Éphéméride du 21 décembre
2011 : La Comédie française joue Andromaque, au Théâtre Antique d'Orange
1639 : Naissance de Jean Racine
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2011 : La Comédie française joue Andromaque, au Théâtre Antique d'Orange
1639 : Naissance de Jean Racine
Augustin Cochin !
Méconnu, voire carrément oublié, il est pourtant au coeur de l'explication du mécanisme révolutionnaire de 1789.
François Furet lui a rendu la place qui est la sienne, Maurras en a fait l'éloge : une pensée trop tôt arrêtée, par sa mort héroïque sur le champ de bataille le 8 juillet 1916...
lafautearousseau
"Remigration", voilà c'est dit...
En réalité, "dit", cela l'était depuis longtemps, mais, maintenant, cela enfle, enfle et enfle encore, come dans "le grand air de la calomnie", et les digues bâties par ce misérable Pays légal qui nous dépossède de notre France en la livrant à un flot continu d'étrangers depuis cinquante ans cèdent l'une après l'autre : il faut dire que nos concitoyens commencent à comprendre ce qu'ils voient et surtout, comme le disait Péguy, à "voir ce qu'ils voient" ("Il faut toujours dire ce que l'on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit", disait Péguy); et nos compatriotes en ont assez de voir ces deux jeunes filles violées à quelques dizaines de minutes par la même ordure; de voir ces professeurs, hommes et femmes, menacé(e)s de mort par des graines d'assassin de seize ans; de voir ces "armes blanches" sortir et tuer partout sur le territoire, à tout moment... Et nos compatriotes commencent - enfin !... - à crier "assez, ASSEZ, ASSEZ !"
Là, c'est Philippe de Villiers qui parle, sur CNews, de l'indispensable "remigration" de ceux qui se révèleront définitivement inassimilables :
Notre Éphéméride de ce 20 décembre évoque la mort de Marguerite de Provence, épouse du roi de France, Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis.
Robert de Clermont, sixième et dernier garçon du couple, et dixième et avant-dernier de ses onze enfants, est aux origines de la Maison de Bourbon, représentante actuelle de la Maison de France (comme expliqué dans notre Éphéméride du 7 février.)
Robert mourut en 1317...
Ècu de Robert de Clermont, aux origines de la Maison de Bourbon
Le pays de Forcalquier, l'un des sièges de la cour de Provence, au temps de Raymond-Bérenger
1295 : Mort de Marguerite de Provence, épouse de Saint-Louis
Fille de Raymond-Béranger IV de Provence et de Béatrice de Savoie, elle a épousé le jeune Louis IX de France (1226-1270) en 1234, lorsqu'il avait vingt ans. Ensemble, ils ont eu 11 enfants : à la mort de Louis IX, devant Tunis, c'est leur deuxième garçon, Philippe III, dit le Hardi (1245-1285), qui devint roi, après la mort prématurée de son frère aîné, le premier fils du couple : Louis...
Par son mariage avec le futur Saint-Louis, Marguerite fait entrer la Provence dans la sphère d'influence royale, et initie le long processus qui aboutira, en 1481, à ce qu'elle devienne française (voir l'Éphéméride du 15 janvier).
Devenue reine, elle vit également ses trois autres sœurs le devenir (elle n'eut pas de frères), et le fait mérite d'être brièvement raconté : le père de Marguerite, Raymond Bérenger IV de Provence, était l'unique fils d'Alphonse II, comte de Provence, et de Gersende, comtesse de Forcalquier, issue de la maison de Sabran.
En 1209, alors que Raymond Bérenger IV avait environ douze ans, son père mourut à Palerme; son oncle, le roi Pierre II d'Aragon assura sa tutelle, mais il fut tué à la bataille de Muret, en 1213 (voir l'Éphéméride du 12 septembre). De grands troubles s'ensuivent en Provence, pour savoir qui assurerait le pouvoir : finalement, la noblesse provençale prit le parti de Gersende de Forcalquier et, de fait, Raymond Bérenger assura solidement son pouvoir, Gersende lui cédant le comté de Forcalquier pour se retirer au monastère de Celles.
Il se débarrassa de son rival le comte de Toulouse, également marquis de Provence (une Provence que sa famille voulait annexer la...) et n'hésita donc pas à soutenir la croisade contre les Albigeois : il conquit Avignon avec le roi de France Louis VIII en 1226.
C'est lui qui fit bâtir l'église Saint Jean de Malte premier édifice ogival (improprement appelé "gothique") de Provence à Aix-en-Provence, où il est enterré.
De son union avec Béatrice de Savoie sont issues quatre filles, qui devinrent, donc, toutes reines, Raymond Bérenger ayant suivi les sages avis de son bon conseiller, Romée de Villeneuve :
• Marguerite de Provence (1221-1295), reine de France par son mariage avec Louis IX;
• Éléonore de Provence (1223-1291), reine d'Angleterre par son mariage avec Henri III;
• Sancie de Provence (v.1225-1261), comtesse de Cornouailles par son mariage avec Richard de Cornouailles, aussi roi des Romains;
• Béatrice de Provence, à qui son père laissa la Provence en héritage lorsqu'il mourut, épousa Charles 1er d'Anjou (1227-1285), comte d'Anjou et du Maine, roi de Sicile et de Naples...
On montre aujourd'hui, dans le pays de Forcalquier, la Ferme des Quatre Reines : singulier destin que celui de cette famille de quatre filles, à l'avenir d'abord mal assuré, et qui devait finalement se révéler si heureux...
Macron, fin de règne ou fin de Régime (à propos de l'immigration) : Philippe de Villiers pose une bonne question, et propose quelques solutions :
"...Dans une république, quand tout est bloqué, cela peut très mal se terminer ! Les Français grondent. Je suggère à Emmanuel #Macron :
• D’organiser un #référendum qui placerait la #Constitution Française au-dessus des juges, du Traité de Schengen, de la Cour de Justice européenne et de toutes les décisions européennes.
• OU : De dissoudre l'Assemblée nationale : une chambre patriotique/souverainiste imposerait au Président une politique plus conforme à ce que souhaitent les Français. Cela permettrait à Emmanuel Macron de retrouver du souffle, de l’oxygène et peut-être une certaine aura car, en ne voyant pas que le pays roule vers l’abîme, il a perdu sa légitimité..."
(extrait vidéo 3'5
https://x.com/PhdeVilliers/status/1736471968889643150?s=20
L'émission complète (45'41) :
L'Abbaye de Saint-Victor, à Marseille, aujourd'hui
1370 : Mort du Pape Urbain V
Guillaume de Grimoard était abbé de Saint-Victor, à Marseille, lorsqu'il fut appelé au Pontificat.
Enterré dans "son" abbaye de Marseille, qui domine le Lacydon des Grecs fondateurs de la ville, son corps fut si bien caché durant la Révolution qu'on ne l'a pas retrouvé depuis.
Pétrarque a écrit de lui :
"Ô grand homme, sans pareil dans notre temps et dont les pareils en tous temps sont trop rares"
À l'occasion de la mort de Marguerite de Provence, femme de Saint Louis (le couple vécut un mariage très heureux), elle ramène à Robert de Clermont : sixième et dernier garçon du couple, il fut le dixième et avant-dernier enfant de Louis et Marguerite.
Sa particularité : être aux origines de la Maison de Bourbon, représentante actuelle de la Maison de France, dont est issue en ligne directe le Prince Jean, Comte de Paris, et son fils le prince Gaston, Dauphin de France...
lafautearousseau
• Extrait vidéo, 5'40 :
https://x.com/PhdeVilliers/status/1736101933893435415?s=20
• L'émission complète : 45'41
Dans la Grotte Chauvet, découverte le 18 décembre 1994...
Il fut l'un des grands artisans de la renaissance carolingienne impulsée par Charlemagne.
D'origine wisigothique, né vers 750 ou 760 en Espagne, il se réfugie avec sa famille dans le Sud-Ouest de la Gaule vers 778, pour fuir l'avancée musulmane.
Très cultivé, à la fois théologien, savant, poète, il devient enseignant en Italie, où il est repéré par Charlemagne, qui l'accueille à sa cour pour participer à la "Renaissance carolingienne", aux côtés notamment d'érudits comme l'anglo-saxon Alcuin ou le lombard Paul Diacre.
Le trésor de la cathédrale du Puy en Velay et la Bibliothèque Nationale de France conservent deux manuscrits remarquables, et de très grande valeur : les deux seules Bibles qui nous restent des huit qu'avait fait exécuter Théodulphe.
Le Manuscrit du Puy (ci-contre) est l'une des oeuvres les plus prestigieuses de la renaissance carolingienne.
Ce Système de folie et en folie, qui marche sur la tête...
De Gabrielle Cluzel :
"Non seulement nous n’avons pas nos propres frontières pour nous prémunir des migrations, mais en plus, nous tenons captifs les migrants pour pas qu’ils partent de chez nous… Il va falloir qu’on nous explique !..."
(extrait vidéo 1'06)
https://x.com/Je_Puig/status/1735785782441357694?s=20
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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Voici la "Une" du Vendredi 31 Juillet 1936 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766411g
Dans cette "Une", c'est Pujo qui "couvre" l'affaire espagnole, en continuant de traquer Blum et Cot (Maurras et Daudet traitant d'autres sujets); l'article de Pujo - comme d'habitude... - occupe la partie supérieure des deux dernières colonnes de droite...
Cet article de Pujo est suivi d'un article de Picot de Pledran, commençant dans la partie inférieure de la sixième colonne et s'achevant en page deux, dans la partie supérieure de la première colonne
Et les "nouvelles du front" - comme d'habitude, aussi... - occupent la partie inférieur des deux premières colonnes (avec un "lire la suite en 3ème page, où elles occuperont la plus grande partie des quatre colonnes centrales)...
Enfin, en page cinq, il y a trois sujets de la Revue de Presse de Pierre Tuc consacrés à "la guerre civile en Espagne"...
Les deux grands titres de cette "Une" concernant l'Espagne sont donc celui de l'article de Pujo... :
... et celui annonçant les nouvelles du front :
Art et Essai : Pierre Feuille Pistolet, un documentaire polonais de Maciek Hamela.
Pierre Feuille Pistolet … Ce semble être un poème que récite une enfant dans le véhicule… Le titre original serait In the Rearview – « Dans le rétroviseur », qui me paraît plus légitime, qu’il s’agisse du rétroviseur de l’affiche dans lequel on voit précisément l’enfant du poème, ou qu’il s’agisse du rétroviseur qui raconte l’histoire vécue par les différents passagers.
le réalisateur filme son engagement personnel bénévole de polonais qui a pris son véhicule pendant les six premiers mois de la guerre pour aller en Ukraine chercher des refugiés et les faire entrer en Pologne.
A vrai dire ce n’est pas un film pour moi, un « road movie » comme on dit dans le milieu cinématographique, qui se passe à peu près entièrement dans l’habitacle d’un véhicule, et dont le seul intérêt viendrait des propos, en VOSTF, tenus par les différents occupants… je n’ai malheureusement pas une capacité intellectuelle adaptée à ce genre d’exercice.
En outre, au risque de choquer, je ne me sens aucune empathie pour Zelenski… Cette invasion russe est l’un des sujets qui divise profondément ma famille politique que l’on peut qualifier de « droite nationale » ou – horresco referens – d’ « extrême droite ».
Pour les uns, qui font démarrer cette « sale guerre » à l’agression russe du 24 février 2022, Poutine est un « pur produit du thékisme – KGB, un jour, KGB toujours ».
Pour les autres la guerre est américaine qui veut mettre fin à la puissance russe en démembrant la Fédération de Russie avec une multitude d’états indépendants que l’on intégrerait dans l’Union européenne et dans l’OTAN.
J’ai, pour ma part, la faiblesse de penser que, contrairement aux « droits fondamentaux de l’Union européenne » et aux « Valeurs de la République », Poutine s’oppose à l’idéologie woke et pense juste face à une société occidentale mortifère dont « l’homme nouveau » est transgenre.
En outre, que savait-on de l’Ukraine, mais aussi du Donbass, et même de la Crimée, avant la guerre et la propagande continue sur les chaines d’info et autres médias du système ? j’ai cru comprendre, depuis, que le Dniepr divisait ce territoire en deux, d’un côté russophone, et de l’autre polonais…
Comment, enfin, les mêmes qui ont créé ex nihilo l’Etat d’Israël sur la Terre promise des hébreux, peuvent-ils ignorer que Kiev fut du IXème au XIIème siècle la capitale du premier État russe ?
1777 : La France reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique (Présentation du texte final de la déclaration d'indépendance au Congrès américain, tableau de John Trumbull)
1198 : Création de l'Ordre des Trinitaires
C'est le provençal Jean de Matha, né le 24 juin 1160 à Faucon, près de Barcelonette, qui est à l'origine de la création de cet Ordre : ayant entamé ses études à Marseille, puis à Aix, il les poursuivit à Paris, où il fut encouragé par l'évêque Maurice de Sully lui-même (le "constructeur" de Notre-Dame...).
Lors de la célébration de sa première Messe, le 28 janvier 1193, il eut la vision du Christ libérant deux esclaves, un noir et un blanc. D'abord retiré dans la forêt de Cerfroid (dans l'Aisne) avec Félix de Valois et quelques ermites et universitaires, il constitua la première Fraternité Trinitaire; puis il se rendit à Rome pour exposer son projet au Pape Innocent III (avec qui il avait étudié à l'Université de Paris).
Le 17 décembre 1198, le pape approuva la règle de l'Ordre de la Très Sainte Trinité pour la rédemption des captifs.
Jean de Matha se mit à parcourir l'Europe pour récolter de grandes sommes d'argent afin de racheter les prisonniers esclaves des musulmans : on a calculé qu'en 1789, plus de 600.000 esclaves avaient été rachetés par les Trinitaires, le plus célèbre d'entre eux étant évidemment Miguel de Cervantès, qui avait passé cinq années dans les geôles d'Alger.
Il faut se souvenir que, jusqu'aux débuts du XIXème siècle, la Méditerranée, surtout dans sa partie sud, était une mer dangereuse, infestée de pirates barbaresques, et que le commerce international en était très affecté.
Plusieurs puissances firent des efforts importants et répétés, mais toujours en vain, pour faire cesser cette dangerosité. L'échec le plus cuisant fut celui de Charles Quint, qui, s'il occupa quelques temps quelques villes de la côte n'arriva à aucun résultat durable ni significatif.
Ce fut finalement la France de Charles X qui libéra l'Europe et le monde de ce fléau : après le débarquement des troupes françaises à Sidi Ferruch, et le bombardement du Fort l'Empereur par l'artillerie française, le Dey capitula et l'armée française occupa Alger.
Dans un ordre du jour le 5 juillet 1830, le général de Bourmont déclara :
"Vingt-trois jours ont suffi pour la destruction d'un État dont l'existence fatiguait l'Europe depuis trois siècles."
(Voir notre Éphéméride du 14 juin)
Quant à Jean de Matha, "son" Ordre ayant été approuvé un 17 décembre, c'est également un 17 décembre qu'il mourut, à Rome, à l'âge de 53 ans, en 1213.
La croix des Trinitaires, en latin Ordo Sanctissimae Trinitatis et captivorum : le blanc représente le Père et le rouge l'Esprit saint; le bleu représente à la fois le Christ et la couleur de sa Passion.
Le juste, bel et émouvant hommage de Christophe Dickçès à Soljénitsyne (sur tweeter) :