Adolphe Thiers, Jean-Étienne Portalis - le corédacteur du Code civil - y ont étudié. 

     

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  • Le Bien commun de Décembre est disponible...

    Notre numéro de décembre est disponible !

    Feuilleter quelques pages ↑

    LBC 57

    JE COMMANDE

    Le Bien commun

    10 rue Croix-des-Petits-Champs - 75001 Paris

    contact@lebiencommun.net

  • À Toulon, ce samedi...

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    La cérémonie aura lieu samedi  9 décembre à 15h00  devant la stèle commémorative, située entre l'avenue du colonel Fabien et le boulevard Clemenceau, dans le parc du champ de Mars.

     
    Le Café Histoire de Toulon vous invite à vous joindre à la cérémonie du souvenir aux 800  toulonnais massacrés par les républicains en décembre 1793.
     
    La Municipalité avait commis le crime de reconnaitre le petit Dauphin emprisonné au Temple comme le roi sous le nom de Louis XVII.
     
    Notons le chiffre de 14 325 victimes "dévorés par ces anthropophages de Montagnards", dans le rapport du très républicain Louis-Marie Prudhomme, Histoire générale et impartiale des erreurs, des fautes et des crimes commis pendant la Révolution française à dater du 24 août 1787, tome VI, Paris, 1797, Convention nationale, p. 142-161.
     
    Les toulonnais se souviennent que le décret du 4 nivôse an II, faisant de Toulon "une ville infâme précise que « les maisons de cette ville rebelle seront rasées ». 
    Un plan — conservé à l'Institut géographique national — prévoyant l'agrandissement de l'Arsenal par la la destruction de la moitié de Toulon fut envoyé au Comité de Salut public en messidor an II, soit six mois après la reprise de la ville aux résistants royalistes.
     
    Le pays réel  toulonnais de 2023 pardonne, mais n'oublie pas.
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    À Notre-Dame de Paris, la flèche est de retour ! Et la Croix la surmonte, à nouveau !

    De Philippe de Villiers : 

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  • Grandes "Une" de L'Action française (5/13): Espagne, 18 Juillet 1936, la Tradition se soulève contre la Révolution...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Jeudi 23 Juillet 1936 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766403w

    Incroyable ! Face à un Hitler qui a transformé depuis des années "son" Allemagne en forges de Vulcain et s'arme à tout-va, la République idéologique, le Système, a d'abord commencé par laisser détricoter le Traité de Versailles (dans le peu de "fort" qu'il avait...) puis s'est couché sans cesse devant Hitler qui s'armait, lui, sans nous armer, nous.

    Et voilà que le trop peu d'armes que nous avons (en l'occurrence, nos avions) le gouvernement du Front populaire veut les livrer au "Frente popular" espagnol, par solidarité idéologique ! Notre Front populaire (au pouvoir, hélas...), lui qui perd les dernières années où l'on pouvait encore faire un peu quelque chose avant le désastre, va donc aider son "Front frère", le "Frente popular / Frente crapular" comme le disent les traditionnalistes espagnols soulevés contre cette ignominie qu'était leur République...

    • C'est Pujo qui dénonce ce "marché sanglant" en "Une" du journal (partie inférieure des deux colonnes de droite) : oui, Blum, Moch, Pierre Cot, au lieu de servir les intérêts de la France que le Système avait mise en grand péril ont préféré mettre leur idéologie en avant et en premier, la faisant passer avant l'intérêt national; cela s'appelle, tout simplement, de la trahison...

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  • La guerre en Ukraine à un tournant, par Antoine de Lacoste

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    Vingt et un mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine, le conflit semble être à un tournant. La croisade occidentale lancée contre la Russie sous la houlette de Washington a clairement échoué, et dans tous les domaines.

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  • Éphéméride du 8 décembre

     1852 : Création de la Fête des Lumières à Lyon

     

     

     

     

    1554 : Ambroise Paré reçoit le titre de Docteur en chirurgie

     

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    Cet autodidacte a appris la chirurgie sur les champs de bataille.

    Il est célèbre aussi bien pour ses qualités humaines que pour son habileté de praticien.

    Considéré comme l'un des fondateurs de la chirurgie moderne, Ambroise Paré fut notamment le premier à pratiquer la ligature des artères avant une amputation.

    En 1529, il entre comme compagnon chirurgien à l'Hôtel-Dieu et déclare : 

     

    "Ce n'est rien de feuilleter les livres, de gazouiller, de caqueter en chaire de la chirurgie, si la main ne met en usage ce que la raison ordonne".

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpg1905 : Séparation de l'Église et de l'État. La République idéologique, issue de la Révolution - et qui n'est pas une république, mais une nouvelle religion messianique - montre son vrai visage : celui du sectarisme haineux contre nos Racines et Traditions religieuses, celui de la guerre d'extermination menée contre l'Église catholique, l'un des fondements de la France que nous avons reçue en héritage, et qui lui est consubstantiel.

    "Ils nous ont bien eu !" devait déclarer, mais en privé, le très naïf Pape Léon XIII qui, quelques années auparavant avait demandé aux catholiques français d'abandonner leur royalisme pour accepter la "nouvelle forme de gouvernement" ! Ce fut le "Ralliement" : le ralliement, pour "ça" !...

     

    lafautearousseau

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Oui, comme nous l'avons déjà dit et écrit dans ces colonnes, et même si nous ne croyons plus au Père Noël depuis longtemps (ni au sujet d'Attal, ni au sujet de personne...) nous sommes d'accord avec ce que dit Vincent Trémolet de Villers sur Gabriel Attal, ministre :

    "...Gabriel Attal devra faire ses preuves à l'examen mais il est impossible de ne pas lui donner à la fin du premier trimestre les encouragements du conseil de classe...

    ...@GabrielAttal, c’est l’anti Pap…Ndiaye mais c’est aussi, malgré les apparences l’anti-Macron. Ni déni, ni "en même temps", parole performative plutôt que verbe à moitié vide. Le ministre de l'Education Nationale fait le contraire du chef de l'Etat en faisant mine de l’imiter..."

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  • Grandes "Une" de L'Action française (4/13): Espagne, 18 Juillet 1936, la Tradition se soulève contre la Révolution...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Mercredi 22 Juillet 1936 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766402h

    et sa manchette, qui se passe de commentaire(s) :

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    • Maurras consacre le premier paragraphe de sa "Politique" ("I. Une guerre de religion") à la Guerre qui vient de débuter :

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  • "Louis XIV, ou la grandeur française..." Chez Les Éveilleurs, Philippe de Villiers et son Roman du Roi-Soleil...

  • Éphéméride du 7 décembre

    1676 : Dans "Le Journal des Sçavans", Römer publie ses calculs sur la vitesse de la lumière 

     

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    Un astronome Danois, appelé par un savant Italien qui dirigeait l'Observatoire de Paris : heureuse époque que celle de Colbert et Louis XIV, durant laquelle une monarchie éclairée subventionnait les savants et artistes de l'Europe entière...

    L'Europe, la vraie, la bonne, oui, bien sûr : mais, n'est-elle pas derrière nous ? En tout cas, les Rois de France y ont contribué... 

     

    Ole Christensen Roëmer (25 septembre 1644/19 septembre 1710) est un astronome danois, qui a travaillé à l'Observatoire de Paris dès 1671, appelé par Jean-Dominique Cassini (sur la "dynastie des Cassini", voir l'Éphéméride du 4 septembre).

    En 1676, travaillant sur les éclipses du satellite Io de Jupiter, il remarqua que ces événements se produisaient tantôt "à l'heure prévue", tantôt 10 minutes en avance et d'autres fois 10 minutes en retard. Il sut trouver l'explication de ce mystère, en considérant les positions respectives de la Terre et de Jupiter par rapport au Soleil. En septembre 1676, il annonça que l'éclipse d'Io prévue le 9 novembre se ferait avec 10 minutes de retard. Ce fut le cas, ce qui démontra la justesse de ses calculs ainsi que la qualité de ses travaux, et un compte-rendu fut publié dans Le journal des savants le 7 décembre suivant.

    Cela lui permit de calculer la vitesse de la lumière, arrivant au résultat de c = 212.000 km/s, au lieu de la valeur retenue actuellement de 299.792,458 km/s, soit une erreur (relativement faible) de 29 %.

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    De James Lequeux (in Encyclopedia universalis, extrait) :

    Invité en 1671 par Jean-Dominique Cassini à séjourner à l'Observatoire de Paris, l'astronome danois Ole Christensen Römer (1644-1710) y étudie notamment le mouvement des satellites galiléens de Jupiter, découverts en 1610 par Galilée. Il constate que les occultations de ces satellites par la planète sont en retard par rapport aux prédictions des éphémérides lorsque la Terre est loin de Jupiter, et qu'ils sont en avance lorsque la Terre en est plus proche. Il en déduit en septembre 1676 que c'est le temps que met la lumière à nous parvenir de Jupiter qui cause ce retard ou cette avance : la lumière n'a donc pas, comme on le pensait auparavant, une vitesse infinie. Römer estime à 11 minutes son temps de propagation depuis le Soleil (il est en fait de 8 minutes et 19 secondes) mais, comme la distance de la Terre au Soleil est alors très mal connue, il ne cherche pas à déterminer la vitesse de la lumière.

    Les premières mesures directes de cette vitesse sont dues à Hippolyte Fizeau et à Léon Foucault, au milieu du XIXème siècle. La vitesse de la lumière dans le vide sert aujourd'hui à définir le mètre : elle est très précisément égale à 299.792.458 mètres par seconde. 

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    "50 ans après l’Archipel du Goulag, le cri de Soljenitsyne résonne toujours..." Bravo à Eugénie Bastié de l'avoir rappelé :

    (extrait vidéo Europe 1, 3'47)

    https://x.com/EugenieBastie/status/1731586835070013899?s=20

    "...Il y a 50 ans était publié en décembre 1973 à Paris L’Archipel du goulag, un livre qui allait changer la face du monde. Ce livre n’a pas pris une ride. Il faut le lire. D’abord parce qu’il nous rappelle la cruauté et l’horreur des crimes communistes que certains voudraient toujours occulter. Ensuite, parce qu’en Russie aujourd’hui, Soljenitsyne n’est plus lu. Certains réclament même qu’il ne soit plus étudié à l’école. Le régime poutinien voudrait occulter cette mémoire du goulag au profit d’une nostalgie de la Russie soviétique.  Enfin, il faut lire Soljenitsyne parce qu’au-delà de la dénonciation d’un système politique, c’est une œuvre littéraire au même titre que celle d’Homère, Dante ou Primo Lévi. C’est un poème sur la fabrique de la violence qui nous rappelle que le bourreau peut sommeiller en chaque homme. C’est une description minutieuse de la fabrique du mensonge qui nous parle encore aujourd’hui, à l’heure où certains refusent toujours, par idéologie, de nommer le réel..."

    P.S. : rappelons au lecteur intéréssé que c'est avec Soljénitsyne que nous avons commencé notre série de Grands Textes (49, pour l'instant...) :

    GRANDS TEXTES (1) : Discours intégral d'Alexandre Soljenitsyne en Vendée.

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