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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 114

  • À lire demain, dans lafautearousseau...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpgBonjour à tous !

    Notre excellent ami Antoine de Lacoste m'envoie à l'instant son tout dernier article : il est trop tard pour le "passer" aujourd'hui, vous pourrez donc l'apprécier demain, mardi...

    Le sujet ?

    Un peu de patience ! Demain n'est pas si loin !

    François Davin,

    Blogmestre

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Premier tir d’essai réussi du missile balistique stratégique M51.3 !

    Cette évolution pérennise la crédibilité de notre dissuasion nucléaire et démontre l’excellence de notre filière lanceur.

    C'est très bien, et - évidemment - nous nous en réjouissons, mais...

    Le M51.3 est fabriqué sur le site de Vernon, qui est "fragilisé" depuis que Macron a transféré la production du moteur Vinci en Allemagne. La dissuasion nucléaire française est donc en péril : alors ?

    On relocalise ?

    Oui, évidemment !

    Et pas demain ou dans dix ans : 

    TOUT DE SUITE !

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  • Grandes "Une" de L'Action française (1/8) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

    ---------------

    Voici la "Une" du lundi 10 février 1936 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766239k

    57 ans, à peine ! Mais, depuis de longs mois, Jacques Bainville luttait courageusement, stoïquement contre ce cancer de l'oesophage qui ne lui laissait aucune chance. Il venait d'être élu à l'Académie française, le 28 mars 1935; il y fut reçu, par Maurice Donnay, le 7 novembre de la même année : il ne lui restait donc plus qu'un petit plus de dix mois à vivre, une fois élu, et trois, une fois reçu...

    Grandes "Une" de L'Action française : Jacques Bainville élu à l'Académie française...

    Pourtant, Paul Valéry témoigne : "...Le jeudi 6 février, avant-veille de sa mort, j'ai trouvé Jacques Bainville à la Bibliothèque de l'Institut. Il demandait quelques livres qu'il désirait emprunter; ce qui me parut admirable et me serra le coeur..."

    Bainville ne put donc côtoyer, à l'Académie, son ami de toujours, Maurras, avec qui il travailla quotidiennement dans les bureaux de L'Action française pendant près de trente ans : ce Maurras à qui il décerna ce magnifique hommage : "...Hormis le jour, je lui dois tout", mais qui ne fut élu à l'Académie, lui, qu'un plus tard, le 9 juin 1938 (reçu le 8 juin 39)... :

    Grandes "Une" de L'Action française : Charles Maurras élu à l'Académie française...

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  • Éphéméride du 20 novembre

    Le Fort Saint Jean, à Marseille

     

     

    1423 : Début du sac de Marseille par les Aragonais 

     

    Pendant trois jours, jusqu'au 23 novembre, les troupes du roi Alphonse V d'Aragon vont saccager la ville : la raison profonde de cet épisode - l'un des plus tragiques de la cité phocéenne... - est à rechercher dans l'affrontement de la seconde maison d'Anjou-Provence et de la maison d'Aragon - déjà détentrice de la Sicile - pour la possession du royaume de Naples.

    Marseille fit donc, là, les frais d'un conflit qui ne la concernait que très vaguement, et de très loin.

    Dix-huit galères et douze vaisseaux aragonais longèrent les côtes provençales, en ce mois de novembre 1423, passant au large de Nice puis de Toulon. La ville de Marseille était notoirement désarmée et, surtout, privée de sa flotte.

    Une chaîne amovible devait interdire l'entrée du port, mais elle se composait en fait de deux chaînes de quinze mètres environ, fixées, au milieu de la passe, à une sorte de tour en bois : la défense était donc assez illusoire, et plutôt symbolique.

    Le 18 novembre, les postes de guet de Marseilleveyre et de la Garde signalèrent l'arrivée de la flotte aragonaise. Le 20 novembre un premier contingent de soldats débarqua. Ils se heurtèrent à la résistance acharnée des défenseurs de la tour Maubert (la tour carrée ci dessus, à droite, reconstruite par la suite, et devenue aujourd'hui la célèbre Tour du roi René, incluse maintenant dans le Fort Saint-Jean, l'autre tour, ronde, à gauche, étant la Tour du Fanal), mais la chaîne qui barrait l'entrée du port fut brisée et les galères catalanes pénétrèrent dans le port.

    Alors commença le pillage de la ville : les habitants se défendirent maison par maison, mais les catalans mirent le feu partout. Avec le violent mistral, celui-ci se propagea très rapidement. Le pillage et l'incendie durèrent trois jours.

    Alphonse V repartit en Aragon à la fin du mois de novembre, en emportant comme trophée les deux parties de la chaîne du port. Mais, à cause des malfaiteurs, qui continuèrent le pillage, les habitants mirent du temps à revenir dans la ville, qui "disparut" ainsi, en quelque sorte, cessant presque d'exister, pendant plusieurs jours.

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    Depuis 1423, la chaîne qui barrait l'entrée du Port de Marseille est exposée dans la cathédrale de Valence, en Espagne 

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Question impertinente de lafautearousseau : ceci est-il plus indécent qu'écoeurant, ou l'inverse ?

    Vous avez quatre heures...

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    SYSTÈME POURRI !

     

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  • Lu chez nos amis de "L’Appel au Peuple" (et communiqué par Guy Adain)

    Jérusalem : le Tombeau des rois ouvert à la visite dès jeudi - Togo  Diplomatie
     
    Lu chez nos amis de "L’Appel au Peuple" :
    La superbement belle déclaration de Madame Adeline Guibert; bien plus que l’expression du mouvement Bonapartiste, c’est le sentiment du "Parti des Français", ceux qui disent :
     
    «  Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grades,
    Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades,
    Sans espoir de duchés ni de dotations;
    Nous qui marchions toujours et jamais n'avancions;
    Trop simples et trop gueux pour que l'espoir nous berne
    De ce fameux bâton qu'on a dans sa giberne.. » . (SIC) Edmond Rostand
     
    Les "Rassemblés ailleurs". Eux, pensent ce qu’elle exprime !  Au delà de nos différences, les Gens de France, du parti des Français, eux les Majoritaires sous la coupe des Minoritaires, ceux-là approuvent ce qui est dit et affirmé au nom de la France !
    Merci Madame !
     
    Guy Adain

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  • Au cinéma : Le premier amour, par Guilhem de Tarlé

    Premier amour - film 2015 - AlloCiné

     

    A l'affiche : Le Premier Amour, Un film français de Marcel Pagnol, avec Luis Mariano et Louis Jouvet, en 1946 ; avec Pierre Fresnay et Jacqueline Bouvier, en 1947 ; avec Alain Cuny et Gérard Philippe, à nouveau en 1947 ;  mais aussi un film américain de William Wyler, ami de Marcel Pagnol, en 1969.

    Eh bien, non ! Ce film n’a finalement jamais été produit et nous ne pouvons le voir ni en salle, ni en vidéo… seulement lire le scénario en livre de poche…

    « Tu vois que je ne suis pas morte. Il y avait un grand arbre ; il s’est battu contre le Feu, et il avait perdu. Il était couché par terre, et le Feu avait laissé des abeilles rouges qui le mangeaient. Je me suis approchée parce que c’était joli… ».


    C’était naguère, au temps jadis, avant la Civilisation. La Tribu était composée d’individus, des hommes d’un côté, des femmes de l’autre… Au printemps, on faisait courir  les filles, et les hommes les poursuivaient. Cette « société » - si l’on peut dire – était soumise à la Loi. Les femmes élevaient les enfants et les hommes pêchaient et chassaient des mammouths et autres bêtes sauvages et énormes. Un seul animal était plus fort que la Tribu et l’on ne se battait pas contre lui : le Feu. Heureusement « le Feu a peur de l’eau, et la rivière nous défend ».

    Le scénario raconte une « course du Printemps » et une Fille Blonde qui ne veut pas courir, la protection que « l’Homme pâle » lui apporte, l’exil de ce premier couple qui transgresse la Loi, la naissance d’un enfant et, contre le grand froid, la nécessité de le chauffer. C’est alors avec son instinct, son intelligence et sa volonté de mère, que la Femme « apprivoise » le Feu.

    Marcel Pagnol nous dépeint ainsi la naissance de la civilisation avec l’homme protecteur, la Femme, l’amour, la naissance d’un enfant, et le Feu.

    Souhaitons qu’un cinéaste retrouve la flamme suffisante pour réaliser ce long-métrage.

    C’est mieux que Les Feux de l’amour,  et c’est évidemment à lire, dans l’attente de la fête de la Nativité, devant la crèche, auprès du feu.

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  • Éphéméride du 19 novembre

    1895 : Naissance de Pierre Gaxotte

     

     

     

     

    1665 : Mort de Nicolas Poussin 

     

    C'est lui qui a exprimé les deux pensées célèbres :  

     

      "Le but de l'Art, c'est la délectation"...

     

      "Ce qui vaut la peine d'être fait, vaut la peine d'être bien fait...    

     

    Voici son autoportrait, peint pour Paul Fréart de Chantelou, qui était son ami, et un grand amateur de sa peinture (1650, Louvre) : 

     

    Ci dessous, Le Massacre des Innocents :  

     

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    Les amateurs de ce maître du classicisme trouveront de nombreux tableaux commentés et expliqués sur le site suivant : 

     

    http://www.nicolas-poussin.com 

     

     

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    maurras.jpgEn plus de tout le reste (notamment la signature du  2ème Traité de Paris, en 1815, après la folie napoléonienne des Cent jours, qui nous coûta la perte de nombreux territoires et de 500.000 habitants) notre Éphéméride évoque ce jour de 1952 où, sous la Coupole, Jules Romain rendit hommage à Charles Maurras.

    Injustement condamné en 1945 pour "intelligence avec l'ennemi" ("la seule forme d'intelligence qu'il n'ait jamais eue", devait déclarer François Mauriac), Charles Maurras était, à partir de ce jour-là, automatiquement exclu de l'Académie :

    celle-ci se grandit une première fois le 1er février 1945, en l'excluant - puisqu'elle ne pouvait s'opposer à la force brute... - mais en refusant de le radier et de lui élire un remplaçant, déclarant simplement son siège vacant.

    Elle attendit sa mort pour élire son successeur (ce sera le duc de Lévis Mirepoix).

    L'Académie se grandit encore, une seconde fois, ce 20 novembre 1952, lorsque, quatre jours à peine après la mort de Maurras, Jules Romains lui rendit son hommage solennel...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Très hautement symbolique de la résistance de la France et des Français...

    À La Flotte en Ré, après la défaite, la victoire !

    (Source : Sud Ouest)

    "Une association se propose d’acheter une parcelle d’un terrain privé pour continuer à exposer la statue aux yeux de tous quasiment au même endroit.

    Si la statue de la Vierge alimente depuis ces deux dernières années les chroniques de France et de Navarre voire au-delà, le dénouement est proche avec une solution qui contentera tout le monde. Léon Gendre l’assure déjà « elle sera de retour dès la fin janvier non loin de son ancien emplacement ». Et pour cause, il est le président de l’association « Préservation de la statue de la Vierge » dont les statuts viennent tout juste d’être déposés.

    Île de Ré : à La Flotte, la statue de la Vierge a été retirée de son socle.
    Cadenassée par ses soutiens durant le week-end du 28 octobre, elle a été finalement retirée du domaine public ce lundi 30 octobre, conformément à une décision du Conseil d’État

    L’érection de la sculpture sur une pile conçue de façon à ce que le monument soit visible de tous, se fera dans l’axe de son ancien emplacement en la reculant derrière le mur de la propriété de Nadia Jodet épouse Wallen, vice-présidente de l'association..."

    "Ils" veulent l'enlever ?

    Réponse calme et tranquille de la France réelle, tirée du cantique traditionnel :

    CHEZ NOUS, SOYEZ REINE !

     

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : le "toast d'Alger", acte I du ralliement du pays légal catholique à la République idéologique...

    1890 : le "Toast d'Alger"

     

    Évêque de Nancy, Charles Martial Allemand Lavigerie fut nommé archevêque d’Alger en 1867.

    Longtemps proche des milieux légitimistes, il fut cependant choisi par le Pape Léon XIII pour promouvoir sa stratégie : endiguer la politique anticléricale des républicains par une attitude de conciliation pour défendre la liberté des catholiques français au sein même de la République, et non contre elle.

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    Le cardinal Lavigerie, par Léon Bonnat, Château de Versailles 

     

    Cette ouverture se concrétisa par l’encyclique Inter sollicitudines du 16 février 1892, mais la République, définitivement triomphante autour de 1890, devait décevoir - et de quelle façon ! -  cette stratégie puisqu’en 1905 sera proclamée la séparation des Églises et de l’État.

    Cette mesure radicale, qui montra bien la marché de dupes que fut le Ralliement, fit suite à une longue série d’agressions, entreprises dès les premières années de son existence par une République férocement anti catholique :  :

    1879 : Exclusion du clergé des commissions administratives des hôpitaux et des bureaux de bienfaisance;
    1880 : Suppression des aumôniers militaires. Interdiction aux magistrats d’assister en corps aux processions de la Fête-Dieu. Suppression de l’enseignement religieux dans les examens;
    1A.jpg 1881 : Suppression de l’enseignement religieux dans les écoles maternelles. Sécularisation des cimetières;
    1882 : Crucifix enlevé des écoles. Suppression des aumôniers de lycées. Enseignement religieux interdit dans les écoles primaires.
    1883 : Interdiction aux troupes de paraître en corps aux cérémonies religieuses;
    1884 : Suppression des prières à la rentrée du Parlement. Suppression des aumôniers dans les hôpitaux et de l’exemption des clercs du service militaire;
    1886 : Exclusion des congréganistes de l’enseignement public. Organisation de l’école laïque etc... etc...

    Cette escalade ininterrompue préparait l’interdiction des ordres religieux et devait aboutir, en 1905, à la séparation "des" Églises et de l’État : la "loi de 1905" proclame en effet la séparation de l’État et des Églises concernées par le Concordat de 1801 et ses modifications du 8 avril 1802 et du 17 mars 1808 : l’Église catholique, les Églises protestantes (Églises réformées et Églises de la Confession d’Augsbourg) et le Judaïsme. 

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    C'était probablement pour éviter cela que le Pape Léon XIII avait, naïvement, échafaudé sa stratégie du Ralliement, pour laquelle il eut besoin d'un cardinal disposant d'une grande popularité...

    Le 18 novembre 1890, le cardinal Charles Lavigerie, archevêque d'Alger, prit prétexte d'une visite de l'escadre française de la Méditerranée dans sa ville pour lever son verre devant les officiers. Ce jour-là, il accueillait l’État-major de l’escadre de la Méditerranée, ayant à sa tête le vice-amiral Duperré, accompagné par une quarantaine de hautes personnalités appartenant à l’Armée, à la Magistrature ou à l’Administration de la province. À la fin du repas, Monseigneur Lavigerie prit la parole, et déclara notamment (dans la Salle Saint Eugène, ci dessous ) : 

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    "...L’union... est en ce moment... notre besoin suprême, l’union est aussi, laissez-moi vous le dire, le premier vœu de l’Église et de ses pasteurs, à tous les degrés de la hiérarchie. Sans doute elle ne nous demande pas de renoncer ni au souvenir des gloires du passé, ni aux sentiments de fidélité et de reconnaissance qu’honorent tous les hommes.  

    Mais quand la volonté d’un peuple s’est nettement affirmée, que la volonté d’un gouvernement n’a rien en soi de contraire… aux principes qui seuls peuvent faire vivre les nations chrétiennes et civilisées; lorsqu’il faut, pour arracher son pays aux abîmes qui le menacent, l’adhésion sans arrière-pensée à cette forme de gouvernement, le moment vient de déclarer enfin l’épreuve faite, et, pour mettre un terme à nos divisions, de sacrifier tout ce que la conscience et l’honneur permettent, ordonnent à chacun de nous de nous de sacrifier pour le salut de la patrie. C'est ce que j'enseigne autour de moi. Et ce que je souhaite voir enseigner en France par tout notre clergé et, en parlant ainsi, je suis certain de n'être désavoué par aucune voix autorisée…".

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    Caricature d'époque, hostile aux propos du cardinal...

     

     

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    Quatre de nos Éphémérides traitent des rapports entre l'Église et la République idéologique française, en général, et des rapports entre l'Église et l'Action française en particulier :

     • pour les rapports entre l'Église et la République idéologique française, voir notre Éphéméride du 16 février sur le "Ralliement", en complément de celle-ci sur le "toast d'Alger", qui préparait les esprits à ce "ralliement";

      pour les rapports entre l'Église et l'Action française, voir notre Éphéméride du 29 décembre, sur les sanctions vaticanes contre l'Action française, et notre Éphémeride du 10 juillet, sur la levée de ces mêmes sanctions par Pie XII...

  • Éphéméride du 18 novembre

    1927 : Création de la Coupe du monde de football

     

     

     

     

    1548 : Le Parlement de Paris interdit la représentation des Mystères 

         

    L'évènement aura une grande conséquence car, en disparaissant, ils vont tout simplement céder toute la place... au Théâtre !

    Les Mystères représentaient généralement la Passion du Christ, ou un épisode de l'Histoire Sainte, en se nourrissant également de légendes et d'histoires populaires. Ils étaient écrits pour plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de personnes qu'ils mettaient en scène.

    Le document le plus irréfutable sur les Mystères, c'est la fameuse peinture de Jean Fouquet (ci dessous), une miniature, reproduisant une représentation du "Mystère de Sainte-Apolline" (vers 1450) d'Andrien de la Vigne. La scène se passe, en 249, à Alexandrie où la Sainte fut brûlée vive après avoir été torturée. 

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    Un "procès-verbal" de l'époque, compte-rendu de l'auteur-metteur en scène De la Vigne, corrobore ce que montre l'oeuvre de Fouquet.
    On peut y lire :

    "MJ = le Meneur de Jeu (l'auteur, ndlr), le livre de conduite et la baguette à la main, dirige la séance, soufflant leur texte aux uns, faisant respecter la mise en scène aux autres... L'aire de jeu, le hourt est ici terre battue. Ligotée sur une planche, Sainte Apolline est torturée par quatre bourreaux : 2 lui serrent les chevilles, un autre lui tire les cheveux. Le bourreau B lui arrache les dents avec une longue pince. A gauche, le Fou F s'est déculotté, en signe de dérision. Au fond, les échafauds en demi-cercle. Au "Premier Etage" : des loges dont seulement deux sont des mansions : le Ciel, l'Enfer (dont la Gueule d'Enfer occupe le rez-de-chaussée). Les autres loges sont occupées par le public, sauf une contenant les musiciens. La loge L est un "estal" ou "lieu". Le personnage, ici désigné par R, est sans doute le Roi. Puisqu'il joue, son fauteuil, entouré de public, est vide..."

     

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Qu'est-ce qu'il lui a pris, à de Villepin, avec "sa hargne, sa rogne et sa grogne", comme dirait quelqu'un ?

    Guillaume Bigot nous semble avoir bien jugé la chose (chez Christine Kelly, dans Face à l'info) :

    "Involontairement, le discours de Dominique de Villepin arme idéologiquement des terroristes qui rêvent d'un 7 octobre à la française..."

    (extrait vidéo 1'29)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1725015244051742754?s=20

     

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