Au cinéma : Dahomey, par Guilhem de Tarlé... Oui, rendons tout à l'Afrique : ce qui est dans nos Musées et, surtout, ce qui est dans nos rues !
Ours d’or, Berlinale 2024 : Dahomey , un film de la réalisatrice sénégalo-française Mati Diop.
Dahomey… Prix Lux du Parlement européen « pour aider à distribuer des films (…) qui reflètent la diversité culturelle en Europe (sic, NDLR) et qui touchent à des questions d’intérêt commun telles que (…) la non-discrimination, l’inclusion… ». Ainsi avons-nous effectivement assisté à une séance gratuite offerte par le Bureau du Parlement Européen de Marseille… à savoir une soirée de l’anti-France pour un film sous-titré en écriture inclusive...
Dahomey est un documentaire sur la restitution, promise par Macron, d’œuvres d’art, dont le synopsis précise qu’elles ont été « pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892 ».
« Il n’y a pas de débat » nous dit en substance le fonctionnaire européen qui présente ce film : ces œuvres ont été « pillées », « tout le monde est d’accord », et tous les critiques reprennent à l’envi ce mot de « pillage » qui parlent des « stigmates de la colonisation ». La France « colonialiste » a « envahi » et « pillé ».
Eh bien soit… procédons à la remigration de ces œuvres et, puisque ils nous disent qu’elles sont « l’âme » de ces peuples, procédons « en même temps » - il ne faut pas séparer l’âme des corps - procédons à la remigration de ces peuples.
Concédons, en effet, qu’ils ont droit à leur identité, mais nous aussi, nous avons droit à la nôtre.